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- IsidoriaDoyen
Pour moi, on ne peut construire des axes, ou des fils pour organiser les idées qu'après une lecture linéaire. Je fais donc toujours une lecture linéaire, ou je la fais faire puis on propose des pistes d'organisation ensemble, et d'ailleurs souvent je veille à ce qu'on en propose plus de trois, ce qui permet aux élèves à l'oral d'avoir de quoi faire pour adapter leur "plan" à la question posée.
La lecture linéaire n'est pas vraiment ligne à ligne, non, elle part souvent du texte, de sa structure, pour aller vers le paragraphe puis la ligne, et encore parfois on n'a rien de vraiment précis sur une "ligne". La lecture linéaire doit aussi permettre de voir d'autres occurrences plus loin dans le texte, et donc on ne peut s'enfermer sur le ligne à ligne.
Je dirais pour résumer que le fil conducteur est l'ordre du texte, mais qu'on étudie bien tout le texte en regard de la ligne.
La question que mes élèves me posent souvent est à quel moment élaborer la problématique. Personnellement je préfère parler de fil conducteur ou de projet de lecture car je n'aime pas l'idée d'un "problème". Quand je fais moi une analyse, je ne suis capable d'élaborer la "problématique" qu'à la fin, donc je les oriente plutôt par là, mais évidemment que j'accepte et note les propositions parfois pertinentes qui arriveraient au début, après la lecture du texte. Comment fonctionnez-vous, vous?
La lecture linéaire n'est pas vraiment ligne à ligne, non, elle part souvent du texte, de sa structure, pour aller vers le paragraphe puis la ligne, et encore parfois on n'a rien de vraiment précis sur une "ligne". La lecture linéaire doit aussi permettre de voir d'autres occurrences plus loin dans le texte, et donc on ne peut s'enfermer sur le ligne à ligne.
Je dirais pour résumer que le fil conducteur est l'ordre du texte, mais qu'on étudie bien tout le texte en regard de la ligne.
La question que mes élèves me posent souvent est à quel moment élaborer la problématique. Personnellement je préfère parler de fil conducteur ou de projet de lecture car je n'aime pas l'idée d'un "problème". Quand je fais moi une analyse, je ne suis capable d'élaborer la "problématique" qu'à la fin, donc je les oriente plutôt par là, mais évidemment que j'accepte et note les propositions parfois pertinentes qui arriveraient au début, après la lecture du texte. Comment fonctionnez-vous, vous?
- yranohHabitué du forum
Je préfère aussi le terme de fil directeur, et encore plus pour une explication linéaire. Dégager un fil directeur, c'est un travail de synthèse, même si en le dégageant on éclaire souvent d'autres détails encore inaperçus. Donc, oui, après l'analyse.
Je dirais :
- point de vue général : on précise le contexte, le propos, le genre, le registre, l'architecture, etc ;
- analyse linéaire ;
- synthèse : on dégage un fil directeur, qui rassemble et souvent infléchit tout ça.
Je dirais :
- point de vue général : on précise le contexte, le propos, le genre, le registre, l'architecture, etc ;
- analyse linéaire ;
- synthèse : on dégage un fil directeur, qui rassemble et souvent infléchit tout ça.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je peux peut-être retrouver quelque chose de ma pratique dans ce que dit Une passante, mais en parlant d'attentes plutôt que d'axes. En gros cela consiste à préjuger explicitement à partir du genre, du titre et du contexte. L'analyse validera ou, plus probablement, invalidera ensuite ces préjugés. L'idée et qu'en posant clairement ce à quoi on peut s'attendre la spécificité du texte en ressortira d'autant mieux. Par exemple, le texte est une scène de comédie : nous nous attendons à du comique, du drôle, du lol. Mais le texte est peut-être tout compte fait tout aussi tragique que comique.
J'aime bien faire ainsi avec certains textes. Mais je me suis heurté à plusieurs problèmes :
- quelquefois la complexité du texte apparaît à certains élèves dès la première lecture, il devient alors artificiel de se mettre d'accord sur ces attentes
- le manque de bagage culturel peut aussi engendrer un manque de préjugés... et chercher à construire ces préjugés à quelque chose de pervers
- je ne trouve pas évident, personnellement, que nous abordions toujours un texte, une oeuvre, avec des attentes.
En vrai cette approche exige un certain degré d'abstraction : il faut moins penser à soi qu'à une sorte de lecteur idéel auquel l'auteur s'adresserait. Pas évident. En revanche, si l'on veut partir, dans la rédaction d'un commentaire, d'un véritable problème, cette approche est souvent fructueuse, car l'analyse met alors facilement en évidence les tensions du texte.
Je suis incapable de formuler un problème avant l'analyse. Je ne trouve pas du tout inintéressant de penser le commentaire comme une réponse à un véritable problème, mais il ne faut pas faire comme si ce n'était pas de la rhétorique, au fond : bien sûr que la question vient quand on a déjà une idée de l'intéressante réponse qu'on va pouvoir lui apporter. Le but est surtout de mettre en scène l'analyse.
Je suis constamment partagé sur cette histoire. Je vois bien qu'il est très difficile pour la plupart des élèves de formuler un véritable problème, sauf avec certains textes (les plus rhétoriques peut-être : un éloge paradoxal, par exemple), et je doute que travailler cela soit prioritaire. D'un autre, des collègues y tiennent absolument et, en cas de bac blanc avec échange des copies, saquent les élèves qui ne font pas semblant d'en formuler un et se contentent d'une variation sur "quel est l'intérêt du texte ?".
J'aime bien faire ainsi avec certains textes. Mais je me suis heurté à plusieurs problèmes :
- quelquefois la complexité du texte apparaît à certains élèves dès la première lecture, il devient alors artificiel de se mettre d'accord sur ces attentes
- le manque de bagage culturel peut aussi engendrer un manque de préjugés... et chercher à construire ces préjugés à quelque chose de pervers
- je ne trouve pas évident, personnellement, que nous abordions toujours un texte, une oeuvre, avec des attentes.
En vrai cette approche exige un certain degré d'abstraction : il faut moins penser à soi qu'à une sorte de lecteur idéel auquel l'auteur s'adresserait. Pas évident. En revanche, si l'on veut partir, dans la rédaction d'un commentaire, d'un véritable problème, cette approche est souvent fructueuse, car l'analyse met alors facilement en évidence les tensions du texte.
Isodoria a écrit:La question que mes élèves me posent souvent est à quel moment élaborer la problématique. Personnellement je préfère parler de fil conducteur ou de projet de lecture car je n'aime pas l'idée d'un "problème". Quand je fais moi une analyse, je ne suis capable d'élaborer la "problématique" qu'à la fin, donc je les oriente plutôt par là, mais évidemment que j'accepte et note les propositions parfois pertinentes qui arriveraient au début, après la lecture du texte. Comment fonctionnez-vous, vous?
Je suis incapable de formuler un problème avant l'analyse. Je ne trouve pas du tout inintéressant de penser le commentaire comme une réponse à un véritable problème, mais il ne faut pas faire comme si ce n'était pas de la rhétorique, au fond : bien sûr que la question vient quand on a déjà une idée de l'intéressante réponse qu'on va pouvoir lui apporter. Le but est surtout de mettre en scène l'analyse.
Je suis constamment partagé sur cette histoire. Je vois bien qu'il est très difficile pour la plupart des élèves de formuler un véritable problème, sauf avec certains textes (les plus rhétoriques peut-être : un éloge paradoxal, par exemple), et je doute que travailler cela soit prioritaire. D'un autre, des collègues y tiennent absolument et, en cas de bac blanc avec échange des copies, saquent les élèves qui ne font pas semblant d'en formuler un et se contentent d'une variation sur "quel est l'intérêt du texte ?".
- ysabelDevin
Isidoria a écrit:Pour moi, on ne peut construire des axes, ou des fils pour organiser les idées qu'après une lecture linéaire. Je fais donc toujours une lecture linéaire, ou je la fais faire puis on propose des pistes d'organisation ensemble, et d'ailleurs souvent je veille à ce qu'on en propose plus de trois, ce qui permet aux élèves à l'oral d'avoir de quoi faire pour adapter leur "plan" à la question posée.
La lecture linéaire n'est pas vraiment ligne à ligne, non, elle part souvent du texte, de sa structure, pour aller vers le paragraphe puis la ligne, et encore parfois on n'a rien de vraiment précis sur une "ligne". La lecture linéaire doit aussi permettre de voir d'autres occurrences plus loin dans le texte, et donc on ne peut s'enfermer sur le ligne à ligne.
Je dirais pour résumer que le fil conducteur est l'ordre du texte, mais qu'on étudie bien tout le texte en regard de la ligne.
La question que mes élèves me posent souvent est à quel moment élaborer la problématique. Personnellement je préfère parler de fil conducteur ou de projet de lecture car je n'aime pas l'idée d'un "problème". Quand je fais moi une analyse, je ne suis capable d'élaborer la "problématique" qu'à la fin, donc je les oriente plutôt par là, mais évidemment que j'accepte et note les propositions parfois pertinentes qui arriveraient au début, après la lecture du texte. Comment fonctionnez-vous, vous?
Je suis bien d'accord. D'ailleurs mes élèves qui ont réussi à obtenir la note maximale à l'oral sont toujours passés sur des textes étudiés de manière linéaire car ils pouvaient vraiment répondre à la question posée avec un plan adapté.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NLM76Grand Maître
Et si l'on considérait que c'était une question pédagogique ?Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Je suis incapable de formuler un problème avant l'analyse. Je ne trouve pas du tout inintéressant de penser le commentaire comme une réponse à un véritable problème, mais il ne faut pas faire comme si ce n'était pas de la rhétorique, au fond : bien sûr que la question vient quand on a déjà une idée de l'intéressante réponse qu'on va pouvoir lui apporter. Le but est surtout de mettre en scène l'analyse.
Nous lisons le texte une première fois, et à première vue vous trouvez ce texte banal, pénible, de peu d'intérêt... Mon travail de professeur sera de vous montrer qu'il vaut mieux que cela. Ou alors, vous trouvez ce texte bluffant, et notre problème va être de comprendre pourquoi il est si bluffant, par exemple pour pouvoir l'imiter.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
De toute façon, tant qu'on se demandera davantage ce que c'est qu'une lecture linéaire, un commentaire littéraire, une lecture analytique, etc. plutôt que de se demander ce que c'est que lire... on est mal barrés.
Moi cette histoire de "discours" à construire sur le texte, ça m'indiffère au plus haut point. Quand on m'explique un texte, peu importe qu'on me l'explique dans tel ou tel ordre, dans tel ou tel désordre — quoique ma nature m'inclinerait davantage vers le désordre — ce qui compte, c'est qu'on me dise des trucs intéressants, çad des trucs qui en montrent l'intérêt, sur ce texte, que ce soit par sauts et gambades ou selon une organisation implacablement structurée, en suivant le plan du texte ou en ne le suivant pas.
Moi cette histoire de "discours" à construire sur le texte, ça m'indiffère au plus haut point. Quand on m'explique un texte, peu importe qu'on me l'explique dans tel ou tel ordre, dans tel ou tel désordre — quoique ma nature m'inclinerait davantage vers le désordre — ce qui compte, c'est qu'on me dise des trucs intéressants, çad des trucs qui en montrent l'intérêt, sur ce texte, que ce soit par sauts et gambades ou selon une organisation implacablement structurée, en suivant le plan du texte ou en ne le suivant pas.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- The PaperHabitué du forum
Quoi qu'il en soit, la restriction à 20 lignes est absurde. Je compte donc donner des textes de plus de 20 lignes. Problème : l'examinateur a pour consigne de n'interroger que sur 20 lignes même si le texte en fait davantage. Je pense contourner le problème en donnant des textes de plus de 20 lignes mais en indiquant les 20 lignes sur lesquelles l'élève peut être interrogé ; comme ça, il pourra, au fil de son explication, faire tout de même référence à ce qui ne rentre pas dans les 20 lignes.
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- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
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- IphigénieProphète
20 lignes est une indication raisonnable standard, pas un impératif : en 10 minutes il ne serait pas raisonnable de prétendre à une lecture linéaire de deux pages. Il faut raison garder.
Je ne sais pas si ta délimitation est une bonne idée par les temps de grande indépendance qui courent: ce pourrait être une contrainte mal vécue. Le plus simple est de laisser faire, les textes n'étant pas "découpables" à volonté, l'examinateur saura bien trouver la partie la plus dense pour commenter...
Je ne sais pas si ta délimitation est une bonne idée par les temps de grande indépendance qui courent: ce pourrait être une contrainte mal vécue. Le plus simple est de laisser faire, les textes n'étant pas "découpables" à volonté, l'examinateur saura bien trouver la partie la plus dense pour commenter...
- KilmenyEmpereur
18 ou 24 lignes seront sûrement acceptées. On ne va pas couper un texte au milieu d'une phrase pour les sacro-saintes 20 lignes ! Ou alors on peut jouer sur la police et les marges. 20 lignes, cela ne veut rien dire de façon très précise.
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- The PaperHabitué du forum
Laisser faire... Rien ne dit que l'examinateur aura la souplesse que vous avez ici...
Dans le doute, je préfère prendre mes précautions en balisant au maximum.
Le fait que ceux qui ont pondu cette réforme prennent la précaution de dire qu'il ne faudra pas interroger sur plus de 20 lignes même si le texte en fait plus montre leur étroitesse d'esprit.
Dans le doute, je préfère prendre mes précautions en balisant au maximum.
Le fait que ceux qui ont pondu cette réforme prennent la précaution de dire qu'il ne faudra pas interroger sur plus de 20 lignes même si le texte en fait plus montre leur étroitesse d'esprit.
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- IphigénieProphète
Tu n'as jamais eu dans tes listes d'EAF des textes de 10 pages et plus? moi oui... Les contraintes s'expliquent aussi, hélas, par des collègues déraisonnables, il faut bien dire...
- ysabelDevin
The Paper a écrit:Quoi qu'il en soit, la restriction à 20 lignes est absurde. Je compte donc donner des textes de plus de 20 lignes. Problème : l'examinateur a pour consigne de n'interroger que sur 20 lignes même si le texte en fait davantage. Je pense contourner le problème en donnant des textes de plus de 20 lignes mais en indiquant les 20 lignes sur lesquelles l'élève peut être interrogé ; comme ça, il pourra, au fil de son explication, faire tout de même référence à ce qui ne rentre pas dans les 20 lignes.
20 lignes de prose continue… pour une EL de 8 minutes à l'oral c'est bien. Poésie, répliques théâtrales, il est évident qu'on pourra aller au-delà de 20 lignes avec 'tous les blancs".
Iphigénie a écrit:Tu n'as jamais eu dans tes listes d'EAF des textes de 10 pages et plus? moi oui... Les contraintes s'expliquent aussi, hélas, par des collègues déraisonnables, il faut bien dire...
Tout à fait : quand tu as une LA qui fait 4 pages de La Peste… pfff ! Et plus l'extrait est long, plus l'élève sombre dans la paraphrase je trouve.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- The PaperHabitué du forum
Tout à fait. C'est pourquoi je préférerais une consigne du type "Le texte n’excédera pas une trentaine de lignes" et qui soit réellement appliquée. Le seul souci avec le système actuel est que beaucoup font ce qu'ils veulent.
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- KilmenyEmpereur
Iphigénie a écrit:Tu n'as jamais eu dans tes listes d'EAF des textes de 10 pages et plus? moi oui... Les contraintes s'expliquent aussi, hélas, par des collègues déraisonnables, il faut bien dire...
Oui, à croire que certains collègues confondent avec l'étude littéraire de l'agrégation !
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- IphigénieProphète
ou ne s'embarrassent pas de "détails"...Kilmeny a écrit:Iphigénie a écrit:Tu n'as jamais eu dans tes listes d'EAF des textes de 10 pages et plus? moi oui... Les contraintes s'expliquent aussi, hélas, par des collègues déraisonnables, il faut bien dire...
Oui, à croire que certains collègues confondent avec l'étude littéraire de l'agrégation !
- ysabelDevin
The Paper a écrit:Tout à fait. C'est pourquoi je préférerais une consigne du type "Le texte n’excédera pas une trentaine de lignes" et qui soit réellement appliquée. Le seul souci avec le système actuel est que beaucoup font ce qu'ils veulent.
Je pense qu'aucune consigne n'aurait fait l'unanimité…
Par contre pour avoir fait sur Thérèse Raquin avec mes 2des, en fin d'année, des EL qui respectaient cette consigne c'est que c'est bouclé sans souci en 1 séance. Donc avec les 1ères, en rajoutant une question de grammaire (plus les rappels de cours sur ce point) ce sera faisable sans problème en 2 heures.
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- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
La question de la longueur, pour moi, est plutôt de savoir si vraiment les élèves pourront tenir le temps imparti...Ils ont tout de même du mal sur les textes brefs.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- ysabelDevin
Et bien ils apprendront puisqu'une paraphrase de l'extrait tiendra au mieux 1.30 mn.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- OrlandaFidèle du forum
C'est un des aspects positifs de cette réforme, l'explication linéaire, qui va les forcer à étudier les coutures du textes.
Je n'ai jamais su faire autrement.
Notons que le commentaire littéraire de l'écrit permet, il me semble, le commentaire linéaire.
Je n'ai jamais su faire autrement.
Notons que le commentaire littéraire de l'écrit permet, il me semble, le commentaire linéaire.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- ThalieGrand sage
Deux publications sur le site de Versailles :
https://lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article1492
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- trompettemarineMonarque
Merci Thalie,
Je vais écouter tout cela.
Mais le mot "ressenti" dans le texte d'une académie : aïe...
Je vais écouter tout cela.
Mais le mot "ressenti" dans le texte d'une académie : aïe...
- IphigénieProphète
Oui.. quand on lit ce passage:
« Il s’agit en somme pour le professeur de changer de posture, du moins de posture première. Pour fonder sa stratégie de lecture avec les élèves, non plus partir de ses intentionnalités didactiques et pédagogiques, mais partir de son ressenti littéraire, en tant que sujet lecteur soi-même. »
On se dit que tout ce bazar pour finalement....
« Il s’agit en somme pour le professeur de changer de posture, du moins de posture première. Pour fonder sa stratégie de lecture avec les élèves, non plus partir de ses intentionnalités didactiques et pédagogiques, mais partir de son ressenti littéraire, en tant que sujet lecteur soi-même. »
On se dit que tout ce bazar pour finalement....
- FortunioNiveau 5
"intentionnalités didactiques et pédagogiques" "ressenti littéraire" "sujet lecteur soi-même"...Quelle horreur...Le baratin de l'iufm n'en finit pas d'empoisonner les textes officiels. En effet, quand des IPR de lettres se mettent à parler de "ressenti", c'est désespérant! A quand le verbe "impacter" dans les consignes de bac?
- kensingtonEsprit éclairé
Ah oui, mais il s'agit de devenir "professeur de désir de texte"! Pas moins!
Tout un programme...
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