Le bavardage : "En classe, le silence est un combat"

On vit vraiment dans un monde fabuleux. Pour en arriver là, il a bien fallu que cette élève dépasse les bornes et pas qu'une fois. Mais bien sûr, les parents ne se remettent pas en question. C'est pour cela que l'on est toujours obligés d'avoir des garde-fous et de se protéger soi-même de l'utilisation d'un langage trop crû ou simplement très vrai. Il faut être vigilant à ne pas "donner prise", toujours parler calmement, sans un mot de travers, cela demande un sang-froid considérable. Je suis persuadée que tout ceci n'arriverait pas si l'on ne nous poussait pas à bout avec des injonctions permanentes de "bienveillance" et autres joyeusetés et souvent sans aide réelle de la communauté éducative de l'établissement.
Cela me fait penser à l'interview démentielle des parents dans le reportage d"Envoyé spécial" consacré au mal-être enseignant: "On a porté plainte contre la prof, il n'y avait pas de problème mais comme notre fils est agité on n'a pas voulu qu'il ait des problèmes plus tard". Effarement total. J'ai mieux compris l'expression "Marcher sur la tête"

@zigmag17
En effet cette élève est insupportable depuis la 6e et ses parents ne l'éduquent pas. Elle ne connaît pas la frustration, fait la tête chaque fois qu'on lui refuse quelque chose, tiens pour le dernier voyage scolaire, elle arrive au car ne dit pas bonjour, on lui fait une remarque et elle bougonne "*** ça me soûle, ça commence bien". Voyez le genre.

Voilà! Tout est dit...

Il s'appelle comment, ce reportage ? J'aimerais essayer de le retrouver sur youtube...

C'est celui-là, je crois.

OUi c'est celui-là, 23 mai 2019. Il faisait suite au suicide de Jean Willot.

Merci.

Volubilys a écrit:C'est celui-là, je crois.

Je n'aurais pas du le regarder... Il est assez effroyable, notamment dans l'histoire de la professeur d'Anglais. Le gros gloubiboulga des parents... et du rectorat.

Les parents c'est une chose, mais les entretiens avec les personnes du rectorat sont en effet assez désolants, voire effrayants.

C'est glaçant.

Il est bon de la part des journalistes d'avoir conceptualisé puis diffusé ce reportage qui a le bon goût d'exposer des vérités que peu de gens connaissent et que certains nient. Il est d'utilité publique, et encore, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg , avec toute la froideur du système désormais, et les difficutés accrues que l'on rencontre pour exercer ce métier. La sérénité n'est plus de mise...

Oui le reportage reste superficiel mais il a le mérite d'exister.