- AmaliahEmpereur
J'ai adoré Règne animal mais moins les autres du même auteur. Je trouve que Règne animal est largement au-dessus, bien plus abouti et maîtrisé et j'ai hâte de lire les prochains romans de cet auteur.
Pour l'auteur sur lequel j'ai des a priori, j'ai commencé La Carte et le territoire de Houellebecq et en fait ça dépasse tous mes a priori : je m'attendais à quelque chose qui se voulait intelligent et brillant, un peu narcissique (superficiel et prétentieux?), je m'ennuie en fait à mourir et poursuis ma lecture pour valider mon défi mais je ne vois aucun intérêt à ce que je lis. C'est moche, j'ai l'impression de perdre mon temps. J'en ai lu 70 pages sur 300. Si certains sont fans, je veux bien entendre votre avis!
Pour l'auteur sur lequel j'ai des a priori, j'ai commencé La Carte et le territoire de Houellebecq et en fait ça dépasse tous mes a priori : je m'attendais à quelque chose qui se voulait intelligent et brillant, un peu narcissique (superficiel et prétentieux?), je m'ennuie en fait à mourir et poursuis ma lecture pour valider mon défi mais je ne vois aucun intérêt à ce que je lis. C'est moche, j'ai l'impression de perdre mon temps. J'en ai lu 70 pages sur 300. Si certains sont fans, je veux bien entendre votre avis!
- AmaliahEmpereur
Je reviens sur Le Père Goriot, j'ai une question bête : comment prononce-t-on le nom de la pension Vauquer? Vauqué ou Vauquère?
- gregforeverGrand sage
c'est un grand débat moi je dis Vauquère car un personnage qui roule les R le prononce ainsi (mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas relu et je ne me souvent plus qui)
j'édite car j'ai retrouvé: c'est Vautrin
« En ce moment, les pas lourds de la coquette veuve qui descendait interrompirent les prophéties de Vautrin. "Voilà maman Vauquerre, belle comme un astrrre, ficelée comme une carotte". »
j'édite car j'ai retrouvé: c'est Vautrin
« En ce moment, les pas lourds de la coquette veuve qui descendait interrompirent les prophéties de Vautrin. "Voilà maman Vauquerre, belle comme un astrrre, ficelée comme une carotte". »
- CeladonDemi-dieu
Question déjà posée ici, Amaliah :
https://www.neoprofs.org/t4604-question-prononciation
https://www.neoprofs.org/t4604-question-prononciation
- meevadeborahNiveau 8
VauqueR, comme BlanqueR... (désolée)
- AdrenFidèle du forum
Défi n°49, un livre avec un point cardinal dans le titre : Vers le sud de Dany Laferrière, trouvé par hasard en empruntant un autre titre pour l'auteur haïtien. Certains chapitres sont presque des nouvelles à part entière. Des personnages se retrouvent au fil du roman et créent une unité. La vie en Haïti vue par ses habitants, mais aussi les touristes, la suprématie "du pouvoir, de l'argent et du sexe", souvent traduite en domination des femmes par les hommes, ce qui m'a déplu.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Bonjour tout le monde !
Il y a foule, cette année ! Et plein de bonnes idées !
Je fais vite (pour une fois), car rien de très original ici :
- Pour le défi n°17 (le titre météo), j'ai donc lu Pays de neige de Kawabata. J'ai adoré, mais je suis très loin d'être objective ! C'est l'histoire d'une étrange histoire d'amour, de loin en loin et d'année en année, au "pays de neige". C'est sûrement le plus poétique des romans de Kawabata que j'ai lu, j'ai beaucoup aimé, mais je pense que ça peut aussi être assez déconcertant !
- Pour le défi n°13 (Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens), j'ai un peu galéré, en ayant lu, sans même forcément le savoir, un bon nombre ... J'ai donc déniché Le testament français de Makine : cela raconte les tribulations d'un petit russe, épris du français grâce à sa grand-mère, Charlotte, une française perdue dans les steppes russes et leur belle relation, au fil des années. C'est là aussi très poétique, il n'y a pas beaucoup d'action, et je me suis parfois un peu ennuyée ...
- Pour le défi n°24 (Un livre dont le titre comporte un prénom), j'ai lu Salina de Gaudé. J'ai adoré, mais, là encore, je ne suis pas totalement objective. C'est l'histoire d'un bébé, déposé par un mystérieux cavalier au coeur d'un village africain. Le bébé, hurlant et laissé en plein soleil, est voué à la mort. Sauf qu'il en réchappe et devient Salina, une jeune fille, puis une femme, dont la vie sera faite d'exils, de vengeance et de colère. Un magnifique personnage et un superbe conte africain, un peu dans la veine du roi Tsongor.
- Pour le défi n°30 (Un livre écrit par un courtisan), je suis restée en Afrique, en choisissant moi aussi E. Orsenna, dont j'ai lu Madame Bâ. J'ai adoré ! D'abord, la forme du livre est très originale : il s'agit en fait du formulaire 13-0021 (formulaire de demande de visa de court séjour ou transit) que la truculente Marguerite Bâ remplit avec l'aide précieuse et de plus en plus admirative de son avocat, l'émouvant maître Benoît Fabiani. Et toute la vie de madame Bâ y passe : son enfance au Mali, entre une mère traditionniste et un père presque ingénieur, sa rencontre avec son trop beau mari, ses maternités, ses combats, dont l'ultime qui veut lui faire quitter son bien-aimé Mali : aller récupérer en France Michel, son petit-fils, enlevé par le maudit dieu du football. C'est magnifique de drôlerie et d'émotions, d'amertume aussi, car Orsenna dépeint à merveille le trop douloureusement connu système de la Françafrique/fric. Une très belle découverte ! Merci, merci Sapotille !!!
Et, au passage, je ne résiste pas au plaisir de vous confier une des insultes les plus efficaces des femmes du village de madame Bâ : "sous-épouse de polygame !"
Faites-en bon usage !
Voilà !
Il y a foule, cette année ! Et plein de bonnes idées !
Je fais vite (pour une fois), car rien de très original ici :
- Pour le défi n°17 (le titre météo), j'ai donc lu Pays de neige de Kawabata. J'ai adoré, mais je suis très loin d'être objective ! C'est l'histoire d'une étrange histoire d'amour, de loin en loin et d'année en année, au "pays de neige". C'est sûrement le plus poétique des romans de Kawabata que j'ai lu, j'ai beaucoup aimé, mais je pense que ça peut aussi être assez déconcertant !
- Pour le défi n°13 (Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens), j'ai un peu galéré, en ayant lu, sans même forcément le savoir, un bon nombre ... J'ai donc déniché Le testament français de Makine : cela raconte les tribulations d'un petit russe, épris du français grâce à sa grand-mère, Charlotte, une française perdue dans les steppes russes et leur belle relation, au fil des années. C'est là aussi très poétique, il n'y a pas beaucoup d'action, et je me suis parfois un peu ennuyée ...
- Pour le défi n°24 (Un livre dont le titre comporte un prénom), j'ai lu Salina de Gaudé. J'ai adoré, mais, là encore, je ne suis pas totalement objective. C'est l'histoire d'un bébé, déposé par un mystérieux cavalier au coeur d'un village africain. Le bébé, hurlant et laissé en plein soleil, est voué à la mort. Sauf qu'il en réchappe et devient Salina, une jeune fille, puis une femme, dont la vie sera faite d'exils, de vengeance et de colère. Un magnifique personnage et un superbe conte africain, un peu dans la veine du roi Tsongor.
- Pour le défi n°30 (Un livre écrit par un courtisan), je suis restée en Afrique, en choisissant moi aussi E. Orsenna, dont j'ai lu Madame Bâ. J'ai adoré ! D'abord, la forme du livre est très originale : il s'agit en fait du formulaire 13-0021 (formulaire de demande de visa de court séjour ou transit) que la truculente Marguerite Bâ remplit avec l'aide précieuse et de plus en plus admirative de son avocat, l'émouvant maître Benoît Fabiani. Et toute la vie de madame Bâ y passe : son enfance au Mali, entre une mère traditionniste et un père presque ingénieur, sa rencontre avec son trop beau mari, ses maternités, ses combats, dont l'ultime qui veut lui faire quitter son bien-aimé Mali : aller récupérer en France Michel, son petit-fils, enlevé par le maudit dieu du football. C'est magnifique de drôlerie et d'émotions, d'amertume aussi, car Orsenna dépeint à merveille le trop douloureusement connu système de la Françafrique/fric. Une très belle découverte ! Merci, merci Sapotille !!!
Et, au passage, je ne résiste pas au plaisir de vous confier une des insultes les plus efficaces des femmes du village de madame Bâ : "sous-épouse de polygame !"
Faites-en bon usage !
Voilà !
- JennyMédiateur
Agrippina furiosa a écrit:- Pour le défi n°17 (le titre météo), j'ai donc lu Pays de neige de Kawabata. J'ai adoré, mais je suis très loin d'être objective ! C'est l'histoire d'une étrange histoire d'amour, de loin en loin et d'année en année, au "pays de neige". C'est sûrement le plus poétique des romans de Kawabata que j'ai lu, j'ai beaucoup aimé, mais je pense que ça peut aussi être assez déconcertant !
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 13, défi 13, Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens : Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
Dans un pays imaginaire, métaphore transparente d'un pays ayant connu l'occupation nazie, il y a un village. Dans ce village, deux personnes sortent du lot. Le premier est « De Anderer », l'étranger, celui qui vient d'ailleurs et dont on ne connaîtra jamais le nom. L'autre est Brodeck, le narrateur, qui est revenu d'un camp d'extermination. Tout commence quand l'Anderer est tué par tous les hommes du village. Brodeck, innocent, se voit confier la tâche de rédiger un rapport pour expliquer ce qui a conduit à cet acte et justifier les coupables. Le livre que nous lisons représente la confession de Brodeck pendant qu'il rédige ce rapport, confession faite de souvenirs mêlés de son passé, du camp, ou des semaines qui ont suivi l'arrivée de l'Anderer.
Le rapport de Brodeck est un livre sur la foule, sur la honte, sur la culpabilité collective et le désir d'oubli dans un pays qui a connu un pouvoir génocidaire. C'est le genre de livre qui s'éclaircit au fur et à mesure qu'on le lit, des allusions ou des références se trouvant expliquées plusieurs pages après leur apparition. Qui s'éclaircit, mais aussi qui s'assombrit, à mesure qu'on découvre l'étendue des horreurs commises et vécues dans ce village. C'est un livre qui vaut la peine d'être relu une fois qu'on l'a terminé.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un livre que j'ai beaucoup aimé.
Verdict : saisissant.
Pour la semaine prochaine, il faut que je lise 1000 pages en anglais. Souhaitez-moi bonne chance.
Claudel a écrit:Même l'heure d'arrivée, il avait dû la calculer. Une heure rasante, durant laquelle la lumière soulève les choses, les montagnes qui gardent la combe, les forêts, les pâtures, les murs et les pignons, les haies vives et les voix, les rend plus belles et davantage majestueuses. Une heure qui n'est pas de pleine clarté, qui suffit à donner à tout événement une patine singulière, et à l'arrivée d'un étranger un net retentissement dans un village de quatre cents âmes bien occupées déjà à se fouiller le cerveau en des temps ordinaires. Mais à l'inverse une heure qui, par le fait qu'elle est encore accrochée au jour mourant, suscite la curiosité et pas encore la peur. La peur, c'est pour plus tard, lorsque les volets sont rabattus sur les fenêtres closes, que la dernière bûche est glissée sous la cendre, et qu'au plus profond des maisons le silence étend son royaume.
Dans un pays imaginaire, métaphore transparente d'un pays ayant connu l'occupation nazie, il y a un village. Dans ce village, deux personnes sortent du lot. Le premier est « De Anderer », l'étranger, celui qui vient d'ailleurs et dont on ne connaîtra jamais le nom. L'autre est Brodeck, le narrateur, qui est revenu d'un camp d'extermination. Tout commence quand l'Anderer est tué par tous les hommes du village. Brodeck, innocent, se voit confier la tâche de rédiger un rapport pour expliquer ce qui a conduit à cet acte et justifier les coupables. Le livre que nous lisons représente la confession de Brodeck pendant qu'il rédige ce rapport, confession faite de souvenirs mêlés de son passé, du camp, ou des semaines qui ont suivi l'arrivée de l'Anderer.
Le rapport de Brodeck est un livre sur la foule, sur la honte, sur la culpabilité collective et le désir d'oubli dans un pays qui a connu un pouvoir génocidaire. C'est le genre de livre qui s'éclaircit au fur et à mesure qu'on le lit, des allusions ou des références se trouvant expliquées plusieurs pages après leur apparition. Qui s'éclaircit, mais aussi qui s'assombrit, à mesure qu'on découvre l'étendue des horreurs commises et vécues dans ce village. C'est un livre qui vaut la peine d'être relu une fois qu'on l'a terminé.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un livre que j'ai beaucoup aimé.
Verdict : saisissant.
Pour la semaine prochaine, il faut que je lise 1000 pages en anglais. Souhaitez-moi bonne chance.
- AdrenFidèle du forum
Bonne chance Ryusaki😀
J'avais aussi pensé à Pays de neige pour la météo, mais je préfère ne lire que des livres que je ne connais pas encore. J'ai trouvé autre chose pour ce défi, je le commence bientôt.
J'ai le rapport de Brodeck, mais j'appréhende sa noirceur, je vais aussi préférer un autre titre pour ce défi.
J'avais aussi pensé à Pays de neige pour la météo, mais je préfère ne lire que des livres que je ne connais pas encore. J'ai trouvé autre chose pour ce défi, je le commence bientôt.
J'ai le rapport de Brodeck, mais j'appréhende sa noirceur, je vais aussi préférer un autre titre pour ce défi.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 23 : Les Disparus de Daniel Mendelsohn, un gros livre qui tient en haleine comme un roman policier : un homme, américain et jeune, part à la recherche des traces d'un grand oncle et de sa famille disparus pendant la tourmente nazie. Une construction rythmée par de belles et justes méditations sur la torah qui pourront rebuter certains lecteurs mais qui, selon moi, mettent en évidence la judéité souterraine du narrateur-auteur. J'ai été touchée par les relations entre le narrateur et son grand-père maternel, le frère de l'oncle disparu.D'autre part, la façon dont en Galicie ont vécu et vivent des populations diverses donne à réfléchir sur la situation de nombreuses région de notre monde actuel.
Le récit n'est pas chronologique donc le roman peut valider le défi 7.
Un grand livre même si je crois que je préfère Une odyssée : Un père, un fils, une épopée par lequel j'avais découvert cet auteur.
Pour le défi 50 (masques), Un, personne et cent mille de Luigi Pirandello, un roman à thèse où l'auteur interroge ce que nous sommes, ce que les autres voient et construisent et réciproquement ; l'introspection prend le pas sur l'intrigue . Une réflexion complexe mais je préfère nettement sur un thème proche, la pièce de théâtre étudiée en prépa : A chacun sa vérité ou en italien Così è (se vi pare) que je relie régulièrement, d'ailleurs, si vous avez l'occasion de voir la vidéo de la pièce avec Suzanne Flon, n'hésitez pas !
Il convient aussi pour le défi 36 (quatrième mur)
Le récit n'est pas chronologique donc le roman peut valider le défi 7.
Un grand livre même si je crois que je préfère Une odyssée : Un père, un fils, une épopée par lequel j'avais découvert cet auteur.
Pour le défi 50 (masques), Un, personne et cent mille de Luigi Pirandello, un roman à thèse où l'auteur interroge ce que nous sommes, ce que les autres voient et construisent et réciproquement ; l'introspection prend le pas sur l'intrigue . Une réflexion complexe mais je préfère nettement sur un thème proche, la pièce de théâtre étudiée en prépa : A chacun sa vérité ou en italien Così è (se vi pare) que je relie régulièrement, d'ailleurs, si vous avez l'occasion de voir la vidéo de la pièce avec Suzanne Flon, n'hésitez pas !
Il convient aussi pour le défi 36 (quatrième mur)
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ryuzaki a écrit:Semaine 13, défi 13, Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens : Le rapport de Brodeck, Philippe ClaudelClaudel a écrit:Même l'heure d'arrivée, il avait dû la calculer. Une heure rasante, durant laquelle la lumière soulève les choses, les montagnes qui gardent la combe, les forêts, les pâtures, les murs et les pignons, les haies vives et les voix, les rend plus belles et davantage majestueuses. Une heure qui n'est pas de pleine clarté, qui suffit à donner à tout événement une patine singulière, et à l'arrivée d'un étranger un net retentissement dans un village de quatre cents âmes bien occupées déjà à se fouiller le cerveau en des temps ordinaires. Mais à l'inverse une heure qui, par le fait qu'elle est encore accrochée au jour mourant, suscite la curiosité et pas encore la peur. La peur, c'est pour plus tard, lorsque les volets sont rabattus sur les fenêtres closes, que la dernière bûche est glissée sous la cendre, et qu'au plus profond des maisons le silence étend son royaume.
Dans un pays imaginaire, métaphore transparente d'un pays ayant connu l'occupation nazie, il y a un village. Dans ce village, deux personnes sortent du lot. Le premier est « De Anderer », l'étranger, celui qui vient d'ailleurs et dont on ne connaîtra jamais le nom. L'autre est Brodeck, le narrateur, qui est revenu d'un camp d'extermination. Tout commence quand l'Anderer est tué par tous les hommes du village. Brodeck, innocent, se voit confier la tâche de rédiger un rapport pour expliquer ce qui a conduit à cet acte et justifier les coupables. Le livre que nous lisons représente la confession de Brodeck pendant qu'il rédige ce rapport, confession faite de souvenirs mêlés de son passé, du camp, ou des semaines qui ont suivi l'arrivée de l'Anderer.
Le rapport de Brodeck est un livre sur la foule, sur la honte, sur la culpabilité collective et le désir d'oubli dans un pays qui a connu un pouvoir génocidaire. C'est le genre de livre qui s'éclaircit au fur et à mesure qu'on le lit, des allusions ou des références se trouvant expliquées plusieurs pages après leur apparition. Qui s'éclaircit, mais aussi qui s'assombrit, à mesure qu'on découvre l'étendue des horreurs commises et vécues dans ce village. C'est un livre qui vaut la peine d'être relu une fois qu'on l'a terminé.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un livre que j'ai beaucoup aimé.
Verdict : saisissant.
Pour la semaine prochaine, il faut que je lise 1000 pages en anglais. Souhaitez-moi bonne chance.
Oula ! Bonne chance et ...
- DariaNiveau 6
Un petit bilan de février et mars avant de vraiment perdre le fil :
7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. Continuer de L. Mauvigner : très beau livre sur la relation d'une mère et son fils en voyage de rupture au Kirghiztan. On est embarqué immédiatement.
12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume. Le Lambeau de Philippe Lançon : J'y allais à reculons, fuyant ce qui est trop sombre, mais en fait c'est plutôt un hymne à la vie, un livre centré sur tout ce qui permet de nous reconstruire physiquement et psychologiquement (la médecine évidemment, mais aussi les amis, la famille, la littérature, la musique...). C'est très bien écrit.
16. Un livre évoquant un des sept péchés capitaux. La Perle de Steinbeck. Je ne connaissais pas ce court roman, il trainait dans ma salle, et d'autres lectrices en ont parlé. C'est un petit bijou (sans mauvais jeu de mots!). C'est ciselé, chaque mot est pesé et la construction implacable. Je l'ai placé dans cette catégorie en pensant à l'envie que suscite la perle.
19. Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman. Mon nom est rouge d’Orhan Pamuk. Comme je le disais plus haut, je conseille plutôt Le Musée de l'innocence et Neige. Mon Nom est rouge est intéressant, dépaysant mais un peu trop "bavard". Je me suis un peu ennuyée même si cette histoire de miniatures ottomanes a un certain charme.
22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique. Fantôme de Jo Nesbo. Harry Hole le héros, rentre d'Asie (frontière) pour aider son beau-fils et affronter ses fantômes (frontière symbolique passé/présent). Un livre de "binge reading". Du polar efficace, mais ce n'est pas le meilleur.
23. Un livre qui évoque les enfers. Le Pianiste de Szpilman. Ce livre aussi trainait sur les étagères de ma salle de classe. Je ne l'avais jamais lu. Assez saisissante comme descente aux enfers, même si selon moi Si c'est un homme reste indétrônable.
29. Fidèle, infidèle. Infidèles de Dominique Sylvain. Polar français : meurtre d'une journaliste qui enquêtait sur l'économie de l'adultère. Pendant l'enquête, le commissaire se sent attiré par son nouvel adjoint. Inintéressant.
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Peste et Choléra de Patrick Derville. Une biographie romancée sur le bactériologue Alexandre Yersin qui était l'un des poulains de Pasteur, et qui a eu une vie incroyable. Sympathique à lire.
42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Stupeur et Tremblements d'Amélie Nothomb. J'avais déjà lu Le Crime du comte Neville (une sorte de conte moderne mais sans vraiment de "morale", un divertissement). Et mon avis est confirmé. Je trouve que ses livres sont de jolies rédactions écrites par une élève bien appliquée, mais qui sont à mes yeux sans intérêt. L'idée était intéressante - le choc culturel d'une belge dans une entreprise japonaise - mais ça reste en surface. Donc je pense que ce sera le dernier.
7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. Continuer de L. Mauvigner : très beau livre sur la relation d'une mère et son fils en voyage de rupture au Kirghiztan. On est embarqué immédiatement.
12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume. Le Lambeau de Philippe Lançon : J'y allais à reculons, fuyant ce qui est trop sombre, mais en fait c'est plutôt un hymne à la vie, un livre centré sur tout ce qui permet de nous reconstruire physiquement et psychologiquement (la médecine évidemment, mais aussi les amis, la famille, la littérature, la musique...). C'est très bien écrit.
16. Un livre évoquant un des sept péchés capitaux. La Perle de Steinbeck. Je ne connaissais pas ce court roman, il trainait dans ma salle, et d'autres lectrices en ont parlé. C'est un petit bijou (sans mauvais jeu de mots!). C'est ciselé, chaque mot est pesé et la construction implacable. Je l'ai placé dans cette catégorie en pensant à l'envie que suscite la perle.
19. Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman. Mon nom est rouge d’Orhan Pamuk. Comme je le disais plus haut, je conseille plutôt Le Musée de l'innocence et Neige. Mon Nom est rouge est intéressant, dépaysant mais un peu trop "bavard". Je me suis un peu ennuyée même si cette histoire de miniatures ottomanes a un certain charme.
22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique. Fantôme de Jo Nesbo. Harry Hole le héros, rentre d'Asie (frontière) pour aider son beau-fils et affronter ses fantômes (frontière symbolique passé/présent). Un livre de "binge reading". Du polar efficace, mais ce n'est pas le meilleur.
23. Un livre qui évoque les enfers. Le Pianiste de Szpilman. Ce livre aussi trainait sur les étagères de ma salle de classe. Je ne l'avais jamais lu. Assez saisissante comme descente aux enfers, même si selon moi Si c'est un homme reste indétrônable.
29. Fidèle, infidèle. Infidèles de Dominique Sylvain. Polar français : meurtre d'une journaliste qui enquêtait sur l'économie de l'adultère. Pendant l'enquête, le commissaire se sent attiré par son nouvel adjoint. Inintéressant.
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Peste et Choléra de Patrick Derville. Une biographie romancée sur le bactériologue Alexandre Yersin qui était l'un des poulains de Pasteur, et qui a eu une vie incroyable. Sympathique à lire.
42. Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori. Stupeur et Tremblements d'Amélie Nothomb. J'avais déjà lu Le Crime du comte Neville (une sorte de conte moderne mais sans vraiment de "morale", un divertissement). Et mon avis est confirmé. Je trouve que ses livres sont de jolies rédactions écrites par une élève bien appliquée, mais qui sont à mes yeux sans intérêt. L'idée était intéressante - le choc culturel d'une belge dans une entreprise japonaise - mais ça reste en surface. Donc je pense que ce sera le dernier.
- BabaretteDoyen
@Agripinna furiosa :
"Sous-épouse de polygame" est une injure intéressante, mais j'ai vu bien plus infâmant sous la plume d'Ahmadou Kourouma : "Femme sans trou". Je ne m'en remets absolument pas, ça m'avait profondément choquée. Un équivalent sans doute du français "mal schtroumpfée", en pire!
"Sous-épouse de polygame" est une injure intéressante, mais j'ai vu bien plus infâmant sous la plume d'Ahmadou Kourouma : "Femme sans trou". Je ne m'en remets absolument pas, ça m'avait profondément choquée. Un équivalent sans doute du français "mal schtroumpfée", en pire!
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- liskayaNeoprof expérimenté
Défi 44 : Jacob Jacob de Valérie Zenatti. Un très beau roman, qui m'attendait depuis un moment. Belle écriture et une Algérie telle que je l'imagine, telle que mon pied noir de père me l'avait laissée entrevoir. Une lecture triste aussi, de nombreux morts, beaucoup de chagrin émane de ces pages ...
- TremereNiveau 9
Ryuzaki a écrit:
Pour la semaine prochaine, il faut que je lise 1000 pages en anglais. Souhaitez-moi bonne chance.
Bon courage !
Tu te tiens à une semaine par défi en prenant en compte l'ordre des items ? Quelle discipline de fer !
De mon côté, j'ai fini La Serpe et j'ai enchaîné sur Tenir jusqu'à l'aube de Carole Fives, que j'ai lu presque les larmes aux yeux, en retenant mon souffle. Il s'agit d'une mère célibataire qui, faute de place en crèche, passe toutes ses journées en tête à tête avec son fils de deux ans. Elle n'a aucun soutien familial car elle a déménagé pour rejoindre le père de l'enfant, qui s'en est allé un beau jour. Et sombre peu à peu. Économiquement, d'abord, car comment travailler efficacement sans aucun mode de garde ? Et psychologiquement car elle est enfermée dans son rôle de mère, n'a aucun répit, jamais, car même quand il se réveille la nuit, l'enfant veut qu'elle soit "à côté, à côté". Pour couronner le tout, elle est sans cesse jugée, en tant que femme, en tant que mère, en tant que mère célibataire. Son seul répit ? Sortir de son appartement la nuit, quelques minutes d'abord, car l'enfant dort, seul, là-haut, puis de plus en plus longtemps, de plus en plus loin.
Une belle lecture, qui m'a beaucoup parlé, mais un peu éprouvante, même s'il n'y a aucun effet de pathos. Faute de mieux, je le classe dans le défi 38. Un livre dont le titre contient une apostrophe.
J'ai commencé La Servante écarlate. Je n'ai pas lu la série donc ne savais pas à quoi m'attendre. Pour l'instant, c'est assez déstabilisant.
- IrulanHabitué du forum
Bon courage Ryuzaki !
Pour le défi 6 (un livre d’un auteur publié en Pléiade), j’ai lu Ligeia d’Edgar Allan Poe, dans la collection Langue pour tous des éditions Pocket.
Ligeia : la merveilleuse Ligeia, malade, se meurt dans les bras de son mari désespéré. Celui-ci, bien qu'inconsolable, se remarie avec la blonde Lady Rowena. Le couple s'installe dans une abbaye au décor gothique étrange, mais au bout de quelques mois la jeune épousée s'étiole puis s'éteint. Alors qu'il la veille dans son linceul, son mari voit son corps se réanimer, et c'est la brune Ligeia qui ouvre les yeux et revient à la vie...
Silence-A Fable : une méditation métaphysique et ésotérique sur la solitude et le démon.
J’ai mis un peu de temps parce que je l’ai lu en anglais, par bribes. Le texte m’a semblé difficile j’avoue, en raison notamment des nombreux archaïsmes. Heureusement, il y avait l’enregistrement sur CD, que j’ai ensuite écouté avec le texte sous les yeux, pour me donner une seconde chance de bien appréhender la nouvelle. On ressent en tout cas sans problème l’ambiance lugubre. Le style est extrêmement travaillé et poétique, je m’en suis particulièrement rendu compte grâce à l’enregistrement.
Silence-A Fable était assez ésotérique ma foi. C’est un texte très court.
En tout cas, j’ai enfin compris une des chansons que j’écoutais en boucle ado, « Allan », d’une fameuse chanteuse rousse…. Sans connaître la nouvelle, pas simple de comprendre des paroles telles que :
D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoule mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi !
En tout cas, elle ne s’embête pas la Mylène, elle emprunte quand même un certain nombre de citations sans le dire (dans « Allan », précisément : « pauvres poupées qui vont qui viennent » n’est pas d’elle, mais d’un certain Charles Baudelaire). J’aime toujours cette chanson, elle est bien écrite (grâce, en partie, à Poe et son célèbre traducteur, donc).
Pour le défi 6 (un livre d’un auteur publié en Pléiade), j’ai lu Ligeia d’Edgar Allan Poe, dans la collection Langue pour tous des éditions Pocket.
Ligeia : la merveilleuse Ligeia, malade, se meurt dans les bras de son mari désespéré. Celui-ci, bien qu'inconsolable, se remarie avec la blonde Lady Rowena. Le couple s'installe dans une abbaye au décor gothique étrange, mais au bout de quelques mois la jeune épousée s'étiole puis s'éteint. Alors qu'il la veille dans son linceul, son mari voit son corps se réanimer, et c'est la brune Ligeia qui ouvre les yeux et revient à la vie...
Silence-A Fable : une méditation métaphysique et ésotérique sur la solitude et le démon.
J’ai mis un peu de temps parce que je l’ai lu en anglais, par bribes. Le texte m’a semblé difficile j’avoue, en raison notamment des nombreux archaïsmes. Heureusement, il y avait l’enregistrement sur CD, que j’ai ensuite écouté avec le texte sous les yeux, pour me donner une seconde chance de bien appréhender la nouvelle. On ressent en tout cas sans problème l’ambiance lugubre. Le style est extrêmement travaillé et poétique, je m’en suis particulièrement rendu compte grâce à l’enregistrement.
Silence-A Fable était assez ésotérique ma foi. C’est un texte très court.
En tout cas, j’ai enfin compris une des chansons que j’écoutais en boucle ado, « Allan », d’une fameuse chanteuse rousse…. Sans connaître la nouvelle, pas simple de comprendre des paroles telles que :
D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoule mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi !
En tout cas, elle ne s’embête pas la Mylène, elle emprunte quand même un certain nombre de citations sans le dire (dans « Allan », précisément : « pauvres poupées qui vont qui viennent » n’est pas d’elle, mais d’un certain Charles Baudelaire). J’aime toujours cette chanson, elle est bien écrite (grâce, en partie, à Poe et son célèbre traducteur, donc).
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 39, un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale : Un violon sur le toit, Tèvié le laitier, de Cholem Aleichem.
Je n'ai vu ni la comédie musicale, ni le film mais j'ai voulu continuer dans la lignée des derniers livres sur le hassidisme. Un juif pauvre qui a cinq filles en âge d'être mariées raconte au fil du temps les événements. Le sujet aurait pu être intéressant mais, comme je ne lis pas le yiddish, j'ai dû passer par la traduction d'Edmond Fleg, et là se trouve, pour moi, le problème, puisque le traducteur multiplie à dessein les fautes de langue, les concordances de temps défectueuses, les redondances inappropriées. Bref, je suis contente d'avoir tourné la dernière page. Un jour peut-être, j'irai lire une traduction américaine car un rapide coup d’œil sur l'extrait envoyé sur ma liseuse laisse supposer qu'il manque des épisodes dans la version française.
Je poursuis la lecture de Personnages du Talmud d'Adin Steinsaltz, lecture moitié pour le plaisir, moitié pour un cours et cela validera le défi 37 (se déroule avant la naissance de l'auteur).
Je n'ai vu ni la comédie musicale, ni le film mais j'ai voulu continuer dans la lignée des derniers livres sur le hassidisme. Un juif pauvre qui a cinq filles en âge d'être mariées raconte au fil du temps les événements. Le sujet aurait pu être intéressant mais, comme je ne lis pas le yiddish, j'ai dû passer par la traduction d'Edmond Fleg, et là se trouve, pour moi, le problème, puisque le traducteur multiplie à dessein les fautes de langue, les concordances de temps défectueuses, les redondances inappropriées. Bref, je suis contente d'avoir tourné la dernière page. Un jour peut-être, j'irai lire une traduction américaine car un rapide coup d’œil sur l'extrait envoyé sur ma liseuse laisse supposer qu'il manque des épisodes dans la version française.
Je poursuis la lecture de Personnages du Talmud d'Adin Steinsaltz, lecture moitié pour le plaisir, moitié pour un cours et cela validera le défi 37 (se déroule avant la naissance de l'auteur).
- BabaretteDoyen
Mise à jour de mes lectures.
Un livre dont le titre contient un prénom masculin : Il faut qu'on parle de Kevin, de Lionel Shriver. C'est vraiment un roman coup de poing, d'une puissance terrible. J'ai été si bouleversée que je n'ai pas dormi de la nuit après l'avoir fini. Il raconte l'histoire d'une femme et de sa relation avec ce fils, qui pose problème dès sa naissance. Une relation complexe, où le lecteur cherche l'amour, d'un côté comme de l'autre.
Je crois que la littérature américaine est celle qui m'émeut le plus.
Mon insomnie m'a permis de lire un classique du XIXe siècle pour le défi 25: Thérèse Raquin, de Zola. La noirceur de ce roman et la plume acerbe de Zola sont extraordinaires. Zola est l'un de mes auteurs favoris, ce roman fera sans doute partie de mes préférés parmi ceux qu'il a écrits.
Un livre dont le narrateur est peu fiable: Le Double, de Dostoïevski. J'ai vu, par éclairs, des passages d'une beauté extraordinaire, mais je ne suis pas parvenue à en saisir l'ensemble. Ca me donnera l'occasion de le relire pour mieux l'apprécier.
Un livre écrit par un auteur né ne même mois que vous : Les Cloches de Bâle, d'Aragon. Même remarque que pour Dostoïevski, malheureusement.
Un livre écrit par un auteur portugais: vous allez être super étonnés:
Pour Fidèle, infidèle, je me suis plongée dans Anna Karénine. Pour l'instant, je tourne les pages avidement.
Un livre dont le titre contient un prénom masculin : Il faut qu'on parle de Kevin, de Lionel Shriver. C'est vraiment un roman coup de poing, d'une puissance terrible. J'ai été si bouleversée que je n'ai pas dormi de la nuit après l'avoir fini. Il raconte l'histoire d'une femme et de sa relation avec ce fils, qui pose problème dès sa naissance. Une relation complexe, où le lecteur cherche l'amour, d'un côté comme de l'autre.
Je crois que la littérature américaine est celle qui m'émeut le plus.
Mon insomnie m'a permis de lire un classique du XIXe siècle pour le défi 25: Thérèse Raquin, de Zola. La noirceur de ce roman et la plume acerbe de Zola sont extraordinaires. Zola est l'un de mes auteurs favoris, ce roman fera sans doute partie de mes préférés parmi ceux qu'il a écrits.
Un livre dont le narrateur est peu fiable: Le Double, de Dostoïevski. J'ai vu, par éclairs, des passages d'une beauté extraordinaire, mais je ne suis pas parvenue à en saisir l'ensemble. Ca me donnera l'occasion de le relire pour mieux l'apprécier.
Un livre écrit par un auteur né ne même mois que vous : Les Cloches de Bâle, d'Aragon. Même remarque que pour Dostoïevski, malheureusement.
Un livre écrit par un auteur portugais: vous allez être super étonnés:
- Spoiler:
- Le Voyage de l'éléphant, de José Saramango
Pour Fidèle, infidèle, je me suis plongée dans Anna Karénine. Pour l'instant, je tourne les pages avidement.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- DariaNiveau 6
@Babarette : je n’ai pas lu le livre mais le film We need to talk about Kevin est très fort également et servi par d’excellents acteurs. Je te le conseille.
- MalagaModérateur
Pour le défi n°13, le prix Goncourt des lycéens, je viens de terminer L'Art de perdre d'Alice Zeniter.
On découvre la vie d'une famille entre l'Algérie et la France, depuis la guerre d'Algérie jusqu'à aujourd'hui. Nous rencontrons Ali, le grand-père qui doit quitter l'Algérie en 1962 ; Hamid, son fils aîné, qui grandit en France et y trouve l'amour ; Naïma, la petite-fille, si loin de l'Algérie et qui pourtant y retournera.
Mon avis : j'ai adoré ce livre. L'écriture d'Alice Zeniter est très belle, très poétique, très juste. L'itinéraire de cette famille sort des clichés, des sentiers battus. On s'attache aux personnages, à Yema, Kader, Clarisse... Toutes les réflexions sur la violence, le silence, l'immigration, l'intégration sont passionnantes.
On découvre la vie d'une famille entre l'Algérie et la France, depuis la guerre d'Algérie jusqu'à aujourd'hui. Nous rencontrons Ali, le grand-père qui doit quitter l'Algérie en 1962 ; Hamid, son fils aîné, qui grandit en France et y trouve l'amour ; Naïma, la petite-fille, si loin de l'Algérie et qui pourtant y retournera.
Mon avis : j'ai adoré ce livre. L'écriture d'Alice Zeniter est très belle, très poétique, très juste. L'itinéraire de cette famille sort des clichés, des sentiers battus. On s'attache aux personnages, à Yema, Kader, Clarisse... Toutes les réflexions sur la violence, le silence, l'immigration, l'intégration sont passionnantes.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- MinaNiveau 10
Je n'avance pas dans mon défi, et ce livre est sur ma table de chevet... Ton avis me donne envie de le lire, Malaga. Faut que je m'y mette!
- AmaliahEmpereur
Je suis toujours dans la lecture de L'Art de perdre (j'ai du mal à avancer, je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça plutôt bien) et en même temps dans La Carte et le territoire dont je ne reviens pas qu'il ait eu le Goncourt 2010 : c'est le livre le plus mauvais et le moins intéressant que j'aie lu depuis des années, je dirais bien.
- ValorNiveau 9
Une question adressée à Agrippina furiosa ou à quiconque pourra y répondre : une partie du livre Salina se déroule-t-elle dans un désert à tout hasard?Agrippina furiosa a écrit:Bonjour tout le monde !
Il y a foule, cette année ! Et plein de bonnes idées !
Je fais vite (pour une fois), car rien de très original ici :
- Pour le défi n°17 (le titre météo), j'ai donc lu Pays de neige de Kawabata. J'ai adoré, mais je suis très loin d'être objective ! C'est l'histoire d'une étrange histoire d'amour, de loin en loin et d'année en année, au "pays de neige". C'est sûrement le plus poétique des romans de Kawabata que j'ai lu, j'ai beaucoup aimé, mais je pense que ça peut aussi être assez déconcertant !
- Pour le défi n°13 (Un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens), j'ai un peu galéré, en ayant lu, sans même forcément le savoir, un bon nombre ... J'ai donc déniché Le testament français de Makine : cela raconte les tribulations d'un petit russe, épris du français grâce à sa grand-mère, Charlotte, une française perdue dans les steppes russes et leur belle relation, au fil des années. C'est là aussi très poétique, il n'y a pas beaucoup d'action, et je me suis parfois un peu ennuyée ...
- Pour le défi n°24 (Un livre dont le titre comporte un prénom), j'ai lu Salina de Gaudé. J'ai adoré, mais, là encore, je ne suis pas totalement objective. C'est l'histoire d'un bébé, déposé par un mystérieux cavalier au coeur d'un village africain. Le bébé, hurlant et laissé en plein soleil, est voué à la mort. Sauf qu'il en réchappe et devient Salina, une jeune fille, puis une femme, dont la vie sera faite d'exils, de vengeance et de colère. Un magnifique personnage et un superbe conte africain, un peu dans la veine du roi Tsongor.
- Pour le défi n°30 (Un livre écrit par un courtisan), je suis restée en Afrique, en choisissant moi aussi E. Orsenna, dont j'ai lu Madame Bâ. J'ai adoré ! D'abord, la forme du livre est très originale : il s'agit en fait du formulaire 13-0021 (formulaire de demande de visa de court séjour ou transit) que la truculente Marguerite Bâ remplit avec l'aide précieuse et de plus en plus admirative de son avocat, l'émouvant maître Benoît Fabiani. Et toute la vie de madame Bâ y passe : son enfance au Mali, entre une mère traditionniste et un père presque ingénieur, sa rencontre avec son trop beau mari, ses maternités, ses combats, dont l'ultime qui veut lui faire quitter son bien-aimé Mali : aller récupérer en France Michel, son petit-fils, enlevé par le maudit dieu du football. C'est magnifique de drôlerie et d'émotions, d'amertume aussi, car Orsenna dépeint à merveille le trop douloureusement connu système de la Françafrique/fric. Une très belle découverte ! Merci, merci Sapotille !!!
Et, au passage, je ne résiste pas au plaisir de vous confier une des insultes les plus efficaces des femmes du village de madame Bâ : "sous-épouse de polygame !"
Faites-en bon usage !
Voilà !
Merci pour votre aide!
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ouuuui ! Quand Salina doit s'exiler ... merci pour la question : je voulais le préciser pour proposer un autre défi possible et ... j'ai oublié !
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