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- Marie LaetitiaBon génie
Il y a une grille salariale des PRCE/PRAG en net quelque part? Je ne trouve que la rémunération en brut...
- ErgoDevin
C'est la même grille que celle du secondaire (hors primes, hors ISOE, compensée/couverte en théorie par une prime d'enseignement supérieur qui couvre grosso modo le même montant annuel). C'est seulement qu'avec la prime ECLAIR, la prime PP les années où je l'ai été et les HSA le cas échéant (qui sont plus avantageuses que les heures complémentaires, entre autres du fait de l'annualisation du temps de service), financièrement je suis perdante (même avec heures comps et les clopinettes que je devrais avoir pour la responsabilité de la L1 -- qui me seront payées en décembre pour l'année 2018-2019). Sur quasiment tous les autres points, en revanche, je suis largement gagnante, y a pas photo, et surtout compte tenu de la situation financière d'à peu près toutes les universités et leurs gels de postes.
Et pour la recherche, même si je doute d'en faire cette année, le fait d'être sur place et l'ambiance générale, c'est quand même autre chose.
Et pour la recherche, même si je doute d'en faire cette année, le fait d'être sur place et l'ambiance générale, c'est quand même autre chose.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
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- Marie LaetitiaBon génie
Ergo a écrit:C'est la même grille que celle du secondaire (hors primes, hors ISOE, compensée/couverte en théorie par une prime d'enseignement supérieur qui couvre grosso modo le même montant annuel). C'est seulement qu'avec la prime ECLAIR, la prime PP les années où je l'ai été et les HSA le cas échéant (qui sont plus avantageuses que les heures complémentaires, entre autres du fait de l'annualisation du temps de service), financièrement je suis perdante (même avec heures comps et les clopinettes que je devrais avoir pour la responsabilité de la L1 -- qui me seront payées en décembre pour l'année 2018-2019). Sur quasiment tous les autres points, en revanche, je suis largement gagnante, y a pas photo, et surtout compte tenu de la situation financière d'à peu près toutes les universités et leurs gels de postes.
Et pour la recherche, même si je doute d'en faire cette année, le fait d'être sur place et l'ambiance générale, c'est quand même autre chose.
D'accord, merci. Si une telle opportunité se présentait, je ne serais pas si perdante, PP, je vivais sans ces dernières années, pas d'HSA en général et pas de prime ECLAIR...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ZybulkaHabitué du forum
Tiens Natalino, comme on se retrouve !
Je suis passée exactement par la même phase, et j'ai mis longtemps à me décider, mais depuis un an j'ai abandonné la recherche, même si ça reste un renoncement et qu'il me reste un pincement au cœur en y pensant, surtout quand on me propose de participer à un colloque ou contribuer à un ouvrage, où j'ai encore du mal à dire non...
Après de longues réflexions / lamentations / prises de tête suite à la possibilité très ténue d'avoir un poste (il n'y en a tout simplement pas dans mon domaine !!), j'ai fini par poser la question à peu près en ces termes moi aussi (merci Une passante !) :
Je suis heureuse de moi choix, je peux enfin réellement profiter du moment présent, prendre du bon temps sans culpabiliser ni penser à tout le boulot que je ne fais pas pendant ce temps (c'est aussi l'avantage du métier de prof par rapport à la recherche : on vit beaucoup au jour le jour, donc même si on rapporte effectivement pas mal de boulot à la maison, c'est vite fait et il n'y a pas besoin d'un long processus intellectuel pour être dans son sujet). Je regrette certes la recherche pour la stimulation intellectuelle et la satisfaction personnelle que ça m'apportait, mais quel confort de vie depuis !!!
Je suis passée exactement par la même phase, et j'ai mis longtemps à me décider, mais depuis un an j'ai abandonné la recherche, même si ça reste un renoncement et qu'il me reste un pincement au cœur en y pensant, surtout quand on me propose de participer à un colloque ou contribuer à un ouvrage, où j'ai encore du mal à dire non...
Après de longues réflexions / lamentations / prises de tête suite à la possibilité très ténue d'avoir un poste (il n'y en a tout simplement pas dans mon domaine !!), j'ai fini par poser la question à peu près en ces termes moi aussi (merci Une passante !) :
Et donc même si j'aime la recherche et que je suis déçue d'avoir abandonné car je sais que c'est le truc pour lequel je suis douée, depuis un an que je ne m'occupe plus du tout de recherche, quelle respiration ! Je ne suis pas toujours à courir après le temps, à dire à mes enfants que non on n'ira pas à la piscine parce que j'ai une proposition de communication à envoyer impérativement, à ne pas aller boire un coup avec les collègues après le boulot parce qu'il y a cet article que j'aurais déjà dû rentre il y a deux semaines...Une passante a écrit:En fait, je crois qu'il faut que tu te demandes ce que tu veux faire de ta vie : continuer à bosser en permanence (même si tu aimes la recherche, c'est quand même épuisant) et devoir surmonter les difficultés d'agenda comme celle que tu décris ou si tu tires un trait sur le monde universitaire et te mets à simplement profiter de la vie
Je suis heureuse de moi choix, je peux enfin réellement profiter du moment présent, prendre du bon temps sans culpabiliser ni penser à tout le boulot que je ne fais pas pendant ce temps (c'est aussi l'avantage du métier de prof par rapport à la recherche : on vit beaucoup au jour le jour, donc même si on rapporte effectivement pas mal de boulot à la maison, c'est vite fait et il n'y a pas besoin d'un long processus intellectuel pour être dans son sujet). Je regrette certes la recherche pour la stimulation intellectuelle et la satisfaction personnelle que ça m'apportait, mais quel confort de vie depuis !!!
- NatalinoNiveau 10
Zybulka, Je regrette le bon temps de la préparation de l'agreg' d'une certaine manière ! Au moins, on savait où on allait, ce qu'on voulait … et il n'y avait pas à parier sur l'avenir.
Le vrai problème, mais c'est dit tous les ans, c'est, de toute manière, cette rareté des postes de PRAG/PRCE dans nos disciplines. Je regrette vraiment de ne pas être né plus tôt ! Merci de partager ton expérience, Ergo : au moins ça confirme la baisse du salaire dans le supérieur et la difficulté à gérer la recherche à ce niveau, vu le travail que tu dois, de fait, fournir. Mais tu fais des cours qui doivent absolument te passionner, c'est une fantastique compensation !
Bon, je me suis décidé ce matin, je vais aller à un dernier colloque (le fameux où je vais devoir faire un aller-retour), quitte à ne pas rédiger l'article si je ne suis pas content de moi, [je vais sans doute postuler pour un poste de PRAG que je trouve intéressant, quitte à le refuser si je suis pris et que je me rends compte que décidemment, les cours de "com" ne me font pas rêver./Ben en fait non] Et ensuite, je passe à autre chose (un Master en cinéma ???). Je me dis que si j'ai des regrets, rien ne m'empêchera de m'y remettre dans quelques années.
Edit : à la réflexion, après avoir relu le profil du poste que je visais et le message d'Ergo, je me dis, non, décidemment, pas de poste de PRAG pour moi, sauf s'il inclut un minimum de littérature. La solution 1 disparait. Je crois qu'en fait je voulais juste me prouver que je pouvais décrocher un tel poste si je faisais la démarche.
Le vrai problème, mais c'est dit tous les ans, c'est, de toute manière, cette rareté des postes de PRAG/PRCE dans nos disciplines. Je regrette vraiment de ne pas être né plus tôt ! Merci de partager ton expérience, Ergo : au moins ça confirme la baisse du salaire dans le supérieur et la difficulté à gérer la recherche à ce niveau, vu le travail que tu dois, de fait, fournir. Mais tu fais des cours qui doivent absolument te passionner, c'est une fantastique compensation !
Bon, je me suis décidé ce matin, je vais aller à un dernier colloque (le fameux où je vais devoir faire un aller-retour), quitte à ne pas rédiger l'article si je ne suis pas content de moi, [je vais sans doute postuler pour un poste de PRAG que je trouve intéressant, quitte à le refuser si je suis pris et que je me rends compte que décidemment, les cours de "com" ne me font pas rêver./Ben en fait non] Et ensuite, je passe à autre chose (un Master en cinéma ???). Je me dis que si j'ai des regrets, rien ne m'empêchera de m'y remettre dans quelques années.
Edit : à la réflexion, après avoir relu le profil du poste que je visais et le message d'Ergo, je me dis, non, décidemment, pas de poste de PRAG pour moi, sauf s'il inclut un minimum de littérature. La solution 1 disparait. Je crois qu'en fait je voulais juste me prouver que je pouvais décrocher un tel poste si je faisais la démarche.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Natalino a écrit:Mais tu fais des cours qui doivent absolument te passionner, c'est une fantastique compensation !
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C'est peut-être à nuancer selon les disciplines ? En anglais, les 3/4 des postes sont des postes de"business English ", " Médical English", etc. Préparer le TOEIC n'est pas toujours si exaltant...
- NatalinoNiveau 10
Non, mais je crois avoir compris que notre collègue donnait aussi des cours de Litté américaine (j'ai peut-être lu un peu vite). Bien d'accord pour le reste.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Oui, les postes de Prag dans un département d'anglais sont rarissimes aujourd'hui, et en général, les Prag y font plus souvent des cours de grammaire que de littérature ou de civilisation. Logique, au vu de la baisse des effectifs en anglais....
- ErgoDevin
Oui, j'ai la Rolls du poste de PRCE/PRAG en étant en LLCE. Ce poste existe depuis des années ici et il est passé à travers les mailles des suppressions.
Vu nos effectifs, les masters MEEF et Recherche qui sont portés par plusieurs EC du département, les "décharges" de responsabilités administratives des uns et des autres, et le fait que la plupart des départs en retraite n'ont pas été/ne sont pas remplacés (en à peu près cinq ans, le département perd quatre postes d'EC gelés, il paraît qu'on en avait trop de toute façon ), je me retrouve avec en plus un service rare comprenant CM de littérature américaine en L2 et L3 et beaucoup, beaucoup de civilisation britannique en plus de traditionnels TD de grammaire ou de version.
Les TD de communication / rédaction sont en général confiés aux doctorants et aux LRU. Les autres PRAG de la fac de Lettres dépendent de l'anglais pour non spécialistes.
J'ai rarement vu ce type de poste dans les fiches de postes, et encore moins dans d'autres disciplines...
Vu nos effectifs, les masters MEEF et Recherche qui sont portés par plusieurs EC du département, les "décharges" de responsabilités administratives des uns et des autres, et le fait que la plupart des départs en retraite n'ont pas été/ne sont pas remplacés (en à peu près cinq ans, le département perd quatre postes d'EC gelés, il paraît qu'on en avait trop de toute façon ), je me retrouve avec en plus un service rare comprenant CM de littérature américaine en L2 et L3 et beaucoup, beaucoup de civilisation britannique en plus de traditionnels TD de grammaire ou de version.
Les TD de communication / rédaction sont en général confiés aux doctorants et aux LRU. Les autres PRAG de la fac de Lettres dépendent de l'anglais pour non spécialistes.
J'ai rarement vu ce type de poste dans les fiches de postes, et encore moins dans d'autres disciplines...
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Autant dire qu'en lettres classiques il n'y a aucun poste de PRAG; ceux qui sont ouverts aux modernes et aux classiques sont de la com'. Donc tout sauf de la littérature. Et pas de la grammaire non plus. Déprimant quoi.
Tiens, j'en vois un estampillé lettres classiques / grammaire : j'ai lu la fiche de poste, je ne vois absolument pas où on enseigne quoi que ce soit ayant un rapport avec ça. Et pour cause, c'est un poste dans un ESPE, euh INSPE. Donc didactique quoi.
Tiens, j'en vois un estampillé lettres classiques / grammaire : j'ai lu la fiche de poste, je ne vois absolument pas où on enseigne quoi que ce soit ayant un rapport avec ça. Et pour cause, c'est un poste dans un ESPE, euh INSPE. Donc didactique quoi.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ZagaraGuide spirituel
Assez dégoûtée qu'il y ait 0 poste de PRAG en histoire cette année. :|
- ShajarVénérable
Pareil. Aux dernières campagnes, il y en avait toujours 3 ou 4, même si pas folichons.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Zagara a écrit:C'est bien d'avoir d'autres passions que la recherche ; y conditionner son bonheur peut effectivement mener à de grosses rancœurs.
J'appréhende la recherche comme un boulot et non comme une passion. J'en fais parce que je dois en faire et parce que je sais en faire. Si j'aime bien ça, c'est loin d'être la seule, et même pas la plus importante, source de bonheur dans ma vie. Si demain j'arrêtais d'en faire, j'ai une série de projets plus stimulants qui m'attendent.
Pour la vie extraprofessionnelle, ce sont des choses qui peuvent se concevoir. Mais, en termes de métier ?
- ZagaraGuide spirituel
Franchement vue la raréfaction des postes on a plus de chance de réussir à monter une start up qu'à enseigner durablement dans le sup.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Peut-être, mais est-ce que monter une start up t'intéresse ?
C'est le contexte de la phrase qui me fait réagir : des projets stimulants on en a tous, plus ou moins, mais des projets stimulants qui constituent un métier, un de ceux qui nous portent, parce que ça compte quand même un peu ?
C'est le contexte de la phrase qui me fait réagir : des projets stimulants on en a tous, plus ou moins, mais des projets stimulants qui constituent un métier, un de ceux qui nous portent, parce que ça compte quand même un peu ?
- NatalinoNiveau 10
Pour les lettres, moi c'était le poste à Bordeaux que je trouvais pas mal : enseignement de com' mais à des LEA, travail sur les trois années, pour l'oral, les fiches de synthèses et de la coordination en plus. Mais bon … pas de littérature, de toute manière.
- ElaïnaDevin
Zagara a écrit:Assez dégoûtée qu'il y ait 0 poste de PRAG en histoire cette année. :|
Pareil... quant aux postes de MCF, c'était risible...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- ZagaraGuide spirituel
Ben ouais ça peut être rigolo.CarmenLR a écrit:Peut-être, mais est-ce que monter une start up t'intéresse ?
C'est le contexte de la phrase qui me fait réagir : des projets stimulants on en a tous, plus ou moins, mais des projets stimulants qui constituent un métier, un de ceux qui nous portent, parce que ça compte quand même un peu ?
"Métier" ça veut pas dire grand chose de nos jours.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Ah, j'aime bien le mot "métier". On peut aussi dire "une activité qui te permette de gagner de l'argent en faisant des choses que tu aimes".
- DesolationRowEmpereur
J'ai deux amis proches qui ont monté des start-ups qui ont été des succès éclatants, et un autre qui en a monté une qui a échoué lamentablement. Dans les trois cas, j'ai été frappé par le travail que ça a représenté pour eux, le poids des responsabilités, la charge de travail et de stress écrasante qu'ils ont du fournir. Les deux qui ont réussi sont aujourd'hui multimillionnaires, ils emploient (sans les exploiter) des dizaines de personne (plusieurs centaines pour l'un d'entre eux) et ne l'ont vraiment pas volé, à mon avis.
De ce que j'ai vu, ça doit être passionnant, mais c'est aussi monstrueusement épuisant, et très risqué. Clairement, c'était pas fait pour moi
Sinon, aujourd'hui je pense qu'il n'est pas raisonnable de mettre tous ses espoirs dans l'obtention d'un poste dans le supérieur. Trop peu de postes, trop de concurrence.
De ce que j'ai vu, ça doit être passionnant, mais c'est aussi monstrueusement épuisant, et très risqué. Clairement, c'était pas fait pour moi
Sinon, aujourd'hui je pense qu'il n'est pas raisonnable de mettre tous ses espoirs dans l'obtention d'un poste dans le supérieur. Trop peu de postes, trop de concurrence.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi DR : moi je pense qu'aujourd'hui il est raisonnable de ne mettre aucun espoir dans l'obtention d'un poste dans le supérieur.
Soit c'est inintéressant et concurrentiel, soit c'est intéressant mais inexistant ou tellement concurrentiel que ça n'a aucun intérêt. Je suis dépitée de le dire, mais l'université n'a rien à offrir aux gens qui veulent faire de la recherche (elle se tire une balle dans le pied au passage, car il faudra bien des gens pour enseigner, mais elle n'est pas vraiment responsable des politiques pourries qui se succèdent et lui enlèvent ses maigres moyens). Bref, comme la politique ne s'annonce pas moins pourrie ni les caisses plus garnies, autant dire que c'est mort.
Soit c'est inintéressant et concurrentiel, soit c'est intéressant mais inexistant ou tellement concurrentiel que ça n'a aucun intérêt. Je suis dépitée de le dire, mais l'université n'a rien à offrir aux gens qui veulent faire de la recherche (elle se tire une balle dans le pied au passage, car il faudra bien des gens pour enseigner, mais elle n'est pas vraiment responsable des politiques pourries qui se succèdent et lui enlèvent ses maigres moyens). Bref, comme la politique ne s'annonce pas moins pourrie ni les caisses plus garnies, autant dire que c'est mort.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DesolationRowEmpereur
Tu es plus précise que moi.
Après ma thèse, j’ai eu une bourse d’un an, puis un poste temporaire et en or massif dans le supérieur pendant quatre ans. Je me donnais encore deux ans pour obtenir un poste, sinon je demandais un poste en prépa ou je faisais complètement autre chose.
Après ma thèse, j’ai eu une bourse d’un an, puis un poste temporaire et en or massif dans le supérieur pendant quatre ans. Je me donnais encore deux ans pour obtenir un poste, sinon je demandais un poste en prépa ou je faisais complètement autre chose.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Tu es plus précise que moi.
Après ma thèse, j’ai eu une bourse d’un an, puis un poste temporaire et en or massif dans le supérieur pendant quatre ans. Je me donnais encore deux ans pour obtenir un poste, sinon je demandais un poste en prépa ou je faisais complètement autre chose.
Par exemple ? Le lien fort qui nous lie à notre discipline nous porte beaucoup et c'est difficile de le rompre... En toout cas, c'est vrai en ce qui me concerne.
- ZagaraGuide spirituel
Perso j'ai plusieurs prototypes pas finis de jeux vidéo sur le grill depuis des années.
Un jour je paierai un sous traitant pour les graphismes, un autre pour l'habillage sonore, et je vendrai ces machins pour quelques pièces.
Un jour je paierai un sous traitant pour les graphismes, un autre pour l'habillage sonore, et je vendrai ces machins pour quelques pièces.
- DesolationRowEmpereur
Je ne sais pas, j'avais encore deux ans pour trouver
Mais je pensais (c'est facile à dire maintenant que j'ai un poste, j'en conviens) qu'il y a d'autres manières d'entretenir un lien avec nos disciplines que de participer à des colloques ou d'écrire des articles dans des revues universitaires. Je pense que j'aurais pu survivre en trouvant un travail stimulant, et en continuant à côté à lire beaucoup, et éventuellement à écrire hors cadre directement académique. J'aurais peut-être été extrêmement déçu. Mais je ne voulais en tout cas pas enseigner dans le secondaire tout en essayant de faire de la recherche : cela me paraissait pratiquement très difficile à concilier, et frustrant d'avoir un métier qui touchait à ce que j'avais eu envie de faire sans le permettre vraiment - je ne suis probablement pas clair, mais je me comprends.
En tout cas, j'ai beaucoup d'admiration pour les enseignants qui arrivent en plus à avoir une activité de recherche. C'est très impressionnant.
Mais je pensais (c'est facile à dire maintenant que j'ai un poste, j'en conviens) qu'il y a d'autres manières d'entretenir un lien avec nos disciplines que de participer à des colloques ou d'écrire des articles dans des revues universitaires. Je pense que j'aurais pu survivre en trouvant un travail stimulant, et en continuant à côté à lire beaucoup, et éventuellement à écrire hors cadre directement académique. J'aurais peut-être été extrêmement déçu. Mais je ne voulais en tout cas pas enseigner dans le secondaire tout en essayant de faire de la recherche : cela me paraissait pratiquement très difficile à concilier, et frustrant d'avoir un métier qui touchait à ce que j'avais eu envie de faire sans le permettre vraiment - je ne suis probablement pas clair, mais je me comprends.
En tout cas, j'ai beaucoup d'admiration pour les enseignants qui arrivent en plus à avoir une activité de recherche. C'est très impressionnant.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Je ne sais pas, j'avais encore deux ans pour trouver
Mais je pensais (c'est facile à dire maintenant que j'ai un poste, j'en conviens) qu'il y a d'autres manières d'entretenir un lien avec nos disciplines que de participer à des colloques ou d'écrire des articles dans des revues universitaires. Je pense que j'aurais pu survivre en trouvant un travail stimulant, et en continuant à côté à lire beaucoup, et éventuellement à écrire hors cadre directement académique. J'aurais peut-être été extrêmement déçu. Mais je ne voulais en tout cas pas enseigner dans le secondaire tout en essayant de faire de la recherche : cela me paraissait pratiquement très difficile à concilier, et frustrant d'avoir un métier qui touchait à ce que j'avais eu envie de faire sans le permettre vraiment - je ne suis probablement pas clair, mais je me comprends.
En tout cas, j'ai beaucoup d'admiration pour les enseignants qui arrivent en plus à avoir une activité de recherche. C'est très impressionnant.
Je comprends pour le rapport à la discipline et à la littérature en particulier.
La partie en gras résume toute ma question. De quoi parle-t-on exactement ?
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