Un livre pour la pré-rentrée : Un principal ne devrait pas dire ça...

zigmag17 a écrit:Mais enfin vous ne pensez pas plutôt que ces portraits sont faits de bric et de broc, avec des touches de Monsieur X par ici, Madame Y par là? Des sommes de détails, de comportements , de personnalités, de physiques (oui bon ça c'est moyen, d'accord) glanés depuis des années et dans des établissements différents par celui qui a commis l'ouvrage (l'outrage?). Ce qui fait que tout le monde et personne à la fois ne peut se reconnaître à 100% dans un seul portrait. IL me semble que dans le cas contraire en effet il courrait droit à la diffamation. Bien sûr qu'aucun des enseignants avec lesquels il travaille ne se reconnaîtra tel quel. Voyons... Alors jeter l'opprobre sur la profession c'est vain et cynique et blessant peut-être, mais personnellement cela ne m'atteint pas plus que cela. Ce qui me fait mal c'est notre quotidien, tout ce qui fiche le camp. Pas des portraits généralistes, hyperboliques et caricaturaux qui me font plutôt rire. Pour le reste on sait très bien qu'il faut en prendre et en laisser , et je ne pense pas qu'un tel écrit ait un quelconque rôle à jouer dans notre réalité. Ne donnons de l'importance qu'à ce qui en a vraiment et essayons de rire du reste, si nous pouvons

Certaines infos ont été glanées sur les réseaux sociaux de prof comme 800000 feignasses car il y était membre.
C'était la même chose pour ses ouvrages précédents.

Beniamino Massimo a écrit:
La boulimie d'écriture de ce monsieur ne s'arrête pas là, il « fait des vers » et des chansons, aussi, où l'on retrouve certaines des obsessions qui apparaissent dans l'extrait :

Patrice Romain a écrit:Dans mon cours de physique, ils voient que mon physique.
J’parle attraction des masses, ils crient : « fuyons l’hommasse ! »
[...]
Moi j’enseigne la chimie, je joue d’mon alchimie
Et de mon décolleté pour les ados m’colter.
[...]
J’suis la prof d’arts plastiques, ils reluquent ma plastique.
Ils aiment maths et dessin, j’les provoque à dessein.
[...]
Je suis la prof de maths, wonderbra on me mate ;
Mon tailleur très étroit, égalent seize posez trois.

Ça craint sévèrement quand même. De la part des auteurs du Petit Spirou, OK, mais de la part d'un membre de l'EN, ce genre de fantasmes...
(En plus d'être abominablement mauvais.)

Dadoo33 a écrit:
Certaines infos ont été glanées sur les réseaux sociaux de prof comme 800000 feignasses car il y était membre.  
C'était la même chose pour ses ouvrages précédents.

C'est quoi ça ?

Dadoo33 a écrit:
Certaines infos ont été glanées sur les réseaux sociaux de prof comme 800000 feignasses car il y était membre.  
C'était la même chose pour ses ouvrages précédents.

C'est quoi ça ? [/quote]

Comme toi, je ne connaissais pas, et voilà : https://www.facebook.com/groups/1135449543189154/
Il y a un site internet également

Sphinx a écrit:

Beniamino Massimo a écrit:
La boulimie d'écriture de ce monsieur ne s'arrête pas là, il « fait des vers » et des chansons, aussi, où l'on retrouve certaines des obsessions qui apparaissent dans l'extrait :

Patrice Romain a écrit:Dans mon cours de physique, ils voient que mon physique.
J’parle attraction des masses, ils crient : « fuyons l’hommasse ! »
[...]
Moi j’enseigne la chimie, je joue d’mon alchimie
Et de mon décolleté pour les ados m’colter.
[...]
J’suis la prof d’arts plastiques, ils reluquent ma plastique.
Ils aiment maths et dessin, j’les provoque à dessein.
[...]
Je suis la prof de maths, wonderbra on me mate ;
Mon tailleur très étroit, égalent seize posez trois.

Ça craint sévèrement quand même. De la part des auteurs du Petit Spirou, OK, mais de la part d'un membre de l'EN, ce genre de fantasmes...
(En plus d'être abominablement mauvais.)

Dadoo33 a écrit:
Certaines infos ont été glanées sur les réseaux sociaux de prof comme 800000 feignasses car il y était membre.  
C'était la même chose pour ses ouvrages précédents.

C'est quoi ça ?

Un groupe Facebook qui se nomme ainsi. La parole des collègues y est plutôt libre et, effectivement, un esprit mal intentionné pourrait y récupérer de nombreuses anecdotes (alors même que certaines histoires racontées le sont de façon volontairement exagérée et humoristique).

OK merci. Donc en gros il prend des anecdotes rédigées au second degré et il les recopie en faisant croire que c'est du premier degré et que ça vient de ses propres observations ? Honnête, en plus, le gars.

Marie-Lul' a écrit:

Dadoo33 a écrit:
Certaines infos ont été glanées sur les réseaux sociaux de prof comme 800000 feignasses car il y était membre.  
C'était la même chose pour ses ouvrages précédents.

C'est quoi ça ?

Comme toi, je ne connaissais pas, et voilà : https://www.facebook.com/groups/1135449543189154/
Il y a un site internet également[/quote]

Je ne connaissais pas non plus. Je n'y ai pas accès - pas inscrite sur facebook- mais je constate que l'auteur n' a donc pas appliqué la première règle de déontologie de l'enseignant honnête et consciencieux: " cite tes sources"!!. Du coup ce n'est pas pour diffamation qu'il pourrait être attaqué mais pour plagiat!

gluche a écrit:En voyant le titre, j'ai cru que c'était un sujet demandant des conseils quant aux livres à lire pour supporter les discours de la prè-rentrée...

Moi aussi: je me voyais déjà dans un coin avec mon bouquin sur les genoux! ce ne serait pas celui-là que je choisirais...
Les caricatures sont criantes de vérité, il faut le reconnaître, mais le discours généralisant sur les feignasses de profs

Will.T a écrit:

Salsepareille a écrit:(le titre de ce topic n'est pas très explicite: je croyais aussi à un livre que l'on pourrait conseiller, pour lire pendant le discours de pré-rentrée).

C'est à cause de l'imbécile qui a créé le topic...

"Je côtoie les cadres de l’Éducation nationale depuis plus de vingt ans. Je n’en ai pas entendu un seul dire du bien des syndicats. Pourtant, on laisse ces derniers user et abuser de leur position. Il y a là un mystère que je ne m’explique pas. Mon hypothèse : une fois terminé le cirque médiatique – déclarations tonitruantes, grèves, manifs, etc. –, chacun doit au final y trouver son compte. Mais lequel ?
Car, tout le monde le sait, l’Éducation nationale est cogérée par les syndicats d’enseignants. Lesquels réclament toujours plus de moyens pour les professeurs, [...]"

Ah, ce sont les syndicats qui cogèrent l'Education nationale ? C'est pour cela que de telles réformes sont prises alors, contre l'avis des syndicats (sauf 2) et que l'on ne cesse de supprimer des postes et de dégrader l'enseignement de nos élèves, malgré nous ? Idées reçues. Ce proviseur doit écouter les Grandes gueules tous les matins au lieu de travailler et terminer sa journée au Café du commerce.  Quel niveau d'analyse !
Cela fait 20 qu'il côtoie des cadres ? Et bien il faudrait qu'il se soigne et redescende un peu sur Terre.
Il devrait par contre s'interroger un peu sur le rôle du syndicat majoritaire des personnels de direction, sur la mafia qu'il constitue, notamment pour les nominations, les mutations, sur son silence concernant les réformes actuelles, sur le pantouflage, le cirage de pompes obligatoire, son "pas de vague" qui fait que beaucoup de collègues pourraient espérer un peu de soutien, une discipline d'établissement plus stricte (celle que l'on trouve dans le privé par exemple), le fait que des personnels de direction incapables soient maintenus en place et soient capables de détruire en quelques années l'ambiance d'un établissement, la discipline.... j'arrête. Mais qu'il commence par regarder midi à sa porte ce bien nourri et profiteur d'un système qu'il contribue à détruire.

Le terme de cogestion se défend parce que les mutations et promotions sont (étaient jusque récemment ?) organisées avec l'aide essentielle des syndicats, et que 90% de l'information aux enseignants sur leurs statuts, mutations, obligations, etc. est déléguée aux syndicats. La gestion, ce n'est pas la décision...

RogerMartin a écrit:Le terme de cogestion se défend parce que les mutations et promotions sont (étaient jusque récemment ?) organisées avec l'aide essentielle des syndicats, et que 90% de l'information aux enseignants sur leurs statuts, mutations, obligations, etc. est déléguée aux syndicats. La gestion, ce n'est pas la décision...

Et bien sur toute une frange anti-prof ignorante mais grande g...joue sur cette ambiguïté!!!

Il me semble quand même que le succès de ce terme est venu une fois de plus de l'usage immodéré qu'en a fait l'ineffable Allègre,un merci de plus à nos "amis"

C'est-là ce qu'on appelle, depuis longtemps, un démagogue — quelqu'un dont le fonds de commerce est d'exciter les passions viles dans le grand nombre, pour satisfaire un intérêt. En l'occurrence, celui-ci doit se situer quelque part entre la volonté de se faire une réputation du genre de celle de l'oncle qui, lors des repas de mariage ou de communion, est connu pour sa capacité à éructer d'une voix avinée des “blagues” salaces sur l'arrière-train de la communiante ou de la mariée, — et (je l'espère presque pour lui) la volonté bien plus sérieuse d'arrondir ses fins de mois avec quelques droits d'auteur vite gagnés. Ce genre de plumitif tantôt stipendié, tantôt capable d'exploiter jusqu'à la prostitution scripturaire ses propres impulsions troubles a toujours existé — il s'agit en général de malheureux qui sont affligés d'un petit talent et dénués de l'intelligence nécessaire pour maîtriser celui-ci (pathologie ancienne, mais toujours pas reconnue).

Et, pour n'en citer qu'une preuve, ces quelques mots, que la crétinerie évidente de leur auteur interdit de prendre pour une forme volontaire d'intelligence:

L’administration, elle, ne s’en pose guère, des questions. Elle part du principe que, si un pédagogue est chahuté, c’est non pas qu’il y a un problème, mais qu’il a un problème, lui, le professeur.

On a envie de lui répliquer: or, l'administration c'est toi; donc tu ne te “poses pas de questions” — et d'enchaîner avec une question de mots croisés: comment appelle-t-on un type qui ne se pose pas de questions en se mêlant de donner des leçons?

Déjà la reprise du titre d'un des livres les plus pitoyables de ces dernières années est une forme d'aveu...(j'ai eu ce bouquin (celui sur Hollande) d'un vide interstellaire, je me suis forcé jusuqu'aux 3/4...alors que d'habitude je donne ce que je n'aime pas, celui-là je l'ai brulé par respect de ce que doit être un livre)

RogerMartin a écrit:Le terme de cogestion se défend parce que les mutations et promotions sont (étaient jusque récemment ?) organisées avec l'aide essentielle des syndicats, et que 90% de l'information aux enseignants sur leurs statuts, mutations, obligations, etc. est déléguée aux syndicats. La gestion, ce n'est pas la décision...

Ce qui veut dire que l'information ne circule pas autrement. Donc merci les syndicats.
Pour les mutations, nous sommes encore sur l'information, la vérification, et pas sur la "gestion". Dire cogestion c'est dire que ce sont les syndicats qui ont leur mot à dire sur la gestion de l'EN. Ce n'est pas le cas. Depuis des années ils ne sont pas écoutés pour les réformes. Lorsque l'on supprime des heures de cours aux élèves, les syndicats sont-ils écoutés ?
Ce terme de "cogestions" est hypocrite. C'est un mensonge qui rend les syndicats responsables du naufrage de l'EN alors que, sauf 2 (ou trois éventuellement) s'ils s'opposent à ce naufrage. Les syndicats sont rendus responsables du niveau, alors qu'ils s'y opposent. Ils sont contre les suppressions de postes qui font que des élèves sont actuellement sans prof, mais ils seraient donc responsables puisque "cogestion". Il faut arrêter. Par contre quelles sont les positions du syndicat majoritaire des PERDIR sur les suppressions de postes, sur la baisses des heures des élèves, sur l'évaluation locale et non pas nationale .... ? Rien. Ils gèrent leur petite carrière tranquillement et personne ne les remet jamais en cause. Pas de vague.

Si ceci est véridique, il cherche un peu les ennuis:
Adultescente

Madame,

Ce matin, un attroupement s’est formé devant le portail de notre établissement scolaire.
En cause : deux élèves, tête contre tête, prêts à en découdre. Après les avoir séparés, j’ai enjoint aux spectateurs de s’en aller. Mais une élève de 3ème est restée immobile et m’a défié du regard. J’ai alors poussé la péronnelle doucement mais fermement vers le collège :
« Allez hop ! Ça ne te regarde pas ! Il est l’heure, tu entres ! »
Teinture blonde, maquillage outrancier, la demoiselle s’est alors redressée sur ses talons compensés :
« Eh !... J’suis pas ta pote ! »
Puis elle m’a désigné l’agresseur :
« Vous vous rendez compte ! Ce petit *** m’a dit qu’il m’éjaculait à la gueule ! En plus ça m’étonnerait ! Il a rien dans l’calbut ! »
J’ai alors compris : l’adolescente surexcitée que je tançais, c’était vous, Madame, maman d’un des deux protagonistes !
Je vous présente mes plus plates excuses pour tant de familiarité.
Voyez néanmoins le bon côté des choses : vous faites manifestement très jeune !
Respectueusement,

Personnellement, ça ne me fait pas marrer. Le portrait ressemble trop à celui de certaines mamans de notre établissement, et je trouve certaines situations plus dramatique qu'autre chose (les élèves qui n'ont pas les codes de la vie en société, parce que les parents ne les ont pas plus, et qui vont le payer, même s'ils ont à côté de ça un caractère adorable, une envie de bien faire... quand on n'a pas la nuance de la langue, quand on jure comme un charretier sans même s'en rendre compte, ça n'aide pas à avancer dans la vie...).
Peut-être que raconter ça en rigolant lui permet d'exorciser un peu (sinon, je trouve ça inquiétant... ou alors c'est moi qui suis trop sensible et n'arrive pas à prendre du recul?).

Il y a à prendre et à laisser... la chanson "ma femme est enseignante" n'est pas très drôle (trop réaliste!)... mais montre quand même à quel point les enseignants se laissent envahir par leur boulot.

Je ne suis pas certaine que ce type soit une ennemi absolu. Il ose aussi dire certaines choses sur l'EN qu'on n'entend pas ailleurs (par exemple la dénonciation du jargon)...
Peut-être (?) qu'en lisant tout le livre, on découvrirait un peu plus de nuances. Peut-être qu'il ne pense pas à mal en s'amusant à faire des caricatures.

Au moins, c'est un principal qui a aussi été enseignant.

Bref, je reste partagée... de toute façon, au milieu de tout le foin médiatique fait pour nous ridiculiser, nous faire détester, je ne pense pas que son influence soit majeure. Et le fait qu'il puisse s'exprimer ainsi peut servir de très bon argument pour tout enseignant se voyant accusé de trop railler la hiérarchie, de tenir un blog ou un compte tweeter qui ne soit pas du goût de l'EN: on pourra toujours dire "et que pensez-vous des écrits de monsieur Patrice Romain? Est-ce que c'est plus acceptable?", avec quelques petites citations qui vont bien...

K.

Le second extrait sur le site d'Atlantico, n'est pas, au delà de son titre très outrancier, si éloigné de ce que nombreux d'entre nous pensent... lisez bien !

https://www.atlantico.fr/decryptage/3580015/pourquoi-faute-de-candidats-au-metier-de-prof-l-education-nationale-en-vient-a-recruter-des-quasi-analphabetes-dont-la-seule-qualification-est-d-avoir-un-casier-judiciaire-vierge-patrice-romain-un-principal-ne-devrait-pas-dire-ca--city-

En effet,  les propos sur l'école à 2 vitesses, le laxisme de l'évaluation et de la délivrance des diplômes, l'avenir du système...sans jamais accabler les profs, beaucoup d'entre nous auraient pu l'écrire

TFS a écrit:Le second extrait sur le site d'Atlantico, n'est pas, au delà de son titre très outrancier, si éloigné de ce que nombreux d'entre nous pensent... lisez bien !

https://www.atlantico.fr/decryptage/3580015/pourquoi-faute-de-candidats-au-metier-de-prof-l-education-nationale-en-vient-a-recruter-des-quasi-analphabetes-dont-la-seule-qualification-est-d-avoir-un-casier-judiciaire-vierge-patrice-romain-un-principal-ne-devrait-pas-dire-ca--city-

Effectivement...
Je ne sais pas si un principal risque plus gros qu'un "simple enseignant" à tenir ce genre de propos, mais ça peut déplaire à certains de nos dirigeants.

Comme quoi...
K.

Kimberlite a écrit: Effectivement...
Je ne sais pas si un principal risque plus gros qu'un "simple enseignant" à tenir ce genre de propos, mais ça peut déplaire à certains de nos dirigeants.

Comme quoi...
K.

C'est exactement ce que je me suis dit. Là, il fait tout de même preuve d'un certain courage en assénant ces quelques vérités que l'institution s'efforce de dissimuler. Est-il proche de la retraite pour pouvoir se permettre une telle liberté de ton ?

Pour ceux que ça intéresse, l'interview du principal: https://www.youtube.com/watch?v=40cA102vomk
La volonté affichée n'est semble-t-il que gentille moquerie. J'aime bien la réaction, très saine, de la maman, à la fin de l'interview

C'est bien dommage de mêler mauvais humour et réflexions "philosphiques" sur le système éducatif dans le même ouvrage.

Ilona a écrit: Est-il proche de la retraite pour pouvoir se permettre une telle liberté de ton ?

Un article récent indique qu'il fait sa dernière rentrée. Il me semble être sur un mode « je joue les rebelles avant de partir, de toute façon OSEF, dans quelques mois c'est la quille ». Même s'il s'agite médiatiquement depuis de nombreuses années, là il va clairement plus loin en effet. Je me dis que pour les collègues qui l'ont eu comme supérieur depuis la publication de ses derniers livres, et notamment ceux qui l'ont cette année à Saint-Jean-de-Braye, le positionnement ne doit pas être facile. Comment avoir affaire à lui et ne pas se demander « Et ça, ce sera dans le prochain livre ? », un peu comme le gars du BTP dans le sketch d'Elie Semoun...

Cléopatra2 a écrit:C'est bien dommage de mêler mauvais humour et réflexions "philosphiques" sur le système éducatif dans le même ouvrage.

C'est ce que je me dis depuis le départ — aussi pertinentes que puissent être certaines de ses réflexions sur l'école, il y a une très étrange impression de mélange des genres qui atteint des sommets sur son site perso, un gros problème de positionnement entre le joyeux luron et l'expert en éducation, entre le vieux moustachu bienveillant qui pousse la chansonnette sur YouTube et le chef d'établissement qui intervient en direct en plein débat sur CNews l'autre jour. On a le droit d'avoir plusieurs vies, plusieurs casquettes, on peut se permettre des coups d'éclat sans doute, mais là les frontières sont beaucoup trop brouillées pour amener quoi que ce soit de bénéfique.

Le titre en effet pose le même problème que celui sur Hollande : racoleur et si cyniquement conscient de « braver » une sorte d'interdit — mais on le fait quand même, sinon ce n'est pas drôle. Et puis il y a de l'argent à prendre, au passage.

Non vraiment, il aura beau dénoncer tous les travers de l'institution qu'on dénonce souvent ici, je n'aurai aucune admiration pour lui.

Merci bien le discours primaire anti-syndical et les descriptions complètement sexistes des personnages féminins...

Je viens de me rendre compte que c'était mon principal lors de mon année de stage. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les relations étaient très tendues entre les collègues et lui.

jeanne a écrit:Je viens de me rendre compte que c'était mon principal lors de mon année de stage. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les relations étaient très tendues entre les collègues et lui.

Baaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Pas possible ! :lol:

Ce que je crois : quelqu'un qui écrit ça :

Les chiffres du ministère font en  effet état d’un enseignant pour quatorze élèves en moyenne. Or, quand on voit les effectifs réels des classes sur le terrain, on ne peut que constater une part des anges plus que conséquente. Et donc s’interroger sur le nombre de professeurs – rémunérés par nos impôts – qui n’enseignent pas, profitant ainsi du système sans aucune vergogne...

est d'une telle incompétence statistique qu'on peut vraiment se poser des questions sur ses capacités intellectuelles ou sur son honnêteté.

Arrêtez bon sang de parler de cette marionnette. Il ne sera certainement pas inquiété par le ministre tellement sa mentalité est la même que celle du ministère.

Quitte à lire le livre d'un supérieur, autant lire celui-ci : J'ai mal à mon École écrit par Jean-Marc Louis un inspecteur du primaire d'une meilleure qualité et honnêteté intellectuelle : je l'ai lu lors de sa sortie en 2010. Inutile de vous dire que le propos qu'il tient n'a pas pris une ride