- VivivavaNiveau 10
J'ai écrit à M. P., que tu as vu en formation de formateur, si je ne m'abuse. On verra bien.Izambard a écrit:Je ne suis pas sûre que notre Ipr en ait qlq chose à fiche de son bagage. Tu devrais l'appeler.
- sansaraModérateur
Une passante a écrit:Vivivava a écrit:Mon collègue et moi-même sommes embêtés par la situation créée autour de deux classes de 1ère ST2S.
Le premier problème est que la collègue a choisi de faire exactement les mêmes textes pour ses deux classes (l'une des deux semble cependant avoir participé au prix littéraire des lycéens), ce qui est logique. Seulement, dans le centre d'examen, les descriptifs n'ont pas été bien répartis, ce qui fait que j'ai interrogé aujourd'hui 11 élèves des deux classes, et mon collègue a commencé à mener 49 interrogations jusqu'au 1er juillet.
Le deuxième problème est que la liste est brève et les informations sont vagues : nous avions à préparer des interrogations sur :
- 3 textes sur les Lumières et ni oeuvre intégrale ni lecture cursive,
- 2 textes sur La Princesse de Clèves, non mentionnée comme oeuvre intégrale, mais il n'y a aucune autre oeuvre mentionnée
- 3 textes sur On ne badine pas avec l'amour, pas mentionnée non plus comme oeuvre intégrale, pas d'autre oeuvre mentionnée
- 2 poèmes de Rimbaud dans un GT "les sonnets du jeune Rimbaud" ; pas d'oeuvre intégrale ni de lecture cursive
Ce matin, j'ai découvert un petit mot de la prof sur les descriptifs des élèves : le dernier objet d'étude, celui sur la poésie, n'a pas été fait (nous avons préparé les interrogations sur Rimbaud pour rien), parce qu'il y a eu les ponts de mai, la prof était en sortie avec Lycéens au cinéma (pas pour l'une des classes en tout cas), puis a dû corriger le BTS (qui était pourtant en correction dématérialisée - on pouvait éventuellement faire sauter les cours des 4 et 5 juin).
Du fait du cumul de ces deux problèmes, mon collègue doit donc faire porter 49 interrogations sur 8 textes, et je me suis rendu compte qu'aucune des 2 oeuvres mentionnées n'a été lue, et pour cause, puisque pas de mention "oeuvre intégrale" ; aucune oeuvre du prix littéraire n'a été lue non plus par les 11 élèves interrogées, qui ne connaissent pas les corpus. Les 3 séquences sont très mal connues, les problématiques sont léchées mais non digérées par les élèves. La plupart de celles que j'ai interrogées m'ont semblé sérieuses, elles ont essayé de travailler seules, mais n'y sont pas parvenues.
La collègue est agrégée, normalienne, docteure, elle fait participer ses classes à des prix littéraires, a des articles où elle dit qu'un ancien élève a fait un master en littérature, donc elle a tout pour être bien vue. Ses élèves ont peut-être retiré quelque chose du prix littéraire, et je suis peut-être mal tombée aujourd'hui, mais nous avons franchement l'impression que la préparation du bac a été complètement sacrifiée.
Surtout, il y a une inéquité de traitement forte par rapport aux autres classes que nous interrogeons, qui ont entre 14 et 15 textes. Ces élèves de ST2S en ont donc presque moitié moins.
Nous ne savons pas vraiment comment évaluer ces élèves : faut-il attendre d'elles une connaissance parfaite des 8 textes, auquel cas nous allons devoir les sanctionner si ce n'est pas le cas, comme cela semble apparaître ? Attendre un travail personnel important, alors qu'on est en filière technologique et qu'elles n'ont pas particulièrement été poussées par un descriptif très flou à fournir ce travail ? Surnoter, parce que ces jeunes filles ne nous semblent pas responsables des carences du descriptif ?
La / le coordo ne peut pas en référer à l'IPR qui chapeaute les oraux ? Parce que là, c'est quand même très limite, et effectivement injuste !
+1. L'an dernier j'ai eu un descriptif particulièrement indigent pour une classe de STL (j'en avais parlé ici il me semble). Même en étant indulgente avec les élèves, je n'ai pas admis, par exemple, qu'ils n'aient pas lu la pièce indiquée sur leur descriptif (Lucrèce Borgia), d'autant qu'ils avaient "étudié" la scène d'exposition et le dénouement... J'en avais parlé à la coordo qui avait fait remonter à l'inspection. Apparemment, pour cette année la collègue en question (chez qui c'est un problème récurrent) a bénéficié d'une "aide" de l'inspection pour construire son descriptif. Je n'en sais pas plus, mais dans tous les cas je pense qu'il faut faire remonter aux IPR quand on a des descriptifs qui sont vraiment inexploitables.
- IphigénieProphète
D’un autre côté des élèves qui ne lisent pas, ne font pas le minimum pour leur examen, même sans qu’on leur dise( parce que bon...) et up! on fait remonter à l’inspecteur que le collègue ne fait pas son boulot: c’est limite quand même. A la rigueur, c’est l'établissement qui n’a pas fait le boulot si c’est un problème de mauvaise gestion de classe : je trouve qu’entre collègues on manque de plus en plus sinon d’empathie du moins de réserve: m’sieur , m’sieur il a mal fait: est-ce bien notre rôle et le rôle des jurys de bac?
- VivivavaNiveau 10
C'est pour cela que je n'ai jamais fait remonter un problème. Mais ici, tout nous laisse à penser que la collègue n'a pas fait son job avant même celui des élèves. Entre le 6 mai et le 12 juin, les autres classes ont eu cours et les autres profs ont aussi eu des ponts et des BTS à corriger.Iphigénie a écrit:D’un autre côté des élèves qui ne lisent pas, ne font pas le minimum pour leur examen, même sans qu’on leur dise( parce que bon...) et up! on fait remonter à l’inspecteur que le collègue ne fait pas son boulot: c’est limite quand même. A la rigueur, c’est l'établissement qui n’a pas fait le boulot si c’est un problème de mauvaise gestion de classe : je trouve qu’entre collègues on manque de plus en plus sinon d’empathie du moins de réserve: m’sieur , m’sieur il a mal fait: est-ce bien notre rôle et le rôle des jurys de bac?
- OxfordNeoprof expérimenté
Vivivava a écrit:C'est pour cela que je n'ai jamais fait remonter un problème. Mais ici, tout nous laisse à penser que la collègue n'a pas fait son job avant même celui des élèves. Entre le 6 mai et le 12 juin, les autres classes ont eu cours et les autres profs ont aussi eu des ponts et des BTS à corriger.Iphigénie a écrit:D’un autre côté des élèves qui ne lisent pas, ne font pas le minimum pour leur examen, même sans qu’on leur dise( parce que bon...) et up! on fait remonter à l’inspecteur que le collègue ne fait pas son boulot: c’est limite quand même. A la rigueur, c’est l'établissement qui n’a pas fait le boulot si c’est un problème de mauvaise gestion de classe : je trouve qu’entre collègues on manque de plus en plus sinon d’empathie du moins de réserve: m’sieur , m’sieur il a mal fait: est-ce bien notre rôle et le rôle des jurys de bac?
C'est pour le moins évident.
Et la mauvaise foi des ponts et corrections de BTS, comme si elle était la seule dans ce cas...
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- elsalyonNiveau 8
Je vous trouve bien prompts à juger du travail ou non-travail d’un(e) collègue, et à aller vérifier son « pedigree » sur internet (d’ailleurs pour expliquer/justifier quoi? Que les certifiés non-normaliens non-docteurs feraient/font mieux leur travail?). Dans tous les cas, cela me laisse dubitative.
Chaque année nous avons des descriptifs problématiques, avec des « mots d’excuse ou d’explication » plus ou moins clairs, c’est énervant oui, mais on compose. Nous ne sommes personne pour juger du reste.
Chaque année nous avons des descriptifs problématiques, avec des « mots d’excuse ou d’explication » plus ou moins clairs, c’est énervant oui, mais on compose. Nous ne sommes personne pour juger du reste.
- liliepingouinÉrudit
Il m'est déjà arrivé, par les hasards de l'emploi du temps et des diverses convocations, de ne presque pas faire cours du mois de mai. (2 sessions de correction + entente académique
+ entente locale + pont etc) Heureusement cette année-là je n'avais pas de premières. Parfois on se retrouve vraiment coincé.
En outre les élèves, série techno ou pas, peuvent quand même fournir l'effort de lire 2 ou 3 livres et bosser 8 textes. C'est leur bac, c'est à eux de bosser!!! Les élèves attendent de plus en plus du tout cuit de la part du prof, alors même qu'avec tous les outils à disposition il leur est de plus en plus facile de travailler par eux-mêmes, et de se renseigner. C'est facile de jouer les innocents naïfs parfois...
Néanmoins ce qui m'interpelle ici c'est le petit nombre de textes vus avant mai, et ce dans les deux classes, et le flou du descriptif. De manière générale il me semble quand même, sauf mépris manifeste pour l'examinateur (ce qui est peut-être le cas ici, c'est toi qui as les documents sous les yeux), plus honnête de contacter d'abord le/la collègue avant les IPR, pour demander des éclaircissements ou faire remonter les problèmes. Dans ce cas particulier, le petit nombre de textes est effectivement très gênant et justifierait d'avoir recours à des extraits des oeuvres qui n'ont pas fait l'objet de L.A. Si pas moyen de savoir quelles oeuvres ont été lues, il faut en effet demander conseil aux IPR.
+ entente locale + pont etc) Heureusement cette année-là je n'avais pas de premières. Parfois on se retrouve vraiment coincé.
En outre les élèves, série techno ou pas, peuvent quand même fournir l'effort de lire 2 ou 3 livres et bosser 8 textes. C'est leur bac, c'est à eux de bosser!!! Les élèves attendent de plus en plus du tout cuit de la part du prof, alors même qu'avec tous les outils à disposition il leur est de plus en plus facile de travailler par eux-mêmes, et de se renseigner. C'est facile de jouer les innocents naïfs parfois...
Néanmoins ce qui m'interpelle ici c'est le petit nombre de textes vus avant mai, et ce dans les deux classes, et le flou du descriptif. De manière générale il me semble quand même, sauf mépris manifeste pour l'examinateur (ce qui est peut-être le cas ici, c'est toi qui as les documents sous les yeux), plus honnête de contacter d'abord le/la collègue avant les IPR, pour demander des éclaircissements ou faire remonter les problèmes. Dans ce cas particulier, le petit nombre de textes est effectivement très gênant et justifierait d'avoir recours à des extraits des oeuvres qui n'ont pas fait l'objet de L.A. Si pas moyen de savoir quelles oeuvres ont été lues, il faut en effet demander conseil aux IPR.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
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Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- IphigénieProphète
Dans tous les cas, le rapport à l'IPR changera quoi pour vous? pour vos notes? pour ces élèves? en quoi cela vous concerne-t-il? de quelle mission salvatrice sommes-nous investis?
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
- ysabelDevin
J'ai une liste où ne figurent que les LA… A la réunion d'entente, il nous a été dit de faire remonter à l'IPR quand il y avait un pb sur les listes. Pour moi, il est hors de question de faire cela, je ne me sens pas l'âme d'une délatrice. J'en ai parlé avec des collègues qui sont du même avis.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Une passanteEsprit éclairé
Sur le principe, je suis d'accord, mais avec la pratique, je trouve pénibles ces collègues (heureusement peu nombreux, mais il y en a) qui ne font pas le boulot demandé et mettent en difficultés les examinateurs et les élèves. Ce n'est juste ni pour eux, ni pour les autres élèves qui ont des descriptifs conformes.
Je ne parle pas du nombre de LA, on sait tous qu'il y a des années où le temps nous manque, je parle des descriptifs qui ne permettent pas à l'examinateur d'interroger équitablement les candidats.
De mon propre chef, je n'irais pas m'en plaindre à l'IPR, mais si ce dernier demande à ce qu'on fasse des remontées, je n'hésite pas.
Je ne parle pas du nombre de LA, on sait tous qu'il y a des années où le temps nous manque, je parle des descriptifs qui ne permettent pas à l'examinateur d'interroger équitablement les candidats.
De mon propre chef, je n'irais pas m'en plaindre à l'IPR, mais si ce dernier demande à ce qu'on fasse des remontées, je n'hésite pas.
- roxanneOracle
De toute façon, ce cirque, c’est la dernière année.
- sansaraModérateur
Une passante a écrit:Sur le principe, je suis d'accord, mais avec la pratique, je trouve pénibles ces collègues (heureusement peu nombreux, mais il y en a) qui ne font pas le boulot demandé et mettent en difficultés les examinateurs et les élèves. Ce n'est juste ni pour eux, ni pour les autres élèves qui ont des descriptifs conformes.
Je ne parle pas du nombre de LA, on sait tous qu'il y a des années où le temps nous manque, je parle des descriptifs qui ne permettent pas à l'examinateur d'interroger équitablement les candidats.
De mon propre chef, je n'irais pas m'en plaindre à l'IPR, mais si ce dernier demande à ce qu'on fasse des remontées, je n'hésite pas.
Voilà, c'est exactement ce que je pense.
Je ne suis pas là pour juger mes collègues et leur travail, mais quand ils nous mettent vraiment en difficulté (et leurs élèves, encore plus), c'est franchement pénible.
Après, je ne suis pas du tout prompte à sauter sur l'IPR pour lui signaler tel ou tel manquement : en l'occurrence, puisque j'ai été confrontée à la situation et que certaines remarques me sont (explicitement ou non) adressées, je suis allée voir la coordo avant tout pour lui manifester mon désarroi face à cette liste inexploitable. Le mail de la collègue ne figurait pas sur le descriptif, et elle était introuvable sur l'annuaire académique (peut-être parce qu'elle bosse en lycée agricole, je n'en sais rien). Et avec 8 listes en tout et 72 candidats, je n'avais pas non plus des heures à perdre à appeler son établissement pour demander son numéro privé et obtenir des éclaircissements. Et puis à partir du moment où on met comme unique doc complémentaire d'une séquence la page Wikipédia de la série Borgia...
C'est la coordo elle-même qui a fait remonter à l'IPR, à la demande de ce dernier.
- VivivavaNiveau 10
Nous sommes tous tombés sur des listes aménagées, des listes peu conformes aux programmes, mais tant que cela profite aux élèves, tant mieux pour eux et elles. Ici, on ne sait pas comment faire pour que cela leur soit profitable parce que les pauvres ont l'air flouées.liliepingouin a écrit:Il m'est déjà arrivé, par les hasards de l'emploi du temps et des diverses convocations, de ne presque pas faire cours du mois de mai. (2 sessions de correction + entente académique
+ entente locale + pont etc) Heureusement cette année-là je n'avais pas de premières. Parfois on se retrouve vraiment coincé.
En outre les élèves, série techno ou pas, peuvent quand même fournir l'effort de lire 2 ou 3 livres et bosser 8 textes. C'est leur bac, c'est à eux de bosser!!! Les élèves attendent de plus en plus du tout cuit de la part du prof, alors même qu'avec tous les outils à disposition il leur est de plus en plus facile de travailler par eux-mêmes, et de se renseigner. C'est facile de jouer les innocents naïfs parfois...
Néanmoins ce qui m'interpelle ici c'est le petit nombre de textes vus avant mai, et ce dans les deux classes, et le flou du descriptif. De manière générale il me semble quand même, sauf mépris manifeste pour l'examinateur (ce qui est peut-être le cas ici, c'est toi qui as les documents sous les yeux), plus honnête de contacter d'abord le/la collègue avant les IPR, pour demander des éclaircissements ou faire remonter les problèmes. Dans ce cas particulier, le petit nombre de textes est effectivement très gênant et justifierait d'avoir recours à des extraits des oeuvres qui n'ont pas fait l'objet de L.A. Si pas moyen de savoir quelles oeuvres ont été lues, il faut en effet demander conseil aux IPR.
Vous trouvez que cela sert à quelque chose de contacter une collègue qui donne des justifications pareilles ? Pour nous, cela relève de l'imposture.
D'autant que la collègue n'a pas attendu la fin de l'année pour ne rien donner à lire.
J'ai interrogé aujourd'hui une élève dont le prof s'excusait d'avoir dû réduire le nombre de textes à 10 textes et trois livres avec ses élèves sourds et malentendants. Là, ça se comprend parfaitement.
Vu que sur le descriptif de ces deux classes il n'y a nulle part écrit "étude d'une oeuvre intégrale", nous ne pouvons pas dire aux élèves "mais il y a ce livre à lire, tout de même". Bref, on a un descriptif avec 8 textes, zéro livre à lire, et pas de possibilité d'interrogation sur d'autres extraits.
Bien évidemment, quand j'ai écrit à l'IPR sur les conseils de certain(e)s sur ce forum, je n'ai pas appelé à sanctionner la collègue, mais je devais bien signaler une difficulté à mener l'entretien, et la difficulté à évaluer avec justesse et équité ces élèves, en particulier pour mon collègue qui en évalue 49.
- VivivavaNiveau 10
Tu sais pourtant qu'il n'y a nul besoin d'aller vérifier le pedigree de collègues qui sont très connus dans un bassin d'éducation ou une académie.elsalyon a écrit:Je vous trouve bien prompts à juger du travail ou non-travail d’un(e) collègue, et à aller vérifier son « pedigree » sur internet (d’ailleurs pour expliquer/justifier quoi? Que les certifiés non-normaliens non-docteurs feraient/font mieux leur travail?). Dans tous les cas, cela me laisse dubitative.
- elsalyonNiveau 8
Connus pour quoi? Pour écrire des manuels? Etre dans la formation? Pour être dans tel ou tel établissement prestigieux ou non? « Comme le loup blanc » pour avoir telle qualité/défaut? Et alors?
Je suis désolée mais ce n’est pas aux collègues d’en référer à la hiérarchie.
Peu importe la longueur du CV, dans ces circonstances, nous sommes tous examinateurs, point.
« Pour nous cela relève de l’imposture ». C’est bien le « pour nous » qui me pose vraiment problème.
Il y a la possibilité d’interroger hors-liste, qui s’offre ici comme solution d’équité. C’est destabilisant certes, mais on s’en remet (côté élève).
Les collègues sont déjà assez sommés de s’expliquer devant les parents procéduriers et autres vindictes contre ces « feignasses de profs! », si en plus la police des collègues s’y ajoute... C’est donc à ce prix que nous mangerons du sucre dans quelques années...
Je suis désolée mais ce n’est pas aux collègues d’en référer à la hiérarchie.
Peu importe la longueur du CV, dans ces circonstances, nous sommes tous examinateurs, point.
« Pour nous cela relève de l’imposture ». C’est bien le « pour nous » qui me pose vraiment problème.
Il y a la possibilité d’interroger hors-liste, qui s’offre ici comme solution d’équité. C’est destabilisant certes, mais on s’en remet (côté élève).
Les collègues sont déjà assez sommés de s’expliquer devant les parents procéduriers et autres vindictes contre ces « feignasses de profs! », si en plus la police des collègues s’y ajoute... C’est donc à ce prix que nous mangerons du sucre dans quelques années...
- VivivavaNiveau 10
Je dois en référer à l'IPR si nous interrogeons "hors liste" sur une liste qui n'a pas d'œuvres intégrales puisqu'il nous a justement demandé de ne pas interroger hors liste.elsalyon a écrit:Connus pour quoi? Pour écrire des manuels? Etre dans la formation? Pour être dans tel ou tel établissement prestigieux ou non? « Comme le loup blanc » pour avoir telle qualité/défaut? Et alors?
Je suis désolée mais ce n’est pas aux collègues d’en référer à la hiérarchie.
Peu importe la longueur du CV, dans ces circonstances, nous sommes tous examinateurs, point.
« Pour nous cela relève de l’imposture ». C’est bien le « pour nous » qui me pose vraiment problème.
Il y a la possibilité d’interroger hors-liste, qui s’offre ici comme solution d’équité. C’est destabilisant certes, mais on s’en remet (côté élève).
Les collègues sont déjà assez sommés de s’expliquer devant les parents procéduriers et autres vindictes contre ces « feignasses de profs! », si en plus la police des collègues s’y ajoute... C’est donc à ce prix que nous mangerons du sucre dans quelques années...
- RogerMartinBon génie
C'est hallucinant de toute façon ces histoires de listes communiquées en avance. Une usine à gaz comme seule l'EN sait en créer, et qui repose sur l'infantilisation (souvent volontaire, tout au moins passive) des enseignants. Quand j'étais élève, les interrogateurs (déc)ouvraient notre liste au moment du tirage, liste à laquelle on avait d'ailleurs le droit d'ajouter des textes qui nous plaisaient et qu'on n'avait pas forcément étudiés en classe (à nos risques et périls), ils piochaient un texte, supportaient de nous écouter, posaient deux-trois questions et nous mettaient une note.Iphigénie a écrit:Dans tous les cas, le rapport à l'IPR changera quoi pour vous? pour vos notes? pour ces élèves? en quoi cela vous concerne-t-il? de quelle mission salvatrice sommes-nous investis?
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
Depuis que je lis ce fil, je ne vois pas l'intérêt de ce nouveau système, à part encourager un flicage par les pairs et décourager la moindre autonomie de lecture des élèves.
On n'a pas autre chose à faire quand on enseigne ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Mais oui, les élèves savent faire autre chose, et nous aussi !
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IphigénieProphète
Voilà tu as tout compris! et imposer le formatage des séquences: textes analysés, complémentaires et HDA, cursives, autres activités: bref tout ce qui fait que les élèves, comme on le voit, sont beaucoup mieux formés qu'avant à la lecture, aux arts, et au macramé. :lol:RogerMartin a écrit:C'est hallucinant de toute façon ces histoires de listes communiquées en avance. Une usine à gaz comme seule l'EN sait en créer, et qui repose sur l'infantilisation (souvent volontaire, tout au moins passive) des enseignants. Quand j'étais élève, les interrogateurs (déc)ouvraient notre liste au moment du tirage, liste à laquelle on avait d'ailleurs le droit d'ajouter des textes qui nous plaisaient et qu'on n'avait pas forcément étudiés en classe (à nos risques et périls), ils piochaient un texte, supportaient de nous écouter, posaient deux-trois questions et nous mettaient une note.Iphigénie a écrit:Dans tous les cas, le rapport à l'IPR changera quoi pour vous? pour vos notes? pour ces élèves? en quoi cela vous concerne-t-il? de quelle mission salvatrice sommes-nous investis?
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
Depuis que je lis ce fil, je ne vois pas l'intérêt de ce nouveau système, à part encourager un flicage par les pairs et décourager la moindre autonomie de lecture des élèves.
On n'a pas autre chose à faire quand on enseigne ?
Enfin, comme le dit Roxane, c'est la dernière année de ce bazar. MAis je ne doute pas que les mêmes imposent les portofolio, la nature ayant horreur du vide, sauf intellectuel.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonjour.
Professeur en collège, j'aide mon petit voisin à réviser un peu ses textes pour l'oral de français qu'il passe lundi.
Il a toutes ses œuvres en double, et il me demandait s'il était possible de coller des petits post-it (sans aucune indication, aucun mot, rien) aux différents passages marquants, afin de les repérer plus vite, le jour de l'épreuve, lorsqu'il aura à retrouver tel extrait pour une lecture analytique, telle scène qu'il a aimée et sur laquelle il voudrait revenir lors de l'entretien pour faire un prolongement, tel poème non étudié, mais avec lequel il peut faire une sorte d'ouverture etc...
Moi je pense que c'est une bonne idée, mais je ne veux pas l'induire en erreur et lui conseiller une démarche qui lui porte préjudice.
Qu'en pensez-vous?
Bonne journée à tous!
Professeur en collège, j'aide mon petit voisin à réviser un peu ses textes pour l'oral de français qu'il passe lundi.
Il a toutes ses œuvres en double, et il me demandait s'il était possible de coller des petits post-it (sans aucune indication, aucun mot, rien) aux différents passages marquants, afin de les repérer plus vite, le jour de l'épreuve, lorsqu'il aura à retrouver tel extrait pour une lecture analytique, telle scène qu'il a aimée et sur laquelle il voudrait revenir lors de l'entretien pour faire un prolongement, tel poème non étudié, mais avec lequel il peut faire une sorte d'ouverture etc...
Moi je pense que c'est une bonne idée, mais je ne veux pas l'induire en erreur et lui conseiller une démarche qui lui porte préjudice.
Qu'en pensez-vous?
Bonne journée à tous!
- sansaraModérateur
Oui, c'est ce que je conseille aussi à mes élèves, parce qu'il n'y a rien de plus agaçant que de perdre 5 min à voir l'élève chercher frénétiquement dans le bouquin le passage en question.
- Une passanteEsprit éclairé
Iphigénie a écrit:Voilà tu as tout compris! et imposer le formatage des séquences: textes analysés, complémentaires et HDA, cursives, autres activités: bref tout ce qui fait que les élèves, comme on le voit, sont beaucoup mieux formés qu'avant à la lecture, aux arts, et au macramé. :lol:RogerMartin a écrit:C'est hallucinant de toute façon ces histoires de listes communiquées en avance. Une usine à gaz comme seule l'EN sait en créer, et qui repose sur l'infantilisation (souvent volontaire, tout au moins passive) des enseignants. Quand j'étais élève, les interrogateurs (déc)ouvraient notre liste au moment du tirage, liste à laquelle on avait d'ailleurs le droit d'ajouter des textes qui nous plaisaient et qu'on n'avait pas forcément étudiés en classe (à nos risques et périls), ils piochaient un texte, supportaient de nous écouter, posaient deux-trois questions et nous mettaient une note.Iphigénie a écrit:Dans tous les cas, le rapport à l'IPR changera quoi pour vous? pour vos notes? pour ces élèves? en quoi cela vous concerne-t-il? de quelle mission salvatrice sommes-nous investis?
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
Depuis que je lis ce fil, je ne vois pas l'intérêt de ce nouveau système, à part encourager un flicage par les pairs et décourager la moindre autonomie de lecture des élèves.
On n'a pas autre chose à faire quand on enseigne ?
Enfin, comme le dit Roxane, c'est la dernière année de ce bazar. MAis je ne doute pas que les mêmes imposent les portofolio, la nature ayant horreur du vide, sauf intellectuel.
Je ne suis clairement pas d'accord !
Tu peux ne pas voir l'intérêt, RogerMartin, mais cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas. Il existe un programme, national, à l'intérieur de ce programme, le professeur choisit ce qu'il travaille avec ses élèves et l'examinateur peut ensuite évaluer le travail de l'élève. C'est tout. Qu'il y ait un formalisme parfois excessif, je suis d'accord, mais ces indications permettent d'être plus justes. Et je ne vois pas où est l'infantilisation. Où est le problème à indiquer aux collègues ce qu'on a travaillé avec nos classes ?
Qu'il y ait un "flicage par les pairs", je n'en suis pas certaine. On n'évalue pas le prof, mais l'élève par rapport à ce qu'a fait le prof. Le hic ici ce sont les listes indigentes qui ne permettent pas de savoir ce qu'a fait le prof.
Quant à l'autonomie de lecture des élèves, elle est également évaluée pendant l'entretien, mais tous ne sont pas "autonomes" alors que fait-on ? On pénalise ceux qui ne lisent pas ?
Il me semble que le bac évalue un travail, non pas des goûts ou des aptitudes individuels (qui sont cependant toujours valorisés).
Sans moyen de savoir quel est le travail annuel, on ne peut pas évaluer correctement ni équitablement.
Que cela ait été différent à une autre époque ne signifie pas que le système actuel n'est pas bon, même s'il y a des dérives.
Parce que je ne vois vraiment pas où est le mal à demander à ce qu'un enseignant indique dans les grandes lignes ce que les élèves ont travaillé et sont donc censés connaître.
En l'absence de liste un peu précise, on est censé considéré que l'élève n'a rien fait et ne sait rien ?
En référer à l'IPR, cela permet seulement de savoir comment évaluer l'élève. Cette année, j'avais un descriptif sur lequel l'enseignant indiquait que les élèves pouvaient apporter des éditions annotées / surlignées, où est l'équité par rapport aux autres élèves venant avec des textes vierges ? L'IPR a pu demander à l'établissement de prévenir les élèves concernés de venir avec des exemplaires vierges.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Merci Sansara, je pense qu'il passera quelques minutes ce week-end, à agrémenter ses livres de ces petits papillons de couleur qui lui feront donc gagner un temps précieux.
Il panique un peu devant l'étendue de ce qu'on peut lui demander pendant ce fameux entretien, car dans sa classe, il semble que son prof ait donné (balancé?) de nombreux documents complémentaires sans parfois les avoir lus avec les élèves.... Pas évident, je trouve... Et c'est bien sûr une situation qu'il ne peut se permettre de révéler à son examinateur.... Pourtant, ces questions arriveront, mais à 16/17 ans, on n'a pas forcément une culture qui vous permet de faire rapidement des liens clairs entre les oeuvres.
Je ne sais que li dire....
Il panique un peu devant l'étendue de ce qu'on peut lui demander pendant ce fameux entretien, car dans sa classe, il semble que son prof ait donné (balancé?) de nombreux documents complémentaires sans parfois les avoir lus avec les élèves.... Pas évident, je trouve... Et c'est bien sûr une situation qu'il ne peut se permettre de révéler à son examinateur.... Pourtant, ces questions arriveront, mais à 16/17 ans, on n'a pas forcément une culture qui vous permet de faire rapidement des liens clairs entre les oeuvres.
Je ne sais que li dire....
- IsidoriaDoyen
Oui, moi aussi je conseille les post it à mes élèves. Pas de problème s'ils sont vierges. Et qu'il n'hésite pas à écrire dans son livre s'il est interrogé sur une OI, il gagnera du temps.
Pour les documents complémentaires, l'idéal serait qu'il ait le temps de les lire au moins une fois. Ensuite, personnellement, je ne suis pas, je crois, très exigeante, si l'élève me dit "je ne me souviens plus de ce document" une fois, je ne lui en tiens pas trop rigueur, en revanche si c'est sur tous les documents, et qu'il n'a pas vu les films ou vidéos, et pas lu les OI, là en revanche, je pénalise.
En général on demande le lien d'un document avec la séquence, une appréciation personnelle, parfois une question un peu plus précise de connaissance sur ce qui est inscrit dans le descriptif. J'aime bien demandé aux élèves de me résumer une oeuvre lue, parfois aussi de me parler d'une oeuvre sortie du descriptif et qui les a marqués,...
Pour les documents complémentaires, l'idéal serait qu'il ait le temps de les lire au moins une fois. Ensuite, personnellement, je ne suis pas, je crois, très exigeante, si l'élève me dit "je ne me souviens plus de ce document" une fois, je ne lui en tiens pas trop rigueur, en revanche si c'est sur tous les documents, et qu'il n'a pas vu les films ou vidéos, et pas lu les OI, là en revanche, je pénalise.
En général on demande le lien d'un document avec la séquence, une appréciation personnelle, parfois une question un peu plus précise de connaissance sur ce qui est inscrit dans le descriptif. J'aime bien demandé aux élèves de me résumer une oeuvre lue, parfois aussi de me parler d'une oeuvre sortie du descriptif et qui les a marqués,...
- Une passanteEsprit éclairé
Ruggera7 a écrit:Merci Sansara, je pense qu'il passera quelques minutes ce week-end, à agrémenter ses livres de ces petits papillons de couleur qui lui feront donc gagner un temps précieux.
Il panique un peu devant l'étendue de ce qu'on peut lui demander pendant ce fameux entretien, car dans sa classe, il semble que son prof ait donné (balancé?) de nombreux documents complémentaires sans parfois les avoir lus avec les élèves.... Pas évident, je trouve... Et c'est bien sûr une situation qu'il ne peut se permettre de révéler à son examinateur.... Pourtant, ces questions arriveront, mais à 16/17 ans, on n'a pas forcément une culture qui vous permet de faire rapidement des liens clairs entre les oeuvres.
Je ne sais que li dire....
Les lectures complémentaires ne sont pas toujours lues en classe (on n'a guère le temps de tout faire en classe,et d'où le terme "complémentaires", qui sert donc à compléter...), mais rien n'empêchait ton voisin d'interroger son enseignant s'il ne comprenait pas quelque chose (parce que se réveiller avant de passer l'oral, c'est un peu tard quand même...).
A chaque fois que je donne ainsi une lecture à faire seuls à mes élèves, en leur donnant une date pour le faire, que la date arrive et que je demande s'ils ont des questions, comme par hasard, il n'y en a quasiment jamais aucune.... Bien évidemment qu'à son âge, on n'a pas la culture pour faire des liens clairs, c'est tout l'intérêt d'avoir un enseignant pour aider dans ce travail...
Ton voisin a probablement eu un bac blanc pendant l'année, ce qui était pour lui une occasion de réviser, et de poser les questions nécessaires.
- IphigénieProphète
Une passante a écrit:Iphigénie a écrit:Voilà tu as tout compris! et imposer le formatage des séquences: textes analysés, complémentaires et HDA, cursives, autres activités: bref tout ce qui fait que les élèves, comme on le voit, sont beaucoup mieux formés qu'avant à la lecture, aux arts, et au macramé. :lol:RogerMartin a écrit:C'est hallucinant de toute façon ces histoires de listes communiquées en avance. Une usine à gaz comme seule l'EN sait en créer, et qui repose sur l'infantilisation (souvent volontaire, tout au moins passive) des enseignants. Quand j'étais élève, les interrogateurs (déc)ouvraient notre liste au moment du tirage, liste à laquelle on avait d'ailleurs le droit d'ajouter des textes qui nous plaisaient et qu'on n'avait pas forcément étudiés en classe (à nos risques et périls), ils piochaient un texte, supportaient de nous écouter, posaient deux-trois questions et nous mettaient une note.Iphigénie a écrit:Dans tous les cas, le rapport à l'IPR changera quoi pour vous? pour vos notes? pour ces élèves? en quoi cela vous concerne-t-il? de quelle mission salvatrice sommes-nous investis?
Je trouve vraiment que l'on entre dans des jeux contre- productifs: vous ne trouvez pas la profession assez infantilisée?
Cette liste vous paraît légère, bon .
D'autres paraissent bien lourdes, d'autres encore bien incertaines dans les choix de textes: l'idéal finalement c'est que l'on impose la même chose à tout le monde finalement. Faudrait savoir...
Depuis que je lis ce fil, je ne vois pas l'intérêt de ce nouveau système, à part encourager un flicage par les pairs et décourager la moindre autonomie de lecture des élèves.
On n'a pas autre chose à faire quand on enseigne ?
Enfin, comme le dit Roxane, c'est la dernière année de ce bazar. MAis je ne doute pas que les mêmes imposent les portofolio, la nature ayant horreur du vide, sauf intellectuel.
Je ne suis clairement pas d'accord !
Tu peux ne pas voir l'intérêt, RogerMartin, mais cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas. Il existe un programme, national, à l'intérieur de ce programme, le professeur choisit ce qu'il travaille avec ses élèves et l'examinateur peut ensuite évaluer le travail de l'élève. C'est tout. Qu'il y ait un formalisme parfois excessif, je suis d'accord, mais ces indications permettent d'être plus justes. Et je ne vois pas où est l'infantilisation. Où est le problème à indiquer aux collègues ce qu'on a travaillé avec nos classes ?
Qu'il y ait un "flicage par les pairs", je n'en suis pas certaine. On n'évalue pas le prof, mais l'élève par rapport à ce qu'a fait le prof. Le hic ici ce sont les listes indigentes qui ne permettent pas de savoir ce qu'a fait le prof.
Quant à l'autonomie de lecture des élèves, elle est également évaluée pendant l'entretien, mais tous ne sont pas "autonomes" alors que fait-on ? On pénalise ceux qui ne lisent pas ?
Il me semble que le bac évalue un travail, non pas des goûts ou des aptitudes individuels (qui sont cependant toujours valorisés).
Sans moyen de savoir quel est le travail annuel, on ne peut pas évaluer correctement ni équitablement.
Que cela ait été différent à une autre époque ne signifie pas que le système actuel n'est pas bon, même s'il y a des dérives.
Parce que je ne vois vraiment pas où est le mal à demander à ce qu'un enseignant indique dans les grandes lignes ce que les élèves ont travaillé et sont donc censés connaître.
En l'absence de liste un peu précise, on est censé considéré que l'élève n'a rien fait et ne sait rien ?
En référer à l'IPR, cela permet seulement de savoir comment évaluer l'élève. Cette année, j'avais un descriptif sur lequel l'enseignant indiquait que les élèves pouvaient apporter des éditions annotées / surlignées, où est l'équité par rapport aux autres élèves venant avec des textes vierges ? L'IPR a pu demander à l'établissement de prévenir les élèves concernés de venir avec des exemplaires vierges.
On ne s’accordera pas et ce n’est pas grave.
Mais le principe du formatage c’est quand on ne voit plus que c’est un formatage.
Formatage qui fait que les professeurs travaillent beaucoup plus leur bac, et les élèves beaucoup moins. L’agitation des uns occupant les esprits pour masquer le problème de l’autre: si les résultats sont mauvais c’est la faute de l’enseignant.
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