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- *Ombre*Grand sage
Bonjour,
Comme on m'a tout pourri mon sujet précédent sur les moyens d'action, j'en ouvre un nouveau destiné cette fois à recenser les arguments susceptibles de faire bouger les collègues. Notre capacité à mobiliser dans les jours qui viennent sera en effet déterminante.
Je commence donc avec deux documents et un lien.
1. Analyse des promesses du Premier Ministre jeudi dernier (en PJ)
2. Un article de Café Péda qui explique les orientations en matière de "revalorisation" et "redéfinition du métier"
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
3. Un mail que j'ai envoyé aux collègues pour expliquer ce que signifierait concrètement l'annualisation de notre temps de travail, ci-dessous.
N'hésitez pas à apporter vos propres contributions.
Comme on m'a tout pourri mon sujet précédent sur les moyens d'action, j'en ouvre un nouveau destiné cette fois à recenser les arguments susceptibles de faire bouger les collègues. Notre capacité à mobiliser dans les jours qui viennent sera en effet déterminante.
Je commence donc avec deux documents et un lien.
1. Analyse des promesses du Premier Ministre jeudi dernier (en PJ)
2. Un article de Café Péda qui explique les orientations en matière de "revalorisation" et "redéfinition du métier"
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
3. Un mail que j'ai envoyé aux collègues pour expliquer ce que signifierait concrètement l'annualisation de notre temps de travail, ci-dessous.
N'hésitez pas à apporter vos propres contributions.
Le principe de l'annualisation, c'est qu'on doit un certain nombre d'heures de cours et autres missions dont le nombre est défini non plus sur une semaine (comme votre actuelle VS qui tient lieu de contrat de travail) mais sur une année. Ces heures (de formation obligatoire, par exemple) sont dues quoi qu'il arrive, et si quelque chose empêche leur déroulement, elles sont à rattraper. Quelques exemples :
- Vos 3e sont en stage cette semaine ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vos 5e partent en stage APPN ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vos 6e sont aujourd'hui à Collège au cinéma ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vos 4e ou vos 3e sont en sortie pour le projet slam, le théâtre ou un "parcours culturel" ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vous accompagnez des élèves en sortie ? C'est une "mission liée" qui ne se substitue pas aux cours : vous devrez récupérer ces derniers.
- Vous faites passer des oraux blancs sur des heures où vos avez normalement cours ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Des intervenants extérieurs prennent les élèves sur vos heures ? Vous devrez récupérer vos cours (quand bien même vous les encadreriez sur le temps de l'intervention).
- On vous impose une formation que vous n'avez pas demandée sur vos journées de cours ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vous êtes malade ? Vous devrez récupérer vos cours. (Si, si, dans le supérieur, déjà annualisé, ça se passe comme ça.)
- Vos enfants sont malades ? Peu importe, les heures de cours sont dues, on vous dit : vous les ferez plus tard.
Vous pouvez continuer de décliner le principe à toutes les situations qui vous viennent à l'esprit.
Nul n'est besoin d'être un grand devin pour comprendre que ce serait un alourdissement écrasant de notre charge de travail et un anéantissement de nos maigres avantages sociaux (comme les journées enfant malade).
C'est cela qui est débattu en ce moment avec les syndicats. Le SNALC est vent debout contre ce projet et exige une revalorisation sans contrepartie, rappelant que les enseignants travaillent déjà plus de 40 heures par semaine, sont épuisés (vagues de suicides, burn-out...) et sous-payés. Mais c'est pas gagné. Et ce ne sera pas gagné sans mobilisation massive des enseignants.
Il faut bouger mardi, c'est extrêmement important.
Oui, je sais, il y a les cours déjà manqués, le coût de la grève... Mais quand vous vous prendrez tout ça dans la tête pour des années et des années, êtes-vous sûr de ne pas regretter de n'avoir rien fait ? de ne pas trouver ridicules quelques heures de cours dans une scolarité d'élève que l'on fait réussir coûte que coûte par rapport à de tels enjeux ? de ne pas être prêt à donner des centaines d'euros pour sortir d'un tel cauchemar ? C'est maintenant que l'occasion de ce choix vous est donnée.
Mobilisez-vous mardi, vos futures conditions de travail en dépendent.
- liroxNiveau 6
*Ombre* a écrit:
- Vos 6e sont aujourd'hui à Collège au cinéma ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vos 4e ou vos 3e sont en sortie pour le projet slam, le théâtre ou un "parcours culturel" ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Vous accompagnez des élèves en sortie ? C'est une "mission liée" qui ne se substitue pas aux cours : vous devrez récupérer ces derniers.
- Vous faites passer des oraux blancs sur des heures où vos avez normalement cours ? Vous devrez récupérer vos cours.
- Des intervenants extérieurs prennent les élèves sur vos heures ? Vous devrez récupérer vos cours (quand bien même vous les encadreriez sur le temps de l'intervention).
Sans parler de la dégradation évidente des conditions de travail, tout ça va aller vers une moins grande diversité des activités proposées dans le cadre de l'école. Il y a beaucoup de pays où il n'y a ni sorties ni intervenants. On fera pareil.
- AudreyOracle
Même les jours fériés doivent être rattrapés... mon meilleur ami, certifié affecté depuis septembre à l'université, a découvert ça cette année...
Bon, sinon, de mon côté, j'avais déjà mis mes chansons sur l'autre fil, mais je les remets ici.
On les a chantées hier matin sur le marché, pendant 2h, et on a récolté 75€ pour notre caisse de grève (on en reversera une partie à la caisse de grève générale dont bénéficieront les PE du département). On s'est fait agresser, insulter, mais il y a aussi plein de passants qui nous ont soutenus, complimentés sur nos chants, encouragés, donné rv mardi à la manif, des gens aussi qui discutaient de leur inquiétude, alors qu'ils sont déjà dans une situation difficile, notamment une dame handicapée qui s'est jointe à notre chorale. Le truc démoralisant? Les plus agressifs, ceux qui s'en foutent le plus, ce sont les retraités. Et même si on s'en doutait, ça nous a vraiment foutu un coup. La police est passée nous voir, vu que les militants LREM qui tractaient pour les municipales leur ont dit qu'on mettait le bordel sur le marché, et ils ont d'abord cru que c'étaient d'autres que nous, les fauteurs de trouble, tellement on était sages (ben oui, on chantait simplement, en offrant des boissons chaudes à qui le souhaitait!). Ensuite, ils nous ont posé des questions, pour savoir comment on gérait la caisse de grève notamment. Ils nous ont demandé les paroles des chansons, et nous ont souhaité bon courage en repartant avec un grand sourire!
On va essayer de refaire notre petite chorale avant les vacances...
Les paroles:
Bon, sinon, de mon côté, j'avais déjà mis mes chansons sur l'autre fil, mais je les remets ici.
On les a chantées hier matin sur le marché, pendant 2h, et on a récolté 75€ pour notre caisse de grève (on en reversera une partie à la caisse de grève générale dont bénéficieront les PE du département). On s'est fait agresser, insulter, mais il y a aussi plein de passants qui nous ont soutenus, complimentés sur nos chants, encouragés, donné rv mardi à la manif, des gens aussi qui discutaient de leur inquiétude, alors qu'ils sont déjà dans une situation difficile, notamment une dame handicapée qui s'est jointe à notre chorale. Le truc démoralisant? Les plus agressifs, ceux qui s'en foutent le plus, ce sont les retraités. Et même si on s'en doutait, ça nous a vraiment foutu un coup. La police est passée nous voir, vu que les militants LREM qui tractaient pour les municipales leur ont dit qu'on mettait le bordel sur le marché, et ils ont d'abord cru que c'étaient d'autres que nous, les fauteurs de trouble, tellement on était sages (ben oui, on chantait simplement, en offrant des boissons chaudes à qui le souhaitait!). Ensuite, ils nous ont posé des questions, pour savoir comment on gérait la caisse de grève notamment. Ils nous ont demandé les paroles des chansons, et nous ont souhaité bon courage en repartant avec un grand sourire!
On va essayer de refaire notre petite chorale avant les vacances...
Les paroles:
- CeladonDemi-dieu
Le gvt commence à être réellement fragilisé par l'affaire Delevoye, il ne faut rien lâcher, surtout pas maintenant.
- fandorineNiveau 9
@*Ombre* : Peut-être vais-je faire dévier le fil, et je t'en présente par avance mes excuses. Mais puisque tu parles de l'annualisation...
- Spoiler:
- Je le répète, et d'autres avec moi, et les yeux de certains économistes se dessillent enfin https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/reforme-des-retraites-que-vaut-la-revalorisation-des-enseignants-7799687045, mais pour maintenir à flot les futures pensions des post-75 dans le nouveau système de retraite, il faut, quel que soit le bout par lequel le problème est pris, augmenter leurs traitements d'au moins 30%. Point. En quoi l'annualisation, à chaque fois présentée comme un bon moyen de nous faire bosser plus à salaire égal (et ton message ne montre pas autre chose), y parviendra-t-elle?
- PointàlaligneExpert
Excellentes pistes Ombre et Audrey, merci beaucoup !
- angelxxxÉrudit
Audrey a donné plusieurs bonnes idees sur différents topics.
Le but étant toujours de rallier les gens.
Après il faut essayer de cibler :
- les actifs, qui potentiellement sont touches et peuvent se mettre en grève
- les lycéens et étudiants, qui constituent la clé de la victoire
Le but étant toujours de rallier les gens.
Après il faut essayer de cibler :
- les actifs, qui potentiellement sont touches et peuvent se mettre en grève
- les lycéens et étudiants, qui constituent la clé de la victoire
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- laMissSage
Voici quelques pistes que je n'ai cependant pas le temps de vérifier et de développer :
- Montrer que la redéfinition du métier est déjà amorcée depuis un moment et s'est accélérée récemment (2h supp obligatoire sous payées + 1 semaine de formation sur les vacances) ; et qu'on n'a jamais eu l'intention de revaloriser nos traitements (j'ai lu que la prime zep allait passer de 98 euros par mois à 30 euros par mois à partir du 1 janvier 2020. Ensuite elle sera supprimée au 30 juin 2020. A vérifier...).
+ Rappeler que les primes contre nouvelle mission ne peuvent concerner tout le monde et reviennent à payer moins bien le travail accompli ;
travail qui, même heure supp est déjà moins payé qu'au taux horaire à partir du 5e échelon. Cf. tableau de Mathador.
- Vérifier et expliquer ceci :
"Dans la fonction publique d'etat 90% des effectifs ont au moins bac+5 (les enseignants sont très largement majoritaire).
Mais les enseignants touchent un salaire de 2626€ contre 3659€ pour les cadres et 4876 € pour privé."
https://twitter.com/NACREspirale/status/1206131783936462848
(tableau dans le twitt)
+ rappeler le décrochage par rapport à l'inflation. Cf graphique :
https://twitter.com/loysbonod/status/1204295974929211392
- Faire le parallèle avec France télécom. Cf. les tweet de Lefertis depuis...10 ans ?
- Pour les ravis de la crèche qui trouvent que bon, ça va, on a des vacances : expliquer que même en se comptant autant de congés que dans le privé, on fait presque 37h/semaine.
Vous prenez le nombre moyen d'heures travaillées à l'année (cf. site du MEN)) donc par semaine + jours travaillés pendant les vacances. Pour comparer avec le privé, vous divisez ce nombre total d'heures par le nombre de semaines travaillées dans le privé (donc en ôtant 5 semaines de congés payés + 2 semaines de RTT), et là miracle, vous vous rendez compte que nous travaillons presque 37h/semaine même en évacuant nos vacances !!!
+ Reprendre la liste de ce que les enseignants n'ont pas :
https://twitter.com/joelpriejan1/status/1201187348882563074
- Mettre en perspective les "efforts" envisagés pour les enseignants et le reste :
"Trouver 20 milliards d'euros pour le CICE : 6 mois.
Trouver 10 milliards d'euros pour l'éducation nationale : 20 ans.
Le sens des priorités."
https://twitter.com/SNESFSU/status/1206182114766598144
- Rediffuser la vidéo de Fillon désormais bien connue et peut-être celle-ci, de Delevoye
https://twitter.com/JeanHugon3/status/1205811267656716288
- Vérifier ce calcul (l'auteur a corrigé, il faut lire 10 000 et non 1000 euros en fin de tweet !) :
"J’ai fait un long et lointain calcul:
- Si je fais grève jusqu’au 1er janvier, je perdrais 1500 à 2000€.
- Si la réforme passe et que je vis jusqu’à 79,5 ans: je perdrais entre 150.000 et. 190.000 euros.
Chaque jour de grève me rapporte + ou - 1000€"
https://twitter.com/BB27000/status/1205797239320387584
- Pour ceux qui disent que c'est tb, tout le monde aura au moins 1000 euros, qu'il faut être solidaire avec les agriculteurs :
"Thomas Porcher
@PorcherThomas
C'est bizarre, [la pension minimale pour carrière au Smic] devait être de 1023 euros selon la loi de 2003 et c'est votre majorité qui a refusé que ce minimum s’applique dès 2019 aux agriculteurs. Arrêtez de nous balader... "
https://twitter.com/PorcherThomas/status/1205079020280438784
- Fouiller l'histoire de la loi Pacte, de blackrock reçu à l'Elysée, et rappeler les liens de Delevoye avec les assurances.
- Fin du paritarisme, décret publié en décembre :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/02122019Article637108673130498953.aspx#.Xey1n3BIJg0.twitter
- Montrer que la redéfinition du métier est déjà amorcée depuis un moment et s'est accélérée récemment (2h supp obligatoire sous payées + 1 semaine de formation sur les vacances) ; et qu'on n'a jamais eu l'intention de revaloriser nos traitements (j'ai lu que la prime zep allait passer de 98 euros par mois à 30 euros par mois à partir du 1 janvier 2020. Ensuite elle sera supprimée au 30 juin 2020. A vérifier...).
+ Rappeler que les primes contre nouvelle mission ne peuvent concerner tout le monde et reviennent à payer moins bien le travail accompli ;
travail qui, même heure supp est déjà moins payé qu'au taux horaire à partir du 5e échelon. Cf. tableau de Mathador.
- Vérifier et expliquer ceci :
"Dans la fonction publique d'etat 90% des effectifs ont au moins bac+5 (les enseignants sont très largement majoritaire).
Mais les enseignants touchent un salaire de 2626€ contre 3659€ pour les cadres et 4876 € pour privé."
https://twitter.com/NACREspirale/status/1206131783936462848
(tableau dans le twitt)
+ rappeler le décrochage par rapport à l'inflation. Cf graphique :
https://twitter.com/loysbonod/status/1204295974929211392
- Faire le parallèle avec France télécom. Cf. les tweet de Lefertis depuis...10 ans ?
- Pour les ravis de la crèche qui trouvent que bon, ça va, on a des vacances : expliquer que même en se comptant autant de congés que dans le privé, on fait presque 37h/semaine.
Vous prenez le nombre moyen d'heures travaillées à l'année (cf. site du MEN)) donc par semaine + jours travaillés pendant les vacances. Pour comparer avec le privé, vous divisez ce nombre total d'heures par le nombre de semaines travaillées dans le privé (donc en ôtant 5 semaines de congés payés + 2 semaines de RTT), et là miracle, vous vous rendez compte que nous travaillons presque 37h/semaine même en évacuant nos vacances !!!
+ Reprendre la liste de ce que les enseignants n'ont pas :
https://twitter.com/joelpriejan1/status/1201187348882563074
- Mettre en perspective les "efforts" envisagés pour les enseignants et le reste :
"Trouver 20 milliards d'euros pour le CICE : 6 mois.
Trouver 10 milliards d'euros pour l'éducation nationale : 20 ans.
Le sens des priorités."
https://twitter.com/SNESFSU/status/1206182114766598144
- Rediffuser la vidéo de Fillon désormais bien connue et peut-être celle-ci, de Delevoye
https://twitter.com/JeanHugon3/status/1205811267656716288
- Vérifier ce calcul (l'auteur a corrigé, il faut lire 10 000 et non 1000 euros en fin de tweet !) :
"J’ai fait un long et lointain calcul:
- Si je fais grève jusqu’au 1er janvier, je perdrais 1500 à 2000€.
- Si la réforme passe et que je vis jusqu’à 79,5 ans: je perdrais entre 150.000 et. 190.000 euros.
Chaque jour de grève me rapporte + ou - 1000€"
https://twitter.com/BB27000/status/1205797239320387584
- Pour ceux qui disent que c'est tb, tout le monde aura au moins 1000 euros, qu'il faut être solidaire avec les agriculteurs :
"Thomas Porcher
@PorcherThomas
C'est bizarre, [la pension minimale pour carrière au Smic] devait être de 1023 euros selon la loi de 2003 et c'est votre majorité qui a refusé que ce minimum s’applique dès 2019 aux agriculteurs. Arrêtez de nous balader... "
https://twitter.com/PorcherThomas/status/1205079020280438784
- Fouiller l'histoire de la loi Pacte, de blackrock reçu à l'Elysée, et rappeler les liens de Delevoye avec les assurances.
- Fin du paritarisme, décret publié en décembre :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/02122019Article637108673130498953.aspx#.Xey1n3BIJg0.twitter
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- bas-médiévisteNiveau 9
angelxxx a écrit:Audrey a donné plusieurs bonnes idees sur différents topics.
Le but étant toujours de rallier les gens.
Après il faut essayer de cibler :
- les actifs, qui potentiellement sont touches et peuvent se mettre en grève
- les lycéens et étudiants, qui constituent la clé de la victoire
Avec un peu de prudence concernant les lycéens... Ce sont des mineurs pour la plupart. Les blocages de lycée ayant vite tendance à tourner au pugilat avec la greffe de casseurs, personne ici ne souhaite qu'ils exposent leur intégrité physique pour une cause - aussi juste soit-elle.
Si vous avez des idées légales pour mobiliser les lycéens d'une autre manière, je suis preneur.
Pour les étudiants, durement frappés par la précarité, et qui ont toujours en travers du gosier la baisse des APL, qu'ils viennent vite !
_________________
"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- laMissSage
*Ombre* juste une chose : AUCUN salaire d'enseignant n'est revalorisé si c'est soumis à de nouvelles missions. Ce n'est pas une revalorisation dans ce cas, c'est du travailler plus pour gagner plus, mais en "gagnant mal" (franchement, quelle prime ou quelle indemnité est rentable par rapport au temps de travail qu'elle demande ?)
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- PoupoutchModérateur
Nous allons tracter mardi et jeudi aux réunions parents-profs pour essayer de sensibiliser les parents à notre cause (ce qui ne devrait pas être trop dur puisque nous sommes dans une zone hyper défavorisée).
On a tourné une vidéo pour les réseaux sociaux.
On tient des AG avant chaque mouvement. On multiplie les infos aux collègues (il y a de quoi rester mobilisés : retraites, annualisation, primes, réforme du lycée, E3C, réforme du capes).
On a également réalisé un affichage en salle des profs (pancartes et banderoles, infos sur les chiffres-75% le 5, 50% le 10) pour essayer d'attirer l'attention de tous.
On essaie de se relayer pour participer aussi aux manifs interpro et gilets jaunes du samedi.
On a lancé une caisse de grève pour aider les précaires à faire grève sans s'inquiéter de l'aspect financier.
Les établissements de notre commune se sont regroupés pour envisager des actions communes et gagner en visibilité.
Nous avons dans nos rangs de futurs retraités (qui partent dans les 5 années à venir) et qui ne sont pas les moins mobilisés, ainsi que beaucoup de jeunes.
Nos élèves commencent à chercher à se mobiliser, malheureusement nous essayons surtout de les dissuader : trois voitures dont celle d'un collègue brûlées mardi devant le bahut, deux poubelles brûlées jeudi alors que quelques élèves avaient cadenassé la grille dans l'espoir d'organiser un blocage (à chaque fois, les pyromanes n'étaient a priori pas de nos élèves mais de ceux des établissements voisins). D'autres lycéens du secteur ont été gazés, la Bac sort les LBD dès qu'elle se trouve face aux gamins, on essaie surtout d'appeler au calme pour ne pas les mettre en danger. On a vu aussi ce que donnait la fin de la manif de mardi dernier (étudiants en tête de cortège gazés et deux placés en garde à vue) et la police est visiblement prête à en découdre avec les manifestants (sur la manif du 5, un peloton de CRS a littéralement démoli une camionnette de l'UL CGT sans aucune raison).
Malheureusement, même avec tout cela, nous sommes toujours les mêmes dix personnes à mener le gros des actions et, si, pour le moment, le fait d'être dans l'action procure une certaine euphorie, il n'en reste pas moins que l'épuisement et le découragement nous guettent. Nous sommes dans un établissement extrêmement sous-doté, en particulier en moyens de vie scolaire, et passablement difficile. Il faut donc aussi gérer le quotidien et son lot de problèmes et difficultés, et il n'est pas facile de rester mobilisé sur tous les fronts. J'admire ma collègue du Snes, dont l'énergie nous porte et dont la connaissance précise des lois et l'expérience des luttes est une réelle inspiration. J'ai peur, toutefois, que nous ne gagnions pas, et que s'ensuive un gros découragement.
Pour ce qui est des arguments :
- je tiens beaucoup à remettre en tête de nos préoccupations la revalorisation du point d'indice, parce que ce que l'on nous propose, c'est quand même de maintenir dans le système de retraite le mauvais système qui grève nos traitements depuis plus de 10 ans. Le point, on connaît et inscrire dans la loi que le point ne pourra pas baisser est très largement insuffisant. Nous sommes la preuve qu'un point, même fixe, ne saurait être une garantie d'un pouvoir d'achat qui suit l'inflation. Un point qui stagne, une inflation qui augmente, c'est de fait une perte sèche de pouvoir d'achat. Nous le savons car nous le vivons, c'est pour cela (aussi) que nous refusons le point.
- corrélation directe avec le point précédent : la loi propose de fixer le pourcentage de PIB alloué aux retraites, il s' en suit donc qu'il faudra trouver des solutions pour tenir cette contrainte financière. La non-revalorisation du point est parfaitement adaptée pour tenir ce rôle de variable d'ajustement.
- une loi, ça se change et cela peut même se faire de manière autoritaire (cf les 49-3). Inscrire dans la loi la non-baisse du point ne signifie pas qu'on ne pourra jamais revenir dessus.
- je crois aussi vraiment que ce mouvement dépasse très largement notre profession : les arguments qui concernent l'ensemble de la population me semblent particulièrement importants à mettre en avant. Démonter, notamment, le mensonge du gouvernement sur les femmes et les précaires : une retraite calculée sur l'ensemble de la carrière défavorise de fait les carrières incomplètes, donc les précaires aux carrières hachées et les mères de famille.
- l'argument de la justice pour tous, lui aussi, se démonte d'autant plus facilement que le gouvernement communique très mal sur le sujet. Si le projet de loi est favorable à tous, alors pour quelle raison les policiers sont-ils sortis de ce projet ? Si la justice passe par l'universalité, pourquoi la police aurait-elle un traitement de faveur ? (entendons-nous bien, je ne nie pas qu'il soit juste que les policiers, militaires et gendarmes soient traités différemment du fait de la spécificité de leurs métiers, je suis pour les régimes spéciaux et contre cette réforme. Mais si vraiment cette réforme était juste, il n'y aurait pas besoin de recréer des régimes spéciaux).
- parler du régime de retraite des sénateurs, qui restera lui aussi un régime spécial, contrairement aux annonces d'Édouard Philippe.
- insister sur l'augmentation de l'âge de départ en retraite : on part déjà actuellement au-delà de l'âge légal, ce sera pire après.
- insister sur le mépris dont nous sommes victimes, la population française en général, et les profs en particulier.
- contrer de façon systématique les arguments du bien des élèves et de la nécessité de faire cours. Oui, il y a des épreuves de bac dès janvier pour les premières, mais d'une part, ce sont les profs qui choisissent les sujets, donc si une notion n'est pas traitée elle ne pourra être choisie. D'autre part, les élèves survivent régulièrement à des lacunes de cours (sorties, projets, interventions diverses, arrêt maladie). La culpabilité doit changer de camp : le mouvement dans lequel nous sommes impliqués est aussi là pour défendre l'intérêt de nos élèves qui, sinon, ne sont promis qu'au système par points et à ses injustices (en plus d'être promis au réchauffement climatique et au chômage de masse).
- pour finir, montrer que, comme souvent, le tempo imposé par le gouvernement est contre-productif : on ne laisse même pas le temps aux Os de négocier, on refuse la négociation, on brise des acquis sociaux en moins de 3 mois, là où on met 25 ans ou 30 ans pour interdire le plastique (alors que la faillite climatique viendra sans doute bien avant la faillite du système social).
On a tourné une vidéo pour les réseaux sociaux.
On tient des AG avant chaque mouvement. On multiplie les infos aux collègues (il y a de quoi rester mobilisés : retraites, annualisation, primes, réforme du lycée, E3C, réforme du capes).
On a également réalisé un affichage en salle des profs (pancartes et banderoles, infos sur les chiffres-75% le 5, 50% le 10) pour essayer d'attirer l'attention de tous.
On essaie de se relayer pour participer aussi aux manifs interpro et gilets jaunes du samedi.
On a lancé une caisse de grève pour aider les précaires à faire grève sans s'inquiéter de l'aspect financier.
Les établissements de notre commune se sont regroupés pour envisager des actions communes et gagner en visibilité.
Nous avons dans nos rangs de futurs retraités (qui partent dans les 5 années à venir) et qui ne sont pas les moins mobilisés, ainsi que beaucoup de jeunes.
Nos élèves commencent à chercher à se mobiliser, malheureusement nous essayons surtout de les dissuader : trois voitures dont celle d'un collègue brûlées mardi devant le bahut, deux poubelles brûlées jeudi alors que quelques élèves avaient cadenassé la grille dans l'espoir d'organiser un blocage (à chaque fois, les pyromanes n'étaient a priori pas de nos élèves mais de ceux des établissements voisins). D'autres lycéens du secteur ont été gazés, la Bac sort les LBD dès qu'elle se trouve face aux gamins, on essaie surtout d'appeler au calme pour ne pas les mettre en danger. On a vu aussi ce que donnait la fin de la manif de mardi dernier (étudiants en tête de cortège gazés et deux placés en garde à vue) et la police est visiblement prête à en découdre avec les manifestants (sur la manif du 5, un peloton de CRS a littéralement démoli une camionnette de l'UL CGT sans aucune raison).
Malheureusement, même avec tout cela, nous sommes toujours les mêmes dix personnes à mener le gros des actions et, si, pour le moment, le fait d'être dans l'action procure une certaine euphorie, il n'en reste pas moins que l'épuisement et le découragement nous guettent. Nous sommes dans un établissement extrêmement sous-doté, en particulier en moyens de vie scolaire, et passablement difficile. Il faut donc aussi gérer le quotidien et son lot de problèmes et difficultés, et il n'est pas facile de rester mobilisé sur tous les fronts. J'admire ma collègue du Snes, dont l'énergie nous porte et dont la connaissance précise des lois et l'expérience des luttes est une réelle inspiration. J'ai peur, toutefois, que nous ne gagnions pas, et que s'ensuive un gros découragement.
Pour ce qui est des arguments :
- je tiens beaucoup à remettre en tête de nos préoccupations la revalorisation du point d'indice, parce que ce que l'on nous propose, c'est quand même de maintenir dans le système de retraite le mauvais système qui grève nos traitements depuis plus de 10 ans. Le point, on connaît et inscrire dans la loi que le point ne pourra pas baisser est très largement insuffisant. Nous sommes la preuve qu'un point, même fixe, ne saurait être une garantie d'un pouvoir d'achat qui suit l'inflation. Un point qui stagne, une inflation qui augmente, c'est de fait une perte sèche de pouvoir d'achat. Nous le savons car nous le vivons, c'est pour cela (aussi) que nous refusons le point.
- corrélation directe avec le point précédent : la loi propose de fixer le pourcentage de PIB alloué aux retraites, il s' en suit donc qu'il faudra trouver des solutions pour tenir cette contrainte financière. La non-revalorisation du point est parfaitement adaptée pour tenir ce rôle de variable d'ajustement.
- une loi, ça se change et cela peut même se faire de manière autoritaire (cf les 49-3). Inscrire dans la loi la non-baisse du point ne signifie pas qu'on ne pourra jamais revenir dessus.
- je crois aussi vraiment que ce mouvement dépasse très largement notre profession : les arguments qui concernent l'ensemble de la population me semblent particulièrement importants à mettre en avant. Démonter, notamment, le mensonge du gouvernement sur les femmes et les précaires : une retraite calculée sur l'ensemble de la carrière défavorise de fait les carrières incomplètes, donc les précaires aux carrières hachées et les mères de famille.
- l'argument de la justice pour tous, lui aussi, se démonte d'autant plus facilement que le gouvernement communique très mal sur le sujet. Si le projet de loi est favorable à tous, alors pour quelle raison les policiers sont-ils sortis de ce projet ? Si la justice passe par l'universalité, pourquoi la police aurait-elle un traitement de faveur ? (entendons-nous bien, je ne nie pas qu'il soit juste que les policiers, militaires et gendarmes soient traités différemment du fait de la spécificité de leurs métiers, je suis pour les régimes spéciaux et contre cette réforme. Mais si vraiment cette réforme était juste, il n'y aurait pas besoin de recréer des régimes spéciaux).
- parler du régime de retraite des sénateurs, qui restera lui aussi un régime spécial, contrairement aux annonces d'Édouard Philippe.
- insister sur l'augmentation de l'âge de départ en retraite : on part déjà actuellement au-delà de l'âge légal, ce sera pire après.
- insister sur le mépris dont nous sommes victimes, la population française en général, et les profs en particulier.
- contrer de façon systématique les arguments du bien des élèves et de la nécessité de faire cours. Oui, il y a des épreuves de bac dès janvier pour les premières, mais d'une part, ce sont les profs qui choisissent les sujets, donc si une notion n'est pas traitée elle ne pourra être choisie. D'autre part, les élèves survivent régulièrement à des lacunes de cours (sorties, projets, interventions diverses, arrêt maladie). La culpabilité doit changer de camp : le mouvement dans lequel nous sommes impliqués est aussi là pour défendre l'intérêt de nos élèves qui, sinon, ne sont promis qu'au système par points et à ses injustices (en plus d'être promis au réchauffement climatique et au chômage de masse).
- pour finir, montrer que, comme souvent, le tempo imposé par le gouvernement est contre-productif : on ne laisse même pas le temps aux Os de négocier, on refuse la négociation, on brise des acquis sociaux en moins de 3 mois, là où on met 25 ans ou 30 ans pour interdire le plastique (alors que la faillite climatique viendra sans doute bien avant la faillite du système social).
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- amethysteDoyen
- PoupoutchModérateur
Cet article à lui seul mérite une grève reconductible d'au moins 3 mois...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- JennyMédiateur
Poupoutch a écrit:Cet article à lui seul mérite une grève reconductible d'au moins 3 mois...
+1.
- amethysteDoyen
Lettre à mes collègues encore non grévistes
Publié le 9 décembre 2019
Cher ou Chère Collègue,
Tu enseignes dans le premier, le second degré, ou dans le supérieur. Tu es professeur des écoles, certifié, agrégé, maître de conférences ou professeur des universités. Et le 5 décembre tu n’as pas fait grève. Pourtant, tu es gravement sous-payé, et tu le sais. Si tu es professeur des écoles, ton salaire est celui d’un instit’ letton. Si tu es certifié ou agrégé, ce n’est guère mieux, et par-dessus le marché tu fais face à des classes où les difficultés s’accumulent, où 30% des élèves sont illettrés, sans que personne ne t’aide. Dans La Croix ou L’Obs, des journalistes auto-proclamés spécialistes de l’éducation sous-entendent que c’est peut-être ta faute, parce que tu n’arrives pas à faire utiliser intelligemment leurs Téoùlàs aux élèves pendant ton cours sur Louis XIV, Montesquieu, Descartes ou le théorème de Pythagore.
https://philodelart.hypotheses.org/1975?fbclid=IwAR1aNA_NVlPGcOjCGy2Z6DsSSX5VUBcoL51JTEscm7giPwshWCrMUJj4nKE
- amethysteDoyen
Question : si les AESH et les AED font grève, on leur retire 1/30e ou 1/20e de salaire ? (histoire d'organiser notre caisse de grève).
- OrlandaFidèle du forum
Aussi inquiétant que cet article du café pédagogique:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- MarxouHabitué du forum
Orlanda a écrit:Aussi inquiétant que cet article du café pédagogique:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
C'est cauchemardesque. :choc: Ce quinquennat est un cauchemar sans fin...
- PoupoutchModérateur
J'ai lu l'article, et deux des commentaires en-dessous. J'ai envie de me pendre.
Quand enfin ils ne seront plus aux manettes, ils auront tout pété... Comment tient-on dans ces conditions là ?
Quand enfin ils ne seront plus aux manettes, ils auront tout pété... Comment tient-on dans ces conditions là ?
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- SergeMédiateur
L'annualisation supprimerait donc aussi les jours fériés qui seraient à rattraper.
Mais pousseraient-ils le vice jusqu'à faire rattraper des jours de grèves, prétextant que ces heures seraient dues dans l'annualisation ?
Voire les heures de vie syndicale ?
J'ai du mal à voir comment toutes ces heures seraient rattrapées étant donné que l'emploi du temps des élèves sont déjà blindés.
Et dans le cadre d'une sortie scolaire, de la venue d'un intervenant, etc., leurs heures à eux aussi ne sont pas non plus libérées pour permettra à un collègue de rattraper des heures. J'ai du mal à voir comment ce système pourrait fonctionner.
Mais pousseraient-ils le vice jusqu'à faire rattraper des jours de grèves, prétextant que ces heures seraient dues dans l'annualisation ?
Voire les heures de vie syndicale ?
J'ai du mal à voir comment toutes ces heures seraient rattrapées étant donné que l'emploi du temps des élèves sont déjà blindés.
Et dans le cadre d'une sortie scolaire, de la venue d'un intervenant, etc., leurs heures à eux aussi ne sont pas non plus libérées pour permettra à un collègue de rattraper des heures. J'ai du mal à voir comment ce système pourrait fonctionner.
- celitianSage
Je vais bien insister sur ce point auprès de mes collègues de lp qui ne font pas grève car ils n'ont pas ou peu de cours en ce moment (chez nous, classes en stage pour plusieurs niveaux).
- User12838Niveau 5
On est dynamité de l'intérieur... Que faire si ce sont les collègues qui plaident pour notre asservissement?Poupoutch a écrit:J'ai lu l'article, et deux des commentaires en-dessous. J'ai envie de me pendre.
Quand enfin ils ne seront plus aux manettes, ils auront tout pété... Comment tient-on dans ces conditions là ?
- barègesÉrudit
J'ai lu l'article.
Bon, c'est simple, c'est la technique France Telecom ; on pourra rejoindre le nouveau corps sur le principe du volontariat - avec l'aide du harcèlement moral si besoin ?
Lefteris a raison depuis dix ans.
Bon, c'est simple, c'est la technique France Telecom ; on pourra rejoindre le nouveau corps sur le principe du volontariat - avec l'aide du harcèlement moral si besoin ?
Lefteris a raison depuis dix ans.
- CeladonDemi-dieu
Oublie. On va de Charybde en Scylla.Poupoutch a écrit:J'ai lu l'article, et deux des commentaires en-dessous. J'ai envie de me pendre.
Quand enfin ils ne seront plus aux manettes, ils auront tout pété... Comment tient-on dans ces conditions là ?
- amalricuNeoprof expérimenté
Marxou a écrit:Orlanda a écrit:Aussi inquiétant que cet article du café pédagogique:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/12/13122019Article637118205408676553.aspx
C'est cauchemardesque. :choc: Ce quinquennat est un cauchemar sans fin...
A montrer de toute urgence aux jeunes collègues...ça pue la charogne ce projet.
Seule consolation si cela passe : l'effondrement très probable des candidatures aux concours....
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