Voir le sujet précédentAller en basVoir le sujet suivant
DesolationRow
Empereur

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par DesolationRow Mer 11 Déc 2019 - 11:26
Attali... Lui il me rendrait limite révolutionnaire.
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 11:26
Oui, le type rêve d'un monde littéralement inhumain, au sens d'étranger à tous les modes d'organisation humaine jamais observés dans l'histoire, il me semble.
Celadon
Celadon
Demi-dieu

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Celadon Mer 11 Déc 2019 - 11:29
Zagara a écrit:https://www.francetvinfo.fr/societe/debats/jacques-attali-je-reve-d-une-societe-sans-retraite_867873.html

Jacques Attali : "Je rêve d'une société sans retraite"

"Je rêve d'une société où il n'y aurait pas de retraite, où travailler serait naturel..." Economiste, écrivain et conseiller d'Etat, Jacques Attali donne sa vision du temps et de l'organisation du travail au sein de notre société, dans une interview accordée au Monde magazine, vendredi 3 avril.

Ça s'appelle le Moyen Âge. Smile
Et même pas : beaucoup de princes et d'échevinages accordaient à leurs serviteurs les plus fidèles des retraites (souvent vers 60 ans).
En fait je crois que ça n'a jamais existé une société sans retraites... sans institution établie gérant les retraites oui évidemment, mais prendre soin de ses vieux de manière socialisée, c'est universellement humain.
Il faut croire que non.
J'ignore comment les USA prennent soin de leurs vieux mais ça n'a pas l'air, de prime abord, particulièrement efficace.
Quant à nous, nous allons inaugurer une nouvelle ère. Grand bien nous fasse.
Celadon
Celadon
Demi-dieu

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Celadon Mer 11 Déc 2019 - 11:29
Zagara a écrit:Oui, le type rêve d'un monde littéralement inhumain, au sens d'étranger à tous les modes d'organisation humaine jamais observés dans l'histoire, il me semble.
Oui, c'est Attila.
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 11:31
Ben si les USA ont des institutions formelles et informelles qui se superposent pour assurer l'arrêt de travail des vieux. Ils ont un système par répartition, très dégradé (pension sous le seuil de pauvreté), mais qui existe tout de même. Arrêt de travail dans la misère pour beaucoup, mais tout de même : il y a factuellement des retraites aux USA, on n'y bosse pas à 80 piges.
Y'a que le Japon qui a instauré des jobs honteux pour ultra-seniors pauvres.


Dernière édition par Zagara le Mer 11 Déc 2019 - 11:34, édité 1 fois
epekeina.tes.ousias
epekeina.tes.ousias
Modérateur

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par epekeina.tes.ousias Mer 11 Déc 2019 - 11:33
Attali rêve d'un monde où il serait naturel que certains travaillent jusqu'à leur dernier jour, et où, par surcroît, il aurait tout loisir de les contempler et de les étudier — c'est que, par le mot de travail, il se garde bien de confondre ce qu'il fait avec ce dont d'autres écopent en guise de travail. Mais c'est qu'il est tellement grand et noble à ses propres yeux, qu'il ne parvient même plus à s'apercevoir lui-même pour ce qu'il est, son champ de vision n'étant pas assez large pour le faire.

_________________
Si tu vales valeo. Wink
Sylvain de Saint-Sylvain
Sylvain de Saint-Sylvain
Grand sage

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Sylvain de Saint-Sylvain Mer 11 Déc 2019 - 11:34
DesolationRow a écrit:Attali... Lui il me rendrait limite révolutionnaire.

* * *

Il faut bien reconnaître que tous ces gens se donnent un mal de chien pour finir la tête au bout d'une pique. Je ne sais pas s'ils vont y arriver, mais honnêtement ut desint uires, tamen laudanda est uoluntas.

Tu te radicalises, fais gaffe.
Orlanda
Orlanda
Fidèle du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Orlanda Mer 11 Déc 2019 - 11:39
DesolationRow a écrit:Attali... Lui il me rendrait limite révolutionnaire.

Il me glace le sang.

_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
Iphigénie
Iphigénie
Prophète

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Iphigénie Mer 11 Déc 2019 - 11:53
epekeina.tes.ousias a écrit:Attali rêve d'un monde où il serait naturel que certains travaillent jusqu'à leur dernier jour, et où, par surcroît, il aurait tout loisir de les contempler et de les étudier — c'est que, par le mot de travail, il se garde bien de confondre ce qu'il fait avec ce dont d'autres écopent en guise de travail. Mais c'est qu'il est tellement grand et noble à ses propres yeux, qu'il ne parvient même plus à s'apercevoir lui-même pour ce qu'il est, son champ de vision n'étant pas assez large pour le faire.
Il se prend sans doute pour le nouvel Aristote, alors qu'il est juste un aristo Very Happy
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 12:27
C'est l'heure du pipeau : https://www.lemonde.fr/politique/live/2019/12/11/reforme-des-retraites-suivez-en-direct-le-discours-d-edouard-philippe_6022481_823448.html
E. Philippe a déjà lâché un beau mensonge qui a fait ma journée :

E. Philippe a écrit:La France n’a pas fait le choix et je crois qu’elle ne fera jamais le choix du chacun pour soi et du tant pis pour les autres. Nous ne voulons pas confier le soin de nos anciens, la clé de nos retraites à l’argent-roi.

Dit celui qui a filé le dossier à un copain des assureurs privés et a le PDG de Blackrock France dans une commission planifiant les privatisations dont celle des retraites (voir le reportage Arté dont je cite ici le passage croustillant : « [Macron] veut favoriser les privatisations en France. A cet effet, le président de la République a créé une commission dont l’un des membres n’est autre que le patron de BlackRock France, Jean-François Cirelli. Cet ancien conseiller du président Chirac […] ne cesse de réclamer un recours accru aux fonds spéculatifs pour l’assurance vieillesse.» Repris par Libé ici : https://www.liberation.fr/checknews/2019/12/09/est-il-vrai-que-macron-a-rencontre-le-groupe-blackrock-specialise-dans-les-fonds-de-pension_1768116 ). abi

Ces gens me font beaucoup rire.
VinZT
VinZT
Doyen

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par VinZT Mer 11 Déc 2019 - 12:31
Ah mais Delevoye et Philippe sont d'anciens chiraquiens, ils sont donc adeptes du « plus c'est gros, plus ça passe ».

_________________

« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
Siggy
Siggy
Habitué du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Siggy Mer 11 Déc 2019 - 12:43
C'est une catastrophe. Il ment (on pense aux femmes, les fonctionnaires auront leurs primes, les retraités ne vont pas s'appauvrir...). :pleurs: Ce matin en salle des profs, le moral était à zéro. On est fait comme des rats.
Orlanda
Orlanda
Fidèle du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Orlanda Mer 11 Déc 2019 - 12:46
Cette réforme est révoltante. Et notre mobilisation n'a pas été prise en compte. Il faut faire quelque chose, ce n'est pas possible. Je suis déjà pessimiste de nature, mais là c'est le désespoir!

_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 12:46
Pour le moment, rien de ce qu'il dit est nouveau : il ne fait que dérouler les éléments de langage déjà en place depuis 15 jours.
Il confirme qu'il y aura un "âge de bascule" placé à 64 ans avec un système de malus si on décide de partir plus tôt. Déjà connu, c'est la marotte de Delevoye.

EDIT - Premier point qui a l'air nouveau :
Je suis favorable à l’idée de déplafonnner les droits liés à la pénibilité pour les utiliser pour se former ou effectuer la fin de sa carrière à temps partiel. Il faut aussi améliorer les transitions entre activité et retraités, nous donnerons il faut pouvoir continuer accumuler des points, tout en cumulant retrait et activité.

Ce que j'en comprends : comme actuellement aux USA, tu pourras continuer à bosser pendant ta retraite et donc la voir peu à peu grossir en temps réel. Ça signifie : plus aucune retraite en fait. C'est encore pire. pingouin
Siggy
Siggy
Habitué du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Siggy Mer 11 Déc 2019 - 12:53
C'est parti. A notre tour... #direct
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 12:54
Annonce de la "clause du grand-père" :
Ceux qui entreront sur le marché en 2022 intégreront directement le nouveau système. Plus précisément, la génération de 2004 (15 ans aujourd’hui) sera la première à intégrer le système universel de retraites.

nous avons choisi de ne rien changer pour celles qui sont aujourd’hui à moins de 17 ans de la retraite, c’est-à-dire les personnes nées avant 1975, qui auront plus de 50 ans en 2025.

Monter les générations les unes contre les autres.
LadKlima
LadKlima
Habitué du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par LadKlima Mer 11 Déc 2019 - 12:55
Super, ils vont repenser notre métier ! Je crains le pire.
kroutu
kroutu
Niveau 6

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par kroutu Mer 11 Déc 2019 - 12:55
Edouard Philippe a écrit: Bon en fait pour les enseignants on va jouer la montre histoire qu'ils se taisent un peu, et dans 6 mois plus personne n'en aura rien à faire ça passera crème.
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Barbara Stiegler : "Pour le néolibéralisme, la retraite est un archaïsme"

par Lefteris Mer 11 Déc 2019 - 12:58
Article très intéressant. C'est ici
https://aoc.media/auteur/barbara-stiegleraoc-media/
mais le lien, complet quand on me l'a envoyé est désormais payant. Comme j'ai le texte, extraits de très long article :



B.Stiegler a écrit:Ce que toutes les classes sociales et toutes les générations sont peut-être en train de réaliser, c’est que le néolibéralisme ne se contente pas de servir les intérêts d’une économie mondialisée.
Pour réaliser ce programme, il impose aux populations un nouveau grand récit sur le sens de l’histoire et sur la fin de l’évolution, qui n’hésite pas à mobiliser le lexique biologique de l’adaptation, de la sélection et de la compétition dans la lutte pour la vie. Mais à la différence du vieux darwinisme social inspiré par Herbert Spencer, qui croyait qu’il suffisait de démanteler l’État social et de laisser faire les interactions économiques pour que se réalisent les prétendues lois de l’évolution, le néolibéralisme compte bien sur une intervention continue et invasive de l’État et de ses politiques publiques, dorénavant chargées de modifier en profondeur notre rapport au temps et l’organisation de nos rythmes de vie. À la lumière de cet agenda, il apparaît désormais clairement que le néolibéralisme s’en prend moins à l’État qu’à l’évolution de la vie elle-même, dont il prétend connaître à l’avance le sens et dont il s’arroge le droit de définir les rythmes.

Tandis que les sociétés anciennes faisaient de la retraite le privilège de quelques-uns, financé par le travail des esclaves puis des classes laborieuses, la modernité a cherché à étendre à tous ce temps de la retraite, entendu au sens le plus large du terme : celui d’un rythme ralenti rendant possible l’étude, la formation de soi ou le soin, mais aussi ce dernier temps de la vie dans lequel le ralentissement des facultés peut être l’occasion d’expérimenter une autre manière de vivre. À ce temps collectif marqué par l’hétérochronie, c’est-à-dire par la composition nécessaire de rythmes divergents, et dans lequel nos propres vies furent progressivement structurées par l’alternance entre des phases de ralentissement et d’accélération, et entre des moments d’exposition ou au contraire de protection vis-à-vis des exigences de la production, le néolibéralisme oppose qu’il n’existe plus qu’un seul rythme légitime : celui de l’accélération et de l’optimisation des rendements, rendu impératif par le contexte d’une compétition mondialisée où nous jouerions notre survie. À l’aune de cette conception du temps, la retraite dans son sens le plus général ne peut apparaître que comme un archaïsme inadapté, qui nous fait perdre un temps non seulement précieux mais vital dans la compétition mondiale.
Et c’est là justement ce qui motive l’ensemble des réformes néolibérales du monde de la santé, de l’éducation et de la recherche, en accélération constante ces dernières décennies. Loin de permettre un temps de retraite et de protection (des enfants, des malades, des handicapés, des étudiants, des chercheurs), loin de les protéger des injonctions du travail productif, le monde de l’éducation et de la recherche et le monde de la santé sont désormais les deux secteurs prioritaires, désignés par le néolibéralisme, pour fabriquer des populations adaptées à la compétition mondiale et à la course à l’innovation. Par une sorte de retournement spectaculaire, dont il faudrait chercher les racines dans l’utilitarisme libéral qui s’impose dès la fin du XVIIIe siècle, santé et éducation deviennent un capital à optimiser : un portefeuille de performances, de compétences et de crédits, censés nous rendre plus aptes à la compétition et à l’adaptation au changement.

on comprend dès lors très bien que, pour le néolibéralisme, les conquêtes sociales récentes d’une retraite finale pour tous ne puissent apparaître que comme une déviance tardive et inadaptée, que l’État va devoir progressivement éliminer. L’idée est que, puisque la retraite des sociétés anciennes est désormais archaïque, l’élargissement récent d’un droit à la retraite pour tous est une déviation d’autant plus aberrante, qui contredit le sens même de l’histoire.
Le modèle est celui du jeu vidéo : à chacun de gagner, dans tous les temps de son existence, des « points » de vie ou de survie, et à chacun dès lors de s’en prendre à lui-même si son score est trop bas.

Mais si l’élimination de toute forme de retraite est urgente, elle doit néanmoins se faire en douceur, en essayant de fabriquer le consentement des populations. Le premier levier de cette révolution culturelle, c’est le discours sur la justice, l’équité et l’égalité des chances. Alors que l’histoire et ses conflits nous lègue une diversité de régimes, de compromis et de statuts, le nouveau jeu qu’il s’agit de jouer remet tous les compteurs à zéro. Ce jeu universel, encadré par des règles loyales et transparentes, c’est justement celui de la compétition de chacun contre tous.

_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
avatar
danses
Niveau 9

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par danses Mer 11 Déc 2019 - 13:00
Il paraît que nos carrières, nos traitements, notre organisation du travail vont évoluer. Entendez on va bosser plus, plus longtemps, pour des clopinettes. Il paraît que même chez les députés ça va bouger... Quelle chance d'avoir ce gars.
C'est la voie ouverte aux extrêmes lors des prochaines élections présidentielles tout ça...
Zagara
Zagara
Guide spirituel

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zagara Mer 11 Déc 2019 - 13:01
E. Philippe a écrit:Il serait inacceptable que les enseignants perdent le moindre euro de pension compte-tenu de cette application. Cela ne se produira pas. Nous inscrirons dans la loi la garantie que le niveau des retraites soit sanctuarisé et comparable au niveau des retraites ou des fonctions équivalentes dans la fonction publique.

Lol.
Qui y croit ? Pas moi.

Je ne vois même pas comment on pourrait écrire une loi qui produise cet effet, puisque les mécanismes antérieurs de calculs auront disparu.
Zalex
Zalex
Niveau 1

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par Zalex Mer 11 Déc 2019 - 13:03
Il vient de dire que nous aurons une retraite au même niveau que les fonctionnaires de catégorie équivalente (sans bien sur prononcer la lettre "A") : le chantier de Blanquer à l'horizon de cet été : passer les enseignants de catégorie A en B...
avatar
kiddy
Niveau 6

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par kiddy Mer 11 Déc 2019 - 13:04
repenser la carrière...ça ne veut pas dire améliorer, il va falloir garder de l'argent de coté, on va devoir faire de longues grèves je sens.
LadKlima
LadKlima
Habitué du forum

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par LadKlima Mer 11 Déc 2019 - 13:04
Tant pis pour les cadeaux de Noël.
avatar
cunégonde
Niveau 10

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par cunégonde Mer 11 Déc 2019 - 13:07
Philippe qui ose convoquer le CNR ...
micaschiste
micaschiste
Monarque

Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants - Page 12 Empty Re: Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants

par micaschiste Mer 11 Déc 2019 - 13:08
Ceux nés en 1975 (et après avec un pourcentage moindre, j'imagine) auront donc 70% de leur future pension calculée sur les 75% de ce qu'ils vont toucher en 2025 et les 30% dépendront du calcul des points. J'ai bien compris ????
Comme les salaires 2025 de ceux nés en 1975 (et suivants) ne correspondront pas au niveau atteint en fin de carrière (et que le revalorisation annoncée n'est qu'un mirage), on va se faire correctement :censure: :censure: :censure:
En plus JMB a bien dit que la priorité serait la revalorisation des débuts de carrières...Ceux nés en 1975 (et plus) ne sont plus en début de carrière en général.

_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum