- Lowpow29Fidèle du forum
J'étais titulaire certifiée quand j'ai passé et eu l'agreg externe et n'ai eu aucun tuteur. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour l'interne...
Ce sont les stagiaires débutants qui ont des tuteurs, à ma connaissance. En tout cas j'ai passé une année de "stagiaire" agrégée tout à fait normale avec simplement une inspection en mars.
Ce sont les stagiaires débutants qui ont des tuteurs, à ma connaissance. En tout cas j'ai passé une année de "stagiaire" agrégée tout à fait normale avec simplement une inspection en mars.
- faustine62Érudit
Ma collègue d'anglais de 47 ans a eu une une tutrice quand elle a eu l'externe. Je trouve cette situation à la fois absurde et humiliante. De plus, l'inspectrice l'avait démolie. Ce fut pour elle une année horrible.
- ElietteNiveau 9
Lowpow29 a écrit:J'étais titulaire certifiée quand j'ai passé et eu l'agreg externe et n'ai eu aucun tuteur. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour l'interne...
Ce sont les stagiaires débutants qui ont des tuteurs, à ma connaissance. En tout cas j'ai passé une année de "stagiaire" agrégée tout à fait normale avec simplement une inspection en mars.
Une collègue certifiée a eu l'interne à pas loin de 50 ans et a eu un tuteur, collègue du lycée, lui même certifié, ce qui est tout de même assez désopilant. (ils s'entendaient bien donc c'est resté désopilant)
- Hardy-LaclosNiveau 9
On est donc bien d'accord que c'est la loterie ! C'est quand même incroyable...
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- julianna7Niveau 5
Baldred a écrit:issoire a écrit:Elite plus vraiment, mais qui a travaillé beaucoup pour être mieux payée et avoir un service moins lourd oui. Après socialement vous restez prof, et dans la rue on ne fait pas la différence entre un prof agrégé(e) et un autre prof.
Le terme d'élite demanderait à être mieux défini pour ne pas nourrir un complexe d'infériorité inutile.
Et si, bien sûr, dans un pays aussi classifiant que le France, on fait la différence entre un agrégé et un autre prof, alors sans doute pas "dans la rue" mais pour ceux dont nous partageons le niveau social ; ce qui, je te l'accorde ne sert à rien.
Je suis d'accord : Le fait de continuer à faire exactement le même métier n'est pas très motivant. Pour le temps de travail gagné, certes. Mais quid des années sacrifiées pour espérer un jour, peut-être, gagner 3h/semaine. Concernant le salaire, mon conjoint agrégé, perçoit 500 euros de plus que moi à échelon équivalent. De plus, Hors classe, il est retombé dans la classe normale et ne passera pas le PPCR, il aura donc peu de chance d'être Hors classe avant la fin de sa carrière.
- CecnihumaNiveau 2
"Concernant le salaire, mon conjoint agrégé, perçoit 500 euros de plus que moi à échelon équivalent. De plus, Hors classe, il est retombé dans la classe normale et ne passera pas le PPCR, il aura donc peu de chance d'être Hors classe avant la fin de sa carrière."
Peux-tu m'expliquer pourquoi il; a changé de classe.
Je passe HC en juin de cette année et je retente l'agreg en 2022 ( tri admissible!)
Quand je l'aurai( visualisation positive, , je devrai donc être agrégée HC. Un responsable syndical m'a certifié que je garderai La HC.
Du coup, le cas de ton conjoint m'interroge.
Peux-tu m'expliquer pourquoi il; a changé de classe.
Je passe HC en juin de cette année et je retente l'agreg en 2022 ( tri admissible!)
Quand je l'aurai( visualisation positive, , je devrai donc être agrégée HC. Un responsable syndical m'a certifié que je garderai La HC.
Du coup, le cas de ton conjoint m'interroge.
- julianna7Niveau 5
C'est le reclassement qui se passe comme cela. C'est bien précisé sur les sites des syndicats. Pour ceux qui sont en classe exceptionnelle, il semble même que cela ne vaille pas vraiment le coup.
- IrulanHabitué du forum
Je ne vois pas l'année de préparation à l'agrégation comme une année sacrifiée, mais comme une formidable opportunité de m'enrichir intellectuellement qui, si elle se termine par la réussite au concours, me permettra d'enseigner trois heures de moins pour gagner plus.
Il me semble qu'avec un 80 %, donc 12 heures de temps devant élèves, on gagne à peu près la même chose qu'en faisant 18 heures en tant que certifié !
Comme pour moi le temps est plus précieux que l’argent ; cette réalité, loin d'être négligeable, est très motivante.
Il me semble qu'avec un 80 %, donc 12 heures de temps devant élèves, on gagne à peu près la même chose qu'en faisant 18 heures en tant que certifié !
Comme pour moi le temps est plus précieux que l’argent ; cette réalité, loin d'être négligeable, est très motivante.
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Ad augusta per angusta.
- julianna7Niveau 5
Je comprends ton point de vue mais pour avoir soutenu mon conjoint plusieurs années, je peux te dire qu'il a manqué pas mal d'événements et qu'il n'a pas profité de ses enfants. Même présent, il n'était pas disponible, souvent fatigué et stressé. Mais c'est à ce prix qu'il l'a eue.
- CecnihumaNiveau 2
Dire que ça fait 3 ans que j'attends la HC! . Je suis passée au 9ème échelon 3 mois avant l'instauration du PPCR. Notes excellentes en tout mais pas assez d'ancienneté pour l'obtenir. Et là, on obtient un concours difficile et ils nous l'enlèvent? Déjà qu'ils ont enlevé la bi-admissibilité! !!
J'espère que la différence de salaire en ayant l'agreg vaut le coup de perdre un grade.
J'espère que la différence de salaire en ayant l'agreg vaut le coup de perdre un grade.
- adumbrateNiveau 10
julianna7 a écrit:Pour ceux qui sont en classe exceptionnelle, il semble même que cela ne vaille pas vraiment le coup.
Même si financièrement, la différence n'est pas énorme, on doit quand même être gagnant : on a quand même un service de 15h au lieu de 18h.
- julianna7Niveau 5
Depuis que mon conjoint est agrégé, il n'a jamais été à 15h.
- LefterisEsprit sacré
Pas trop hors-sujet, il faut précisément regarder l'âge qu'on a, pour voir si cela vaut la peine ou s'il vaut mieux se reconvertir. Moi, déjà reconverti, c'était plutôt l'agreg, en deuxième plan une autre reconversion (encore plus de boulot, changement de poste..). L'année où je l'ai eue, pas celle paradoxalement où j'ai le plus bossé, j'avais mis un deuxième fer au feu pour la reconversion, quoi qu'il en coûte (déménagement pendant la semaine, formation lointaine...), parce que c'était ma dernière chance. Je ne sais pas si j'aurais persévéré plus de trois fois, ou alors sans forcer.Leclochard a écrit:
Vu les efforts nécessaires pour la décrocher et ce qui nous attend, on peut se demander effectivement si aujourd'hui ce n'est pas plus intéressant (pour un jeune en particulier) de mettre son énergie dans la préparation d'un autre concours... mais là, on frôle le hors-sujet
Sinon, j'ai de l'admiration pour ceux qui l'ont passée plein de fois. Bravo pour votre ténacité.
Exactement. N'oublie pas aussi le nombre des épreuves, leur nature et la répartition leur coefficient. A l'agreg externe, chaque oral de langue ancienne compte presque autant que la leçon, laquelle a une chance sur deux de tomber sur une oeuvre ancienne. A l'interne, une épreuve manquée, ou tout simplement en demi-teinte fait échouer parfois sur le fil. Le coefficient de l'épreuve la plus aléatoire, la dissertation, est démesuré. A l'externe, on peut compenser un , voir deux "accidents" selon le coeff.NLM76 a écrit:"Ténacité", c'est un mot gentil pour "entêtement"...Leclochard a écrit:Sinon, j'ai de l'admiration pour ceux qui l'ont passée plein de fois. Bravo pour votre ténacité.
@Tangleding : oui, c'est La Fontaine qui est tombé à l'écrit... mais en grammaire; en lettres classiques ou modernes, je ne sais pas. En tout cas, j'ai eu de la chance. Pas de Lagarce à l'oral non plus.
Mais pour préciser la question de la persévérance : c'est parce que je savais que c'était ma qualité principale que j'ai bifurqué des lettres modernes aux lettres classiques puis à la grammaire, et aussi de l'interne à l'externe : le travail accumulé d'année en année y paye davantage qu'en lettres modernes.
J'ai vu mieux , sans doute suite à une circulaire mal digérée par le CDE de l'époque : deux collègues passent l'agreg, le reçu se voit imposer un tuteur, et c'est le collé qui devient tuteur. C'est pas chez les Shadoks, hein, mais dans l'EN.Eliette a écrit:
Une collègue certifiée a eu l'interne à pas loin de 50 ans et a eu un tuteur, collègue du lycée, lui même certifié, ce qui est tout de même assez désopilant. (ils s'entendaient bien donc c'est resté désopilant)
Ca dépend non du grade mais de l'indice majoré atteint. Le reclassement calcule une nouvelle ancienneté avec le coefficient 135/175. Ensuite on reporte cette ancienneté sur la grille, et si ça tombe dans la CN, on est CN agrégé.De toute manière, on "descend" d'échelon tout en gagnant en indice. J'étais au taquet de la CN, 11e échelon bien dépassé,et bloqué pour la HC certifié (je n'avais pas 7 ans dans le corps, impossible d'être promu avec cette règle, caduque depuis) . Je suis devenu agrégé 10e échelon avec deux ou trois ans d'ancienneté , et suis donc repassé au 11e un an et demi après environ (échelon d'une durée de 4ans 1/2 à l'époque, au choix). Mais j'ai gagné quelque chose comme 100 points d'indice.Cecnihuma a écrit:"Concernant le salaire, mon conjoint agrégé, perçoit 500 euros de plus que moi à échelon équivalent. De plus, Hors classe, il est retombé dans la classe normale et ne passera pas le PPCR, il aura donc peu de chance d'être Hors classe avant la fin de sa carrière."
Peux-tu m'expliquer pourquoi il; a changé de classe.
Je passe HC en juin de cette année et je retente l'agreg en 2022 ( tri admissible!)
Quand je l'aurai( visualisation positive, , je devrai donc être agrégée HC. Un responsable syndical m'a certifié que je garderai La HC.
Du coup, le cas de ton conjoint m'interroge.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- adumbrateNiveau 10
julianna7 a écrit:Depuis que mon conjoint est agrégé, il n'a jamais été à 15h.
Certes, mais les certifiés sont également rarement à 18 heures. On peut presque dire, maintenant, qu'un certifié est à 20 heures et un agrégé à 17 h.
- MathadorEmpereur
Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.Lefteris a écrit:Ca dépend non du grade mais de l'indice majoré atteint. Le reclassement calcule une nouvelle ancienneté avec le coefficient 135/175. Ensuite on reporte cette ancienneté sur la grille, et si ça tombe dans la CN, on est CN agrégé.Cecnihuma a écrit:"Concernant le salaire, mon conjoint agrégé, perçoit 500 euros de plus que moi à échelon équivalent. De plus, Hors classe, il est retombé dans la classe normale et ne passera pas le PPCR, il aura donc peu de chance d'être Hors classe avant la fin de sa carrière."
Peux-tu m'expliquer pourquoi il; a changé de classe.
Je passe HC en juin de cette année et je retente l'agreg en 2022 ( tri admissible!)
Quand je l'aurai( visualisation positive, , je devrai donc être agrégée HC. Un responsable syndical m'a certifié que je garderai La HC.
Du coup, le cas de ton conjoint m'interroge.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- IrulanHabitué du forum
Adumbrate a écrit:Certes, mais les certifiés sont également rarement à 18 heures. On peut presque dire, maintenant, qu'un certifié est à 20 heures et un agrégé à 17 h.
Exactement, et 17 heures c'est toujours bien plus supportable et confortable que 20, surtout lorsque l'on a une semaine à 22 et une autre à 18.
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Ad augusta per angusta.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.Lefteris a écrit:Ca dépend non du grade mais de l'indice majoré atteint. Le reclassement calcule une nouvelle ancienneté avec le coefficient 135/175. Ensuite on reporte cette ancienneté sur la grille, et si ça tombe dans la CN, on est CN agrégé.Cecnihuma a écrit:"Concernant le salaire, mon conjoint agrégé, perçoit 500 euros de plus que moi à échelon équivalent. De plus, Hors classe, il est retombé dans la classe normale et ne passera pas le PPCR, il aura donc peu de chance d'être Hors classe avant la fin de sa carrière."
Peux-tu m'expliquer pourquoi il; a changé de classe.
Je passe HC en juin de cette année et je retente l'agreg en 2022 ( tri admissible!)
Quand je l'aurai( visualisation positive, , je devrai donc être agrégée HC. Un responsable syndical m'a certifié que je garderai La HC.
Du coup, le cas de ton conjoint m'interroge.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
Il me semblait que le problème des concours est qu'on intégrait toujours au 1er grade, tout en conservant l'indice de son corps précédent dans les limites de l'indice sommital du corps.
Pour les corps qui exigent des conditions drastiques pour passer au 2e grade, c'est compliqué d'évoluer (cf. L'exigence des 7 ans d'ancienneté dans le corps des certifiés qu'évoquait Lefteris, désormais abolie).
- lectioleHabitué du forum
Mara-Jade a écrit:
Il me semble qu'avec un 80 %, donc 12 heures de temps devant élèves, on gagne à peu près la même chose qu'en faisant 18 heures en tant que certifié !
Oui, et avec 18 heures devant élèves, là...
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- LefterisEsprit sacré
Aucun texte. Il est prévu dans la FP de rentrer au premier grade d'un corps. Ceci dit, l'avancement dans la carrière fera que le reclassé passera vite dans le second grade. Je ne l'ai pas vu dans l'EN, mais ailleurs oui, avec un arrêté rédigé à peu près ainsi : Article 1 l'intéressé est classé au grade de... (premier grade du corps) . Article 2 : vu les dispositions des articles (énumération de plein de dispositions), l'intéressé est reclassé dans le grade de ... (2e grade du corps d'alors). Je ne veux pas donner trop de détails -et de toute manière je n'ai plus depuis longtemps ces documents- , mais il s'agissait à l'époque de militaires ayant atteint un grade assez avancé, dépassant les bornes du premier grade du nouveau corps (civil).Mathador a écrit:
Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
Ceci dit , tu as totalement raison : cela ne concerne que les certifiés CE, et encore ceux qui ont l'échelon exceptionnel, qui couvre désormais la HC des agrégés (échelle lettre A). Tous les autres sont gagnants à coup sûr.
En gros, un certifié CE à l'indice 821 (830 bientôt je crois) ne gagne rien financièrement (en net indiciaire du moins, mais ses HS augmentent) , mais il est reclassé avec ancienneté dans l'échelon et prend rang pour la HC des agrégés assez rapidement. L'ancienneté dans le 11e donne des points. Là j'ai en tête le cas précis d'une collègue qui est passée HC deux ans après l'obtention du concours. Avec l'ancienneté dans l'indice, elle n'aura pas traîné pour l'accès aux chevrons (sinon ça met 4 ans).
Pas eu de bol, peu après ça a été aboli, trop tard j'avais eu le concours. C'est pourquoi j'ai eu une carrière "omnibus", avec arrêt à toutes les stations, avec les indices qui n'en finissent pas, plus de 4ans pour certains. Si j'avais pu être certifié HC comme quasiment tout le monde du même échelon, j'aurais été reclassé plus haut dans la grille des agrégés, au dernier échelon par exemple, et donc HC très vite après, comme la collègue que je cite. Là, j'ai fait , en usant tous les échelons.
Pour les corps qui exigent des conditions drastiques pour passer au 2e grade, c'est compliqué d'évoluer (cf. L'exigence des 7 ans d'ancienneté dans le corps des certifiés qu'évoquait Lefteris, désormais abolie).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MathadorEmpereur
J'en profite pour préciser que même si c'est le cas des corps de catégorie A, en B il peut y avoir des recrutements directs vers le deuxième grade (niveau bac+2 ou niveau bac + 2 ans de stage: on peut citer comme exemples respectifs le concours SAENES bac+2 et le concours TSM) et en C les recrutements par concours se font directement vers l'échelle C2 (2e grade si le corps contient 3 grades).Lefteris a écrit:Aucun texte. Il est prévu dans la FP de rentrer au premier grade d'un corps.Mathador a écrit:
Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Aucun texte. Il est prévu dans la FP de rentrer au premier grade d'un corps. Ceci dit, l'avancement dans la carrière fera que le reclassé passera vite dans le second grade. Je ne l'ai pas vu dans l'EN, mais ailleurs oui, avec un arrêté rédigé à peu près ainsi : Article 1 l'intéressé est classé au grade de... (premier grade du corps) . Article 2 : vu les dispositions des articles (énumération de plein de dispositions), l'intéressé est reclassé dans le grade de ... (2e grade du corps d'alors). Je ne veux pas donner trop de détails -et de toute manière je n'ai plus depuis longtemps ces documents- , mais il s'agissait à l'époque de militaires ayant atteint un grade assez avancé, dépassant les bornes du premier grade du nouveau corps (civil).Mathador a écrit:
Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
C'est très particulier.
Dans d'autres corps de catégorie A, il y a une exigence d'ancienneté dans le corps, dans l'échelon,et une exigence de mobilité pour le passage au second grade, ce qui limite très fortement l'intérêt de repasser un concours, puisque le risque de blocage au premier grade est réel.
- LefterisEsprit sacré
Il faut regarder les statuts particuliers de chaque corps, que ce soit ceux d'accueil ou de départ. Il semble y avoir eu des mesures de "dégraissage" à certaines époques avec des reclassements adaptés dans d'autres secteurs publics (armée, France Télécom) . Ca montre en tout cas que c'est possible (Petit HS : s'il y avait une vraie volonté, hors des effets d'annonce, de favoriser les secondes carrières chez les enseignants, ça serait tout à fait faisable avec ce genre de mesures).CarmenLR a écrit:Lefteris a écrit:Aucun texte. Il est prévu dans la FP de rentrer au premier grade d'un corps. Ceci dit, l'avancement dans la carrière fera que le reclassé passera vite dans le second grade. Je ne l'ai pas vu dans l'EN, mais ailleurs oui, avec un arrêté rédigé à peu près ainsi : Article 1 l'intéressé est classé au grade de... (premier grade du corps) . Article 2 : vu les dispositions des articles (énumération de plein de dispositions), l'intéressé est reclassé dans le grade de ... (2e grade du corps d'alors). Je ne veux pas donner trop de détails -et de toute manière je n'ai plus depuis longtemps ces documents- , mais il s'agissait à l'époque de militaires ayant atteint un grade assez avancé, dépassant les bornes du premier grade du nouveau corps (civil).Mathador a écrit:
Peux-tu citer un texte permettant l'accès direct par concours à la HC des agrégés ? Je n'ai rien vu de tel dans le décret n°51-1423. On voit le même type de problème pour ceux qui passent un concours de catégorie B, qui sont nommés au premier ou au deuxième grade alors que leur indice justifierait un accès direct au 3e grade.
Ceci étant dit, la HC des certifiés a un indice sommital (821) plus faible que celui de la CN des agrégés (830) donc le problème ne se pose réellement que pour les certifiés CE.
C'est très particulier.
Dans d'autres corps de catégorie A, il y a une exigence d'ancienneté dans le corps, dans l'échelon,et une exigence de mobilité pour le passage au second grade, ce qui limite très fortement l'intérêt de repasser un concours, puisque le risque de blocage au premier grade est réel.
Pour en revenir au sujet, à l'agrégation, impossible d'y perdre. On y gagne plus ou moins, selon son âge, son avancée dans la carrière, mais on ne perd pas. Même un certifié qui serait à l'échelle A n'y perdrait rien (hypothèse d'école, les premiers nommés vont l'être cette année, certains pas de première jeunesse, ils ne formeront pas les gros bataillons de nouveaux agrégés), même sans progression indiciaire. Il garderait ses chevrons, et passerait à 15 heures.
C'est relativement récent pour la catégorie B , qui a désormais deux grilles indiciaires au moins. Pour la catégorie C, c'est plus ancien : la disparition de la catégorie D a reclassé les personnels en catégorie C , mais à un grade inférieur (agent) à "commis" ( corps de référence dont l'appellation est devenue "adjoint").Mathador a écrit:J'en profite pour préciser que même si c'est le cas des corps de catégorie A, en B il peut y avoir des recrutements directs vers le deuxième grade (niveau bac+2 ou niveau bac + 2 ans de stage: on peut citer comme exemples respectifs le concours SAENES bac+2 et le concours TSM) et en C les recrutements par concours se font directement vers l'échelle C2 (2e grade si le corps contient 3 grades).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Kras MazovNiveau 1
Bonjour,
J'ouvre ce sujet, j'espère au bon endroit, en espérant entendre différents sons de cloche afin de faire un choix plus éclairé. Voilà ma situation (il y a un résumé succinct à la fin, au cas où).
Je prépare cette année les concours de l'enseignement. J'ai été admissible au CAPES et à l'agrégation. Or, je dois décider avant le 4 juin, et préférentiellement avant le 20 mai (pour des raisons de saturation de serveur) si, dans le cas où je serais admis au CAPES mais pas à l'agrégation, je souhaite demander un rapport de stage pour l'an prochain.
Je dois donc prendre cette décision à l'aveugle, ne sachant ni mes notes d'écrit, ni, a fortiori, mes notes d'oraux, ne sachant donc pas si mon éventuel échec à l'agrégation relèverait plus du plantage en règle ou du demi-point loupé par manque de chance. La situation est d'autant plus inconfortable qu'au plus fort du stress et de la fatigue, il m'est difficile d'évaluer lucidement ma volonté de retenter le concours l'an prochain.
Contrairement à beaucoup d'étudiants, je n'ai pas l'état d'esprit « l'agreg sinon rien ». Au contraire, je pensais même me contenter du CAPES (j'ai même abandonné la préparation à l'agreg en cours de route, avant que, pris de remords, je ne rattrape à l'arrache la question de moderne, une semaine avant les épreuves). Je suis assez peu ambitieux. En même temps, force m'est d'admettre que je suis aussi peu au fait des réalités du métier, bien que j'aie eu l'occasion de discuter avec des professeurs, et bien que je passe pas mal de temps sur ce forum, comme simple lecteur.
J'ai donc beaucoup de mal à prendre ma décision. Cette année a été difficile, comme il se doit pour une année de concours. Plusieurs fois je me suis promis, seul face à mon sujet, qu'on ne m'y reprendrait plus. Dans l'immédiat, j'attends surtout que tout soit fini et je ne me vois pas enchaîner avec une nouvelle année de préparation ; d'autant que, peu ambitieux, je suis aussi peu sûr de moi, et je me fais une montagne de la préparation et de la réussite de ces concours, et de l'agrégation en particulier. J'attribue mon admissibilité à un coup de chance (sujet d'histoire contemporaine en dissert, c'est ma période et le type de sujet que j'espérais) ; elle n'était pas totalement inattendue car mes notes aux concours blancs avaient été encourageantes (sans être exceptionnelles pour autant), mais je n'aurais pas misé dessus.
Surtout, les oraux me font très peur ; autant j'ai trouvé la méthode qui me convenait le mieux pour préparer les écrits - et elles ont fait leurs preuves -, autant je suis incapable d'abattre le travail bibliographique dont on nous parle pour les oraux. J'ai donc peur que, si je suis également admissible l'an prochain (ce qui n'est déjà pas gagné, mais pour en juger j'aurais besoin de voir mes notes), je bloque à nouveau aux oraux, où la marge de progression me paraît bien moindre qu'aux écrits - en tout cas pour mon cas personnel. Du reste, je ne suis pas un habitué des excellentes notes. J'ai fait des études correctes, mais pas brillantes, et ce n'est que cette année que je me suis mis à travailler sérieusement - je m'en mords les doigts, d'ailleurs.
Le choix est donc cornélien, d'où ce message (pardon pour la longue exposition, c'est aussi un moyen pour moi de mettre les choses au clair). J'aimerais avoir quelques opinions ici, sur l'intérêt de demander ou non ce fameux report.
J'anticipe une réponse : l'année de stage, je le sais, est particulièrement stressante et fatigante. J'ai déjà lu qu'elle n'était en rien plus facile que l'année de préparation. Mais j'y vois presque un argument supplémentaire en faveur du non-report : puisqu'il y a encore devant soi une année particulièrement difficile, autant ne pas en ajouter une.
Tant que j'y suis, un peu en vrac, et avec beaucoup de précaution car je sais bien que je ne connais pas la réalité du métier, je me permets d'émettre une hypothèse. Il me semble que dans ce métier - c'est en tout cas ce qu'il m'a semblé comprendre en parcourant ce forum -, la charge de travail dépend moins du nombre d'heures devant les élèves que de sa capacité à se préserver : éviter, dans la mesure du possible, les réunions et projets inutiles, accepter de ne pas préparer le cours parfait, laisser les copies dans le casier, etc. De ce point de vue, j'ai donc du mal à apprécier à sa juste valeur le gain de temps que représente l'agrégation. J'ai l'impression, pour le dire vite, qu'un agrégé peut se noyer dans son travail, et qu'un certifié peut parvenir à garder du temps pour lui.
Resterait toujours le gain financier, bien sûr. Je ne compte pas rester en région parisienne, sinon pour l'année de stage, mais même en province, j'imagine que la différence entre un salaire d'agrégé et un salaire de certifié se fait sentir.
Voilà, désolé pour ce message un peu long, merci de m'avoir lu et merci pour vos réponses si vous prenez le temps d'en écrire !
Tl;dr : je dois décider dans les jours qui viennent, et sans connaître mes notes, si je demande un rapport de stage au cas où je serais admis au CAPES mais pas à l'agrégation. J'ai du mal à me décider, aidez-moi.
J'ouvre ce sujet, j'espère au bon endroit, en espérant entendre différents sons de cloche afin de faire un choix plus éclairé. Voilà ma situation (il y a un résumé succinct à la fin, au cas où).
Je prépare cette année les concours de l'enseignement. J'ai été admissible au CAPES et à l'agrégation. Or, je dois décider avant le 4 juin, et préférentiellement avant le 20 mai (pour des raisons de saturation de serveur) si, dans le cas où je serais admis au CAPES mais pas à l'agrégation, je souhaite demander un rapport de stage pour l'an prochain.
Je dois donc prendre cette décision à l'aveugle, ne sachant ni mes notes d'écrit, ni, a fortiori, mes notes d'oraux, ne sachant donc pas si mon éventuel échec à l'agrégation relèverait plus du plantage en règle ou du demi-point loupé par manque de chance. La situation est d'autant plus inconfortable qu'au plus fort du stress et de la fatigue, il m'est difficile d'évaluer lucidement ma volonté de retenter le concours l'an prochain.
Contrairement à beaucoup d'étudiants, je n'ai pas l'état d'esprit « l'agreg sinon rien ». Au contraire, je pensais même me contenter du CAPES (j'ai même abandonné la préparation à l'agreg en cours de route, avant que, pris de remords, je ne rattrape à l'arrache la question de moderne, une semaine avant les épreuves). Je suis assez peu ambitieux. En même temps, force m'est d'admettre que je suis aussi peu au fait des réalités du métier, bien que j'aie eu l'occasion de discuter avec des professeurs, et bien que je passe pas mal de temps sur ce forum, comme simple lecteur.
J'ai donc beaucoup de mal à prendre ma décision. Cette année a été difficile, comme il se doit pour une année de concours. Plusieurs fois je me suis promis, seul face à mon sujet, qu'on ne m'y reprendrait plus. Dans l'immédiat, j'attends surtout que tout soit fini et je ne me vois pas enchaîner avec une nouvelle année de préparation ; d'autant que, peu ambitieux, je suis aussi peu sûr de moi, et je me fais une montagne de la préparation et de la réussite de ces concours, et de l'agrégation en particulier. J'attribue mon admissibilité à un coup de chance (sujet d'histoire contemporaine en dissert, c'est ma période et le type de sujet que j'espérais) ; elle n'était pas totalement inattendue car mes notes aux concours blancs avaient été encourageantes (sans être exceptionnelles pour autant), mais je n'aurais pas misé dessus.
Surtout, les oraux me font très peur ; autant j'ai trouvé la méthode qui me convenait le mieux pour préparer les écrits - et elles ont fait leurs preuves -, autant je suis incapable d'abattre le travail bibliographique dont on nous parle pour les oraux. J'ai donc peur que, si je suis également admissible l'an prochain (ce qui n'est déjà pas gagné, mais pour en juger j'aurais besoin de voir mes notes), je bloque à nouveau aux oraux, où la marge de progression me paraît bien moindre qu'aux écrits - en tout cas pour mon cas personnel. Du reste, je ne suis pas un habitué des excellentes notes. J'ai fait des études correctes, mais pas brillantes, et ce n'est que cette année que je me suis mis à travailler sérieusement - je m'en mords les doigts, d'ailleurs.
Le choix est donc cornélien, d'où ce message (pardon pour la longue exposition, c'est aussi un moyen pour moi de mettre les choses au clair). J'aimerais avoir quelques opinions ici, sur l'intérêt de demander ou non ce fameux report.
J'anticipe une réponse : l'année de stage, je le sais, est particulièrement stressante et fatigante. J'ai déjà lu qu'elle n'était en rien plus facile que l'année de préparation. Mais j'y vois presque un argument supplémentaire en faveur du non-report : puisqu'il y a encore devant soi une année particulièrement difficile, autant ne pas en ajouter une.
Tant que j'y suis, un peu en vrac, et avec beaucoup de précaution car je sais bien que je ne connais pas la réalité du métier, je me permets d'émettre une hypothèse. Il me semble que dans ce métier - c'est en tout cas ce qu'il m'a semblé comprendre en parcourant ce forum -, la charge de travail dépend moins du nombre d'heures devant les élèves que de sa capacité à se préserver : éviter, dans la mesure du possible, les réunions et projets inutiles, accepter de ne pas préparer le cours parfait, laisser les copies dans le casier, etc. De ce point de vue, j'ai donc du mal à apprécier à sa juste valeur le gain de temps que représente l'agrégation. J'ai l'impression, pour le dire vite, qu'un agrégé peut se noyer dans son travail, et qu'un certifié peut parvenir à garder du temps pour lui.
Resterait toujours le gain financier, bien sûr. Je ne compte pas rester en région parisienne, sinon pour l'année de stage, mais même en province, j'imagine que la différence entre un salaire d'agrégé et un salaire de certifié se fait sentir.
Voilà, désolé pour ce message un peu long, merci de m'avoir lu et merci pour vos réponses si vous prenez le temps d'en écrire !
Tl;dr : je dois décider dans les jours qui viennent, et sans connaître mes notes, si je demande un rapport de stage au cas où je serais admis au CAPES mais pas à l'agrégation. J'ai du mal à me décider, aidez-moi.
- RuthvenGuide spirituel
Si tu n'as pas de contraintes financières insurmontables, avec une double admissibilité en se mettant à travailler vraiment pour la première année, cela vaut vraiment le coup de retenter si jamais cela ne passe pas cette année, en travaillant justement les points faibles que tu as identifiés. Les conditions d'enseignement d'un agrégé sont quand même bien plus favorables : 3h en moins, c'est une classe en moins, c'est inestimable surtout quand les horaires ont tendance à désormais être émiettés. Mais peut-être n'en auras-tu pas besoin et seras-tu agrégé dès la rentrée prochaine !
- Hardy-LaclosNiveau 9
Bonjour,
J'ai été dans le même cas que toi, admissible la même année à l'agreg et au CAPES. Je me doutais que je n'aurais pas l'agreg (j'étais déjà très fier et content d'être admissible du premier coup !) et me suis concentré sur les oraux du CAPES que j'ai passés en mode touriste car je m'étais clairement préparé à l'agreg durant l'année sans rien faire pour le CAPES.
J'en avais assez des études donc je n'ai pas retenté le coup l'année suivante et j'ai choisi de partir enseigner. J'étais de toute façon admissible de justesse.
C'est à toi de voir si tu as le courage d'enchaîner ou pas. Certains ont besoin de digérer, d'autres d'enchaîner.
Je retente l'agreg mais en interne cette fois car le programme me motive et j'ai envie d'érudition en ce moment. Je suis au collège et j'ai pas envie de me rouiller intellectuellement. C'est un défi car je serai à temps plein.
J'ai été dans le même cas que toi, admissible la même année à l'agreg et au CAPES. Je me doutais que je n'aurais pas l'agreg (j'étais déjà très fier et content d'être admissible du premier coup !) et me suis concentré sur les oraux du CAPES que j'ai passés en mode touriste car je m'étais clairement préparé à l'agreg durant l'année sans rien faire pour le CAPES.
J'en avais assez des études donc je n'ai pas retenté le coup l'année suivante et j'ai choisi de partir enseigner. J'étais de toute façon admissible de justesse.
C'est à toi de voir si tu as le courage d'enchaîner ou pas. Certains ont besoin de digérer, d'autres d'enchaîner.
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- Thalia de GMédiateur
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
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