Témoignages : que faites-vous en vacances ?

Sphinx a écrit:Le prof ayant, quoi qu'il s'en défende et déclare que son métier est un métier comme un autre, la vocation chevillée au corps, il lui est difficile de se détacher de son travail, et il ne peut pas visiter un musée sans prendre trente-six mille photos pour son cours sur la Révolution avec les 4e, lire un livre sans se dire que cet extrait-là irait drôlement bien dans le 2e objet d'étude pour les secondes, partir en Angleterre sans rapporter des posters pour sa classe d'anglais

C'est exactement ça.

DesolationRow a écrit:Je travaille au ralenti. Je finis de rédiger des articles qui traînent, j'essaie de choisir et de préciser ce dont je vais parler à la rentrée.

Je m'accorde le luxe de me dire que tout ce que j'aurai avancé pour la rentrée sera du temps de gagné à la rentrée quand les trucs administratifs s'ajouteront, et cela me permettra de me dégager des week-ends au premier semestre (je suis optimiste). J'ai deux nouveaux cours de deux heures par semaine chacun à préparer + un demi nouveau cours. Chacun implique un certain nombre de lectures annexes, que je fais tranquillement. Pour l'instant, j'en suis encore à répondre à quelques mails d'étudiants qui se posent des questions sur les programmes de l'année à venir avant de mettre une réponse automatique disant que je reviens fin août.  
Un peu plus réjouissant, on m'a rappelé hier qu'il serait bien que je commence à préparer la publication d'un bouquin, et de pouvoir soumettre le projet en 2020.

J'ai prévu de m'accorder trois semaines de rien, histoire de faire une vraie coupure. Et là, oui, comme tout le monde, ce sera plage, balades dans le coin, lectures, séries télé en retard etc.

Pas le budget pour partir cette année (prof célibataire avec enfants, les fins de mois sont souvent difficiles). D'habitude, je pars une dizaine de jours au début des vacances (pour le 14 juillet) dans la famille à l'autre bout de la France (pas d'hébergement à payer). C'est bien pour faire une vraie coupure d'avec le travail, profiter des vacances ensuite et se remettre au travail en août (d'habitude vers le 15 août, en travaillant seulement le matin, mais quand ce n'est pas une "année à réforme", donc qu'il n'y a pas à tout refaire, seulement ce que j'ai envie de changer / d'améliorer).
Cette année, multiples grèves et quelques jours de carence obligent, je ne pars pas (300 euros rien qu'en essence / péages, c'est trop...). J'essaie cependant de temps en temps de bouger dans mon coin rural, des balades d'une journée avec pique-nique pour sortir les enfants qui, heureusement, sont comme moi, et ne souffrent pas trop de rester à la maison à lire / faire des jeux de sociétés / regarder des films.
Je vais aussi aller quelques jours dans la famille plus proche pour "changer d'air" (heureusement que la famille existe !) et début août, ce sera remise au travail vu tout ce qu'il y a faire. Avec remise au boulot progressive : d'abord élaboration de la progression annuelle puis relecture des œuvres à étudier et après le 15 août, travail "à temps plein".
Je crois qu'il y a deux types d'enseignants : ceux qui préparent la rentrée au début des vacances, quand ils sont encore "dedans", afin de pouvoir partir ensuite l'esprit tranquille, et ceux qui ont besoin de décompresser d'abord et s'y remettent donc plus tôt en août.

zigmag17 a écrit:Sphinx: C'est du vécu la scène du marché??  ( Ca marche aussi pour les transports en commun et les colos qui parfois vont avec)

Ça s'est vu ? Oui, vécu la semaine dernière... Le jeune qui tenait le stand de légumes ne savait pas trop, et tandis que j'épelais "cucurbitacée", que j'expliquais que le truc en photo était un physalis et que "légume violet" en neuf lettres c'était "aubergine" et pas "bettraves" (sic) je repensais à cette dame que j'avais vue il y a deux ans au musée du Pont du Gard suivre mes 6e de panneau en panneau pour les aider à remplir leurs questionnaires tandis que son mari la poursuivait en lui répétant "mais enfin, tu es en vacances !"

SInon, on peut aussi se poser comme question: comment peut-on être persan? variante: être professeur?
J'ai vu hier soir un reportage sur les saisonniers dans un camping du var: 1600 brut et un logement, bien sûr, car la région est très chère et ne serait pas accessible à un vacataire.
Ben... c'est à peu près le salaire d'un professeur des écoles qui débute (sans logement aujourd'hui, contrairement au passé et sans choix de sa mutation).
Si on se pose des questions autant se poser des questions essentielles.

Personnellement, je ne fais strictement rien en rapport avec le boulot durant les vacances d'été.

Sphinx a écrit:

zigmag17 a écrit:Sphinx: C'est du vécu la scène du marché??  ( Ca marche aussi pour les transports en commun et les colos qui parfois vont avec)

Ça s'est vu ? Oui, vécu la semaine dernière... Le jeune qui tenait le stand de légumes ne savait pas trop, et tandis que j'épelais "cucurbitacée", que j'expliquais que le truc en photo était un physalis et que "légume violet" en neuf lettres c'était "aubergine" et pas "bettraves" (sic) je repensais à cette dame que j'avais vue il y a deux ans au musée du Pont du Gard suivre mes 6e de panneau en panneau pour les aider à remplir leurs questionnaires tandis que son mari la poursuivait en lui répétant "mais enfin, tu es en vacances !"

:lol: :lol:

Je ne prépare pas la rentrée car finalement , tout étant toujours perfectible , j'y pense en permanence , donc rien avant début Aout !

lilith888 a écrit:Personnellement, je ne fais strictement rien en rapport avec le boulot durant les vacances d'été.

Comment fais-tu pour t'en sortir ensuite pendant l'année ? Tu es en collège ou en lycée ?

lilith888 a écrit:Personnellement, je ne fais strictement rien en rapport avec le boulot durant les vacances d'été.

+ 1
Et ça passe très vite...

M'occuper des enfants, ranger (tri des cours..), préparer des cours... On partira juste une semaine. Me reposer (me lever à 9h, cela fait du bien..).
Traîner sur néo...

Avant, je bossais un peu l’été. C’est fini. Je fais grève en étant payé; d’ailleurs je fais la même chose pendant l’année scolaire. Le minimum syndical. Je suis le ou les manuels. On corrige les évaluations en classe (cela les force à se concentrer un minimum).

(Bon, après 24 années en collège, j’ai assez d’expérience et de recul pour pouvoir arriver les mains dans les poches)

Ça dépend des années...

L'été passé, sortant de deux années "prépa-agregation" (obtenue) hyper intensive, j'ai pris 5 semaines de vraies vacances : on a fait toute la Laponie en fourgon aménagé, c'était extra ! (vrais vacances pour moi... mais mon mari, prof d'histoire-géo, a bien sûr mis à profit le voyage pour faire plein de photo et un beau montage-diapo, pour visiter quelques musées, découvrir la seconde guerre mondiale côté nordique notamment, pour avoir quelques anecdotes originales à raconter aux élèves) ! Au retour, phase de repos (ce n'est pas un mode de voyage reposant) puis préparation de la rentrée tout doucement, quelques heures par-ci, par-là, sur la dernière semaine, n'ayant aucun nouveau niveau à préparer, juste des choses à améliorer.
Bref des vacances !


Cette année... Oups. J'ai deux nouveaux programmes à bosser (dont un qui est un remaniement de l'existant, donc pas trop dur à retravailler, et un autre sur un niveau que je n'ai jamais eu, donc tout à créer), et... une nouvelle matière (puisque le chef a décidé que les profs de maths enseigneraient les sciences numériques et technologiques, et qu'on n'était que deux à avoir de vagues notions dans le domaine...), ô joie.... J'ai aussi pris deux années de retard dans le bricolage et gros entretien de la maison (peintures à refaire d'urgence), et même le rangement, pour cause d'agreg et de vraies vacances l'an passé (car pendant l'année, pas de vrai WE, on décline même la plupart des invitations à dîner ; et trop d'épuisement nerveux pour faire autre chose que bosser-dormir-décompresser pendant les petites vacances).
Donc au programme :
- ayant eu la chance de ne pas être convoquée pour les corrections du bac, j'ai pu avoir dix jours de décompression (avec courses, soldes, piscine avec les gosses, et surtout dormir, dormir... mais quand même passer au lycée 3-4 fois pour discuter répartition des classes, achat de matériel, emploi du temps, résultats du bac, etc, avec les collègues, les élèves, ou le chef) ;
- puis 15 jours de bricolage intensif (maison -rayonnages, peintures, rideaux- et camping-car -mécanique et aménagement),
- puis trois semaines de vacances (on fera du camping sauvage itinérant en France, pas de sous pour autre chose)... mais j'emmène cette année du boulot, je dois impérativement avoir mis en place ma progression en SNT et surtout m'être mise à niveau dans le domaine (fonctionnement et histoire du net, algorithmes, gestion de données, traitement de l'image...) donc lire et m'informer au maximum, bidouiller quelques algorithmes, j'emmène mon ordinateur portable dans le fourgon (on a investi dans le chargeur allume-cigare).
- Et à partir du 15 août, boulot à fond, 5-6h par jour minimum je pense, pour préparer cette fichue année qui s'annonce infernale. Je dois dire que j'appréhende cette nouvelle matière pour laquelle je me sens incompétente (mais c'était ça ou perdre des heures... et étant dans le privé, il n'y a aucun autre lycée à proximité pour compléter mon emploi du temps), donc ce stress va me pousser à bosser vraiment à fond

Beaucoup de repos et de flâneries, travail à dose légère, jamais plus de 2-3h d'affilée. Par contre, dès maintenant pour cause de nouveaux programmes, alors que d'habitude je commençais vers le 10 août. Une semaine à la mer, et quelques jours pour visiter une ville, juste avant la rentrée: cette petite coupure avant de replonger est devenue une habitude qui m'évite de passer les derniers jours de vacances mentalement dans la reprise.
Nous préférons faire de vrais voyages (puisqu'il faut choisir pour des raisons de budget) lors des vacances intermédiaires. Là encore, cela permet une vraie coupure même si ce n'est pas vraiment reposant.

Je suis en collège donc je n'ai pas de nouveaux programmes à préparer cette année. Les vacances seront donc plutôt tranquilles cette année : je pars quinze jours en vacances. Le reste du temps, je m'occupe de mes enfants (notamment d'un bébé de sept mois) ; quand je peux (comprendre : quand le bébé dort, joue dans son parc...), je lis mes revues en retard (j'ai une pile de Doc Photo qui m'attend), je bricole, je range, je reprends tranquillement les premiers chapitres de l'année.

Cath a écrit:

Kilmeny a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Ce n'est pas une activité parmi d'autres dans le "package" : c'est l'activité principale et encore plus que jamais avec la réforme !

Oui, c'est curieux comme expression "la préparation des cours fait partie du package vacances" : ça existe dans beaucoup de professions, ça, que l'activité principale des vacances soit le travail ?

Peu de gens ont, cela dit, des coupures de presque deux mois dans leur présence au travail. Encore une fois, je ne sais pas pour vous mais pour moi travailler chez moi pendant l'été n'a rien à voir avec travailler devant des élèves. Préparer un cours ne me fatigue pas, ça m'amuserait plutôt même. Faire cours est infiniment plus épuisant.
Par ailleurs dans la profession de mon mari il est très courant de faire un petit check de ses mails de boulot pendant ses vacances.

En ce qui me concerne, je fais partie des mamans-profs dont le conjoint n'est pas prof. Traduisez : le conjoint bosse alors que les enfants relativement petits sont en vacances, donc le conjoint prof gère les enfants seul. Donc pour les vacances c'est très relatif.
Mon mari prend souvent ses vacances en août donc concrètement chez moi ça donne en général la chose suivante (mais dans tout ce que je vais dire, les mois peuvent s'inverser : nous pouvons parfois partir en juillet et être à la maison avec les enfants en août, c'est très variable).

- bac jusqu'à début juillet. Les enfants sont à l'école jusqu'aux délibérations en général, donc là ça va. A titre personnel c'est MON moment de vacances où je suis seule à la maison. Certes il y a les copies de bac mais je peux m'organiser comme je veux et c'est très reposant d'être à la maison avec seulement sa petite personne à gérer.
- prier pour qu'un collègue se dévoue pour les oraux. En général en HG ça se fait bien car un collègue préfère venir pour plusieurs élèves plutôt que de venir à plein pour en faire passer chacun deux et ne pas être payé. Jusqu'à présent, ça s'est toujours bien fait : mes parents sont parfois venus pour garder les petits, j'ai donc fait passer des oraux. Cette année c'était quelqu'un d'autre.
- jusqu'à mi-juillet : activités diverses à la maison. Le moment de caser les RDV médicaux des enfants et les miens (ophtalmo, dentiste, etc). Occuper les enfants en sortant, invitant des gens etc. Ce sont des journées agréables car on n'a pas la pression des horaires de l'école, des devoirs etc, mais ça ne veut pas dire qu'on se repose en tant que maman qui gère les enfants seule.
- aller passer une semaine chez mes parents : instant détente car j'ai de la chance, mes parents prennent les enfants et l'intendance en charge ce qui me permet de faire des grasses matinées et de ne pas avoir à cuisiner (même si je me rends utile à la maison hein, je ne me fais pas servir comme une princesse). C'est aussi le moment pour mon mari d'être plus cool et de faire sa petite vie le soir sans enfants à gérer. Il bosse mais se repose aussi un peu plus.
- fin juillet : retour chez moi, gestion des enfants, etc. Essayer de commencer à bosser pour la rentrée sur les siestes des enfants. Accessoirement et en ce qui me concerne : avancer mes recherches universitaires (cette année : publication de ma thèse et deux articles à rédiger pour des revues scientifiques).
- août : vacances de mon mari, c'est le moment où généralement nous partons en voyage à 4.
- fin août : retour à la maison. Mon mari reprend le boulot. Je gère la préparation de la rentrée avec les enfants (fournitures scolaires). J'essaie de bosser mes cours sur les siestes des enfants.

Voilà. A titre personnel je me suis fixée pour règle de limiter au max le travail pendant les vacances mais ce n'est pas par fainéantise, c'est plus parce que j'ai des enfants assez petits donc pas question de bosser quand ils sont sur le pont - ou alors faire des trucs où il n'y a pas trop besoin de concentration comme par exemple faire l'actualisation d'un cours. Généralement je ne travaille qu'au lycée quitte à y arriver plus tôt et à en repartir plus tard pendant l'année.

Iphigénie a écrit:SInon, on peut aussi se poser comme question: comment peut-on être persan? variante: être professeur?
J'ai vu hier soir un reportage sur les saisonniers dans un camping du var: 1600 brut et un logement, bien sûr, car la région est très chère et ne serait pas accessible à un vacataire.
Ben... c'est à peu près le salaire d'un professeur des écoles qui débute (sans logement aujourd'hui, contrairement au passé et sans choix de sa mutation).
Si on se pose des questions autant se poser des questions essentielles.

Après faut voir si on a envie de se lancer dans le job de saisonnier sur le long terme.

Par origine familiale je connais pas mal de gens de mon âge dans les Alpes, qui ont en effet commencé saisonniers à 1600 euros et logement. A 18 ans c'était le Pérou... à 35, bah, dans l'ensemble, il vaut mieux être prof. J'ai des connaissances qui cueillent/conditionnent des fruits l'été et font moniteurs de ski l'hiver, c'est sympa sur les photos, dans la pratique ça l'est beaucoup moins...

Un exemple de PE et directrice.
Je finis le vendredi 5 juillet. Les jours qui suivent j'organise le stage RAN qui a lieu dans mon école,  le gros nettoyage et les travaux ainsi que le service informatique : par quelles classes commencer, gestion du matériel informatique, problèmes des meubles à retirer, à  déplacer et des commandes qui nécessitent que je sois sur place. J'en profite pour ranger ma classe et mon bureau. Je communique   les derniers  éléments à la mairie: effectifs, commande du matériel de soin. Je rencontre  les derniers parents  ulis qui n'ont eu leur notification que le 4 ou 5 juillet ! Je prends contact avec la  nouvelle personne qui effectuera la décharge  de direction , on doit trouver  un jour qui convient à tout le monde. Cela me mène à mi juillet .
Ensuite je m'occupe de mes trois enfants, nous partons, je lis, je fais un bilan sur ce qui a fonctionné ou pas dans ma classe.  Je retrouve de l'énergie, je fourmille d'idées et je dois trier entre ce qui est à la mode et ce qui est vraiment efficace... Cette année est particulière car je me lance dans la cafipemf donc mes lectures de plage seront moins de loisirs mais  très orientées travail. J'espère pouvoir lire une vingtaine d'ouvrage. On verra.
Je travaille dès  qu'il pleut, puis systématiquement à partir du 15 août.  Je suis à l'école et règle livraisons, problème matériel , récupère l'ordinateur  de direction et donc les mails de l'école,  les comptes... Je prépare ma classe jusqu'à la Toussaint.

Le "je travaille dès qu'il pleut", s'il était appliqué ici, ne me verrait pas beaucoup bosser en ce moment!!! J'aime beaucoup!!!

Rhô !  OK quand il pleut entre le 1er août et le 15 août et qu'on ne peut prendre le risque d'un orage en montagne .
Tu dis être de l'ouest et il ne pleuverait point ? 

Ah je comprends mieux! :lol: Oui bon d'accord, il pleut ici aussi (mais alors un tout petit petit peu )

Je le savais ! Ce que l'on m'a raconté  des contrées éloignées  était donc vrai.

Les contrées éloignées ne sont point exemptes de nuages parfois, c'est vrai, je dois le confesser avec douleur. En ce moment toutefois ce ne sont qu'herbe brûlée et moiteur tropicale; je promène ma chienne à la fraîche, après huit du mat' c'est trop tard.
Très sérieusement, le temps change si vite par ici que j'ai pris l'habitude de garder entre mai et octobre dans mon sac le brumisateur ET le parapluie. En fait, je vis en Ecosse mais faut pas le dire!!

Cet été : préparation de l'agrégation, préparation des cours de septembre, mais aussi bricolage (je viens de me péter le dos à installer une tringle à rideaux) et visite à mes parents. Je pensais aussi refaire la peinture chez moi, mais j'ai peur de manquer de temps (l'agrégation est ma première priorité).

Kilmeny a écrit:Comment fais-tu pour t'en sortir ensuite pendant l'année ? Tu es en collège ou en lycée ?

Je suis en collège. Suite aux changements des 4 programmes d'un coup où je me suis tout retapé, j'ai fait un burn-out. Donc j'estime avoir suffisamment travaillé avant pour avoir la conscience tranquille.