- gauvain31Empereur
DesolationRow a écrit:Carabas a écrit:Mais n'est-ce pas inverser la cause et la conséquence? N'est-ce pas en lisant ces textes qu'on apprend ce vocabulaire, ces expressions? Dans mon cas, j'ai appris la plupart des ces expressions en lisant, justement, ces textes, et comme l'a dit une intervenante plus haut, quand je ne comprenais pas, je devinais le sens d'après le contexte. Je demandais parfois le sens d'un mot ou d'une expression à mes parents mais c'était rare. En lisant la Comtesse de Ségur vers 7-8 ans, j'ai appris ce qu'était une bonne, un soufflet, une escarboucle (mot que j'utilise peu, je l'avoue, à part pour dire qu'on peut apprendre tout type de mots à tout âge par la lecture) ou autre...DesolationRow a écrit:
Cas de figure 2 : j'ignore ce que veut dire "pas piqué des hannetons", "collet monté" et toute une ribambelle d'expressions imagées, surannées, désuètes (ou, ce qui est à peu près équivalent, je ne sais pas où chercher leur sens) : je me coupe immédiatement de tout un patrimoine de textes, de films, de bandes dessinées. Je ne pourrai jamais lire Balzac, Homère ; je ne comprendrai jamais rien à Tintin ou Astérix ;
Oui, tu as raison, c'est la poule et l'oeuf, et j'ai pris volontairement le problème dans un sens. Mais si tu ne les as pas dès 7-8 ans, ces mots-là, et si on te dit que c'est pas bien grave que tu ne les apprennes pas (parce que c'est un truc de bourgeois), tu n'auras pas non plus accès à ces livres à 14-15 ans, ni à 20-21. Je ne crois pas exagérer trop en disant que sur un de mes amphis de L1 de deux cents étudiants, un bon tiers ne serait pas capable de lire la Comtesse de Ségur.
Oh c'est marrant , on avait offert à ma grand mère-maternelle des livres signée la Comtesse de Ségur (Jean qui grogne et Jean qui Rit , et Un bon petit Diable) . C'était en 1922.... pour ses 12 ans.
- tchanq'Neoprof expérimenté
:lol: :lol: C'est le défi de la semaine d'une de mes classe de BTSgauvain31 a écrit:tchanq' a écrit:Jenny a écrit:Je suis une adepte de « peu me chaut » en classe. (La tête des élèves vaut systématiquement le détour. :lol: )
Ce qui m’énerve, c’est surtout, comme Sphinx et Lefteris, le refus d’apprendre de nouveaux mots. Sinon, les élèves sont là pour apprendre évidemment et j’essaie d’expliquer les mots compliqués que j’utilise. Souvent, je sous-estime le problème quand ils butent sur château ou pays...
J'adore cette expression, je l'emploie autant que faire se peut ! Et je mets au défit mes classes de la ressortir à bon escient dans le cours de français!
Dans mon groupe de 1ère spé SVT, j'ai deux camarades qui se donnent un pari similaire : mettre "Nonobstant" au moins une fois dans la copie.
Edit: Une autre classe doit utiliser "logorrhée" c'est moins facile
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- RêveuseNiveau 4
Pour donner suite au sujet, voici une expérience récente. (Contexte : Comme je ne trouve pas de remplacement je fais des cours particuliers et de la garde d'enfant)
Avec une petite de 8 ans j'ai commencé à relire le club des cinq, quelques chapitres tous les jours. Je lui lis, et peu à peu elle commence à lire certains tomes par elle même. Il y a dans ces livres des expressions et des mots qu'elle ne connait pas : "bolide" ou "quel toupet" par exemple. Comme elle est curieuse, ça lui plait de découvrir des nouveaux mots (elle a demandé à ses parents de lui acheter un dictionnaire). Mais pour qu'elle se lance, il a fallu que je lise avec elle, c'est là aussi un investissement que mes parents avaient fait avant, considérer que lire un quart d'heure chaque jour avec moi (même après que je sache lire) c'était l'occasion de m'expliquer du vocabulaire.
Le problème c'est que la traduction du club des cinq sur les dernières éditions ont été "allégées" (écrites au présent et suppression du vocabulaire un peu daté). C'est dommage les enfants ne peuvent pas connaitre des mots qu'ils ne rencontrent jamais. Pour le coup on lit les éditions de années 1950 aux années 1990 qui correspondent a l'ancienne traduction. Prochaine étape "Sans famille"...
J'ai un élève de seconde, qui est d'un milieu favorisé, mais qui manque cruellement de vocabulaire et la méconnaissance des expressions courantes le bloque vraiment sur la compréhension de texte. Une des dernière qu'il ne connaissait pas "passer l'arme à gauche", ça m'a énormément surprise car ça ne me semble pas "une expression bourgeoise".
Avec une petite de 8 ans j'ai commencé à relire le club des cinq, quelques chapitres tous les jours. Je lui lis, et peu à peu elle commence à lire certains tomes par elle même. Il y a dans ces livres des expressions et des mots qu'elle ne connait pas : "bolide" ou "quel toupet" par exemple. Comme elle est curieuse, ça lui plait de découvrir des nouveaux mots (elle a demandé à ses parents de lui acheter un dictionnaire). Mais pour qu'elle se lance, il a fallu que je lise avec elle, c'est là aussi un investissement que mes parents avaient fait avant, considérer que lire un quart d'heure chaque jour avec moi (même après que je sache lire) c'était l'occasion de m'expliquer du vocabulaire.
Le problème c'est que la traduction du club des cinq sur les dernières éditions ont été "allégées" (écrites au présent et suppression du vocabulaire un peu daté). C'est dommage les enfants ne peuvent pas connaitre des mots qu'ils ne rencontrent jamais. Pour le coup on lit les éditions de années 1950 aux années 1990 qui correspondent a l'ancienne traduction. Prochaine étape "Sans famille"...
J'ai un élève de seconde, qui est d'un milieu favorisé, mais qui manque cruellement de vocabulaire et la méconnaissance des expressions courantes le bloque vraiment sur la compréhension de texte. Une des dernière qu'il ne connaissait pas "passer l'arme à gauche", ça m'a énormément surprise car ça ne me semble pas "une expression bourgeoise".
- nicole 86Expert spécialisé
gauvain31 a écrit:DesolationRow a écrit:Carabas a écrit:Mais n'est-ce pas inverser la cause et la conséquence? N'est-ce pas en lisant ces textes qu'on apprend ce vocabulaire, ces expressions? Dans mon cas, j'ai appris la plupart des ces expressions en lisant, justement, ces textes, et comme l'a dit une intervenante plus haut, quand je ne comprenais pas, je devinais le sens d'après le contexte. Je demandais parfois le sens d'un mot ou d'une expression à mes parents mais c'était rare. En lisant la Comtesse de Ségur vers 7-8 ans, j'ai appris ce qu'était une bonne, un soufflet, une escarboucle (mot que j'utilise peu, je l'avoue, à part pour dire qu'on peut apprendre tout type de mots à tout âge par la lecture) ou autre...DesolationRow a écrit:
Cas de figure 2 : j'ignore ce que veut dire "pas piqué des hannetons", "collet monté" et toute une ribambelle d'expressions imagées, surannées, désuètes (ou, ce qui est à peu près équivalent, je ne sais pas où chercher leur sens) : je me coupe immédiatement de tout un patrimoine de textes, de films, de bandes dessinées. Je ne pourrai jamais lire Balzac, Homère ; je ne comprendrai jamais rien à Tintin ou Astérix ;
Oui, tu as raison, c'est la poule et l'oeuf, et j'ai pris volontairement le problème dans un sens. Mais si tu ne les as pas dès 7-8 ans, ces mots-là, et si on te dit que c'est pas bien grave que tu ne les apprennes pas (parce que c'est un truc de bourgeois), tu n'auras pas non plus accès à ces livres à 14-15 ans, ni à 20-21. Je ne crois pas exagérer trop en disant que sur un de mes amphis de L1 de deux cents étudiants, un bon tiers ne serait pas capable de lire la Comtesse de Ségur.
Oh c'est marrant , on avait offert à ma grand mère-maternelle des livres signée la Comtesse de Ségur (Jean qui grogne et Jean qui Rit , et Un bon petit Diable) . C'était en 1922.... pour ses 12 ans.
Comme je n'ai plus mes livres de la chère Comtesse en Collection Rose de 1957, j'ai emprunté la version adulte à la médiathèque, j'ai retrouvé les désuets mouchoirs en fine baptiste mais surtout le vocabulaire religieux y est beaucoup plus présent !
- acsyleNiveau 10
Il fut un temps où l'on apprenait aux élèves à l'école primaire à servir d'un truc machin qui s'appelle...un dictionnaire.
Dans cet outil diabolique et ô combien mal utilisé aujourd'hui, se trouvait des petites pages, souvent roses, au milieu. Dans celles-ci se trouvaient tout un tas de proverbes, expressions et locutions latines. Et parfois les instits en faisaient la lecture, le commentaire, et même quelquefois des petits exercices dessus. Ca donnait, mine de rien, un peu de connaissances aux élèves sur ces expressions "vieillottes".
En tout cas quand je fais étudier le présent de vérité générale et que je dis qu'on peut le trouver dans les proverbes, je me retrouve souvent seul lorsque je demande des exemples. Beaucoup ne connaissent pas par exemple "qui vole un oeuf vole un boeuf", qui est quand même un proverbe aussi simple que pratique à utiliser dans le cadre scolaire au détour d'une petite histoire, d'une fable, d'un conte, ou de la vie quotidienne.
Dans cet outil diabolique et ô combien mal utilisé aujourd'hui, se trouvait des petites pages, souvent roses, au milieu. Dans celles-ci se trouvaient tout un tas de proverbes, expressions et locutions latines. Et parfois les instits en faisaient la lecture, le commentaire, et même quelquefois des petits exercices dessus. Ca donnait, mine de rien, un peu de connaissances aux élèves sur ces expressions "vieillottes".
En tout cas quand je fais étudier le présent de vérité générale et que je dis qu'on peut le trouver dans les proverbes, je me retrouve souvent seul lorsque je demande des exemples. Beaucoup ne connaissent pas par exemple "qui vole un oeuf vole un boeuf", qui est quand même un proverbe aussi simple que pratique à utiliser dans le cadre scolaire au détour d'une petite histoire, d'une fable, d'un conte, ou de la vie quotidienne.
- ysabelDevin
Carabas a écrit:Pareil. Ou ceux qui considèrent que, parce qu'ils ne connaissent pas, ça n'existe pas, ou c'est soutenu ou autre...Jenny a écrit:Ce qui m’énerve, c’est surtout, comme Sphinx et Lefteris, le refus d’apprendre de nouveaux mots.
Je me souviens d'une camarade en hypokhâgne qui ne connaissait pas "tomber des hallebardes" et qui trouvait comme excuse que c'était parce que c'était soutenu. Bah, non, désolée, c'est plutôt familier.
Beaucoup moins que "pleuvoir comme vache qui pisse" !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
Rêveuse a écrit:Pour donner suite au sujet, voici une expérience récente. (Contexte : Comme je ne trouve pas de remplacement je fais des cours particuliers et de la garde d'enfant)
Avec une petite de 8 ans j'ai commencé à relire le club des cinq, quelques chapitres tous les jours. Je lui lis, et peu à peu elle commence à lire certains tomes par elle même. Il y a dans ces livres des expressions et des mots qu'elle ne connait pas : "bolide" ou "quel toupet" par exemple. Comme elle est curieuse, ça lui plait de découvrir des nouveaux mots (elle a demandé à ses parents de lui acheter un dictionnaire). Mais pour qu'elle se lance, il a fallu que je lise avec elle, c'est là aussi un investissement que mes parents avaient fait avant, considérer que lire un quart d'heure chaque jour avec moi (même après que je sache lire) c'était l'occasion de m'expliquer du vocabulaire.
Le problème c'est que la traduction du club des cinq sur les dernières éditions ont été "allégées" (écrites au présent et suppression du vocabulaire un peu daté). C'est dommage les enfants ne peuvent pas connaitre des mots qu'ils ne rencontrent jamais. Pour le coup on lit les éditions de années 1950 aux années 1990 qui correspondent a l'ancienne traduction. Prochaine étape "Sans famille"...
J'ai un élève de seconde, qui est d'un milieu favorisé, mais qui manque cruellement de vocabulaire et la méconnaissance des expressions courantes le bloque vraiment sur la compréhension de texte. Une des dernière qu'il ne connaissait pas "passer l'arme à gauche", ça m'a énormément surprise car ça ne me semble pas "une expression bourgeoise".
tiens, pour les nouvelles traductions des œuvres jeunesse : je viens d'offrir à ma nièce (8 ans) le premier tome de la collection L'Etalon noir de Walter Farley (écrit dans les années 40/50). Je les ai lus et relus pendant des années : le récit est passé au présent et c'est la seule modification effectuée : pas de simplification de la syntaxe, pas de changement dans le vocabulaire ; si bien que dès la première page on trouve "inextricable", "bastingage".
Bon cela ne change rien, j'achèterai d'occasion les suivants pour rester dans un récit au passé.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- tchanq'Neoprof expérimenté
ysabel a écrit:
tiens, pour les nouvelles traductions des œuvres jeunesse : je viens d'offrir à ma nièce (8 ans) le premier tome de la collection L'Etalon noir de Walter Farley (écrit dans les années 40/50). Je les ai lus et relus pendant des années : le récit est passé au présent et c'est la seule modification effectuée : pas de simplification de la syntaxe, pas de changement dans le vocabulaire ; si bien que dès la première page on trouve "inextricable", "bastingage".
Bon cela ne change rien, j'achèterai d'occasion les suivants pour rester dans un récit au passé.
Et après d'aucuns viendront pleurer que les élèves ne maitrisent pas le passé simple (moi la première car j'en ai besoin en traduction). C'est aussi en voyant les formes que l'esprit les fixe.
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Failure is not an option
- ElyasEsprit sacré
Juste une remarque : ceux qui prennent la décision de passer du passé simple au présent les romans sont des gens qui ont fait de grandes études. Il y a une considération pour le peuple et ce dont il est capable assez nauséabonde chez les gens qui prennent ce genre de décision. De même, quand les médias populaires, privés comme publics, préfèrent faire des émissions avec un langage au rabais, on ne doit pas s'étonner que les résultats puissent être désastreux. L'école et ses enseignants ont un rôle crucial dans ce combat autour de la maîtrise de la langue et de ses richesses et gourmandises.
- IphigénieProphète
Fenrir a écrit:"Qui pète plus haut que son c**" expression équivalente et bien moins collet monté.Zagara a écrit:Je ne sais toujours pas ce que ça veut dire.
Enseignez-moi.
dans mon enfance j'ai entendu souvent dire "des monte-cou" (enfin on disait aussi, synonyme: un "parisien" :lol: un qui "parle pointu": je ne sais pas si c'était un régionalisme.
- celitianSage
Pour les enfants, il y a l'abonnement à TétrasLire avec beaucoup de vocabulaire ou expressions (exemples des expressions expliquées du mois, A mon corps défendant, Fondre sur quelqu'un, il y a même la définition du mot Lice ).
- FenrirFidèle du forum
En classe j'utilise beaucoup "bon sang" et parfois même "bon sang de bois" que je n'utilise jamais dans ma vie privée. Les gamins les plus futés ont bien compris que c'est ma façon polie de pire potin, voir potin de mer.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- Mélusine2Niveau 10
Elyas a écrit:Juste une remarque : ceux qui prennent la décision de passer du passé simple au présent les romans sont des gens qui ont fait de grandes études. Il y a une considération pour le peuple et ce dont il est capable assez nauséabonde chez les gens qui prennent ce genre de décision. De même, quand les médias populaires, privés comme publics, préfèrent faire des émissions avec un langage au rabais, on ne doit pas s'étonner que les résultats puissent être désastreux. L'école et ses enseignants ont un rôle crucial dans ce combat autour de la maîtrise de la langue et de ses richesses et gourmandises.
Absolument d'accord avec ce constat.
Par ailleurs, il y a belle lurette (et Gai Luron) qu'on n'en est plus à distinguer expressions (réellement ou faussement) bourgeoises et expressions populaires : récemment, un bon tiers de ma classe de première n'avait jamais vu le mot "ruisseau", pourtant employé en l'espèce dans son sens le plus littéral, et non dans une expression imagée.
Et effectivement, pour reprendre ce qui a été dit plus haut, moi aussi je me heurte souvent à des "c'est pas français" péremptoires, qu'il s'agisse d'une phrase d'auteur ou d'une phrase de mon cru : c'est un problème connexe plutôt que central, mais à naviguer sans cesse entre programmes toujours plus exigeants et fictifs, et absence totale de réelle exigence (de volonté de les élever plus haut, si j'ose le pléonasme, et non de flatter des ego immatures), on est parvenu à ce beau résultat : des "apprenants" qui ne savent pas qu'ils ne savent pas, pour les plus atteints, ou d'autres perpétuellement infériorisés qui butent sur chaque mot et qu'on abandonne de plus en plus à leur "destin" d'epsilon. Il va sans dire que je ne travaille pas dans un lycée bourgeois, et que ce constat me désespère, et que je ne méprise aucunement mes élèves : je voudrais juste, comme nous tous, avoir le temps et les moyens de les "élever".
- slynopHabitué du forum
Iphigénie a écrit:Fenrir a écrit:"Qui pète plus haut que son c**" expression équivalente et bien moins collet monté.Zagara a écrit:Je ne sais toujours pas ce que ça veut dire.
Enseignez-moi.
dans mon enfance j'ai entendu souvent dire "des monte-cou" (enfin on disait aussi, synonyme: un "parisien" :lol: un qui "parle pointu": je ne sais pas si c'était un régionalisme.
Il y a aussi : Se croire sorti de la cuisse de Jupiter.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- HocamSage
C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
- CeladonDemi-dieu
Si ça se passe en ta présence, tu peux recadrer et faire ton prof, non ?
- zigmag17Guide spirituel
Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
- mafalda16Modérateur
Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
Je suis d'accord. En 1e je faisais une séquence sur les nouvelles façons de communiquer et j'avais trouvé des proverbes espagnols qui avaient été "transcrits" en émoticônes. Première étape du boulot associer émoticônes et proverbes espagnols, puis deuxième partie je leur demandais de trouver un proverbe français équivalent. Ils se prenaient très vite au jeu et c'est une document qui a toujours super bien fonctionné.
- VinZTDoyen
zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
Moi ça m'en touche une sans remuer l'autre.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- AsarteLilithBon génie
Le pire, je trouve, c'est quand un élève soutient mordicus, face à moi, enseignante de Lettres, que le sens que je donne au mot est faux, puisque dans sa famille on ne l'utilise pas comme ça, et refuse de regarder le dictionnaire pour vérifier par lui-même. Globalement, les élèves préfèrent demander plutôt que de chercher, même pour l'orthographe. Le bled est chez eux non pas un outil utile de conjugaison, mais un village et ils en rient. "Se balader" n'est pas familier pour eux et ils tombent des nues quand je les rectifie.
Seule consolation: au DNB, les élèves que j'ai suivis, à quelque stade que ce soit de leur scolarité au collège, se souviennent de mes remarques sur le dictionnaire et l'utilisent, ou bien se souviennent de mes remarques pour leurs DS. Et, fait ô combien étrange, cela leur réussit !
Seule consolation: au DNB, les élèves que j'ai suivis, à quelque stade que ce soit de leur scolarité au collège, se souviennent de mes remarques sur le dictionnaire et l'utilisent, ou bien se souviennent de mes remarques pour leurs DS. Et, fait ô combien étrange, cela leur réussit !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- HocamSage
Ça me hérisse le poil, et je ne dirai pas lequel.zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
mafalda16 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
Je suis d'accord. En 1e je faisais une séquence sur les nouvelles façons de communiquer et j'avais trouvé des proverbes espagnols qui avaient été "transcrits" en émoticônes. Première étape du boulot associer émoticônes et proverbes espagnols, puis deuxième partie je leur demandais de trouver un proverbe français équivalent. Ils se prenaient très vite au jeu et c'est une document qui a toujours super bien fonctionné.
- tchanq'Neoprof expérimenté
zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
Je "m'en balec", comme diraient mes élèves filles (ce qui me hérisse le poil)
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- CeladonDemi-dieu
Toi t'es prêt à arborer le tee shirt burne out !VinZT a écrit:zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
Moi ça m'en touche une sans remuer l'autre.
- AsarteLilithBon génie
tchanq' a écrit:zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
Je m'en balec, comme diraient mes élèves filles (ce qui me hérisse le poil)
Chez moi, elles s'en battent les ovaires. Sic.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Marie LaetitiaBon génie
Zagara a écrit:Ces expressions sont sorties de la langue ordinaire de 90% des Français, c'est normal qu'elles ne soient plus connues par les jeunes : elles sont mortes dans l'usage.
Je n'ai jamais entendu IRL "entrer en lice" ou "être collet monté" (que je découvre ici d'ailleurs et je ne sais pas ce que ça veut dire). "En deux coups de cuillère à pot" fait vraiment XXe siècle, je l'entends avec un accent de daron tant ça fait vieille France.
Bref, chaque génération a vu ses expressions mourir, et d'autres apparaître, c'est assez normal. Je ne classerais pas ça dans un "défaut de compréhension".
Et franchement, j'aime bien Tintin, mais quand je me replonge dedans, j'entends les bulles avec le ton nasillard des phonographes de 1940 tant la phraséologie est datée. C'est mignon hein, mais faut bien se rendre compte que ça aura bientôt 100 ans. Et en 100 ans, la langue évolue.
D'ailleurs, les expressions de quand j'étais au collège font déjà vieux ; les petits ont depuis développé de nouvelles manières de parler. L'apparition du mot "bail" pour remplacer le "dossier" de mon enfance en est un marqueur, par exemple.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
tchanq' a écrit:zigmag17 a écrit:Hocam a écrit:C'est d'autant plus regrettable que, bien souvent, les élèves sont assez friands de tournures « stylées » et imagées. Beaucoup ne demanderaient qu'à apprendre ce genre d'expressions dans un environnement favorable. Il y a deux ou trois ans, j'avais une classe (REP avec des non-francophones) où s'étaient diffusées, pour une raison que j'ignore, les expressions « faut pas pousser mémé dans les orties » et « ça va ruer dans les brancards ». Bon, on est relativement loin de « peu me chaut », mais c'était plutôt sympa quand c'était utilisé à bon escient.
J'ai du mal avec l'excès inverse, aussi, qui consiste à utiliser des expressions figurées à tort et à travers. Il y a une personne dans la belle-famille de mon frère qui en est spécialiste, genre Micmacs à tire-larigot mais en moins drôle : une phrase sur deux, c'est « il lui fait du rentre-dedans », « arrête de te mettre la rate au court-bouillon », « il sucre les fraises », « c'est pas piqué des hannetons », « elle a encore gobé une pomme »... Ça peut paraître amusant sur le papier, mais quand ça revient tout le temps et très rarement à bon escient, ça me chauffe.
En fait tu t'en tamponnes le coquillard?
Je m'en balec, comme diraient mes élèves filles (ce qui me hérisse le poil)
Ce qui me hérisse encore plus, c'est de trouver ce langage sur le forum, utilisé par certains membres.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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