- Petit poisNiveau 9
Oui Chmarmotine !
Mais de nombreux élèves L et ES se destinent au métier d'infirmiers/ères et s'y montrent très compétents, même si je ne compare pas les niveaux d'exigences avec la formation d'un médecin.
Mais de nombreux élèves L et ES se destinent au métier d'infirmiers/ères et s'y montrent très compétents, même si je ne compare pas les niveaux d'exigences avec la formation d'un médecin.
- Petit poisNiveau 9
Si l'emploi du temps du prof a des trous, celui des élèves risque d'en avoir aussi non ? Si l'option X est mise de 17h30 à18h30, il n'aura pas forcément ses options Y et Z durant les heures précédentes, le même jour.eldar a écrit: De ce fait, les EDT des enseignants auront de nombreux trous car la priorité c'est que les élèves eux en aient le moins possible. Mais là aussi, il nous a fait comprendre que l'objectif était assez clair : l'enseignant devra être présent tous les jours de la semaine (lundi à samedi) sur l'établissement, même lorsqu'il n'aura pas cours (il y aura de nombreuses réunions, peut-être des tâches administratives, et les enseignants devront préparer leurs cours sur place).
Quant à préparer tous mes cours dans l'établissement, il faudra alors étoffer le parc informatique de la salle de travail (5 postes actuellement pour 50 profs potentiellement obligés d'y travailler !) et me fournir un bureau, et une cafetière, et une cloche pour pouvoir fumer !
- tchanq'Neoprof expérimenté
eldar a écrit:Mon proviseur nous a fait comprendre qu'il serait très difficile de positionner toutes les spécialités sur les différents emplois du temps des classes. Donc, il va changer les horaires d'ouverture de l'établissement (soit une heure de plus chaque jour (de 17h30 à 18h30) soit ouverture le samedi matin). Il nous a dit qu'à terme, l'objectif était de faire venir les enseignants tous les jours de la semaine (samedi matin compris) sur une amplitude horaire plus large (8h30-18h30 du lundi au vendredi, 8h30-12h30 / 13h30 le samedi matin). De ce fait, les EDT des enseignants auront de nombreux trous car la priorité c'est que les élèves eux en aient le moins possible. Mais là aussi, il nous a fait comprendre que l'objectif était assez clair : l'enseignant devra être présent tous les jours de la semaine (lundi à samedi) sur l'établissement, même lorsqu'il n'aura pas cours (il y aura de nombreuses réunions, peut-être des tâches administratives, et les enseignants devront préparer leurs cours sur place).
Le temps de travail c'est 1607h annuel das la fonction publique et sur notre fiche de paye pour un plein temps. Donc, si je suis bien le raisonnement de ton proviseur, on travaille 49h par semaine (je compte 1h de pause repas). En 32 semaines, j'ai fini mes obligations de services. J'ai donc 20 semaines de vrais congés, pas des "vacances d'élèves".
Ah zut, on me dit que ça ne va pas être possible car il est interdit de dépasser 48h par semaine.
Sarcasme mis à part, ça veut donc dire que notre prochain combat c'est le respect du droit du travail ?
_________________
Failure is not an option
- EnaecoVénérable
Euthyphron a écrit:Mais ces statistiques n'existent pas! Et pour cause!Enaeco a écrit:Euthyphron a écrit:Et pourquoi pas, au fait?Enaeco a écrit:
Arts pla, H&G et SVT ne permettra pas de poursuivre en médecine.
Parce que malgré la belle charte citée par Will.T, ces élèves ne seront pas pris en PACESla belle charte a écrit:En revanche, ils éclairent le lycéen quant aux éléments qui favorisent sa réussite dans la formation qu’il vise et l’accompagnent dans la construction d’un parcours cohérent au regard de son projet personnel et professionnel. À ce titre, ils peuvent énoncer un certain nombre d’enseignements qui, s’ils ont été suivis par le lycéen au cours de son parcours scolaire, favoriseront sa réussite dans la formation choisie.
Le supérieur finira rapidement par se prononcer sur les combinaisons qu'il estime cohérent et favorise la réussite. Il suffira d'ouvrir les vannes la première année puis faire des stats montrant qu'avec la combinaison "Arts pla, H&G et SVT", on s'en sort statistiquement beaucoup moins qu'avec une doublette de spé scientifique pour en faire un prérequis d'entrée.
Je comprends bien que, de fait, on interdit à certains élèves de faire des études de médecine. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi.
Elles n'existent pas encore pour le nouveau bac. Il suffira d'ouvrir les vannes une année en guise de test et on verra ce que ça donne.
En tout cas pour le bac actuel, les stats concernant la réussite en fonction de la filière existent et sont sans appel.
- lisa81Habitué du forum
Petit pois a écrit:Je vous livre ici une réflexion que j'ai eu avec mon médecin Généraliste, prof en fac de médecine.
La Médecine peine à former des médecins généralistes. De trop nombreux étudiants sont de bons scientifiques qui préfèreraient guérir des maladies sans avoir à prendre en charge les malades. Vous avez peut être eu à faire à ces "pontes" qui ne considèrent pas votre personne mais s’intéressent à votre pathologie... Ayant fréquenté des services de cancérologie, je confirme le peu d'humanité dont sont capables certains oncologues ! J'étais un "cancer à pattes" intéressante pour leur recherche, pas plus !
La solution serait de faire entrer dans la formation des étudiants plus "sensibles à l'humain". La solution serait alors de recruter plus de candidats à profil "littéraire-artistique" qui seraient plus enclins à se diriger vers la médecine généraliste où le contact est primordial, sans baisser l'exigence des compétences nécessaires à la réussite du diplôme.
Si cette politique est validée, les facs de médecine orienteraient alors leur recrutement en choisissant des profils plus littéraires, pour obtenir un vivier de recrutement potentiel vers la médecine générale. Sauf que cette politique de recrutement ne serait pas officiellement reconnue et que les critères d'admission de Parcours Sup changeraient en fonction des choix internes de la fac, selon les années même ... Et des littéraires se verraient ouvrir des places en amphi de Médecine ... Selon mon médecin, la réussite en première année tient davantage à la capacité de travail et de mémorisation qu'à de réelles compétences scientifiques ...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me parait assez crédible.
Comme si l'empathie était l'apanage des "littéraires"!
Bien entendu c'est une qualité qui est primordiale pour être un bon médecin, mais je ne vois vraiment pas pourquoi le fait d'être bon en sciences impliquerait nécessairement d'être dénué de toute humanité.
A contrario, j'ai connu des littéraires pas particulièrement à l'écoute des autres. Au passage cette opposition "littéraire" -"scientifique" m'a toujours paru absurde.
Il me semble quand même que ce que l'on attend avant tout d'un médecin, c'est qu'il puisse poser un diagnostic correct et pour cela qu'il ait des connaissances solides.
Quant à la réussite en première année, elle nécessite effectivement de grosses capacités de travail ET des connaissances scientifiques préalables ( qu'il est tout à fait possible à un titulaire de bac L ou ES d'acquérir en effectuant une année de mise à niveau )
Une dernière chose. Le manque de médecins généralistes s'explique essentiellement par les conditions de travail dont les jeunes ne veulent plus, d'autant que c'est un métier qui a connu une forte féminisation et que le temps du notable ( dont l'épouse faisait bénévolement le secrétariat ) est révolu. Des jeunes qui ont la "vocation", il y en a beaucoup, mais confrontés à la réalité du métier, il est tout à fait normal qu'ils aient envie de se spécialiser pour avoir une meilleure qualité de vie.
- wilfried12Habitué du forum
Petit pois a écrit:Je vous livre ici une réflexion que j'ai eu avec mon médecin Généraliste, prof en fac de médecine.
La Médecine peine à former des médecins généralistes. De trop nombreux étudiants sont de bons scientifiques qui préfèreraient guérir des maladies sans avoir à prendre en charge les malades. Vous avez peut être eu à faire à ces "pontes" qui ne considèrent pas votre personne mais s’intéressent à votre pathologie... Ayant fréquenté des services de cancérologie, je confirme le peu d'humanité dont sont capables certains oncologues ! J'étais un "cancer à pattes" intéressante pour leur recherche, pas plus !
La solution serait de faire entrer dans la formation des étudiants plus "sensibles à l'humain". La solution serait alors de recruter plus de candidats à profil "littéraire-artistique" qui seraient plus enclins à se diriger vers la médecine généraliste où le contact est primordial, sans baisser l'exigence des compétences nécessaires à la réussite du diplôme.
Si cette politique est validée, les facs de médecine orienteraient alors leur recrutement en choisissant des profils plus littéraires, pour obtenir un vivier de recrutement potentiel vers la médecine générale. Sauf que cette politique de recrutement ne serait pas officiellement reconnue et que les critères d'admission de Parcours Sup changeraient en fonction des choix internes de la fac, selon les années même ... Et des littéraires se verraient ouvrir des places en amphi de Médecine ... Selon mon médecin, la réussite en première année tient davantage à la capacité de travail et de mémorisation qu'à de réelles compétences scientifiques ...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me parait assez crédible.
Tu te rends compte de ce que tu dis?
Les scientifiques seraient donc moins sensibles aux autre humains que les littéraires? C'est insultant.
- VinZTDoyen
D'Albert Einstein ou de Louis-Ferdinand Céline, lequel était le plus humain ?
Vous avez quatre heures …
Question bonus : lequel des deux était médecin ?
Vous avez quatre heures …
Question bonus : lequel des deux était médecin ?
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- gauvain31Empereur
wilfried12 a écrit:Petit pois a écrit:Je vous livre ici une réflexion que j'ai eu avec mon médecin Généraliste, prof en fac de médecine.
La Médecine peine à former des médecins généralistes. De trop nombreux étudiants sont de bons scientifiques qui préfèreraient guérir des maladies sans avoir à prendre en charge les malades. Vous avez peut être eu à faire à ces "pontes" qui ne considèrent pas votre personne mais s’intéressent à votre pathologie... Ayant fréquenté des services de cancérologie, je confirme le peu d'humanité dont sont capables certains oncologues ! J'étais un "cancer à pattes" intéressante pour leur recherche, pas plus !
La solution serait de faire entrer dans la formation des étudiants plus "sensibles à l'humain". La solution serait alors de recruter plus de candidats à profil "littéraire-artistique" qui seraient plus enclins à se diriger vers la médecine généraliste où le contact est primordial, sans baisser l'exigence des compétences nécessaires à la réussite du diplôme.
Si cette politique est validée, les facs de médecine orienteraient alors leur recrutement en choisissant des profils plus littéraires, pour obtenir un vivier de recrutement potentiel vers la médecine générale. Sauf que cette politique de recrutement ne serait pas officiellement reconnue et que les critères d'admission de Parcours Sup changeraient en fonction des choix internes de la fac, selon les années même ... Et des littéraires se verraient ouvrir des places en amphi de Médecine ... Selon mon médecin, la réussite en première année tient davantage à la capacité de travail et de mémorisation qu'à de réelles compétences scientifiques ...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me parait assez crédible.
Tu te rends compte de ce que tu dis?
Les scientifiques seraient donc moins sensibles aux autre humains que les littéraires? C'est insultant.
+1000 et sache Petit pois qu'il existe déjà des formations sur le relationnel patients-équipe soignante au sein des pôles d'oncologie dans les hôpitaux. S'inscrivent des infirmières, des médecins.... De plus dans les hôpitaux, un psychiatre-psychologue suit les patients et leur entourage.
- VinZTDoyen
Et le « degré d'humanité » on le mesure comment ?
- Spoiler:
Bon il y a bien le Gom Jabbar mais c'est un peu violent …
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- SimeonNiveau 10
carolette a écrit:Simeon a écrit:carolette a écrit:Dans le lycée de ma fille, 4 portails sont proposés (arts et lettres, sciences humaines, sciences, numérique), avec la première spécialité imposée en première (soient pour les portails proposés plus tôt : humanités, SES, maths, NSI).
Ce qui revient à recréer les filières prétendument abandonnées.
Ensuite dans chaque portail les élèves auront le choix entre 4 spécialités.
Pourquoi un portail numérique à part ?
NSI fait parti du bloc scientifique.
Il y a vraiment un manque de culture/reconnaissance effrayant à ce niveau dans l'éducation nationale.
Le portail sciences propose donc maths + physique/SVT/SI ou LLCE.
Et le portail Numérique : NSI + physique/maths/cinéma ou LLCE.
La direction a donné des dominantes aux filières. En matière de poursuite d’études ça ne me parait pas idiot.
Mais je suis plutôt du côté littérature ou sciences éco/po, alors je ne connais pas trop les séries scientifiques et numériques.
Déjà imposer des portails, mais imposer des portails absurdes...
C'est sensé être quoi le lien entre NSI et cinéma ? On utilise des ordinateurs pour faire des films d'animation ?
Vos collègues plus scientifiques valident vraiment cela ?
- AnaxagoreGuide spirituel
Je comprends ce que dit Petit Pois. Il ne faut pas faire les offusqués. On voit bien ce que peut être un technicien bas du front. Cela ne veut pas dire que tous ceux qui ont un bagage purement technique le sont.
Par contre on voit bien aussi ce que peut donner une formation éthérée sans dimension scientifique réelle.
Par contre on voit bien aussi ce que peut donner une formation éthérée sans dimension scientifique réelle.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Petit poisNiveau 9
wilfried12 a écrit:Tu te rends compte de ce que tu dis?Petit pois a écrit:Je vous livre ici une réflexion que j'ai eue avec mon médecin Généraliste, prof en fac de médecine.
La Médecine peine à former des médecins généralistes. De trop nombreux étudiants sont de bons scientifiques qui préfèreraient guérir des maladies sans avoir à prendre en charge les malades. Vous avez peut être eu à faire à ces "pontes" qui ne considèrent pas votre personne mais s’intéressent à votre pathologie... Ayant fréquenté des services de cancérologie, je confirme le peu d'humanité dont sont capables certains oncologues ! J'étais un "cancer à pattes" intéressante pour leur recherche, pas plus !
La solution serait de faire entrer dans la formation des étudiants plus "sensibles à l'humain". La solution serait alors de recruter plus de candidats à profil "littéraire-artistique" qui seraient plus enclins à se diriger vers la médecine généraliste où le contact est primordial, sans baisser l'exigence des compétences nécessaires à la réussite du diplôme.
Si cette politique est validée, les facs de médecine orienteraient alors leur recrutement en choisissant des profils plus littéraires, pour obtenir un vivier de recrutement potentiel vers la médecine générale. Sauf que cette politique de recrutement ne serait pas officiellement reconnue et que les critères d'admission de Parcours Sup changeraient en fonction des choix internes de la fac, selon les années même ... Et des littéraires se verraient ouvrir des places en amphi de Médecine ... Selon mon médecin, la réussite en première année tient davantage à la capacité de travail et de mémorisation qu'à de réelles compétences scientifiques ...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela me parait assez crédible.
Les scientifiques seraient donc moins sensibles aux autre humains que les littéraires? C'est insultant.
Je te présente mes excuses si tu trouves mes propos insultants. C'est loin d'être ma pensée !
Bien sûr que les médecins sont conscients et investis qu'ils soignent de la matière humaine, et que leur choix relève d'une grande humanité à la base ! Je ne fais que rapporter mon ressenti et la discussion que j'ai eu. Il n'a rien d'exemplaire, bien sûr !
Je dis simplement que la médecine est devenue hyper-technique et que la formation des professionnelle oublie, peut être, de former les médecins à l'aspect humain de leur métier. Ce n'est pas parce que les étudiants étaient au départ des scientifiques ! Mais leur profil correspond au exigences posées par l'institution La faculté de médecine fera peu appel à leur connaissance des sciences humaines pour décrocher leur diplôme. Il n'empêche pas que les étudiants soient sensibles à ces questions ! Mais leur culture (ie celle d'un élève sortant de Terminale) ne leur servira pas pour décrocher la moyenne qui leur ouvrira telle ou telle spécialité.
On rajoute des psychologues au service d'oncologie ; on ouvre les portes des services aux associations de malades ; on délègue aux médecins traitants le suivi des traitements. Le système leur demande de rentabiliser des plateaux techniques qui représentent des investissements énormes.
Nos médecins spécialisés sont très performants dans le diagnostic et le traitement des maladies. Je suis là, vivante, pour en témoigner. Je ne dis pas qu'ils sont inhumains. Le regroupement des centres hospitaliers les amènent à traiter en réunion de staff un nombre impressionnant de cas : et ils sont performants dans la réponse médicale. Ils connaissent et partagent des savoir-faire techniques très pointus. Je dis qu'ils n'ont pas (plus ?) la culture de prendre du temps pour traiter la psychologie de leurs patients. Ils n'ont pas été formés pour cela non plus.
Je dis que les formation de médecine font tout pour privilégier des étudiants "scientifiques" en les amenant à des niveaux d'excellence. Mais pour ceux qui choisiront la médecine générale, ils devront démontrer davantage de capacité d'écoute que de savoir scientifique. Mon médecin généraliste est parfois remplacé par des internes : cette qualité est réellement différente selon les personnes en charge de sa clientèle. Qu'importe : certains de ces remplaçants feront de très bons oncologues-généticiens, ou de bons chirurgiens. Il n'empêche que d'autres ne poursuivront pas dans ces voies et deviendront de vrais médecins généralistes, avec les qualités de ce qu'on (Je) en attend. Et là, les seules connaissances scientifiques ne peuvent suffire.
Tout ceci pour dire qu'un élève de Terminale qui n'a pas suivi les options pressenties sur le forum pourrait peut être faire un bon médecin. A condition que l'Institution lui laisse la possibilité d'y mettre un pied.
J'ai posté mon message en vous demandant votre avis. Il n'était pas dans mes intentions de froisser qui que ce soit. C'est du débat que nait la lumière !
- EnaecoVénérable
Petit pois a écrit:Tout ceci pour dire qu'un élève de Terminale qui n'a pas suivi les options pressenties sur le forum pourrait peut être faire un bon médecin. A condition que l'Institution lui laisse la possibilité d'y mettre un pied.
Le problème vient des critères de sélection pour la validation de la 1ère année et non pas des doublettes ou triplettes suivies avant le bac.
Ce sont les exigences de la 1ère année qui poussent à tendre vers une orientation type en lycée.
- Ma'amÉrudit
Je vous lis très attentivement depuis plusieurs semaines, d'une part parce que j'ai une fille en troisième et d'autre part parce que j'envisage très sérieusement de demander une mutation en lycée. Je m'étais vraiment décidée et là je ne sais plus. J'ai l'impression que les conditions de travail vont être très difficiles avec des EDT horribles. Ou alors il faut vraiment un lycée à proximité pour pouvoir rentrer à la maison en journée.
- InvitéInvité
Ce qui me retiendrait, ce n'est pas la réforme, mais le fait d'être le dernier arrivé dans un lycée, sachant que l'an prochain, il y aura une nouvelle vague de suppression de postes lors de la mise en place de la réforme en terminale...Ma'am a écrit:Je vous lis très attentivement depuis plusieurs semaines, d'une part parce que j'ai une fille en troisième et d'autre part parce que j'envisage très sérieusement de demander une mutation en lycée. Je m'étais vraiment décidée et là je ne sais plus. J'ai l'impression que les conditions de travail vont être très difficiles avec des EDT horribles. Ou alors il faut vraiment un lycée à proximité pour pouvoir rentrer à la maison en journée.
- EnaecoVénérable
Très clairement, je pense que pour l'année qui vient, relativement peu de postes vont sauter mais la vraie vague semble se profiler pour l'année suivante.
C'est une information à prendre en compte quand on a des envies de mutation. Surtout quand on commence à acquérir un petit pécule de points.
Certains collègues ont dépensé 10 ans d'ancienneté pour atterrir en lycée la veille de la réforme et leur poste risque d'être très difficile à sauver (il ne se fera pas via des horaires disciplinaires purs en tout cas, il faudra piocher dans les restes attribuables à personne/tout le monde).
Je ne peux que conseiller de bien se renseigner. S'il y a des départs programmés (mutation inter, retraite, ...) ça se tente. Sinon, il faut être conscient des risques assez élevés de finir en MCS.
C'est une information à prendre en compte quand on a des envies de mutation. Surtout quand on commence à acquérir un petit pécule de points.
Certains collègues ont dépensé 10 ans d'ancienneté pour atterrir en lycée la veille de la réforme et leur poste risque d'être très difficile à sauver (il ne se fera pas via des horaires disciplinaires purs en tout cas, il faudra piocher dans les restes attribuables à personne/tout le monde).
Je ne peux que conseiller de bien se renseigner. S'il y a des départs programmés (mutation inter, retraite, ...) ça se tente. Sinon, il faut être conscient des risques assez élevés de finir en MCS.
- CasparProphète
Tous les postes de mon lycée sont a priori préservés pour l'année prochaine, en partie grâce à plusieurs départs en retraite (et ces postes sont supprimés :| ). L'avenir n'est pas rose en effet, que ce soit pour nos postes ou nos conditions de travail.
- BorgJe viens de m'inscrire !
Bonjour ,
Le lycée général à côté de chez moi propose en spécialités :
Histoire sciences politiques
Humanité
Langue espagnol
Langue italien
Math
Svt
Physique chimie
Ses
Loin l idée de refaire les sections L ES et S
Mais un S Math physique chimie svt
Un ES SES Math Histoire langue il a le choix
Un L ayant eu LV1 et 2 anglais et allemand car vivant proche de la frontière allemande choisira Humanité histoire à la rigueur mais la dernière il est bloqué les deux langues sont espagnol et italien je suppose qu il faut déjà un bagage dans la langue pour choisir la spécialité langue. Vous lui conseillerait quoi.
En vous remerciant
Le lycée général à côté de chez moi propose en spécialités :
Histoire sciences politiques
Humanité
Langue espagnol
Langue italien
Math
Svt
Physique chimie
Ses
Loin l idée de refaire les sections L ES et S
Mais un S Math physique chimie svt
Un ES SES Math Histoire langue il a le choix
Un L ayant eu LV1 et 2 anglais et allemand car vivant proche de la frontière allemande choisira Humanité histoire à la rigueur mais la dernière il est bloqué les deux langues sont espagnol et italien je suppose qu il faut déjà un bagage dans la langue pour choisir la spécialité langue. Vous lui conseillerait quoi.
En vous remerciant
- CasparProphète
Borg a écrit:Bonjour ,
Le lycée général à côté de chez moi propose en spécialités :
Histoire sciences politiques
Humanité
Langue espagnol
Langue italien
Math
Svt
Physique chimie
Ses
Loin l idée de refaire les sections L ES et S
Mais un S Math physique chimie svt
Un ES SES Math Histoire langue il a le choix
Un L ayant eu LV1 et 2 anglais et allemand car vivant proche de la frontière allemande choisira Humanité histoire à la rigueur mais la dernière il est bloqué les deux langues sont espagnol et italien je suppose qu il faut déjà un bagage dans la langue pour choisir la spécialité langue. Vous lui conseillerait quoi.
En vous remerciant
Il n'y a pas de spécialité LLCE anglais prévue dans cet établissement ? Je trouve ça surprenant quand même...
PS: Es-tu professeur ?
- Thalia de GMédiateur
Neoprofs n'est pas conseiller d'orientation. Pardon, psy-EN puisque, par la force des choses, les PP assument le rôle de conseillers d'orientation.
Au revoir ou adieu Borg.
Au revoir ou adieu Borg.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CasparProphète
Conseillons tout de même à Borg l'achat d'un Bescherelle. :diable:
- frankysolNiveau 1
Bonjour,
Je suis prof en collège et ma fille est en seconde. Dans son lycée, on leur demande 4 spécialités au second trimestre (comme dans beaucoup)mais
c'est uniquement pour du conseil...Par contre, leur communication (orale via les pp) est très ambiguë sur la possibilité de refuser une spécialité ou non à un élève.
Je sais par exemple que dans leur DGH, ils ont tablé sur 4 groupe de physiques soit 140 élèves. Si ils en ont 148, ils voudront en refuser 8. Comment vont-ils procéder alors que le conseil ne se prononce que sur passage en général ou techno?
Par contre, si ils n'ont que 80 candidats , vont-ils obliger des élèves à prendre Physiques???
Tout cela me laisse très perplexe.
Je suis prof en collège et ma fille est en seconde. Dans son lycée, on leur demande 4 spécialités au second trimestre (comme dans beaucoup)mais
c'est uniquement pour du conseil...Par contre, leur communication (orale via les pp) est très ambiguë sur la possibilité de refuser une spécialité ou non à un élève.
Je sais par exemple que dans leur DGH, ils ont tablé sur 4 groupe de physiques soit 140 élèves. Si ils en ont 148, ils voudront en refuser 8. Comment vont-ils procéder alors que le conseil ne se prononce que sur passage en général ou techno?
Par contre, si ils n'ont que 80 candidats , vont-ils obliger des élèves à prendre Physiques???
Tout cela me laisse très perplexe.
- mafalda16Modérateur
La direction nous répète à chaque réunion que le choix des spécialités sera celui de l'élève et de sa famille. On ne peut pas refuser une spécialité, ou une triplette originale.
C'est pour cela que notre chef nous a dit qu'on votera la DHG seulement lors d'un CA du mois de juin.
C'est pour cela que notre chef nous a dit qu'on votera la DHG seulement lors d'un CA du mois de juin.
- gauvain31Empereur
Des collègues PP demandent aux élèves de n'en choisir que 3 s'ils en aiment que 3. Surtout de 4ème choix par défaut
- mamieprofExpert spécialisé
Pareil chez nous et les collègues d HG (la moitié des pp de seconde) favorisent honteusement leur spé...
- CasparProphète
frankysol a écrit:Bonjour,
Je suis prof en collège et ma fille est en seconde. Dans son lycée, on leur demande 4 spécialités au second trimestre (comme dans beaucoup)mais
c'est uniquement pour du conseil...Par contre, leur communication (orale via les pp) est très ambiguë sur la possibilité de refuser une spécialité ou non à un élève.
Je sais par exemple que dans leur DGH, ils ont tablé sur 4 groupe de physiques soit 140 élèves. Si ils en ont 148, ils voudront en refuser 8. Comment vont-ils procéder alors que le conseil ne se prononce que sur passage en général ou techno?
Par contre, si ils n'ont que 80 candidats , vont-ils obliger des élèves à prendre Physiques???
Tout cela me laisse très perplexe.
Tout le monde est très perplexe. Notre rectorat préconise de "faire coïncider l'offre et la demande". Plus facile à dire qu'à faire ! Certaines triplettes sont choisies par très peu d'élèves (trois ou quatre dans un très gros lycée), donc il n'est pas certain qu'on pourra leur proposer exactement ce qu'ils demandent.
- réforme STI : comment ça se passe dans vos lycées?
- (LP) Professeurs référents, comment cela se passe dans votre établissement ?
- Absences lors des stages (PFMP), comment cela se passe dans votre établissement
- Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ?
- Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ?
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