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Theriakos96
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Doutes, peur et hésitations... avant d'entreprendre une carrière.  - Page 5 Empty Re: Doutes, peur et hésitations... avant d'entreprendre une carrière.

par Theriakos96 Dim 26 Juil 2020 - 13:16
En étant fonctionnaire stagiaire à l’École, on ne peut pas cumuler deux salaires (le traitement de normalien et la bourse de thèse).
Elyas
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par Elyas Dim 26 Juil 2020 - 13:21
Tu sais que tu peux faire une thèse sans bourse de thèse. Je dis ça parce que j'ai l'impression que la temporalité dans laquelle tu te projettes est étrangement longue.
Theriakos96
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par Theriakos96 Dim 26 Juil 2020 - 13:24
On ne peut être inscrit du tout en thèse à l’École et, d’ailleurs, faire une thèse sans bourse (sans le contrat normalien qui est très avantageux ) ne permet pas de valider le stage d’agrégation dans le supérieur. La temporalité est malheureusement contraignante : d’abord les 3 années restantes d’ENS – pendant lesquelles on peut bien sûr avancer officieusement sur son sujet de thèse – et ensuite le contrat de thèse normalien de trois ans.
Elyas
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par Elyas Dim 26 Juil 2020 - 13:31
C'est très bizarre. Enfin bon, bonne chance Smile
DesolationRow
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par DesolationRow Dim 26 Juil 2020 - 14:08
Il y a plusieurs problèmes distincts :
- pour la thèse, tu es dans une situation royale ; il te reste trois ans d'École pour définir ton sujet, commencer à travailler et avancer. En outre, la bourse de thèse, si elle n'est pas automatique, l'est quand même presque pour un normalien qui a fait ton parcours. Donc tu as six ans pour faire ta thèse, c'est la situation idéale. Il ne faut évidemment pas attendre le début de ton contrat doctoral pour travailler.
- cela étant, tu as trois ans devant toi : c'est peut-être aussi le moment de regarder un peu ailleurs, vers ce qui pourrait t'intéresser hors de l'enseignement supérieur. Je conseillerais aux étudiants dans ton cas de chercher un stage dans l'édition, la diplomatie, le conseil, enfin n'importe quoi qui pouvait les intéresser et leur donnerait une corde supplémentaire à leur arc si la thèse ne se passe pas bien ou s'ils ne trouvent pas de poste. Ça vaut d'autant plus la peine d'y réfléchir que tu as le temps - et que ton parcours peut t'ouvrir des portes (les liens avec l'étranger, etc.).
- le point central, c'est évidemment qu'il est extrêmement difficile de conseiller à qui que ce soit de faire une thèse aujourd'hui ; pour un poste de MCF en latin, tu as une grosse cinquantaine de candidatures, dont une bonne proportion est très brillante. Il y a régulièrement des gens qui sont recrutés immédiatement après leur thèse, mais c'est tout de même l'exception davantage que la règle : ça veut dire des postes d'ATER (précaires et mal payés), des post-docs (avec la mobilité géographique qu'ils impliquent), un passage éventuel dans le secondaire (qui, s'il est souhaité et pris sérieusement, peut très bien se passer, mais s'il est pris comme une punition, s'avère souvent catastrophique). En moyenne, en latin, tu dois avoir deux postes par an ces dix dernières années, je dirais ; c'est quand même très très peu. Et le goulot d'étranglement, avec les candidats des années précédentes qui s'ajoutent aux nouveaux docteurs, est terrible.

Donc il faut faire une thèse : si vraiment on est passionné par son sujet ; si on a un plan B solide au cas où on ne trouve pas de poste de MCF (il faut réfléchir, par exemple, à comment procéder pour obtenir un poste en prépa, avoir des idées de domaines où on pourrait chercher). Le bon côté des choses, c'est que pendant la durée de la thèse on travaille sur un sujet qu'on a choisi, dans des conditions idéales (si tu as trois années d'école + un contrat doctoral). Mais Dieu que la période est dure.
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par Condorcet Lun 27 Juil 2020 - 6:31
DesolationRow a écrit:Il y a plusieurs problèmes distincts :
- pour la thèse, tu es dans une situation royale ; il te reste trois ans d'École pour définir ton sujet, commencer à travailler et avancer. En outre, la bourse de thèse, si elle n'est pas automatique, l'est quand même presque pour un normalien qui a fait ton parcours. Donc tu as six ans pour faire ta thèse, c'est la situation idéale. Il ne faut évidemment pas attendre le début de ton contrat doctoral pour travailler.
- cela étant, tu as trois ans devant toi : c'est peut-être aussi le moment de regarder un peu ailleurs, vers ce qui pourrait t'intéresser hors de l'enseignement supérieur. Je conseillerais aux étudiants dans ton cas de chercher un stage dans l'édition, la diplomatie, le conseil, enfin n'importe quoi qui pouvait les intéresser et leur donnerait une corde supplémentaire à leur arc si la thèse ne se passe pas bien ou s'ils ne trouvent pas de poste. Ça vaut d'autant plus la peine d'y réfléchir que tu as le temps - et que ton parcours peut t'ouvrir des portes (les liens avec l'étranger, etc.).
- le point central, c'est évidemment qu'il est extrêmement difficile de conseiller à qui que ce soit de faire une thèse aujourd'hui ; pour un poste de MCF en latin, tu as une grosse cinquantaine de candidatures, dont une bonne proportion est très brillante. Il y a régulièrement des gens qui sont recrutés immédiatement après leur thèse, mais c'est tout de même l'exception davantage que la règle : ça veut dire des postes d'ATER (précaires et mal payés), des post-docs (avec la mobilité géographique qu'ils impliquent), un passage éventuel dans le secondaire (qui, s'il est souhaité et pris sérieusement, peut très bien se passer, mais s'il est pris comme une punition, s'avère souvent catastrophique). En moyenne, en latin, tu dois avoir deux postes par an ces dix dernières années, je dirais ; c'est quand même très très peu. Et le goulot d'étranglement, avec les candidats des années précédentes qui s'ajoutent aux nouveaux docteurs, est terrible.

Donc il faut faire une thèse : si vraiment on est passionné par son sujet ; si on a un plan B solide au cas où on ne trouve pas de poste de MCF (il faut réfléchir, par exemple, à comment procéder pour obtenir un poste en prépa, avoir des idées de domaines où on pourrait chercher). Le bon côté des choses, c'est que pendant la durée de la thèse on travaille sur un sujet qu'on a choisi, dans des conditions idéales (si tu as trois années d'école + un contrat doctoral). Mais Dieu que la période est dure.

Voilà : l'asphyxie budgétaire de la recherche publique est en marche (aucun jeu de mots quoique...) ce qui induit des conditions de recherche dégradées.
(voir entre autres ce fil : https://www.neoprofs.org/t126776-la-future-loi-de-programmation-pluriannuelle-de-la-recherche-2020-dite-lppr)
Aux problèmes classiques inhérents à la thèse (choix du directeur/de la directrice qui va réellement encadrer la thèse et appuyer son doctorant dans son parcours professionnel futur, faisabilité du sujet en un temps donné, débouchés professionnels envisagés) s'ajoutent des considérations très pesantes : pression pour réaliser la thèse en un temps donné, engorgement des carrières académiques à tous niveaux (ATER, MCF et même PU) d'où une hyper-sélection et une logique concurrentielle qui mène à des approches court-termistes, un triomphe de la logique comptable, administrative aux dépens des projets de moyen terme plus chronophages et risqués, pression à la publication - bibliométrie -. Dans ces conditions, je ne conseillerais une thèse qu'à un lévrier : un esprit très bien organisé ayant cerné d'emblée les contours de sa thèse et développant très rapidement une appréhension d'ensemble des carrières académiques. Et surtout suffisamment lucide pour avoir élaboré un plan B voire un plan C en dehors des fonctions publiques voire à l'étranger (ceci dans l'hypothèse où le virus sera endigué dans les deux années qui viennent).
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par Theriakos96 Dim 2 Aoû 2020 - 10:36
Merci à tous et notamment à @DesolationRow qui comprend très bien le désarroi en LC : ces conseils sont précieux. Je ne réponds que maintenant puisque je m'étais isolé à la montagne pour lire et me couper du monde après le concours, cela m'a fait du bien.

J'ai envie de me lancer dans ce projet puisque je suis passionné mais je vois la nécessité de construire dès maintenant un plan B, et cela, je le crains, ne peut être la médecine (études trop longues à commencer après une thèse), je dois donc réfléchir à cette question. Je redoute en effet le passage dans le secondaire, un secondaire que je n'ai jamais moi-même fréquenté, comme tu l'évoquais DR et comme cela me semble le cas chez nombreux bons candidats, pas tous évidemment, dans mon cas.
Il faut réfléchir, mais également agir, sauf que je ne sais pas encore comment, on verra. Peut-être un stage pourra faire l'affaire, je ne sais pas : outre la médecine et les LC aucun autre domaine me passionne, je me dis donc qu'il faudrait chercher un métier alimentaire le plus rémunérateur possible qui me permette d'avoir un violon d'Ingres en dehors du travail, mais est-ce vraiment juste de céder ainsi à une logique monétaire en "abandonnant" ses passions?

Merci encore en tout cas!

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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.

– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
Lowpow29
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par Lowpow29 Dim 2 Aoû 2020 - 14:01
Je retombe sur ce fil maintenant que tu le remontes. Je t'avais répondu en mars 2019, alors prof en REP+ et clairement pas dans ma meilleure forme. Maintenant depuis un an en Allemagne, j'ai d'autres perspectives en tête : ici le latin est une LV2. Donc on peut être prof de français et de latin (il faut deux matières), face à des élèves que l'on a dans le cadre d'une LV2, donc déjà mieux qu'une option aussi bien en terme de volume horaire que de poids dans la scolarité. Il y a beaucoup de profs étrangers qui tentent leur chance ici, j'ai croisé une italienne dans mon ancien établissement, qui était remplaçante en latin. Malheureusement pour elle, on ne peut enseigner la combinaison latin/grec et l'italien est assez peu enseigné donc elle se posait la question de retourner en Italie. Mais français/latin (voir même+ italien en 3ème matière, le pompon!), c'est pas mal Razz
En tout cas bravo déjà pour l'agreg, c'est une chance d'avoir encore tout ce temps devant toi pour réfléchir et te projeter. Même si c'est stressant aussi, c'est un privilège que beaucoup n'ont pas.


Quant à l'option de trouver un métier rémunérateur pour le côté alimentaire, je crains que ça ne soit qu'une illusion, c'est quand même là que tu passeras l'essentiel de ton temps donc autant choisir quelque chose qui te donne envie de te lever le matin... Tu as forcément quelque chose de spécial que tu peux mettre en avant pour créer ta propre voie. L'Université n'est pas la seule porte de sortie après la thèse. Et enseigner au lycée ne te déplairait pas forcément, as-tu été y faire un tour ? Tu parlais l'année dernière d'un stage d'observation.

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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate Doutes, peur et hésitations... avant d'entreprendre une carrière.  - Page 5 2289946511
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par Ruthven Dim 2 Aoû 2020 - 14:33
La difficulté est aussi de savoir l'état dans lequel seront les départements de latin ou de grec dans les universités d'ici 6 ans. Si la pression étudiante s'accentue encore sur les autres filières, il risque d'être difficile de maintenir encore certains postes. Il faut avoir le nez fin pour choisir son sujet de thèse pour savoir ce qui sera porteur dans les croisements disciplinaire (les LC s'exportent un peu vers l'histoire, un peu vers la philo (mais là le nombre de postes est encore plus restreint)). Peut-être en cherchant des sujets croisés avec de l'info.-com. (oralité/écriture ...) ? C'est malheureux.
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par Theriakos96 Dim 2 Aoû 2020 - 15:19
Merci @Lowpow29 de tes paroles qui sont tout de même encourageantes ; as-tu passé un concours en Allemagne ou alors tu es dans un lycée français ? Le problème d'enseigner dans le secondaire en France est qu'on n'y fait pas de langues anciennes comme je conçois qu'il faudrait en faire (grammaire, langue et littérature, mais avec 4-5h par semaine par langue au moins). Je ferai sans doute un stage d'observation pour voir ce à quoi cela ressemble, mais les avis que j'ai reçus ne sont pas du tout positifs.

@Ruthven, oui c'est difficile de prévoir la situation d'ici six ans, mais je crois ne pas me tromper si je dis que les choses ne vont pas s'améliorant ; cela dit, je refuse de choisir mon sujet de thèse en fonction de l'info./com ; autant histoire ou philo oui, mais le reste...

En tout cas, merci de vos réponses!

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par Lowpow29 Dim 2 Aoû 2020 - 15:45
En Allemagne, tu n'es pas prof par concours. J'ai fait une demande de reconnaissance diplôme+expérience et ça m'a autorisé à enseigner la musique. Je devais trouver une deuxième matière, j'ai choisi français, et pour cette matière j'ai dû refaire des études mais je le fais en parallèle de l'enseignement à temps partiel. Dans ton cas, j'imagine que les deux matières seraient directement reconnues si ce sont le français et le latin, mais sans expérience d'enseignement, j'imagine qu'ils te feraient refaire le stage (moi j'en ai été dispensée), il y a une variante du stage spéciale pour les étrangers.

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kai002
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par kai002 Dim 2 Aoû 2020 - 16:06
Theriakos96 a écrit:Bonjour à tous!
Par politesse, je me présente : je suis nouveau sur le forum.

Je suis élève normalien fonctionnaire stagiaire , en lettres classiques et en M1 de lettres classiques. Or, j'ai devant moi encore 3 ans et des brouettes de salaire. Mais j'hésite à "faire prof". Si c'était le cas, je ferais bien sûr une thèse (ne me méprenez pas, j'adore ce que je fais, la recherche est hyper stimulante et intéressante) et j'essayerais de devenir MCF ou prof en CPGE. Mais j'ai deux problèmes : l'un est une autre passion très forte, pour laquelle j'ai hésité après le bac, la médecine, et qui maintenant m'appelle. J'ai l'impression d'avoir fait "mes humanités" et pouvoir m'orienter vers ces études qui me consentiraient d'assouvir ma passion (je viens d'un milieu médical, en partie) et en même temps de continuer de lire mes classiques en "VO" pendant le temps libre et, pourquoi pas, faire une thèse en LC à 50 ans. L'autre est que la carrière enseignante me fait très peur, ce qui "me dirige" vers l'autre passion : mettons que je passe l'agrégation de LC, je fasse ma thèse. Ensuite? je me retrouve dans le secondaire sans pouvoir enseigner ce qui me plaît vraiment. Je m'explique : si on me disait "va dans le secondaire et enseigne 12h/semaine de langues anciennes et 3h de français" je signerais à l'instant. Mais aller dans le secondaire enseigner une discipline (le français) qui n'est pas celle de ma spécialité (ou du moins, pas la plus importante) et ce de manière quasi exclusive (je connais la cacique de l'agrèg de LC [normalienne, pas de thèse] qui enseigne 15h de français en collège...), franchement m'effraie et me décourage beaucoup.

Or, voilà ma question : quel est la "bonne chose à faire" (id est : ce que vous feriez vous si vous étiez moi) : le fait d'être (très/assez/plutôt ???) bon dans ma discipline et très passionné me donne vraiment envie de continuer sur mon chemin (d'autant plus que de cours de soutien en latin/grec/français que je donne à des élèves CPGE me plaisent énormement). Que feriez vous donc? Essayerez de tenter καιρός et voir ce qu'il en est d'un poste en prépa ou en fac et en attendant resteriez dans le secondaire, ou vous tenteriez dès la fin du M2 (que je ferais en césure) d'avoir la passerelle pour une entrée directe en P2 (deuxième année de médecine) pour ensuite entreprendre ce long, mais passionant cursus?

Merci d'avance et désolé si ce n'est pas la bonne section du forum.
Valete !

P.S
Mon pseudo montre mon doute : c'est de la médecine en grec ancien, voyez-vous donc ce qu'il en est... Very Happy abi Razz

Si être prof te fait très peur alors la réponse est simple; ne fais pas prof
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par Theriakos96 Dim 2 Aoû 2020 - 18:32
Lowpow29 a écrit:En Allemagne, tu n'es pas prof par concours. J'ai fait une demande de reconnaissance diplôme+expérience et ça m'a autorisé à enseigner la musique. Je devais trouver une deuxième matière, j'ai choisi français, et pour cette matière j'ai dû refaire des études mais je le fais en parallèle de l'enseignement à temps partiel. Dans ton cas, j'imagine que les deux matières seraient directement reconnues si ce sont le français et le latin, mais sans expérience d'enseignement, j'imagine qu'ils te feraient refaire le stage (moi j'en ai été dispensée), il y a une variante du stage spéciale pour les étrangers.

Merci de tes renseignements précieux, je tiendrai compte de tout cela!

kai002 a écrit:

Si être prof te fait très peur alors la réponse est simple; ne fais pas prof
Oui, sauf que les choses ne sont pas si simples : visant le supérieur, j'ai passé et obtenu le concours de l'ENS puisqu'on m'a dit que c'était nécessaire, et de même pour l'agrégation. Or, ce parcours, après la thèse, devrait mener dans le supérieur, mais si jamais je me retrouvais dans le secondaire – chose très probable – je ne serai ni satisfait ni, probablement, heureux ; alors oui j'ai peur de souffrir en enseignant dans le secondaire, mais il n'est pas si simple d'éviter cette situation...

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Cléopatra2
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Doutes, peur et hésitations... avant d'entreprendre une carrière.  - Page 5 Empty Re: Doutes, peur et hésitations... avant d'entreprendre une carrière.

par Cléopatra2 Lun 3 Aoû 2020 - 11:11
Je n'ai pas tout compris à l'histoire de la thèse impossible avant 3 ans, mais du coup, pourquoi ne commencerais-tu pas médecine pendant ces 3 ans? Je ne sais pas comment ça se passe pour les inscriptions, cela dit, s'il faut repasser par parcoursup ou si le fait d'être normalien peut te permettre de t'inscrire ou tu veux.
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par Theriakos96 Lun 3 Aoû 2020 - 11:20
@Cléopatra2 les normaliens ne peuvent pas commencer une thèse officiellement – rien n'empêche de travailler officieusement en accord avec son futur directeur – avant la fin de la scolarité à l'ENS, pour moi donc trois ans.

Concernant la médecine, il existe des passerelles, ouvertes aussi aux normaliens, pour entrer en deuxième ou troisième (normalement après études scientifiques) année de médecine, ce serait donc pour l'an prochain – maintenant étant trop tard pour candidate – mais j'avoue que cela me fait peur de tout changer ainsi...c'est exactement ce qui me fait douter, outre mon amour pour l'Antiquité.

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