Le 9 mai, je suis en grève et en manifestation?
- PrezboGrand Maître
Grève (pour une heure de cours) et manif à Lyon.
Quelques collègues mobilisés et c'est presque l'exploi.
Pas parti de Bellecours.
Premières affluences décevantes mais ça se remplit un peu.
Quelques collègues mobilisés et c'est presque l'exploi.
Pas parti de Bellecours.
Premières affluences décevantes mais ça se remplit un peu.
- SimeonNiveau 10
Moonchild a écrit:
Quant aux signes de fébrilité manifestés par le gouvernement, ils sont aussi en lien avec les élections européennes qui prennent un énorme poids symbolique : après plusieurs mois de contestation par des Gilets Jaunes qui sont encore relativement soutenus par l'opinion publique, si LAREM n'arrive pas en première position ses projets de réforme auront du plomb dans l'aile, mais si le parti Macroniste est en tête, même de peu, notre Président se retrouvera relégitimé et le gouvernement sera en position de force face aux mouvements de fonctionnaires. On en arrive alors à une conclusion qui va être très déplaisante et qui se heurtera dans le corps professoral à un interdit moral beaucoup plus intense que celui relatif au blocage des examens : si on veut que la mobilisation sociale à venir porte ses fruits, il faut affaiblir le pouvoir en place et, compte tenu des rapports de force électoraux actuels, cela signifie opter pour un vote RN opportuniste aux européennes. Malheureusement, le monde enseignant reste un électorat captif car, même s'il s'est autonomisé par rapport au PS, il conserve une très forte discipline de rejet de tout ce qui provient du FN ; qui dit électorat captif, dit revendications vouées à rester lettre morte.
Il me semble assez clair que le RN est le parti dont la politique va le plus à l'encontre de l'éducation nationale, les profs et la recherche. Plus ce parti fait des scores élevés plus le pouvoir en place se dit qu'il pourra taper sur le monde de l'éducation sans que cela émeuve trop de monde.
- RendashBon génie
Simeon a écrit:Plus ce parti fait des scores élevés plus le pouvoir en place se dit qu'il pourra taper sur le monde de l'éducation sans que cela émeuve trop de monde.
C'est sans doute l'un des points communs à tous les partis en présence
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LefterisEsprit sacré
Pour ceux de RP, c'est 14 h à Denfert-Rochereau.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Ma'amÉrudit
On est 8 grévistes dans mon collège aujourd'hui, un peu plus que d'habitude.
- Madame_ProfEsprit sacré
Lefteris a écrit:Pour ceux de RP, c'est 14 h à Denfert-Rochereau.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- PuckVénérable
Je n’ai pas fait grève comme je l’ai dit supra. En revanche, je reste déterminée pour les grèves des examens comme en 2015 et 2016. Et les réactions des collègues qui corrigeaient étaient très décevantes car mon collègue de maths et moi avions été vus comme des « traîtres ». Encore des gens qui avaient tout compris...
Ici, discussion avec des jeunes professeurs : la grève, ça sert à rien. Vous, les « vieux » en avez trop fait, ça n’a plus d’impact !
Quant aux syndicats du privé, ils ont aussi un sacré pompon : grève la semaine prochaine pour montrer « la force du privé » ! Bien sûr, divisons pour montrer qu’on est fort !
Ici, discussion avec des jeunes professeurs : la grève, ça sert à rien. Vous, les « vieux » en avez trop fait, ça n’a plus d’impact !
Quant aux syndicats du privé, ils ont aussi un sacré pompon : grève la semaine prochaine pour montrer « la force du privé » ! Bien sûr, divisons pour montrer qu’on est fort !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- PaleoprofFidèle du forum
En RP il fera beau (il ne pleuvra plus, quoi)
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Je construis ma suite......
- kaktus65Niveau 10
Puck a écrit:Je n’ai pas fait grève comme je l’ai dit supra. En revanche, je reste déterminée pour les grèves des examens comme en 2015 et 2016. Et les réactions des collègues qui corrigeaient étaient très décevantes car mon collègue de maths et moi avions été vus comme des « traîtres ». Encore des gens qui avaient tout compris...
Ici, discussion avec des jeunes professeurs : la grève, ça sert à rien. Vous, les « vieux » en avez trop fait, ça n’a plus d’impact !
Quant aux syndicats du privé, ils ont aussi un sacré pompon : grève la semaine prochaine pour montrer « la force du privé » ! Bien sûr, divisons pour montrer qu’on est fort !
Aucune mention d'une quelconque grève dans mon lycée (privé sous-contrat). Et rien non plus pour la cette fameuse grève du privé de la semaine prochaine.
Après il est vrai que nous ne sommes pas fonctionnaires par notre statut assez bâtard.
- LefterisEsprit sacré
On ne doit pas avoir la même définition du mot "traître". Ils ne manquent pas d'air quand même, tous ces gens qui ne vivent que dans leur petit confort immédiat. J'ai eu de tels échos, mais personne n'est venu me dire...Puck a écrit:Je n’ai pas fait grève comme je l’ai dit supra. En revanche, je reste déterminée pour les grèves des examens comme en 2015 et 2016. Et les réactions des collègues qui corrigeaient étaient très décevantes car mon collègue de maths et moi avions été vus comme des « traîtres ». Encore des gens qui avaient tout compris...
Ici, discussion avec des jeunes professeurs : la grève, ça sert à rien. Vous, les « vieux » en avez trop fait, ça n’a plus d’impact !
Quant aux syndicats du privé, ils ont aussi un sacré pompon : grève la semaine prochaine pour montrer « la force du privé » ! Bien sûr, divisons pour montrer qu’on est fort !
Ceci dit, ils n'ont pas entièrement tort : nous en avons trop fait avec trop peu de monde, à cause d'eux en partie.
Prévoyons quand même quelques gouttes....Paleoprof a écrit:
En RP il fera beau (il ne pleuvra plus, quoi)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- BalthazaardVénérable
Simeon a écrit:Moonchild a écrit:
Quant aux signes de fébrilité manifestés par le gouvernement, ils sont aussi en lien avec les élections européennes qui prennent un énorme poids symbolique : après plusieurs mois de contestation par des Gilets Jaunes qui sont encore relativement soutenus par l'opinion publique, si LAREM n'arrive pas en première position ses projets de réforme auront du plomb dans l'aile, mais si le parti Macroniste est en tête, même de peu, notre Président se retrouvera relégitimé et le gouvernement sera en position de force face aux mouvements de fonctionnaires. On en arrive alors à une conclusion qui va être très déplaisante et qui se heurtera dans le corps professoral à un interdit moral beaucoup plus intense que celui relatif au blocage des examens : si on veut que la mobilisation sociale à venir porte ses fruits, il faut affaiblir le pouvoir en place et, compte tenu des rapports de force électoraux actuels, cela signifie opter pour un vote RN opportuniste aux européennes. Malheureusement, le monde enseignant reste un électorat captif car, même s'il s'est autonomisé par rapport au PS, il conserve une très forte discipline de rejet de tout ce qui provient du FN ; qui dit électorat captif, dit revendications vouées à rester lettre morte.
Il me semble assez clair que le RN est le parti dont la politique va le plus à l'encontre de l'éducation nationale, les profs et la recherche. Plus ce parti fait des scores élevés plus le pouvoir en place se dit qu'il pourra taper sur le monde de l'éducation sans que cela émeuve trop de monde.
Aucune différence visible sur ce chapitre pour moi entre RN et LR si tu en vois explique moi....quand à LREM et ce qu'il reste des autres je les classe derrière dans un mouchoir.
- gauvain31Empereur
Tous les partis de gauche et de droite tapent sur l'école depuis les événements de mai 1968. Il n'y a pas de classement à faire pour moi. JC Milner le développe très bien dans son livre Considérations sur la France un livre salutaire . C'est juste la taille du bâton et la fréquence à laquelle on se fait battre qui change. Et cette fréquence augmente depuis 10 ans
- pseudo-intelloSage
gauvain31 a écrit:Tous les partis de gauche et de droite tapent sur l'école depuis les événements de mai 1968. Il n'y a pas de classement à faire pour moi. JC Milner le développe très bien dans son livre Considérations sur la France un livre salutaire . C'est juste la taille du bâton et la fréquence à laquelle on se fait battre qui change. Et cette fréquence augmente depuis 10 ans
D'où la fréquence accrue des grèves (on se fait toujours taper dessus pour tout), d'où un éparpillement, parce qu'on ne peut pas tout faire.
Comme quoi, quand ils veulent, nos gouvernants sont malins.
- PrezboGrand Maître
Ah ben à Lyon le monde est venu mais il pleut !
Ce gouvernement ne reculera devant rien pour décourager le mouvement social !
Ce gouvernement ne reculera devant rien pour décourager le mouvement social !
- PuckVénérable
Serait-ce propre au S-E ?kaktus65 a écrit:Puck a écrit:Je n’ai pas fait grève comme je l’ai dit supra. En revanche, je reste déterminée pour les grèves des examens comme en 2015 et 2016. Et les réactions des collègues qui corrigeaient étaient très décevantes car mon collègue de maths et moi avions été vus comme des « traîtres ». Encore des gens qui avaient tout compris...
Ici, discussion avec des jeunes professeurs : la grève, ça sert à rien. Vous, les « vieux » en avez trop fait, ça n’a plus d’impact !
Quant aux syndicats du privé, ils ont aussi un sacré pompon : grève la semaine prochaine pour montrer « la force du privé » ! Bien sûr, divisons pour montrer qu’on est fort !
Aucune mention d'une quelconque grève dans mon lycée (privé sous-contrat). Et rien non plus pour la cette fameuse grève du privé de la semaine prochaine.
Après il est vrai que nous ne sommes pas fonctionnaires par notre statut assez bâtard.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- lucBNiveau 9
Dans mon bahut, une gréviste. A la maison, deux.
- BalthamosDoyen
Prezbo a écrit:Grève (pour une heure de cours) et manif à Lyon.
Quelques collègues mobilisés et c'est presque l'exploi.
Pas parti de Bellecours.
Premières affluences décevantes mais ça se remplit un peu.
Nous étions environ 5000 à Lyon.
- GaliNéoFidèle du forum
J'entends notre ministre : "J'ai compris le message, et mon action va précisément en ce sens". Et à part ça ?
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- ZagaraGuide spirituel
"J'ai compris que vous manifestiez pour que j'aille plus vite."
Toute l'histoire de la rhétorique macroniste en une seule phrase.
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- ErgoDevin
Bah ouais. #AccéleronsLeMouvement
Bon, c'est la première fois que je vois autant de monde de la fac à la manif... (Nous c'est toujours le matin.)
Bon, c'est la première fois que je vois autant de monde de la fac à la manif... (Nous c'est toujours le matin.)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- PaleoprofFidèle du forum
#AccéleronsLeMouvement comme pour le paludisme? Ca promet.
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Je construis ma suite......
- MoonchildSage
Cath a écrit:Ne croyez pas que les PCF soient plus faciles à bloquer que le bac, c'est le contraire.
Il n'y a pas l'émulation, l'effet d'entraînement que produit le nombre. Là, chacun fait son ccf dans son coin, comme un contrôle...
Effectivement, les CCF provoquent une atomisation des épreuves et le système est trop liquide pour qu'on puisse le bloquer. Mais les épreuves de contrôle continu de la réforme du lycée général et du lycée technique prennent une forme un peu plus contraignante en terme d'organisation - ce qui de ce point de vue les apparente assez à des Bacs blancs - et il est donc matériellement plus simple de les perturber, ne serait-ce qu'avec un préavis de grève placé sur la bonne semaine. Cela dit, la mobilisation devra se faire à l'échelle locale et je crois que cela dépendra beaucoup des rapports du moment avec l'équipe d'administration.
D'un autre côté, il est possible que cette usine à gaz se saborde d'elle-même et qu'il suffise simplement de ne rien faire pour empêcher la catastrophe. Je pense en particulier aux bases de données des épreuves qui seront publiques et qui, en dehors de la simple triche des élèves, amèneront des suspicions de fuites plus ou moins organisées (après tout, faire passer avec plus ou moins de subtilité des informations sur le sujet qui va tomber restera une bonne variable d'ajustement du taux de réussite de l'établissement), ce qui provoquera peut-être une vague de mini-scandales dans la presse.
Robin54 a écrit:Moonchild a écrit:Je serais assez curieux de savoir quelle proportion d'enseignants va finalement voter LREM le 26 mai pour éviter que le RN arrive en tête... tout en manifestant le 9 mai contre la réforme que LREM leur prépare.
Plus jamais je ne voterai pour un candidat dont je rejette la politique pour éviter qu'un autre guignol ne prenne un petit peu de pouvoir... Chaque fois que je vois Macron je repense à ce moment pénible où j'ai mis un bulletin dans l'urne portant son nom, pour fairebarrageaufrontnational... Jamais plus !!
....quel con j'ai été, et me voilà gréviste aujourdh'ui.... :facepalm1:
Le problème est qu'en France, à la présidentielle, le candidat qui finit premier au second tour prend un peu plus que "un petit peu de pouvoir". La première position aux européennes est un enjeu symbolique mais n'a pas les mêmes implications concrètes ; d'ailleurs en 2014, le FN était en tête et cela n'a pas eu d'énormes répercussions... excepté que ce parti s'est ensuite pris en pleine poire l'affaire des assistants parlementaires.
Simeon a écrit:Moonchild a écrit:
Quant aux signes de fébrilité manifestés par le gouvernement, ils sont aussi en lien avec les élections européennes qui prennent un énorme poids symbolique : après plusieurs mois de contestation par des Gilets Jaunes qui sont encore relativement soutenus par l'opinion publique, si LAREM n'arrive pas en première position ses projets de réforme auront du plomb dans l'aile, mais si le parti Macroniste est en tête, même de peu, notre Président se retrouvera relégitimé et le gouvernement sera en position de force face aux mouvements de fonctionnaires. On en arrive alors à une conclusion qui va être très déplaisante et qui se heurtera dans le corps professoral à un interdit moral beaucoup plus intense que celui relatif au blocage des examens : si on veut que la mobilisation sociale à venir porte ses fruits, il faut affaiblir le pouvoir en place et, compte tenu des rapports de force électoraux actuels, cela signifie opter pour un vote RN opportuniste aux européennes. Malheureusement, le monde enseignant reste un électorat captif car, même s'il s'est autonomisé par rapport au PS, il conserve une très forte discipline de rejet de tout ce qui provient du FN ; qui dit électorat captif, dit revendications vouées à rester lettre morte.
Il me semble assez clair que le RN est le parti dont la politique va le plus à l'encontre de l'éducation nationale, les profs et la recherche. Plus ce parti fait des scores élevés plus le pouvoir en place se dit qu'il pourra taper sur le monde de l'éducation sans que cela émeuve trop de monde.
Le FN du père était effectivement très défavorable aux enseignants et à la fonction publique en général, le RN de la nièce le sera vraisemblablement aussi ; mais lorsque Philippot jouait le ventriloque avec Marine Le Pen, le FN était par certains aspects presque aussi à gauche que LFI et je me souviens que, lors des élections de 2017, lorsqu'on faisait un blindtest avec les programmes en matière d'éducation des différents partis, c'était celui du FN qui convenait le mieux aux enseignants. Dans un autre domaine, le revirement de sa position sur l'Europe montre que le RN est en phase de mutation et je serais assez enclin à croire que ce parti n'a en réalité pour l'instant aucune ligne clairement définie sur les questions éducatives. Quoiqu'il en soit, une chose est sûre : ce sujet n'est actuellement pas un marqueur idéologique fort du RN et je ne crois pas que le niveau de son score soit interprété par le pouvoir en place comme un feu vert pour taper sur les enseignants (feu vert qu'il n'a d'ailleurs pas attendu, pas plus que le PS ne l'avait attendu avant lui, ou l'UMP encore avant...).
Si les "Républicains" étaient en tête, alors ce serait sans doute différent car la réforme de la fonction publique est un élément central de leur discours malgré leur opposition opportuniste aux mesures du gouvernement qu'ils auraient eux aussi prises s'ils avaient accédé au pouvoir. Mais vu que Macron a désigné le RN comme son antagoniste, si celui-ci passe devant la coalition LREM+MODEM, le gouvernement devra considérer ce résultat comme un rejet global de sa politique réformiste et sera moins en position de force face aux fonctionnaires en général et enseignants en particulier.
Bref, je ne dis pas que la mobilisation d'aujourd'hui n'a aucune importance, mais elle est à mon avis moins déterminante pour la suite des événements que la position qu'occupera la majorité présidentielle aux élections du 26 mai. Cela dit, une menace de grève durant les examens aurait aussi un impact non négligeable car, après plusieurs mois de galère face aux Gilets Jaunes, le gouvernement ne peut pas se permettre qu'une échéance aussi symbolique que le Bac soit perturbée.
- Pat BÉrudit
Dans mon lycée privé, on sera vraisemblablement plusieurs à faire grève la semaine prochaine (on devrait égaler notre record de 7 grévistes, environ 15%... mais j'attends de voir).
Du coup je ne l'ai pas faite aujourd'hui, 2 de suite c'était trop (et aujourd'hui j'avais réunion... et j'apprends qu'un autre cours va sauter le jeudi, bref, du fait de la grève, je n'aurai plus qu'un cours avec mes TS et je n'ai pas fini le programme, mais je ferai quand même cette grève)... pourquoi ils ont pas unifié ? je parie que certains syndicats, en voulant soi-disant montrer la force de chaque secteur, veulent ouvertement séparer alors que ça divise le mouvement...
Et je ne crois pas que ce sera plus facile de faire grève les semaines de contrôle continu, ça va être difficile de mobiliser. Y'a qu'à voir jeudi prochain : ma collègue d'anglais refuse parce qu'ils font passer les oraux du bac, on ne peut donc pas faire grève, on met l'établissement dans la mouise sinon, c'est pas bon pour notre image... (et oui, les grèves, dans le privé, c'est complexe!)
Du coup je ne l'ai pas faite aujourd'hui, 2 de suite c'était trop (et aujourd'hui j'avais réunion... et j'apprends qu'un autre cours va sauter le jeudi, bref, du fait de la grève, je n'aurai plus qu'un cours avec mes TS et je n'ai pas fini le programme, mais je ferai quand même cette grève)... pourquoi ils ont pas unifié ? je parie que certains syndicats, en voulant soi-disant montrer la force de chaque secteur, veulent ouvertement séparer alors que ça divise le mouvement...
Et je ne crois pas que ce sera plus facile de faire grève les semaines de contrôle continu, ça va être difficile de mobiliser. Y'a qu'à voir jeudi prochain : ma collègue d'anglais refuse parce qu'ils font passer les oraux du bac, on ne peut donc pas faire grève, on met l'établissement dans la mouise sinon, c'est pas bon pour notre image... (et oui, les grèves, dans le privé, c'est complexe!)
- Madame_ProfEsprit sacré
Publication du SNES sur Facebook.
Grève à 35 % dans le second degré
Selon les premières remontées dont dispose le SNES-FSU, plus d’un personnel sur 3 dans les collèges et lycées a répondu à l’appel à la grève des 9 fédérations de fonctionnaires. Le SNES-FSU considère que ce bon taux de grévistes est le signe d’une mobilisation qui s’inscrit dans la durée, dans la suite des nombreux combats menés cette année contre les conditions catastrophiques de préparation de la rentrée 2019, contre la réforme des lycées et du baccalauréat, contre la loi Blanquer, pour la revalorisation des salaires.
Le mot d’ordre principal de cette grève, l’opposition à la loi dite de transformation de la Fonction publique, a particulièrement mobilisé dans le second degré, traduction de la colère face à la stigmatisation des fonctionnaires dont cette loi est porteuse. Gérer les personnels dans l’opacité et l’arbitraire (suppression des compétences des commissions paritaires et fragilisation des CHSCT, recours accru aux contractuels, sanctions alourdies avec la possibilité d’exclusions de 3 jours sans CAP, etc), supprimer des pans entiers du service public pour les transférer au privé sont les véritables intentions du gouvernement. Dans l’éducation, cette politique se décline par une réduction de l’offre d’enseignement, une dénaturation des métiers et un déni des difficultés de pouvoir d’achat des personnels. Les personnels exigent des réponses immédiates aux difficultés rencontrées dans la préparation de rentrée, et, a minima, un moratoire sur la réforme du lycée et du bac. Les personnels ne se contenteront pas non plus de réponses dilatoires sur les salaires, l’ouverture annoncée de discussions ne suffit pas et doit être complétée par des mesures immédiates, par exemple le doublement des primes versées à tous.
La réforme des retraites confirmée par le Président de la République, fait aussi partie des motifs d’inquiétude car elle pourrait aboutir à une baisse drastique des pensions de tous et tout particulièrement des personnels d’enseignement du fait de la faiblesse de leurs primes.
Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour débattre des suites à donner à ce mouvement, il a d’ores et déjà proposé à toutes les fédérations de l’éducation et aux parents une grande manifestation nationale à Paris samedi 18 mai. Si le gouvernement s’entête et ne répond pas aux revendications, il prend la responsabilité d’une poursuite et d’une amplification du mouvement, y compris au moment des examens.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- HypermnestreÉrudit
Les résultats du sondage du SNES auprès de ses adhérents concernant la possibilité d'une grève au moment des examens ne sont pas encore sortis ?
- SeiferÉrudit
D'après des amis : une majorité des votants pour, mais seulement 4000 participants et participantes. Donc pas du tout représentatif.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- Grève unitaire (9/9 fédérations syndicales) de la Fonction Publique le 22 mai
- Grève unitaire FO-FSU-CGT-Solidaires le 18/03 - Sondage
- Rythmes - Le SNUipp-FSU appelle à un rassemblement devant le ministère le 20 novembre, et à une grève nationale unitaire début décembre !
- Grève unitaire du 17 décembre 2019 contre la réforme des retraites
- Appel unitaire à la grève (rythmes scolaires) dans le 94 pour le 19 juin
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