- Flo44Érudit
Les médecins ne sont pas payés, même réquisitionnés. C'est dire s'ils sont motivés.pseudo-intello a écrit:Les urgentiste portent un brassard "en grève" parce qu'ils sont réquisitionnés, je présume ; donc grévistes, mais réquisitionnés, donc payés (sinon, ils ne pourraient pas faire 6 mois de grève) (et ça les couvre en cas d'accident du travail, puisqu'ils sont donc considérés comme au travail). Ils ont le droit de grève, l'institution a le droit de réquisitionner les grévistes.
A ma connaissance, les CDE n'ont pas le droit de s'absenter pour faire grève, ne serait-ce que parce qu'il est responsable des lieux (contrairement aux urgentistes, à toi ou à moi).
- Hugo78Niveau 10
On ne va quand même pas nous retirer une journée de salaire car on ne peut pas se rendre sur notre lieu de travail, si ?
- User26836Niveau 9
Entendu dans mon établissement :"prenez un Uber avec plusieurs collègues, vous partagerez les frais" ! Heu non, je ne paierai jamais pour aller travailler. Je ne sais pas non plus comment je vais faire : j'arriverai en retard je pense (je commence tous les jours à 8h, je vais pas partir de chez moi à 5h pour espérer arriver à l'heure au lycée (même pas garanti) et faire cours aux 3 élèves qui auront bien voulu essayer de nous gratifier de leur présence suprême !
Le truc c'est que nulle part sur la fiche des conditions à remplir pour passer le concours / être tituarisé, il est écrit "possession du permis B / d'un véhicule" il me semble, donc dans le cas où il est avéré que se rendre sur son lieu de travail est impossible, peut-on en effet nous retirer des jours ? Que dit la loi ?
Le truc c'est que nulle part sur la fiche des conditions à remplir pour passer le concours / être tituarisé, il est écrit "possession du permis B / d'un véhicule" il me semble, donc dans le cas où il est avéré que se rendre sur son lieu de travail est impossible, peut-on en effet nous retirer des jours ? Que dit la loi ?
- ProvençalLeGauloisExpert
Réponse peu consensuelle mais tant pis, je doute que ce soit de la responsabilité de l'employeur de se soucier de la faisabilité ou non de se rendre de son domicile à son lieu de travail, quel que soit l'employeur d'ailleurs (l'EN, autres ministères ou entreprise privée), surtout dans le cas d'un poste fixe et d'une grève annoncée avec plus de deux mois d'avance mais je veux bien le texte de loi qui démontrerait le contraire...
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Une passanteEsprit éclairé
Lors des intempéries, il y obligation de se rendre dans son établissement, à ses risques et périls (et on peut déplorer quelque accidents du travail réguliers). Seul le CDE peut autoriser les enseignants à ne pas venir, notamment lorsque les transports scolaires n'ont pas lieu. Mais même dans ce dernier cas, sauf arrêté préfectoral annonçant la fermeture des établissements, il faut y aller.
Je suppose que lors de l'incendie récent à Rouen, avec les fermetures d'établissement, les collègues n'ont pas eu à se déplacer.
Le problème ici est le même (mais nouveau pour les collègues qui ne sont pas dans des régions à risque, et ne connaissent pas la neige l'hiver , il arrive parfois qu'on nous autorise à rattraper nos cours si nous n'avons pas pu venir, mais ce n'est pas systématique. Dura lex, sed lex...
Je suppose que lors de l'incendie récent à Rouen, avec les fermetures d'établissement, les collègues n'ont pas eu à se déplacer.
Le problème ici est le même (mais nouveau pour les collègues qui ne sont pas dans des régions à risque, et ne connaissent pas la neige l'hiver , il arrive parfois qu'on nous autorise à rattraper nos cours si nous n'avons pas pu venir, mais ce n'est pas systématique. Dura lex, sed lex...
- Vincent35Niveau 7
Lorsque on est affecté en poste fixe, il me semble raisonnable que l'EN puisse attendre des enseignants qu'ils fassent le nécessaire pour être en mesure de rejoindre leur poste. Ça n'empêche évidemment pas un peu de souplesse (rattrapage par exemple) lors d'une grève ponctuelle mais en théorie je ne vois pas ce qui s'opposerait à une retenue sur salaire. Le lieu de résidence n'est (heureusement) pas imposé par l'administration mais il faut assumer ensuite d'avoir choisi de vivre loin de son lieu de travail.
Imaginons le cas d'un enseignant qui aurait un retrait de permis de 3 mois et qui ne pourrait se rendre dans son établissement. Je vois mal en quoi ce serait à l'éducation nationale d'en assumer les conséquences.
Imaginons le cas d'un enseignant qui aurait un retrait de permis de 3 mois et qui ne pourrait se rendre dans son établissement. Je vois mal en quoi ce serait à l'éducation nationale d'en assumer les conséquences.
- Ramanujan974Érudit
Une passante a écrit:Lors des intempéries, il y obligation de se rendre dans son établissement, à ses risques et périls (et on peut déplorer quelque accidents du travail réguliers). Seul le CDE peut autoriser les enseignants à ne pas venir, notamment lorsque les transports scolaires n'ont pas lieu. Mais même dans ce dernier cas, sauf arrêté préfectoral annonçant la fermeture des établissements, il faut y aller.
Je suppose que lors de l'incendie récent à Rouen, avec les fermetures d'établissement, les collègues n'ont pas eu à se déplacer.
Le problème ici est le même (mais nouveau pour les collègues qui ne sont pas dans des régions à risque, et ne connaissent pas la neige l'hiver , il arrive parfois qu'on nous autorise à rattraper nos cours si nous n'avons pas pu venir, mais ce n'est pas systématique. Dura lex, sed lex...
Il me semble quand même que le CDE est responsable du fait que ses employés arrivent à bon port.
- henrietteMédiateur
@Vincent35 : Dans le cas du retrait de permis, l'impossibilité serait de son fait (il n'avait qu'à conduire correctement et respecter le code de la route). Dans le cas d'une grève, ou d'un blocage des routes, non.
La différence est d'importance il me semble.
La différence est d'importance il me semble.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- gauvain31Empereur
Une passante a écrit:Lors des intempéries, il y obligation de se rendre dans son établissement, à ses risques et périls (et on peut déplorer quelque accidents du travail réguliers). Seul le CDE peut autoriser les enseignants à ne pas venir, notamment lorsque les transports scolaires n'ont pas lieu. Mais même dans ce dernier cas, sauf arrêté préfectoral annonçant la fermeture des établissements, il faut y aller.
Je suppose que lors de l'incendie récent à Rouen, avec les fermetures d'établissement, les collègues n'ont pas eu à se déplacer.
Le problème ici est le même (mais nouveau pour les collègues qui ne sont pas dans des régions à risque, et ne connaissent pas la neige l'hiver , il arrive parfois qu'on nous autorise à rattraper nos cours si nous n'avons pas pu venir, mais ce n'est pas systématique. Dura lex, sed lex...
Là je ne suis pas d'accord : si le préfet ne veut pas que les élève viennent au collège , c'est qu'il y a un risque pour leur vie : la vie d'un enseignant est-elle moins importante que celle d'un élève ? C'est la question que je poserais à un CDE au téléphone au moment où je lui dirai que je ne peux pas venir. A un moment il faut rester logique et cohérent.
Il m'est arrivé de venir au collège lors de tempêtes de neige quand j'étais en Picardie. Mais c'est parce que je pouvais y aller à pied (j'étais à 8 minutes de mon collège en centre-ville) ou encore en métro à Toulouse dans le cas d'un collège de centre-ville ( où les élèves n'ont pas de problème de bus puisque eux-aussi viennent à pied ou en métro)
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:[...]
Il m'est arrivé de venir au collège lors de tempêtes de neige quand j'étais en Picardie. Mais c'est parce que je pouvais y aller à pied (j'étais à 8 minutes de mon collège en centre-ville) ou encore en métro à Toulouse dans le cas d'un collège de centre-ville ( où les élèves n'ont pas de problème de bus puisque eux-aussi viennent à pied ou en métro)
Ah, l'académie d'Amiens... je me souviens de trajets épiques sur l'autoroute (comme j'étais loin de l'établissement, je ne savais pas quelles conditions j'allais trouver sur la route). Dans mon établissement de l'époque les transports scolaires sont fréquemment suspendus maintenant (le préfet ne prend plus aucun risque) : petites routes de campagnes + transport en cars. C'était moins difficile pour les prof en véhicules individuels. Souvenir aussi des betteraves gelées sur la route !
Dans un autre établissement c'est notre chef de l'époque qui avait demandé, suite à arrêt des transports et grosse séquence neigeuse, que les professeurs résidant loin partent en cours d'après-midi. Elle ne voulait pas les voir se planter ! Tous les cours avaient été annulés l’après midi et les prof étaient priés de dégager au plus vite. Elle avait raison, ça avait vraiment été le foutoir.
- Vincent35Niveau 7
henriette a écrit:@Vincent35 : Dans le cas du retrait de permis, l'impossibilité serait de son fait (il n'avait qu'à conduire correctement et respecter le code de la route). Dans le cas d'une grève, ou d'un blocage des routes, non.
La différence est d'importance il me semble.
Bien sûr, il est normal d'être plus tolérant dans le cas d'une grève des transports ou autres circonstances indépendantes de la volonté de l'enseignant.
Par contre une fois qu'on a proposé de rattraper 2-3 jours de cours (ce que tout chef d'établissement normalement constitué devrait accepter), si ça se prolonge il faut bien trouver une solution qui permette de se rendre dans l'établissement (covoiturage, location de voiture, vélo, taxi, airbnb sur place...)
- pseudo-intelloSage
Jacq a écrit:gauvain31 a écrit:[...]
Il m'est arrivé de venir au collège lors de tempêtes de neige quand j'étais en Picardie. Mais c'est parce que je pouvais y aller à pied (j'étais à 8 minutes de mon collège en centre-ville) ou encore en métro à Toulouse dans le cas d'un collège de centre-ville ( où les élèves n'ont pas de problème de bus puisque eux-aussi viennent à pied ou en métro)
Ah, l'académie d'Amiens... je me souviens de trajets épiques sur l'autoroute (comme j'étais loin de l'établissement, je ne savais pas quelles conditions j'allais trouver sur la route). Dans mon établissement de l'époque les transports scolaires sont fréquemment suspendus maintenant (le préfet ne prend plus aucun risque) : petites routes de campagnes + transport en cars. C'était moins difficile pour les prof en véhicules individuels. Souvenir aussi des betteraves gelées sur la route !
Dans un autre établissement c'est notre chef de l'époque qui avait demandé, suite à arrêt des transports et grosse séquence neigeuse, que les professeurs résidant loin partent en cours d'après-midi. Elle ne voulait pas les voir se planter ! Tous les cours avaient été annulés l’après midi et les prof étaient priés de dégager au plus vite. Elle avait raison, ça avait vraiment été le foutoir.
Idem, sauf que la seule collègue qui s'est blessée en venant en cours un jour de neige est celle qui haitait à côté du collège ; elle avait 50 mètres à faire, mais a glissé, et fracture du coccyx. Comme quoi...
- User26836Niveau 9
Le truc c'est qu'aller au boulot en période de grève généralisée des transports ne peut pas non plus être considéré comme un risque suprême ! Mais lorsqu'il est physiquement impossible de se rendre au travail sans marcher 2-3h a/r par jour (oui je sais que certains enfants en Afrique le font, mais bon, si on commence comme ça, on peut aller très loin dans le grand n'importe quoi), on fait comment ? Par principe (et par nécessité financière aussi), je refuse de prendre un logement supplémentaire près du lycée, je refuse aussi de payer un taxi / uber en plus de mon forfait RATP, du coup comme je l'ai déjà dit je pense essayer d'aller au taf coûte que coûte, mais pour moi ça reste encore faisable, je suis en zone 3 de l'IDF donc il y aura moyen de se dém***er, par contre oui ça risque d'être chaud pour arriver à 8h tous les jours.
Donc je pars du principe que je devrai rattraper les heures manquées, sauf que mes élèves ont déjà un emploi du temps bien rempli et donc, que ca va être difficile de rattraper un cours manqué pour cause de grève en déplaçant ce cours à 18h20 par ex., et que les moments où ils sont libres à des heures décentes (mercredi - jeudi 14h-16h par ex.), ben en fait je ne suis pas dispo car déjà en cours. Donc mettons que pendant la grève je loupe systématiquement pendant 2 semaines tous les cours à 8h, que le rattrapage de toutes ces heures n'est pas possible, on peut quand même me retirer toute une journée ? Parce que bon dans ce cas-là, je ne viens pas du tout !
PS : à priori, mon CDE n'a pas trop râlé lorsque le jour de grève de septembre je suis arrivée à 8h40 (alors que j'étais partie à 6h15 au lieu de 7h) et donc n'ai pas pu assurer mon cours de 8h, cours que je n'ai pas essayé de rattraper, mais peut-être que je me tompe et que je vais découvrir rapidement qu'une journée de travail m'a été retirée !
Plus sérieusement cette question m'angoisse : un CDE peut-il vraiment légalement retirer x journées de travail alors qu'il est matériellement impossible de se rendre au travail sauf à passer 5-6h dans les transports ou même à marcher autant ?
Donc je pars du principe que je devrai rattraper les heures manquées, sauf que mes élèves ont déjà un emploi du temps bien rempli et donc, que ca va être difficile de rattraper un cours manqué pour cause de grève en déplaçant ce cours à 18h20 par ex., et que les moments où ils sont libres à des heures décentes (mercredi - jeudi 14h-16h par ex.), ben en fait je ne suis pas dispo car déjà en cours. Donc mettons que pendant la grève je loupe systématiquement pendant 2 semaines tous les cours à 8h, que le rattrapage de toutes ces heures n'est pas possible, on peut quand même me retirer toute une journée ? Parce que bon dans ce cas-là, je ne viens pas du tout !
PS : à priori, mon CDE n'a pas trop râlé lorsque le jour de grève de septembre je suis arrivée à 8h40 (alors que j'étais partie à 6h15 au lieu de 7h) et donc n'ai pas pu assurer mon cours de 8h, cours que je n'ai pas essayé de rattraper, mais peut-être que je me tompe et que je vais découvrir rapidement qu'une journée de travail m'a été retirée !
Plus sérieusement cette question m'angoisse : un CDE peut-il vraiment légalement retirer x journées de travail alors qu'il est matériellement impossible de se rendre au travail sauf à passer 5-6h dans les transports ou même à marcher autant ?
- FZNiveau 10
Lisak35 a écrit:Entendu dans mon établissement :"prenez un Uber avec plusieurs collègues, vous partagerez les frais" ! Heu non, je ne paierai jamais pour aller travailler. Je ne sais pas non plus comment je vais faire : j'arriverai en retard je pense (je commence tous les jours à 8h, je vais pas partir de chez moi à 5h pour espérer arriver à l'heure au lycée (même pas garanti) et faire cours aux 3 élèves qui auront bien voulu essayer de nous gratifier de leur présence suprême !
Le truc c'est que nulle part sur la fiche des conditions à remplir pour passer le concours / être tituarisé, il est écrit "possession du permis B / d'un véhicule" il me semble, donc dans le cas où il est avéré que se rendre sur son lieu de travail est impossible, peut-on en effet nous retirer des jours ? Que dit la loi ?
il me semble que vous êtes un peu "hors sol" par votre réponse ... par contrat, vous vous engagez à occuper un poste de travail : le comment n'entre pas en ligne de compte ...
Légalement, rien ne vous autorise à être absent, et encore une fois dans de nombreuses entreprises, c'est du sans solde pour ce genre d'absence ...
Dura lex, sed lex !
- FZNiveau 10
ProvençalLeGaulois a écrit:Réponse peu consensuelle mais tant pis, je doute que ce soit de la responsabilité de l'employeur de se soucier de la faisabilité ou non de se rendre de son domicile à son lieu de travail, quel que soit l'employeur d'ailleurs (l'EN, autres ministères ou entreprise privée), surtout dans le cas d'un poste fixe et d'une grève annoncée avec plus de deux mois d'avance mais je veux bien le texte de loi qui démontrerait le contraire...
Tout à fait d'accord ...
- CleroliDoyen
Quitte à se voir retirer une journée de salaire, la position la plus raisonnable est donc d'être gréviste Plus de tracas à se demander comment faire pour être à l'heure et si le mouvement massif, on s'épargne une réforme désastreuse !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Cleroli a écrit:Quitte à se voir retirer une journée de salaire, la position la plus raisonnable est donc d'être gréviste Plus de tracas à se demander comment faire pour être à l'heure et si le mouvement massif, on s'épargne une réforme désastreuse !
- AndmaExpert spécialisé
A la CGT le 5 se prépare. Soyons en grève avec tous les autres il n'y aura plus le souci des transports.
_________________
Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- pseudo-intelloSage
FO aussi, à partir du 5, reconductible.
_________________
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ici, réunion avec les collègues tout à l'heure : on a abordé pas mal de sujets, et je pense qu'on a réussi à en motiver pas mal. J'espère que ce sera concluant et qu'ils ne changeront pas d'avis d'ici là.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- OudemiaBon génie
C'est particulièrement vrai pour ceux qui enseignent en lycée, où beaucoup d'élèves dépendent des transports en commun : se décarcasser pour venir devant une poignée d'élèves, et se décarcasser encore pour adapter les cours en fonction des absents...Cleroli a écrit:Quitte à se voir retirer une journée de salaire, la position la plus raisonnable est donc d'être gréviste Plus de tracas à se demander comment faire pour être à l'heure et si le mouvement massif, on s'épargne une réforme désastreuse !
- barègesÉrudit
Tiens, personne ne parle du retrait actuel ("grève inopinée" pour l'entreprise) à la SNCF ?
Je vais au travail en train et j'ai cours cette semaine, ce qui fait que je suis assez embêtée - je prends la voiture aujourd'hui encore, le trafic reste trèèès perturbé par chez moi.
Juste : je trouve personnellement la communication des dirigeants de la SNCF assez hallucinante ces temps-ci, sur la sécurité des trains qui serait parfaite avec un seul agent à bord (le conducteur) dans des trains qui empruntent un réseau dont on sait qu'il menace ruine... Sur le "changement" (vu comme quelque chose de très positif, hein) en cours dans l'entreprise avec l'ouverture des lignes à la concurrence... Sur la fameuse "prise en otage" - nous sommes les "clients" pour G. Pépy à la radio, mais restons les "usagers" pour beaucoup d'intervenants, il faudrait savoir, service public ou service purement commercial ? Etc. J'adore aussi ce que dit le site, ce que disent les journaux radio, "reprise du trafic" ou "retour à la normale ce lundi" : comme les discours sur les 5 % de grévistes à l'éducation nationale, quand on voit le réel en gare, on en sourit.
Je vais au travail en train et j'ai cours cette semaine, ce qui fait que je suis assez embêtée - je prends la voiture aujourd'hui encore, le trafic reste trèèès perturbé par chez moi.
Juste : je trouve personnellement la communication des dirigeants de la SNCF assez hallucinante ces temps-ci, sur la sécurité des trains qui serait parfaite avec un seul agent à bord (le conducteur) dans des trains qui empruntent un réseau dont on sait qu'il menace ruine... Sur le "changement" (vu comme quelque chose de très positif, hein) en cours dans l'entreprise avec l'ouverture des lignes à la concurrence... Sur la fameuse "prise en otage" - nous sommes les "clients" pour G. Pépy à la radio, mais restons les "usagers" pour beaucoup d'intervenants, il faudrait savoir, service public ou service purement commercial ? Etc. J'adore aussi ce que dit le site, ce que disent les journaux radio, "reprise du trafic" ou "retour à la normale ce lundi" : comme les discours sur les 5 % de grévistes à l'éducation nationale, quand on voit le réel en gare, on en sourit.
- Cléopatra2Guide spirituel
Grève illimitée pour le 5 décembre. En IdF on ne m'a pas encore retiré mes journées de grève du bac. L'argument financier des fêtes de fin d'année ne tient donc pas, puisque les journées sont enlevées après. En plus, c'est prévu 2 mois à l'avance, on peut économiser.
Et il y a des caisses de grève.
Alors entre se voir retirer (à juste titre je trouve après 1 ou 2 jours) le salaire pour n'être pas venu travailler et faire une grève pour une cause essentielle, interprofessionnelle et nationale, il n'y a pas photo. Et moi j'habite à 5 minutes à pied du lycée donc ce n'est pas la grève qui me pousse à être gréviste moi-même.
Et il y a des caisses de grève.
Alors entre se voir retirer (à juste titre je trouve après 1 ou 2 jours) le salaire pour n'être pas venu travailler et faire une grève pour une cause essentielle, interprofessionnelle et nationale, il n'y a pas photo. Et moi j'habite à 5 minutes à pied du lycée donc ce n'est pas la grève qui me pousse à être gréviste moi-même.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
On pourrait peut-être scinder le topic, consacrer un topic à notre éventuelle participation à la grève du 5 ?
- ZagaraGuide spirituel
C'est une infamie de la part de la direction de la SNCF de requalifier en "grève illégale" un usage licite du droit de retrait, et c'est une incompétence doublée de déshonneur poisseux pour les médias de relayer cette thèse fausse. D'ailleurs, les inspecteurs du travail qui conseillent la SNCF ont dit à la direction qu'ils ne devaient pas prendre de sanctions (cf. libé), puisque le droit de retrait avait été utilisé légalement : il y a bien mise en danger imminente de l'intégrité physique des personnels par le choix de ne mettre qu'un seul conducteur à bord des TER de province, comme l'accident l'a démontré.
C'est si abusé qu'un des inspecteurs a rappelé à la direction qu'elle encourait 10.000 euros d'amende par employé si elle essayait d'entraver leur droit de retrait.
C'est si abusé qu'un des inspecteurs a rappelé à la direction qu'elle encourait 10.000 euros d'amende par employé si elle essayait d'entraver leur droit de retrait.
- DesolationRowEmpereur
En plus là, franchement, contester la légitimité du droit de retrait... C'est vraiment une honte.
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