Le 9 mai, je suis en grève et en manifestation?
- cignusNiveau 5
Et je suis certain, que parmi ceux là, il y en a un paquet qui seraient prêt à abandonner le statut en pensant réussir à se faire recruter par un CDE près de chez eux...Enaeco a écrit:Sauf qu'actuellement, les titulaires occupent déjà les postes loin de chez eux et là où on a du mal à recruter.
- gauvain31Empereur
cignus a écrit:Et je suis certain, que parmi ceux là, il y en a un paquet qui seraient prêt à abandonner le statut en pensant réussir à se faire recruter par un CDE près de chez eux...Enaeco a écrit:Sauf qu'actuellement, les titulaires occupent déjà les postes loin de chez eux et là où on a du mal à recruter.
Mais que vont devenir les perdreaux fraîchement recrutés si le CDE lui-même mute dans un autre établissement? Ils mutent avec lui ? Et bien oui grâce à la mobilité renforcé. Merci Manu pour cette idée de génie, tu as vraiment pensé à tout
D'ailleurs si j'écoute sur LCI les journalistes spécialistes en expertise, il faut supprimer ce statut car on n'est plus sous Vichy, et puis les syndicats faisaient de la co-gestion , ils privilégient en effet leur syndiqués pour les mutations. Heureusement que la fin des commissions paritaires vont rendre plus de justice
Et dans la même soirée, on entendait une député Modem/LREM arguant la main sur le cœur qu'il faut renforcer les syndicats, que c'est le but de l'action du gouvernement sans qu'elle ne soit reprise là dessus
Ce monde médiatique est merveilleux
- pseudo-intelloSage
Leclochard a écrit:Zagara a écrit:Ils réfléchissent à organiser une réunion en vue de l'organisation d'une réunion qui aurait pour objet de proposer des modes d'actions radicaux pour l'année 2025, comme se plaindre sur twitter ou écrire une lettre au ministre.
Perso, je voterais bien pour le mois sans note. Aucune conséquence financière et gain de temps. Mais les collègues pusillanimes trouveraient bien une bonne raison pour casser le mouvement.
La grève est un droit.
Le mois sans note, non. C'est à considérer comme une faute professionnelle, et si ça se trouve, à ce titre, ça peut coûter bien plus cher que la grève.
Quitte à perdre des sous, autant savoir combien, et ne vraiment pas bosser les jours où je ne suis pas payée.
- HORAHabitué du forum
+1Condorcet a écrit:Lorsque cette dérive est dénoncée, la réponse est souvent : vous dramatisez à l'excès, voyez tout en noir, devez apprendre à être plus nuancé (ou la variante sous forme de défense de la démocratie libérale en tant que régime le plus équilibré socialement et politiquement). Mais lorsque la réalité est binaire (et il arrive qu'elle le soit), pourquoi adopter une position médiane sans aucun rapport avec le réel observé ? Mélenchon avait bien raison de dire que nous allions cracher du sang.
Pourtant de trop fortes pressions salariales fragilisent derechef la démocratie libérale et favorise la montée de solutions que d'aucuns jugeront à tort ou à raison extrêmes.
Il y a une accélération dans la brutalité des mal élus, et c'est presque pathologique : plus la caste dirigeante gagne en pouvoir, plus elle se déchaîne dans la monstration de son pouvoir.
- almuixeNeoprof expérimenté
Condorcet a écrit:Lorsque cette dérive est dénoncée, la réponse est souvent : vous dramatisez à l'excès, voyez tout en noir, devez apprendre à être plus nuancé (ou la variante sous forme de défense de la démocratie libérale en tant que régime le plus équilibré socialement et politiquement). Mais lorsque la réalité est binaire (et il arrive qu'elle le soit), pourquoi adopter une position médiane sans aucun rapport avec le réel observé ? Mélenchon avait bien raison de dire que nous allions cracher du sang.
Pourtant de trop fortes pressions salariales fragilisent derechef la démocratie libérale et favorise la montée de solutions que d'aucuns jugeront à tort ou à raison extrêmes.
Je crois que pour expliquer cela, il faut faire appel à la psychologie et au biais d'optimisme.
- ZagaraGuide spirituel
pseudo-intello a écrit:Leclochard a écrit:Zagara a écrit:Ils réfléchissent à organiser une réunion en vue de l'organisation d'une réunion qui aurait pour objet de proposer des modes d'actions radicaux pour l'année 2025, comme se plaindre sur twitter ou écrire une lettre au ministre.
Perso, je voterais bien pour le mois sans note. Aucune conséquence financière et gain de temps. Mais les collègues pusillanimes trouveraient bien une bonne raison pour casser le mouvement.
La grève est un droit.
Le mois sans note, non. C'est à considérer comme une faute professionnelle, et si ça se trouve, à ce titre, ça peut coûter bien plus cher que la grève.
Quitte à perdre des sous, autant savoir combien, et ne vraiment pas bosser les jours où je ne suis pas payée.
On le sait déjà que ça coûte bien plus cher : on a vent d'enseignants menacés ou violentés par leur rectorat pour avoir manipulé la sincérité des notes (les fameux "20/20 à tout le monde" et autres).
Donc non seulement ces outils sont inefficaces mais en plus ils vont dégoûter des agents de toute mobilisation, puisqu'ils entraînent une répression plus forte que les grèves (normal : le rectorat peut les poursuivre à visage découvert comme fautes professionnelles, alors que pour criminaliser une grève, il faut louvoyer un peu plus).
- Robin54Niveau 7
Oui, je vais faire grève, pour la première dans ma très jeune carrière.
- LefterisEsprit sacré
La FCPE, sa direction du moins, oscille entre la girouette, la tartufferie, et l'esprit partisan. La réforme du collège et celle du lycée sont des pièces d'un même puzzle. La machine à broyer avance, implacable, sous l'impulsion de décisions bureaucratiques venant de gens qu'on ne connaît même pas. Les ministres ne font qu'y mettre leur touche. En 2015, la réforme du lycée était dans les tuyaux, il y avait un rapport détaillé (posté sur ce même forum pour ceux qui ont la patience) avec dans les grandes lignes ce qu'on trouve dans la réforme Blanquer, et deux grandes lignes directrices: amoindrir les aspects disciplinaires et nationaux, et faire peser le poids de la réforme sur les enseignants (services alourdis, mobilité, semestrialisation et j'en passe). Il n'y a pas "des réformes", mais une seule réforme qui se décline par secteurs et par étapes.Olympias a écrit:ZeSandman a raison...le Snalc a appelé à la grève pour le DNB.
Mais c'est vrai que faire grève pour les examens c'est pas bien. C'est prendre les élèves en otage...
J'admire au passage la "girouette attitude" de la FCPE qui critique la réforme du lycée (qu'elle aurait soutenue si nous avions un gouvernement de gauche...) alors qu'elle a fait la promo de celle du collège à fond les manettes !
J'ai souvenir de la manifestation du samedi 10 octobre à Paris, contre la réforme du collège, où je suis allée avec mes enfants, moi qui travaille dans un lycée. Jour de l'anniversaire de ma fille.
Aujourd'hui à cause de grèves répétées totalement improductives depuis des années, de nombreux collègues sont totalement démobilisés, abattus, anesthésiés...alors que c'est le moment de faire bouger tout le monde. Les erreurs de stratégie se payent.
Quant à la démobilisation des collègues, elle est réelle. Les pertes financières sont lourdes, face à un pouvoir qui raille les grévistes, musèle la presse, désinforme. Il n'y aura plus de grève massive et générale, les autres actions sont réprimées durement (déjà des mutations d'office, des retraits de traitement, des convocations comminatoires...). Il ne reste plus d'autre solution que de frapper moins souvent et plus fort, faire grève le jour des examens, que l'on soit correcteur ou surveillant. Après il y a les solutions personnelles, pratiquées par pas mal d'enseignants (mais pas assez encore), mais elles ne sont pas relayées et identifiés comme une résistance à ce qui se passe : mettre fin à tout travail gratuit, réunion, projet etc.
Le 9, je serai en grève et en manif, mais je crois que ce sera la dernière fois avant la grève des examens, que mon syndicat y appelle ou non. Depuis la réforme du collège, où les grèves se sont multipliées (grèves EN + grèves FP + code du travail...) j'ai dû lâcher pour des prunes au moins un mois et demi de salaire, à la louche. Sans compter le temps perdu à battre le pavé. Et franchement, quand je vois le résultat, le regard indifférent voire amusé des non-grévistes habituels, l'absence de visibilité, les annonces d'aggravation du métier énoncées tranquillement par la clique en place, je me pose des questions. Les états d'âme ne sont plus de rigueur.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lefteris a écrit:Quant à la démobilisation des collègues, elle est réelle. Les pertes financières sont lourdes, face à un pouvoir qui raille les grévistes, musèle la presse, désinforme.
Ça se passait comment, les grèves, à l'époque où les gens étaient nettement moins payés que nous ?
- ZagaraGuide spirituel
C'est surtout qu'une grève est le précipité d'une culture collective et qui s'appuie sur des représentations claires (l'internationale, la vision du monde comme un jeu de classes à somme nulle, etc). On a perdu à la fois les référents théoriques qui permettent de comprendre pourquoi faire grève (effondrement des idéologies de gauche) et les cadres matériels qui rendent possibles les mobilisations de masse (on ne fait grève tout seul ; c'est en ayant de vrais espaces d'échange, des gens engagés qui servent de roue d'entraînement, des processus de solidarité comme les caisses de grève... qu'on parvient à faire une grève qui fonctionne).
Aujourd'hui il n'y a plus que les grèves locales qui fonctionnent, parce qu'il est plus aisé de construire un collectif soudé à l'échelle d'un seul lieu de travail et parce qu'il n'y a pas besoin de cadre idéologique pour lister des revendications concrètes, qui concernent tous les employés et qui s'adressent à une hiérarchie incarnée et identifiée (le n+1, le chef de service, etc). En fait on a fait un saut en arrière de 150 ans : finies les mobilisations de masse parce que leurs institutions ont disparues ; ne restent que les mobilisations locales et souvent autogérées, présentées comme "modernes" alors qu'elles sont plutôt une réactualisation d'un ancien oublié.
C'est très intéressant d'observer les rituels mort-vivants d'institutions disparues, les usages qui survivent à leur fonction, comme la manif à papa. Ça existe encore mais c'est dénué de sens et de performativité, parce que tout ce qui rendait un tel rituel performant n'est soit plus compris, soit plus d'actualité.
Aujourd'hui il n'y a plus que les grèves locales qui fonctionnent, parce qu'il est plus aisé de construire un collectif soudé à l'échelle d'un seul lieu de travail et parce qu'il n'y a pas besoin de cadre idéologique pour lister des revendications concrètes, qui concernent tous les employés et qui s'adressent à une hiérarchie incarnée et identifiée (le n+1, le chef de service, etc). En fait on a fait un saut en arrière de 150 ans : finies les mobilisations de masse parce que leurs institutions ont disparues ; ne restent que les mobilisations locales et souvent autogérées, présentées comme "modernes" alors qu'elles sont plutôt une réactualisation d'un ancien oublié.
C'est très intéressant d'observer les rituels mort-vivants d'institutions disparues, les usages qui survivent à leur fonction, comme la manif à papa. Ça existe encore mais c'est dénué de sens et de performativité, parce que tout ce qui rendait un tel rituel performant n'est soit plus compris, soit plus d'actualité.
- LefterisEsprit sacré
Je ne suis pas assez vieux pour remonter aux origines, où les gens faisaient sans doute grève quand ils n'avaient plus rien à perdre, mais j'ai connu encore un peu une époque où les gens descendaient en masse dans la rue, où le syndicalisme était florissant, et où le rapport de force était réel, avec des caisses de grève, des jours payés après négociations. Les gens n'étaient peut-être pas toujours moins payés (salaires indexés, problème du logement moins prégnant...) mais à coup sûr moins terrorisés par la précarité, la hiérarchie. Et la culture syndicale n'était pas encore étiolée.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Lefteris a écrit:Quant à la démobilisation des collègues, elle est réelle. Les pertes financières sont lourdes, face à un pouvoir qui raille les grévistes, musèle la presse, désinforme.
Ça se passait comment, les grèves, à l'époque où les gens étaient nettement moins payés que nous ?
Les enseignants pour leur part, fut un temps, n'étaient pas encore à la traîne du reste de la fonction publique (le déclassement par rapport aux autres a été organisé dans les années 90, mais les concours étaient très prisés) et étaient pourtant très présents dans les luttes sociales. Ils avaient une culture politique et syndicale, quasiment disparue aujourd'hui. J'en ai le souvenir quand j'étais moi-même élève, puis dans mon entourage (c'était presque trop, la politique envahissait tout) et dans mon activité syndicale alors extérieure à l'EN . Le laminage des enseignants, leur déchéance matérielle et morale se sont réalisés très rapidement, quand on observe avec un peu de recul. Moi-même, je n'ai pas vu le virage (situation encore aggravée depuis), ayant encore en tête des représentations déjà dépassées.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- floMédiateur
Parenthèse close, merci de poursuivre sur le sujet de la grève et de ne pas verser dans le syndicat bashing.
- GaliNéoFidèle du forum
Je reviens de la salle des profs, la grève sera vraiment TRES suivie et certains élèves veulent aussi se joindre au cortège qui partira de notre lycée dès 9h30 jeudi matin.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- floMédiateur
Topic verrouillé pour nettoyage suite à deux demandes de la modération non respectées. La pochaine fois, en effet, le non respect sera sanctionné d'un ban.
Je déverrouille après nettoyage.
Je déverrouille après nettoyage.
- caperucitaGuide spirituel
Dans le cadre de la grève de jeudi, un problème se pose à mes collègues et moi, concernant la nécessité de service (qui existe, ou pas, dans notre métier, d'ailleurs ?)
j'ai posté une question sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t123578-surveiller-la-cour-un-jour-de-greve-quand-on-est-prof#4689141
j'ai posté une question sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t123578-surveiller-la-cour-un-jour-de-greve-quand-on-est-prof#4689141
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- Melyne5Fidèle du forum
caperucita a écrit:Dans le cadre de la grève de jeudi, un problème se pose à mes collègues et moi, concernant la nécessité de service (qui existe, ou pas, dans notre métier, d'ailleurs ?)
j'ai posté une question sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t123578-surveiller-la-cour-un-jour-de-greve-quand-on-est-prof#4689141
Franchement, tu n'as pas un peu l'impression d'abuser là ? Tu ne fais pas grève, c'est ton choix mais venir te plaindre dans ce topic, alors que tu l'as déjà fait dans un autre parce que ces grévistes de m... vont t'empêcher de suivre ta petite routine quotidienne et te contraindre à faire des trucs que tu n'es pas supposée faire , je trouve que c'est de la pure provocation. Quand la réforme de la Fonction publique sera passée, tu risques d'en faire bien d'autres des trucs que tu ne devrais pas! Je me suis contenue la 1ère fois mais suis furieuse cette fois-ci !
- caperucitaGuide spirituel
Melyne5 a écrit:caperucita a écrit:Dans le cadre de la grève de jeudi, un problème se pose à mes collègues et moi, concernant la nécessité de service (qui existe, ou pas, dans notre métier, d'ailleurs ?)
j'ai posté une question sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t123578-surveiller-la-cour-un-jour-de-greve-quand-on-est-prof#4689141
Franchement, tu n'as pas un peu l'impression d'abuser là ? Tu ne fais pas grève, c'est ton choix mais venir te plaindre dans ce topic, alors que tu l'as déjà fait dans un autre parce que ces grévistes de m... vont t'empêcher de suivre ta petite routine quotidienne et te contraindre à faire des trucs que tu n'es pas supposée faire , je trouve que c'est de la pure provocation. Quand la réforme de la Fonction publique sera passée, tu risques d'en faire bien d'autres des trucs que tu ne devrais pas! Je me suis contenue la 1ère fois mais suis furieuse cette fois-ci !
Alors si tu te considères comme une gréviste de m... c'est ton problème, mais j'aimerais bien que tu me dises où tu as lu ça dans mon message. . Effectivement, je ne fais pas grève, c'est mon choix, merci de le respecter, tu ne connais rien de ma vie. Je ne juge pas les grévistes, et je les comprends, mes griefs sont tournés vers mon CDE, ce que tu saurais si tu avais lu correctement mon message. D'ailleurs je n'ai pas envie de casser la grève. J'ai simplement pensé qu'en copiant le lien de mon message ici il aurait peut être plus de vues. Tu n'es pas obligée de répondre si tu es si exaspérée, mieux vaut se préserver dans ces cas là.
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- EnaecoVénérable
Zagara a écrit:
On le sait déjà que ça coûte bien plus cher : on a vent d'enseignants menacés ou violentés par leur rectorat pour avoir manipulé la sincérité des notes (les fameux "20/20 à tout le monde" et autres).
Donc non seulement ces outils sont inefficaces mais en plus ils vont dégoûter des agents de toute mobilisation, puisqu'ils entraînent une répression plus forte que les grèves (normal : le rectorat peut les poursuivre à visage découvert comme fautes professionnelles, alors que pour criminaliser une grève, il faut louvoyer un peu plus).
Sans vouloir jeter un vent de pessimisme sur le fil, la grève en elle même me parait déjà un outil inefficace dont les agents sont dégoûtés.
Je suis content de lire que dans certains établissements, la grève sera vraiment TRES suivie car ça n'en prend pas le chemin dans mon établissement...
La dernière qui a été très suivie chez nous n'a pas eu le droit à un seul mot à la télévision. Ne me demandez pas laquelle c'était, elles se suivent et se ressemblent. Un jour de salaire en moins, une journée sympa et hop on retourne au boulot le lendemain.
Quand je parle à des amis de la réforme ou de notre quotidien en général, on me répond "mais pourquoi vous ne faites pas grève?"
- PuckVénérable
Je ne ferai pas grève demain, sans doute celle du 16 non plus (je suis dans le privé) mais je ferai probablement celle des examens, comme lors de la réforme du collège. Et je suis tout à fait sur la ligne de mon syndicat (le SNALC pour ne pas le nommer) : les grèves d’un jour ne dérangent pas grand monde mais si on arrivait à mettre le waï pendant les exams, ce serait plus efficace. Et qu’on ne vienne pas parler des gentils nélèves pris en otage !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- SimeonNiveau 10
Il y a quand même le risque de ne pas faire grève maintenant en se disant qu'on perturbera les examens, puis de reculer une fois confronté à la réalité de ce qu'implique un mouvement pendant les examens.
- Madame_ProfEsprit sacré
La grève des examens n'aura lieu (ou ne sera visible) que s'il y a des mobilisations dans les semaines précédentes et si le niveau de protestation monte petit à petit. Sinon, c'est l'échec assuré.
Côté SNES, trop peu de syndiqués se sont prononcés (ceux qui se sont prononcés sont majoritairement pour la grève les jours d'examen). Le SNES, et d'autres syndicats, attendent de voir comment la profession va se mobiliser le 9/05 et le 18/05 pour décider des modalités d'action pour les examens (des préavis, il y en aura hein, mais ce ne sera ni la 1ère ni la dernière fois, ce n'est pas ça qui garantit la réussite). Je rappelle que les syndicats sont ce qu'en font les syndiqués (ou les personnels représentés tout simplement).
Je trouve la plupart des grèves EN inefficaces (sauf parfois au niveau local, mais ce sont des grèves reconductibles), et je ne perds pas des jours de salaire à chaque fois, loin de là, mais les appels généraux fonction publique, si on ne les suit pas, avec ce qui s'annonce, ben... ce sera tant pis pour nous.
Côté SNES, trop peu de syndiqués se sont prononcés (ceux qui se sont prononcés sont majoritairement pour la grève les jours d'examen). Le SNES, et d'autres syndicats, attendent de voir comment la profession va se mobiliser le 9/05 et le 18/05 pour décider des modalités d'action pour les examens (des préavis, il y en aura hein, mais ce ne sera ni la 1ère ni la dernière fois, ce n'est pas ça qui garantit la réussite). Je rappelle que les syndicats sont ce qu'en font les syndiqués (ou les personnels représentés tout simplement).
Je trouve la plupart des grèves EN inefficaces (sauf parfois au niveau local, mais ce sont des grèves reconductibles), et je ne perds pas des jours de salaire à chaque fois, loin de là, mais les appels généraux fonction publique, si on ne les suit pas, avec ce qui s'annonce, ben... ce sera tant pis pour nous.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- MimicracraFidèle du forum
+ 1 sur la totalité de ce message...Puck a écrit:Je ne ferai pas grève demain, sans doute celle du 16 non plus (je suis dans le privé) mais je ferai probablement celle des examens, comme lors de la réforme du collège. Et je suis tout à fait sur la ligne de mon syndicat (le SNALC pour ne pas le nommer) : les grèves d’un jour ne dérangent pas grand monde mais si on arrivait à mettre le waï pendant les exams, ce serait plus efficace. Et qu’on ne vienne pas parler des gentils nélèves pris en otage !
- MC311Niveau 10
Quelqu'un sait-il pourquoi je n'ai pas accès au lien proposé ?caperucita a écrit:Dans le cadre de la grève de jeudi, un problème se pose à mes collègues et moi, concernant la nécessité de service (qui existe, ou pas, dans notre métier, d'ailleurs ?)
j'ai posté une question sur ce fil : https://www.neoprofs.org/t123578-surveiller-la-cour-un-jour-de-greve-quand-on-est-prof#4689141
- LefterisEsprit sacré
C'est possible, connaissant la pusillanimité de la profession. Mais d'un autre côté, certains peuvent se dire qu'ils feront acte utile, efficace, en perdant seulement un ou deux jours, alors que les autres ont perdu 5 fois plus pour se faire railler, humilier, insulter. Pour ma part, je ferai encore grève demain, mais ce sera la dernière de l'année. On a vu les gouvernements nous provoquer, comme la publication du décret de réforme du collège immédiatement après une grève, pourtant , pour une fois, bien suivie. Il faut maintenant gêner, et gêner beaucoup.Simeon a écrit:Il y a quand même le risque de ne pas faire grève maintenant en se disant qu'on perturbera les examens, puis de reculer une fois confronté à la réalité de ce qu'implique un mouvement pendant les examens.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TivinouDoyen
Dans mon lycée, je suis sûre que la plupart des gens ne savent même pas:
- ce que contient la réforme de la FP;
- qu'il y a une grève demain.
Les seuls à être un peu au courant sont les syndiqués (et encore), ceux qui participent aux HIS (encore moins nombreux).
Alors, faire grève le jour des examens ... c'est perdu d'avance.
- ce que contient la réforme de la FP;
- qu'il y a une grève demain.
Les seuls à être un peu au courant sont les syndiqués (et encore), ceux qui participent aux HIS (encore moins nombreux).
Alors, faire grève le jour des examens ... c'est perdu d'avance.
- pseudo-intelloSage
Madame_Prof a écrit:La grève des examens n'aura lieu (ou ne sera visible) que s'il y a des mobilisations dans les semaines précédentes et si le niveau de protestation monte petit à petit. Sinon, c'est l'échec assuré.
Côté SNES, trop peu de syndiqués se sont prononcés (ceux qui se sont prononcés sont majoritairement pour la grève les jours d'examen). Le SNES, et d'autres syndicats, attendent de voir comment la profession va se mobiliser le 9/05 et le 18/05 pour décider des modalités d'action pour les examens (des préavis, il y en aura hein, mais ce ne sera ni la 1ère ni la dernière fois, ce n'est pas ça qui garantit la réussite). Je rappelle que les syndicats sont ce qu'en font les syndiqués (ou les personnels représentés tout simplement).
Je trouve la plupart des grèves EN inefficaces (sauf parfois au niveau local, mais ce sont des grèves reconductibles), et je ne perds pas des jours de salaire à chaque fois, loin de là, mais les appels généraux fonction publique, si on ne les suit pas, avec ce qui s'annonce, ben... ce sera tant pis pour nous.
Si c'est vraiment ça, c'est un peu facile, de dire "faites grève d'abord, on verra après ce qu'on décide pour les examens".
La grève du DNB, c’est deux jours de grève de surveillance + une ou deux de correction, selon les académies.
On ne peut pas forcément tout cumuler, financièrement.
Il y a déjà eu plusieurs grèves unitaires cette année (et je les ai toutes faites), dont le gouvernement se fiche. C'est précisément pour ça que je me réserve pour les journées où les grèves seront réellement bloquantes.
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