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- PèpNiveau 8
Dans https://www.letudiant.fr/etudes/international/bienvenue-en-france-ce-qui-va-changer-pour-les-etudiants-etrangers.html par exemple :
L'argumentaire est savoureux (peut-on l'étendre aux étudiants non étrangers ? c'est la prochaine étape ?) :
ou
Là où je travaille, déjà plus de la moitié des élèves de terminales ne veulent plus aller en France, ils plébiscitent le Canada ou le Royaume Uni...
Ca ne va pas s'arranger.
L’accueil des étudiants étrangers passe aussi par ce que le gouvernement appelle "l’équité financière". Tous les étudiants qui ne résident pas dans l’espace économique européen (soit hors pays de l’Union européenne, Islande, Liechtenstein et Norvège) "paieront des frais d’inscription correspondant approximativement au tiers du coût réel de leur formation". En 2018, les frais d’inscription à l’université s’élevaient à 170 € en licence et jusqu’à 380 € en doctorat. Or, le coût moyen d’un étudiant s’élève à 10.210 € (chiffre 2016). Les étudiants étrangers pourraient ainsi payer 3.400 € leur entrée à l’université.
L'argumentaire est savoureux (peut-on l'étendre aux étudiants non étrangers ? c'est la prochaine étape ?) :
"C’est un choix fort, un choix de solidarité et d’ouverture, qui nous permettra de mieux accueillir les étudiants qui choisissent la France", justifie le Premier ministre. Cette mesure peut paraître paradoxale, mais à l'international, la quasi-gratuité d'une formation n'est pas forcément perçue comme un gage de qualité.
ou
Le Premier ministre Édouard Philippe a présenté sa stratégie pour accueillir davantage d’étudiants étrangers au sein des universités françaises. Parmi les principales mesures : l’augmentation des frais d’inscription (gage de qualité à l'international), la simplification des démarches administratives et un meilleur accès au logement.
Là où je travaille, déjà plus de la moitié des élèves de terminales ne veulent plus aller en France, ils plébiscitent le Canada ou le Royaume Uni...
Ca ne va pas s'arranger.
- MehitabelVénérable
Le faible coût des études en France n'était pas nécessairement un argument pour attirer nos élèves, ce n'est pas cela que nos familles recherchent. Cela ne changera rien en tout cas dans la zone où je suis.
- ZagaraGuide spirituel
L'argument du PM est incroyable de novlangue.
Fermer c'est ouvrir.
Fermer c'est ouvrir.
- William FosterExpert
Premier Ministre a écrit:Si c'est plus cher, c'est mieux.
Même Premier Minsitre a écrit:Augmentons le prix du gasoil pour leur faire comprendre que c'est moins bien.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- DeliaEsprit éclairé
Sournoise mesure pour décourager les étrangers : on ne vous accueille que si vous payez.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- PèpNiveau 8
Mehitabel a écrit:Le faible coût des études en France n'était pas nécessairement un argument pour attirer nos élèves, ce n'est pas cela que nos familles recherchent. Cela ne changera rien en tout cas dans la zone où je suis.
Pour beaucoup d'Africains si, la "richesse" est parfois relative...
De plus, la logique cher=attirant m'échappe...
- FatrasNiveau 8
L'université française est financée par les impôts des français (impôts sur le revenu, TVA etc...).
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Ce système est déjà mis en place dans de nombreuses universités européennes et dans bien d'autres pays.
Par contre, le problème me semble important pour tous les étrangers ayant commencé leurs études et au vu du changement ne pourront pas les continuer, pour ceux là il faudrait pouvoir leur garder les coûts actuels, jusqu'à la fin de leurs étude
Dans le pays où j'habite, l'université française est plutôt méprisée, le ridicule coût d'inscription y participe : quelque chose de gratuit ne peut pas avoir de valeur importante...
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Ce système est déjà mis en place dans de nombreuses universités européennes et dans bien d'autres pays.
Par contre, le problème me semble important pour tous les étrangers ayant commencé leurs études et au vu du changement ne pourront pas les continuer, pour ceux là il faudrait pouvoir leur garder les coûts actuels, jusqu'à la fin de leurs étude
Dans le pays où j'habite, l'université française est plutôt méprisée, le ridicule coût d'inscription y participe : quelque chose de gratuit ne peut pas avoir de valeur importante...
- William FosterExpert
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- slylanNiveau 10
Fatras a écrit:L'université française est financée par les impôts des français (impôts sur le revenu, TVA etc...).
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Ce système est déjà mis en place dans de nombreuses universités européennes et dans bien d'autres pays.
Par contre, le problème me semble important pour tous les étrangers ayant commencé leurs études et au vu du changement ne pourront pas les continuer, pour ceux là il faudrait pouvoir leur garder les coûts actuels, jusqu'à la fin de leurs étude
Dans le pays où j'habite, l'université française est plutôt méprisée, le ridicule coût d'inscription y participe : quelque chose de gratuit ne peut pas avoir de valeur importante...
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
Les étudiants étrangers sont tout de même assez intelligents pour comprendre que si les frais de scolarité sont faibles, c'est parce que l'Etat prend en charge une bonne partie du coût réel de l'enseignement supérieur.
- neomathÉrudit
Le but de la manœuvre ne fait aucun doute. Le gouvernement va faire d'une pierre deux coups :
Premier temps : diminuer encore davantage le nombre d'étudiants originaires des pays du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.
Deuxième temps : après avoir fait payer les étrangers on fera payer les français, comme en Angleterre.
Premier temps : diminuer encore davantage le nombre d'étudiants originaires des pays du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.
Deuxième temps : après avoir fait payer les étrangers on fera payer les français, comme en Angleterre.
- BoubouleDoyen
slylan a écrit:Fatras a écrit:L'université française est financée par les impôts des français (impôts sur le revenu, TVA etc...).
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Ce système est déjà mis en place dans de nombreuses universités européennes et dans bien d'autres pays.
Par contre, le problème me semble important pour tous les étrangers ayant commencé leurs études et au vu du changement ne pourront pas les continuer, pour ceux là il faudrait pouvoir leur garder les coûts actuels, jusqu'à la fin de leurs étude
Dans le pays où j'habite, l'université française est plutôt méprisée, le ridicule coût d'inscription y participe : quelque chose de gratuit ne peut pas avoir de valeur importante...
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
Les étudiants étrangers sont tout de même assez intelligents pour comprendre que si les frais de scolarité sont faibles, c'est parce que l'Etat prend en charge une bonne partie du coût réel de l'enseignement supérieur.
Sur ce sujet, je me suis toujours demandé pourquoi nos CPGE gratuites et nos GE d'ingé n'étaient pas prises d'assaut. Je me souviens quand même avoir eu des élèves étrangers dont les parents m'ont remercié pour les avoir poussés vers la prépa mais je n'en ai jamais entendu parler au niveau national.
- TFSFidèle du forum
neomath a écrit:Le but de la manœuvre ne fait aucun doute. Le gouvernement va faire d'une pierre deux coups :
Premier temps : diminuer encore davantage le nombre d'étudiants originaires des pays du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.
Deuxième temps : après avoir fait payer les étrangers on fera payer les français, comme en Angleterre.
C'est exactement cela que la Cour des Comptes préconise déjà ! Le Gouvernement a beau écarter l'augmentation des droits pour les français et les européens pour l'instant, cela viendra très vite !
En ce qui concerne les familles de mon propre pays d'exercice, cela ne va pas être indolore... L'Europe est plus loin et plus coûteuse que le Canada, qui va encore aspirer nos très bons lycéens francophones tri ou quadrilingues... Pour les familles africaines et maghrébines, on promet le doublement du nombre d'aides (+7000), ce qui ne représente pas grand chose au regard des 100 000 nouveaux étudiants entrant chaque année.
Cela risque de ne pas aider le réseau des lycées français de l’Étranger déjà en pleine crise, à l'instar du non-renouvellement des visas des étudiants en fin de cursus (et donc généralement en poursuite de stage ou en premier emploi...) réalisé par le gouvernement Sarkozy il y a quelques années...
Quant à l'argument: cela ne vaut rien parce que ce n'est pas cher... Bonjour le retournement des valeurs !
- PèpNiveau 8
Fatras a écrit:L'université française est financée par les impôts des français (impôts sur le revenu, TVA etc...).
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Donc merci au gouvernement actuel de rétablir une situation injuste et de remettre de l'ordre sans les phynances publiques.
Mais...wait... si on applique ce raisonnement à l'école...à l’hôpital...
De là à prétendre que c'est pour attirer plus d'étudiants étrangers (plus brillants...plus méritants...en fait plus riches)...
Ca va surtout écarter les élèves des classes moyennes des pays africains.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Plus tard on pourra augmenter les frais de scolarité des Français en parlant d'eux comme de privilégiés par rapport aux étrangers.
- ElaïnaDevin
slylan a écrit:Fatras a écrit:L'université française est financée par les impôts des français (impôts sur le revenu, TVA etc...).
Il me semble normal que les étrangers ne participant pas (ou moins) à ce financement ne paye pas le même prix que les autres (dont les parents ou eux-même financent en partie l'université depuis de nombreuses années).
Ce système est déjà mis en place dans de nombreuses universités européennes et dans bien d'autres pays.
Par contre, le problème me semble important pour tous les étrangers ayant commencé leurs études et au vu du changement ne pourront pas les continuer, pour ceux là il faudrait pouvoir leur garder les coûts actuels, jusqu'à la fin de leurs étude
Dans le pays où j'habite, l'université française est plutôt méprisée, le ridicule coût d'inscription y participe : quelque chose de gratuit ne peut pas avoir de valeur importante...
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
Les étudiants étrangers sont tout de même assez intelligents pour comprendre que si les frais de scolarité sont faibles, c'est parce que l'Etat prend en charge une bonne partie du coût réel de l'enseignement supérieur.
C'est un peu plus subtil que ça mais c'est l'idée dans l'ensemble. A l'Ecole des chartes, qui accueille bien souvent des étudiants étrangers, j'ai eu l'occasion de discuter avec des Russes, des Chinois, des Japonais, des Américains, etc. Tous trouvent très curieuse l'idée d'une université pas chère. Quand c'est bien, ça doit être cher. Ou très très rare. L'Ecole des chartes étant un hapax dans le monde ou presque, ça a de la valeur même si c'est pas cher. Une fac d'histoire à la Sorbonne à 450 euros l'année, ça marque mal, autant payer dix fois plus et aller à Cambridge ou à Harvard, puisque de toute façon, ceux qui viennent étudier en Europe ont les moyens et ne sont pas à quelques milliers d'euros près, le plus souvent.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- DesolationRowEmpereur
slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
- BoubouleDoyen
DesolationRow a écrit:slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
- maikreeeesseGrand sage
Bouboule a écrit:DesolationRow a écrit:slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
Heu....Alors cela a bien changé depuis les années 2000 ! Les américains ne comprennent pas les grandes écoles françaises. Au MIT quand nous y étions, elles n'avaient aucune valeur.
- PèpNiveau 8
Une fac d'histoire à la Sorbonne à 450 euros l'année, ça marque mal, autant payer dix fois plus et aller à Cambridge ou à Harvard, puisque de toute façon, ceux qui viennent étudier en Europe ont les moyens et ne sont pas à quelques milliers d'euros près, le plus souvent.
Mais non, c'est faux ! Ce qui est peut-être vrai pour certains pays ou régions ou l'est pas partout ! C'est un cliché total.
Il y a beaucoup de familles qui se saignent et font de gros sacrifices pour que leurs enfants étudient en France, ils sont parfois à la limite...
C'est une sélection par l'argent déguisée.
- BoubouleDoyen
maikreeeesse a écrit:Bouboule a écrit:DesolationRow a écrit:slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
Heu....Alors cela a bien changé depuis les années 2000 ! Les américains ne comprennent pas les grandes écoles françaises. Au MIT quand nous y étions, elles n'avaient aucune valeur.
Sûrement question de rencontres mais tu as bien noté qu'en réponse à DR qui ciblait les ENS, je n'ai pas parlé des GE mais seulement de deux départements d'Ulm et que je n'ai pas parlé des américains (ignorent-ils qu'en maths, la France fait jeu égal aux médailles Fields...) mais du MIT (et de Cambridge, UK).
Mais comme l'aurait dit Perelman "s'ils connaissent mon travail, ils n'ont pas besoin de CV ; s'ils ont besoin d'un CV, ils ne connaissent pas mon travail." Ce qui compte c'est que le MIT les recrute ou les invite, finalement.
- ElleDriverNiveau 6
A titre tout personnel je trouve que cette mesure est contestable à tous égards et il ne faut pas se montrer trop naïf sur la question. La mesure est dans un premier clairement destinée à décourager les étudiants venus de pays africains francophones (45% des étudiants étrangers). Il y a eu des discours officiels sur le fait que cette augmentation serait prévue pour attirer les étudiants russes, indiens, ou du sud-est asiatiques (disposant d'un certain niveau de vie, évidemment), à la limite venus de pays africains anglophones. Pour les autres, les étudiants des pays ouest-africains principalement, ce seront des universités "françaises"...sur place.
Deuxièmement, quiconque croirait que ces augmentations seraient un moyen d'améliorer les conditions d'études s'y tromperait bien, elles ne serviront qu'à accroitre encore le désengagement de l'Etat dans les dotations, qui tue téléologiquement les universités à petit feu.
On peut effectivement également craindre la fin de la gratuité pour tous et/ou la généralisation d'un système double public en ruines pour les moins aisés/privé reluisant pour les autres, comme dans l'ensemble du système éducatif.
Deuxièmement, quiconque croirait que ces augmentations seraient un moyen d'améliorer les conditions d'études s'y tromperait bien, elles ne serviront qu'à accroitre encore le désengagement de l'Etat dans les dotations, qui tue téléologiquement les universités à petit feu.
On peut effectivement également craindre la fin de la gratuité pour tous et/ou la généralisation d'un système double public en ruines pour les moins aisés/privé reluisant pour les autres, comme dans l'ensemble du système éducatif.
- DesolationRowEmpereur
Bouboule a écrit:DesolationRow a écrit:slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
Tu as sans doute raison mais je parlais pour les matières littéraires.
- gauvain31Empereur
Mon Dieu, mais quels arguments complètement ***** et ******** !!
J'espère au moins que ce genre de sortie du premier ministre va faire prendre conscience aux Français la nature réelle de leur politique
Ah... on me dit dans l'oreillette, que je peux toujours rêver et que même certains Français approuveraient.
J'espère au moins que ce genre de sortie du premier ministre va faire prendre conscience aux Français la nature réelle de leur politique
Ah... on me dit dans l'oreillette, que je peux toujours rêver et que même certains Français approuveraient.
- BoubouleDoyen
DesolationRow a écrit:Bouboule a écrit:DesolationRow a écrit:slylan a écrit:
Ah bon ? Nos grandes écoles aussi sont méprisées parce que les frais de scolarité sont faibles ? Moi qui croyait que les ENS (pour ne prendre que cet exemple) étaient réputées...
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
Tu as sans doute raison mais je parlais pour les matières littéraires.
Ok !
- maikreeeesseGrand sage
Au temps pour moi, comme tu juxtaposais MIT et Cambridge, je croyais que tu mentionnais Cambridge US, campus du MIT et d'Harward. Les américains distinguent bien le nombre de médaille Fields de quelques très très bons chercheurs, et le niveau général des étudiants français. Ce sont bien évidemment la valeur des labo de recherche qui permettent au non de faire un post-doc. Pour les niveaux précédents, (licence, thèse, c'est un concours, ils ne regardent pas la provenance.)Bouboule a écrit:maikreeeesse a écrit:Bouboule a écrit:DesolationRow a écrit:
À l'étranger, les ENS sont très peu réputées ; personne ne sait ce que c'est, en fait.
Personne, il ne faut peut-être pas exagérer. Je n'ai certes pas une vision exhaustive mais au MIT, ils savent très bien ce que valent les départements de maths et physique d'Ulm, à Cambridge aussi (y compris en chimie d'ailleurs). Certes, c'est peut-être peanuts mais pas rien ;-)
Heu....Alors cela a bien changé depuis les années 2000 ! Les américains ne comprennent pas les grandes écoles françaises. Au MIT quand nous y étions, elles n'avaient aucune valeur.
Sûrement question de rencontres mais tu as bien noté qu'en réponse à DR qui ciblait les ENS, je n'ai pas parlé des GE mais seulement de deux départements d'Ulm et que je n'ai pas parlé des américains (ignorent-ils qu'en maths, la France fait jeu égal aux médailles Fields...) mais du MIT (et de Cambridge, UK).
Mais comme l'aurait dit Perelman "s'ils connaissent mon travail, ils n'ont pas besoin de CV ; s'ils ont besoin d'un CV, ils ne connaissent pas mon travail." Ce qui compte c'est que le MIT les recrute ou les invite, finalement.
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