- BabaretteDoyen
Amaliah a écrit:Amaliah a écrit:J'ai presque fini Le Premier Amour de Véronique Olmi. Le soir de son anniversaire de mariage, une femme tombe sur une annonce qui lui rappelle son amour de jeunesse et elle part immédiatement à la recherche de ce premier amour, et d'elle-même en fait. Je le rangerai dans la catégorie "Fidèle, infidèle". De la littérature contemporaine sans grand intérêt si ce n'est celui dese divertir un moment.
Maintenant que je l'ai fini, je me cite pour corriger mon jugement : à lire si vous voulez perdre votre temps...
Je ne savais pas que Games of Thrones était de Saint Simon! :lol:
- ValorNiveau 9
Jenny a écrit:Tivinou a écrit:Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
C'est LE livre du défi 2019.
C'est malin! Le virus Helga vient de me contaminer. J'ai acheté le livre et compte le lire très prochainement.
Merci pour le partage et la découverte!
- JennyMédiateur
Bonne lecture !
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves : Eric Vuillard, La guerre des pauvres
Eric Vuillard évoque la guerre des paysans dans le Saint Empire romain germanique au XVIe et la figure du réformateur Thomas Müntzer. Dans le contexte de la Réforme, ce dernier s'adresse aux plus modestes, prêchant en allemand pour être compris de tous. Il se dresse contre les princes et participe à l'essor d'un vaste mouvement de contestation jusqu'à une répression violente.
Extrait :
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves : Eric Vuillard, La guerre des pauvres
Eric Vuillard évoque la guerre des paysans dans le Saint Empire romain germanique au XVIe et la figure du réformateur Thomas Müntzer. Dans le contexte de la Réforme, ce dernier s'adresse aux plus modestes, prêchant en allemand pour être compris de tous. Il se dresse contre les princes et participe à l'essor d'un vaste mouvement de contestation jusqu'à une répression violente.
Extrait :
Eric Vuillard a écrit:“Ce ne sont pas les paysans qui se soulèvent, c’est Dieu !” – aurait dit Luther, au départ, dans un cri admiratif épouvanté. Mais ce n’était pas Dieu. C’étaient bien les paysans qui se soulevaient. À moins d’appeler Dieu la faim, la maladie, l’humiliation, la guenille. Ce n’est pas Dieu qui se soulève, c’est la corvée, les censives, les dîmes, la mainmorte, le loyer, la taille, le viatique, la récolte de paille, le droit de première nuit, les nez coupés, les yeux crevés, les corps brûlés, roués, tenaillés. Les querelles sur l’au-delà portent en réalité sur les choses de ce monde.
- JennyMédiateur
Sphinx a écrit:- Malvaldi que j'ai lu pour le défi, si tu aimes les polars un peu légers et pas trop prise de tête
- Camilleri qu'on ne présente plus, pour la Sicile
- pour un polar historique, la série des Commissaire Ricciardi de Maurizio di Giovanni (ça se passe à Naples sous le Duce) : pas ma série préférée (l'intrigue est assez bien ficelée mais je n'aime pas trop les romans où l'auteur est visiblement amoureux de son personnage, comme Peter Tremayne avec Soeur Fidelma :lol:) mais ma mère en est totalement fan, elle a acheté toute la série. Di Giovanni a aussi une autre série, plus moderne, Commissaire Lojacono, avec une bande de policiers "ripoux" mis à l'écart dans un commissariat, j'ai acheté le premier la dernière fois que je suis passée dans une Feltrinelli mais je ne l'ai pas encore lu.
- Donna Leon (elle n'est pas italienne mais elle vit depuis trente ans à Venise et ça se passe à Venise, donc pour moi ça compte comme "polar d'Europe du Sud")
- Leonardo Sciascia est un auteur sicilien plus "littéraire" mais il a aussi écrit des romans policiers comme Le Jour de la Chouette ou Le contexte, que je n'ai pas lus (mais j'aime bien Leonardo Sciascia, il a une écriture assez acérée dans ses nouvelles).
- J'ai failli oublier Danila Comastri Montanari dont j'ai beaucoup aimé la série du sénateur Publius Aurélius Statius qui enquête sous l'empereur Claude.
Globalement je trouve les polars italiens beaucoup moins durs et violents que les polars scandinaves, ou alors c'est que je n'ai pas lu les bons
C'est malin, j'essaie de soigner mon tsundoku et d'acheter un peu moins de livres. :lol:
Merci beaucoup pour la liste. J'hésite entre Malvaldi, La briscola à cinq, ça a l'air rigolo et Leonardo Sciascia (Tu as lu La corde folle ? Ca me tente bien aussi même si c'est pas un polar). Camilleri et Montanari me tentent bien aussi.
- *Ombre*Grand sage
Valor a écrit:Jenny a écrit:Tivinou a écrit:Défi 29: fidèle, infidèle. Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu la Lettre à Helga, et c'est une petite merveille!
C'est LE livre du défi 2019.
C'est malin! Le virus Helga vient de me contaminer. J'ai acheté le livre et compte le lire très prochainement.
Merci pour le partage et la découverte!
Moi aussi, il me tente bien.
- SphinxProphète
Jenny a écrit:Sphinx a écrit:- Malvaldi que j'ai lu pour le défi, si tu aimes les polars un peu légers et pas trop prise de tête
- Camilleri qu'on ne présente plus, pour la Sicile
- pour un polar historique, la série des Commissaire Ricciardi de Maurizio di Giovanni (ça se passe à Naples sous le Duce) : pas ma série préférée (l'intrigue est assez bien ficelée mais je n'aime pas trop les romans où l'auteur est visiblement amoureux de son personnage, comme Peter Tremayne avec Soeur Fidelma :lol:) mais ma mère en est totalement fan, elle a acheté toute la série. Di Giovanni a aussi une autre série, plus moderne, Commissaire Lojacono, avec une bande de policiers "ripoux" mis à l'écart dans un commissariat, j'ai acheté le premier la dernière fois que je suis passée dans une Feltrinelli mais je ne l'ai pas encore lu.
- Donna Leon (elle n'est pas italienne mais elle vit depuis trente ans à Venise et ça se passe à Venise, donc pour moi ça compte comme "polar d'Europe du Sud")
- Leonardo Sciascia est un auteur sicilien plus "littéraire" mais il a aussi écrit des romans policiers comme Le Jour de la Chouette ou Le contexte, que je n'ai pas lus (mais j'aime bien Leonardo Sciascia, il a une écriture assez acérée dans ses nouvelles).
- J'ai failli oublier Danila Comastri Montanari dont j'ai beaucoup aimé la série du sénateur Publius Aurélius Statius qui enquête sous l'empereur Claude.
Globalement je trouve les polars italiens beaucoup moins durs et violents que les polars scandinaves, ou alors c'est que je n'ai pas lu les bons
C'est malin, j'essaie de soigner mon tsundoku et d'acheter un peu moins de livres. :lol:
Merci beaucoup pour la liste. J'hésite entre Malvaldi, La briscola à cinq, ça a l'air rigolo et Leonardo Sciascia (Tu as lu La corde folle ? Ca me tente bien aussi même si c'est pas un polar). Camilleri et Montanari me tentent bien aussi.
Non je ne l'ai pas lu. Je n'en ai pas lu beaucoup en fait, il faudrait que je le rajoute sur ma liste perso Je vais voir si j'arrive à en caser un dans le défi, tiens.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- gregforeverGrand sage
je coche le défi n°5 et je remercie la personne qui m'a informée de l'existence de La Terre qui penche, car j'avais beaucoup aimé Du domaine des murmures
histoire encore plus poétique, j'ai bien aimé le parallèle des deux histoires et les chansons du Moyen Age
histoire encore plus poétique, j'ai bien aimé le parallèle des deux histoires et les chansons du Moyen Age
- TremereNiveau 9
gregforever a écrit:je coche le défi n°5 et je remercie la personne qui m'a informée de l'existence de La Terre qui penche, car j'avais beaucoup aimé Du domaine des murmures
histoire encore plus poétique, j'ai bien aimé le parallèle des deux histoires et les chansons du Moyen Age
Je vais rencontrer l'autrice car elle va intervenir dans mon lycée très bientôt ! J'ai hâte !
De mon côté, j'ai lu La Mort selon Turner de Tim Willocks, un super polar, très efficace, qui se déroule en Afrique du Sud, dans une ambiance western et lonely cow-boy redresseur de torts. Un policier veut rendre justice à une fille des rues écrasée par mégarde puis abandonnée à son triste sort par des membres d'un clan non seulement riches mais surtout au sens moral assez défaillant, et qui ne comptent aucunement être éclaboussés par un scandale. Les personnages sont habilement esquissés (bon, j'avoue que le héros est quand même au-delà du cliché, en flic plus-intègre-que-moi-tu-meurs et en plus super doué en baston) et l'ambiance est parfaite, très "bienvenue au bout du monde, ici, la loi, c'est nous qui la faisons". Je l'ai classé dans la catégorie 33. Une partie se déroule dans un désert car le désert est un des lieux clé de l'action et on apprend même une façon assez technique (je n'en dis pas plus ) pour survivre sans eau, quand on y est abandonné par des hommes de main. Un bon moment de lecture. Apparemment, l'auteur a écrit des romans d'autres genres, notamment historiques, je vais tâcher de mettre la main dessus.
J'ai également lu À l'abri de rien, (défi 46 : un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration) prêté par une collègue grande admiratrice de l'auteur, Olivier Adam. Je ne trouve pas son écriture extraordinaire, ou alors c'est fait exprès, mais il parvient à nous faire sentir le poids de la dépression de cette femme, appartenant à la classe laborieuse et qui dépérit depuis qu'elle a été renvoyée de son travail de caissière. Malgré la stabilité familiale, malgré l'amour de ses enfants, elle perd pied. Par hasard, elle commence à prêter main forte à des bénévoles qui s'occupent des migrants de Calais (le livre a été publié en 2007) et elle se jette à corps perdu dans cette cause, oubliant tout le reste. Le combo dépression + peinture sociale est hyper plombant. On referme le livre avec le sentiment que la vie est quand même bien pourrie.
Et je viens de terminer La terre des mensonges d'Anne B. Rage, pour le défi 31. auteur d'un pays nordique. Il s'agit d'une saga norvégienne, en trois tomes. Attention, ce n'est pas la Norvège des fjords lumineux et au froid revigorant. On est à la campagne, dans un maison vieillotte et crasseuse où l'odeur de l'élevage de porcs qui la jouxte est omniprésente. Côté ambiance, c'est règlements de compte lapidaires et révélations impromptues des secrets de famille. La matriarche est mourante et ses fils sont à son chevet. Cela fait des années qu'ils ne se sont pas vus. Ils sont tous très différents : l'un n'a jamais quitté la ferme familiale, est resté sous la coupe de sa mère et entretient des rapports plus approfondis avec les cochons qu'il élève qu'avec ses semblables. L'autre est responsable d'une entreprise funéraire. Le troisième s'est enfui dès ses vingt ans pour vivre son homosexualité à Copenhague et connaître une vie aux antipodes de celle des membres de sa famille. On rajoute à cela le père, considéré par tous comme un idiot et qui erre dans la maison comme une ombre fugace, gêné d'exister. Et une petite-fille qui a été rejetée et qui n'a jamais rencontré sa famille. Ça commence assez lentement car on s'attarde très longuement sur chacun des trois frères, racontant leur quotidien dans les jours précédant la maladie de leur mère mais c'est assez prenant et touchant. Je lirai sans doute les tomes suivants. Surtout qu'il y a une grosse révélation dans les dernières pages...
- IssonoukwaNiveau 4
Sphinx a écrit:Jenny a écrit:Sphinx a écrit:- Malvaldi que j'ai lu pour le défi, si tu aimes les polars un peu légers et pas trop prise de tête
- Camilleri qu'on ne présente plus, pour la Sicile
- pour un polar historique, la série des Commissaire Ricciardi de Maurizio di Giovanni (ça se passe à Naples sous le Duce) : pas ma série préférée (l'intrigue est assez bien ficelée mais je n'aime pas trop les romans où l'auteur est visiblement amoureux de son personnage, comme Peter Tremayne avec Soeur Fidelma :lol:) mais ma mère en est totalement fan, elle a acheté toute la série. Di Giovanni a aussi une autre série, plus moderne, Commissaire Lojacono, avec une bande de policiers "ripoux" mis à l'écart dans un commissariat, j'ai acheté le premier la dernière fois que je suis passée dans une Feltrinelli mais je ne l'ai pas encore lu.
- Donna Leon (elle n'est pas italienne mais elle vit depuis trente ans à Venise et ça se passe à Venise, donc pour moi ça compte comme "polar d'Europe du Sud")
- Leonardo Sciascia est un auteur sicilien plus "littéraire" mais il a aussi écrit des romans policiers comme Le Jour de la Chouette ou Le contexte, que je n'ai pas lus (mais j'aime bien Leonardo Sciascia, il a une écriture assez acérée dans ses nouvelles).
- J'ai failli oublier Danila Comastri Montanari dont j'ai beaucoup aimé la série du sénateur Publius Aurélius Statius qui enquête sous l'empereur Claude.
Globalement je trouve les polars italiens beaucoup moins durs et violents que les polars scandinaves, ou alors c'est que je n'ai pas lu les bons
C'est malin, j'essaie de soigner mon tsundoku et d'acheter un peu moins de livres. :lol:
Merci beaucoup pour la liste. J'hésite entre Malvaldi, La briscola à cinq, ça a l'air rigolo et Leonardo Sciascia (Tu as lu La corde folle ? Ca me tente bien aussi même si c'est pas un polar). Camilleri et Montanari me tentent bien aussi.
Non je ne l'ai pas lu. Je n'en ai pas lu beaucoup en fait, il faudrait que je le rajoute sur ma liste perso Je vais voir si j'arrive à en caser un dans le défi, tiens.
Da Camilleri j'ai beaucoup aimé Inseguendo un'ombra, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas traduit. On est très loin de Montalbano. Ça se passe au XVe siècle, dans une famille juive italienne.
De Sciascia, j'ai trouvé À chacun son dû pas mal. Il rentre dans la catégorie "polar italien". Par contre j'ai essayé Le jour de la chouette, mais en VO c'est vraiment dur, avec beaucoup de sicilien. Du coup j'attends tes conseils si tu te lances dans Sciascia en italien!
- SphinxProphète
D'accord je te dirai. Mais j'ai une grosse pile à écluser d'abord
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- AmaliahEmpereur
Je suis en train de savourer ma relecture de Miss Charity de Marie-Aude Murail que j'avais lu il y a des années et qui raconte librement la vie de Beatrix Potter à la fin du XIXe siècle, à une époque où les jeunes filles de bonne famille devaient se vouer à leur famille (catégorie prénom féminin).
- ValorNiveau 9
Je viens de lire la pièce Douze hommes en colère de Reginald Rose, adaptée au cinéma par Sidney Lumet. Je choisis de la basculer dans le défi n°48 (un livre dont l'histoire contient un procès) à la place de L'Alouette d'Anouilh qui, lui, migre vers le défi n°37 (un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur).
- MalagaModérateur
Je viens de terminer On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi pour le défi 46 Un livre qui évoque l'immigration ou l'émigration.
Leyli vit en France mais est originaire du Mali. Elle a trois enfants: Bamby, Alpha et Tidiane. Elle est maudite. Autour d'elle gravitent différents personnages : Julo et Petar, deux policiers enquêtant sur une série de meurtres d'hommes ayant travaillé pour Vogelzung, une association aidant les migrants ; Guy, son voisin ; Jourdain Blanc-Martin, le dirigeant de l'association ; Ruben, le directeur de l'hôtel Ibis.
Mon avis : un Michel Bussi plutôt classique c'est à dire avec une astuce qui se révèle à la fin du livre et qui oblige à relire certains passages (et à se rendre compte que presque tout fonctionne mais on peut insister sur le "presque", il me semble qu'il y a une incohérence). Les personnages sont assez peu crédibles mais la description des migrations autour de la Méditerranée est assez touchante.
7e défi relevé pour moi.
Leyli vit en France mais est originaire du Mali. Elle a trois enfants: Bamby, Alpha et Tidiane. Elle est maudite. Autour d'elle gravitent différents personnages : Julo et Petar, deux policiers enquêtant sur une série de meurtres d'hommes ayant travaillé pour Vogelzung, une association aidant les migrants ; Guy, son voisin ; Jourdain Blanc-Martin, le dirigeant de l'association ; Ruben, le directeur de l'hôtel Ibis.
Mon avis : un Michel Bussi plutôt classique c'est à dire avec une astuce qui se révèle à la fin du livre et qui oblige à relire certains passages (et à se rendre compte que presque tout fonctionne mais on peut insister sur le "presque", il me semble qu'il y a une incohérence). Les personnages sont assez peu crédibles mais la description des migrations autour de la Méditerranée est assez touchante.
7e défi relevé pour moi.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- OudemiaBon génie
48. Un livre dont l'histoire contient un procès : Michael Connelly Le verdict du plomb
Envie de lire un polar, pas de souvenir de celui-ci, bien que j’aie lu plusieurs aventures de Harry Bosch, emprunté donc.
Premier chapitre, un procès, bingo. Je ne l’ai pas encore fini, mais je le mets ici par avance.
C'est ce que j'écrivais il y a une semaine :
Je ne l’avais pas lu, j’en suis certaine maintenant : Bosch n’est pas le personnage principal ici, le récit est fait par l‘avocat de la défense, et le procès est l’élément central de ce livre, qui me rappelle ceux qui ont pour héros Perry Mason, lus cet été.
C’est très bien, je n’en dirai pas plus.
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves. Judith Perrignon Victor Hugo vient de mourir
Le roman raconte les derniers instants d’Hugo et l’organisation de ses funérailles, sur fond d'agitation sociale et avec tout ce que cela implique de discussions dans les cercles politiques, de rapports policiers. Il semble solidement documenté et est très agréable à lire.
27. Un livre écrit par un auteur né le même mois que vous. Léon Bloy Sur la tombe de Huysmans
Pour les natifs de juillet…
C’est bref, mais dense et percutant, et c’est une invitation à relire Huysmans (ou Bloy, d’ailleurs)
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 8 (roman haïtien) La parabole du failli de Lyonel Trouillot sur le thème du deuil d'un ami. Le livre démarre lentement, un peu comme le processus du deuil lui-même, des personnages attachants ( dont un prof de maths féru de poésie) évoluent dans la société clivée du pays et une réflexion sur la façon dont la poésie permet de rejoindre, de rassembler voire de soigner ceux qu'on pense tellement éloignés. Des pages d'anthologie sur l'amitié mais je suis déçue par le rythme trop uniforme de l'écriture, je n'ai pas retrouvé ces alternances qui m'avaient tant plu dans Ne m'appelle pas capitaine.
Ce livre convient aussi pour le défi 35 (commence par une mort).
Pour le défi 7 (un livre dont l'histoire ne suit pas l'ordre chronologique) A son image de Jérôme Ferrari. Je découvre cet auteur et ses phrases ciselées. Un livre aux multiples portes d'entrée : la Corse et ses nationalistes, la guerre en Yougoslavie, les relations amoureuses, le pouvoir de la photographie, l'amour attentif d'un prêtre pour sa filleule et une correspondance subtile entre la liturgie et la vie intérieure. Un livre complexe que j'ai déjà envie de relire.
Ce livre convient aussi aux défis 35 et 45
Pour le défi 32 (réalisme magique) : Le moindre des mondes de Sjon.
Je poursuis ma plongée dans la littérature islandaise alors que j'avais un titre évident en littérature haitienne : Hadriana dans tous mes rêves de Depestre. Un livre court écrit par le parolier de Bjork. Le résumé dit ceci : "Un jour tout blanc de neige et de glace, le révérend Baldur Skuggason, part à la chasse, fusil à l'épaule, fureur au ventre. Pendant ce temps Fridrik le botaniste cloue un cercueil, celui d'Abba, handicapée de naissance. Ces trois personnages, la bête féroce, le lettré et la douce enfant vont de façon étonnante mêler leur histoire." Un livre court qui a toutes les qualités d'une nouvelle : pas un mot superflu, tout s'éclaire dans les dernières pages. Une fois entamé, je n'ai pas lâché ce livre où on côtoie la fragilité et la noirceur humaines dans une nature qui a toute son importance. Je souhaite aussi rendre hommage au traducteur, Eric Boury. Inutile de dire qu'une prochaine lecture sera islandaise !
Ce livre convient bien sûr pour le défi 31.
Pour le défi 48 : Le Turquetto de Metin Arditi. L'auteur nous transporte de Constantinople à Venise en suivant un enfant juif magnifiquement doué pour le dessin et la peinture. Si je n'avais pas lu la critique d'une amie en qui j'ai toute confiance je n'aurais pas passé le cap de la première partie mais ensuite j'ai suivi avec bonheur le chemin de ce peintre dans le monde des ateliers et des commanditaires, j'ai rencontré l'antisémitisme et les intrigues vaticanes et puis surtout j'ai assisté à la réconciliation d'un homme mûr avec son moi profond et ses racines en Turquie.
Ce livre convient aussi pour les défis : 15, 22, 37, 46, 50
Ce livre convient aussi pour le défi 35 (commence par une mort).
Pour le défi 7 (un livre dont l'histoire ne suit pas l'ordre chronologique) A son image de Jérôme Ferrari. Je découvre cet auteur et ses phrases ciselées. Un livre aux multiples portes d'entrée : la Corse et ses nationalistes, la guerre en Yougoslavie, les relations amoureuses, le pouvoir de la photographie, l'amour attentif d'un prêtre pour sa filleule et une correspondance subtile entre la liturgie et la vie intérieure. Un livre complexe que j'ai déjà envie de relire.
Ce livre convient aussi aux défis 35 et 45
Pour le défi 32 (réalisme magique) : Le moindre des mondes de Sjon.
Je poursuis ma plongée dans la littérature islandaise alors que j'avais un titre évident en littérature haitienne : Hadriana dans tous mes rêves de Depestre. Un livre court écrit par le parolier de Bjork. Le résumé dit ceci : "Un jour tout blanc de neige et de glace, le révérend Baldur Skuggason, part à la chasse, fusil à l'épaule, fureur au ventre. Pendant ce temps Fridrik le botaniste cloue un cercueil, celui d'Abba, handicapée de naissance. Ces trois personnages, la bête féroce, le lettré et la douce enfant vont de façon étonnante mêler leur histoire." Un livre court qui a toutes les qualités d'une nouvelle : pas un mot superflu, tout s'éclaire dans les dernières pages. Une fois entamé, je n'ai pas lâché ce livre où on côtoie la fragilité et la noirceur humaines dans une nature qui a toute son importance. Je souhaite aussi rendre hommage au traducteur, Eric Boury. Inutile de dire qu'une prochaine lecture sera islandaise !
Ce livre convient bien sûr pour le défi 31.
Pour le défi 48 : Le Turquetto de Metin Arditi. L'auteur nous transporte de Constantinople à Venise en suivant un enfant juif magnifiquement doué pour le dessin et la peinture. Si je n'avais pas lu la critique d'une amie en qui j'ai toute confiance je n'aurais pas passé le cap de la première partie mais ensuite j'ai suivi avec bonheur le chemin de ce peintre dans le monde des ateliers et des commanditaires, j'ai rencontré l'antisémitisme et les intrigues vaticanes et puis surtout j'ai assisté à la réconciliation d'un homme mûr avec son moi profond et ses racines en Turquie.
Ce livre convient aussi pour les défis : 15, 22, 37, 46, 50
- NasopiBon génie
Pour "un livre évoquant un des 5 sens", j'ai lu Tout ce que j'aimais de Sifi Hustvedt : le sens de la vue y tient une place non négligeable puisque les personnages principaux sont artiste-peintre et professeur d'histoire de l'art, et que le narrateur est aveugle.
"Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Sin Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve."
J'ai adoré, vraiment : j'ai eu du mal à le lâcher avant la fin.
"Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Sin Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve."
J'ai adoré, vraiment : j'ai eu du mal à le lâcher avant la fin.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 7 , défi 6 , Un livre d'un auteur publié en Pléiade : Les voyageurs de l'impériale de Louis Aragon
Nous sommes à la fin du XIX siècle. L'impressionnisme est à la mode, la foule se presse à l'Exposition universelle (un peu gâchée par cette horreur métallique qui sera heureusement bientôt démolie) et les Français se déchirent à propos de l'Affaire Dreyfus. C'est dans ce cadre que nous suivons la vie de Pierre Mercadier, professeur d'histoire assez médiocre, malheureux en ménage et peu attaché à ses enfants.
Si je devais résumer l'essentiel des Voyageurs de l'impériale, je dirais qu'il s'agit de la crise existentielle d'un quadragénaire, qui, suite à une liaison extra-conjugale, rejette la vie dans laquelle il était enfermé et revendique son droit à l'individualité. Bon, Aragon met 600 pages à raconter son histoire, et il y a beaucoup d'intrigues parallèles, beaucoup de petits romans qui auraient pu se développer.
Globalement, j'en ressors avec une impression plutôt positive. Ce fut long mais varié et intéressant. Une chose qui m'a plu, c'est la façon dont Aragon parle des enfants, de leurs jeux, de leurs pensées, avec finesse et respect, ce qui n'est pas si fréquent chez un romancier adulte. Ce n'est peut-être pas le livre le plus inoubliable d'Aragon, mais si vous avez du temps devant vous, n'hésitez pas.
Verdict : plutôt bien
Aragon a écrit:Les gens sont singuliers. Ils interprètent vos actes. Ils veulent en comprendre la logique. Un homme nu, tous peuvent voir les parties exposées de son corps...Cela se nomme l'amitié. Jolie invention ! On se consent comme cela des amis, par faiblesse. Il y a tant de vide dans les jours... Puis on est jeune, imprudent... Quand on pense à sa propre mort, il y a de quoi devenir fou à l'idée de ce que les gens diront de vous, par la suite... Les amis... Ils se mêleraient de m'ordonner, de se souvenir, de démentir, de corriger. Ça fait froid dans le dos... Et de mon vivant, des amis, ce sont des gens que je ne peux aborder sans me conformer à cette image qu'ils ont de moi... pas tous la même... quelle comédie ! Devant un ami, à cause de ce passé qu'on traîne, on se sent un meurtrier qui assiste perpétuellement à des reconstitutions de son crime... Pourtant ils ne savent rien de moi...
Nous sommes à la fin du XIX siècle. L'impressionnisme est à la mode, la foule se presse à l'Exposition universelle (un peu gâchée par cette horreur métallique qui sera heureusement bientôt démolie) et les Français se déchirent à propos de l'Affaire Dreyfus. C'est dans ce cadre que nous suivons la vie de Pierre Mercadier, professeur d'histoire assez médiocre, malheureux en ménage et peu attaché à ses enfants.
Si je devais résumer l'essentiel des Voyageurs de l'impériale, je dirais qu'il s'agit de la crise existentielle d'un quadragénaire, qui, suite à une liaison extra-conjugale, rejette la vie dans laquelle il était enfermé et revendique son droit à l'individualité. Bon, Aragon met 600 pages à raconter son histoire, et il y a beaucoup d'intrigues parallèles, beaucoup de petits romans qui auraient pu se développer.
Globalement, j'en ressors avec une impression plutôt positive. Ce fut long mais varié et intéressant. Une chose qui m'a plu, c'est la façon dont Aragon parle des enfants, de leurs jeux, de leurs pensées, avec finesse et respect, ce qui n'est pas si fréquent chez un romancier adulte. Ce n'est peut-être pas le livre le plus inoubliable d'Aragon, mais si vous avez du temps devant vous, n'hésitez pas.
Verdict : plutôt bien
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je viens de lire La malédiction d'Edgar de Marc Dugain pour le défi n°1. Le récit apocryphe du n°2 du FBI de la seconde guerre mondiale à l'affaire du Watergate. Trouvé par hasard à la bibliothèque, posé au rayon BD jeunesse... Bonne surprise. L'arrivée de John Kennedy en politique sur lequel le narrateur ne mise pas un centime : "En fait, lui, le catholique, n'était qu'un modèle obsolète de ces fils de grandes familles anglaises protestantes de la fin du siècle dernier dont il portait tous les stigmates, en particulier une inconséquence financière et morale d'aristocrate voyageur. Avec la légèreté désinvolte d'un personnage à la Henry James, il traînait sa lassitude amusée d'héritier cynique, aigri de se devoir si peu."
J'ai aussi validé le n°21 une pièce antique qui évoque un mythe avec Agamemnon d'Eschyle, je ne vous fais pas de résumé
et je pense donc logiquement poursuivre avec Iphigénie de Racine pour le n°34 "un livre dont l'histoire se déroule sur 24h".
Je note aussi dans un coin les lectures d'Oudemia, parce que je n'ai pas encore trouvé d'auteur né en juillet, le Connelly est bien présenté, je n'avais rien encore pour ce défi et j'ai déjà lu et bien aimé Victor Hugo vient de mourir.
je viens de lire La malédiction d'Edgar de Marc Dugain pour le défi n°1. Le récit apocryphe du n°2 du FBI de la seconde guerre mondiale à l'affaire du Watergate. Trouvé par hasard à la bibliothèque, posé au rayon BD jeunesse... Bonne surprise. L'arrivée de John Kennedy en politique sur lequel le narrateur ne mise pas un centime : "En fait, lui, le catholique, n'était qu'un modèle obsolète de ces fils de grandes familles anglaises protestantes de la fin du siècle dernier dont il portait tous les stigmates, en particulier une inconséquence financière et morale d'aristocrate voyageur. Avec la légèreté désinvolte d'un personnage à la Henry James, il traînait sa lassitude amusée d'héritier cynique, aigri de se devoir si peu."
J'ai aussi validé le n°21 une pièce antique qui évoque un mythe avec Agamemnon d'Eschyle, je ne vous fais pas de résumé
et je pense donc logiquement poursuivre avec Iphigénie de Racine pour le n°34 "un livre dont l'histoire se déroule sur 24h".
Je note aussi dans un coin les lectures d'Oudemia, parce que je n'ai pas encore trouvé d'auteur né en juillet, le Connelly est bien présenté, je n'avais rien encore pour ce défi et j'ai déjà lu et bien aimé Victor Hugo vient de mourir.
- AmaliahEmpereur
J'ai relu cet après-midi La Cantatrice chauve et hormis la scène finale qui m'a impressionnée, je dois dire que je suis totalement hermétique au théâtre de l'absurde.
Mais ça m'a tout de même donné envie de relire En attendant Godot pour la catégorie de l'auteur qui n'écrit pas dans sa langue d'origine.
Moi non plus, je n'ai pas encore trouvé d'auteur né en juillet et qui me dirait bien.
Pour l'histoire en 24h, je suis idiote, je n'avais pas pensé à une pièce de théâtre...
Mais ça m'a tout de même donné envie de relire En attendant Godot pour la catégorie de l'auteur qui n'écrit pas dans sa langue d'origine.
Moi non plus, je n'ai pas encore trouvé d'auteur né en juillet et qui me dirait bien.
Pour l'histoire en 24h, je suis idiote, je n'avais pas pensé à une pièce de théâtre...
- JennyMédiateur
Peu d'idées pour l'auteur né en décembre. Si jamais vous en avez une...
- CeladonDemi-dieu
Feydeau, Gérard de Villiers, Horace...
- JennyMédiateur
Merci, Horace, ça peut me plaire. Il y'a Mahfouz aussi.
- OudemiaBon génie
Betty Smith, l'auteur du Lys de Brooklyn, et de La joie du matin, assez étonnant que je viens de lire mais que je ne peux pas caser dans ce défi.
- JennyMédiateur
Oudemia a écrit:Betty Smith, l'auteur du Lys de Brooklyn, et de La joie du matin, assez étonnant que je viens de lire mais que je ne peux pas caser dans ce défi.
Je note. Même jour de naissance que moi.
- OudemiaBon génie
Le Lys de Brooklyn, qui avait eu une version Bibliothèque verte, Une petite fille de Brooklyn, c'est remarquable.
- JennyMédiateur
Oudemia a écrit:Le Lys de Brooklyn, qui avait eu une version Bibliothèque verte, Une petite fille de Brooklyn, c'est remarquable.
Le résumé me tente beaucoup, je pense que ce sera celui-là. Merci Oudemia pour la découverte.
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