- HalybelÉrudit
Celadon a écrit:Je suis d'accord avec une chose (la seule intéressante) qu'a prononcée Kevin : pourquoi faire un mouvement à part ? (et surtout tardif)
Maintenant, qu'il se considère comme "plouc" ...
J'avais tiqué sur un commentaire qui disait que les profs avaient boycottés le mouvement des GJ et qu'aujourd'hui ils voulaient en profiter en faisant un mouvement à part...
J'avais trouvé cela juste. Je me rappelle des discussions en SDP qui qualifié les GJ de "beaufs" etc...
Mais bon.
- EnaecoVénérable
Babarette a écrit:Bibliothécaire, c'est catégorie A et ça gagne moins qu'enseignant.
Ah je n'en sais pas plus que ça.
Je sais qu'il y a des bibliothécaire (médiathèque municipale) qui sont catégorie B en fin de carrière et je confirme qu'ils gagnent bien moins que nous.
- RendashBon génie
Babarette a écrit:Bibliothécaire, c'est catégorie A et ça gagne moins qu'enseignant.
Oui, mais bon, ça va, quoi, ranger des bouquins et boire des cafés, le tout de 9 à 12 et de 14 à 17, c'est pas trop foulant.
- Spoiler:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CathEnchanteur
Babarette a écrit:Bibliothécaire, c'est catégorie A et ça gagne moins qu'enseignant.
Si c'est la cas, j'invite les bibliothécaires à se mobiliser.
Mais ici, c'est un forum d'enseignants. Donc on parle de revendications nous concernant.
- BritLétyHabitué du forum
Je pense que ce que Babarette voulait dire - pardon si je me trompe - c'est qu'effectivement, on peut espérer avoir des effectifs classes moindres. Pas après 16 ans, mais dans toute la scolarité. Imaginez qu'au lieu des classes de 29 en collège on ne se retrouve qu'avec des classes de 20, et qu'on puisse les dédoubler pour les LV, les sciences, qu'on puisse " extraire " les élèves en difficulté pour leur donner une " vraie remédiation ", qu'on puisse mettre fin au collège unique et ainsi donner la possibilité à ceux qui le souhaitent d'entrer en formation professionnelle, et j'en passe....
Après tout, si certains en sont à réclamer non plus le dégel du point d'indice mais carrément des primes spécifiques pour nous enseignants, pourquoi ne pas envisager cette possibilité également?
S'il y a de l'argent à nous donner en plus, il y a aussi de l'argent pour nous créer de meilleures conditions de travail.
Après tout, si certains en sont à réclamer non plus le dégel du point d'indice mais carrément des primes spécifiques pour nous enseignants, pourquoi ne pas envisager cette possibilité également?
S'il y a de l'argent à nous donner en plus, il y a aussi de l'argent pour nous créer de meilleures conditions de travail.
- LadKlimaHabitué du forum
Babarette a écrit:Ben tiens. Réclamer que SEULS les enseignants voient leur salaire augmenter, ce n'est pas piétiner le reste de la fonction publique? Ce n'est pas la même chose de réclamer quelque chose pour soi et de réclamer avoir quelque chose ET que les autres n'aient rien.
Vous auriez réagi comment si les bibliothécaires avaient réclamé un dégel du point d'indice pour eux seuls et surtout pas pour les autres fonctionnaires?
Je voulais être solidaire, mais je ne le serai pas avec ceux qui réclament que les autres, en revanche, n'aient droit à rien. Si c'est chacun pour sa pomme, ça le sera, mais il ne faudra pas se plaindre si, par exemple, la fonction publique hospitalière tape du poing sur la table en demandant que surtout, les enseignants n'aient rien.
En outre, moins d'élèves par classe, c'est aussi de meilleures conditions de travail pour tout le monde. Avis à ceux qui soupirent devant le niveau des élèves et les tas de copies (avec raison), si vous ne voulez pas améliorer vos conditions de travail en plus d'avoir un salaire correct, c'est que ces conditions, finalement, vous conviennent.
Le sujet du topic c'est : des profs en colère par rapport à LEUR traitement.
Que les autres, bibliothécaires par exemple, fassent grève s'ils le souhaitent !
- BabaretteDoyen
Enaeco a écrit:Babarette a écrit:Bibliothécaire, c'est catégorie A et ça gagne moins qu'enseignant.
Ah je n'en sais pas plus que ça.
Je sais qu'il y a des bibliothécaire (médiathèque municipale) qui sont catégorie B en fin de carrière et je confirme qu'ils gagnent bien moins que nous.
Ils n'ont pas le statut de bibliothécaire, mais d'assistant de conservation. Autant un enseignant est un enseignant, autant un bibliothécaire n'est pas forcément un bibliothécaire.
Rendash a écrit:Babarette a écrit:Bibliothécaire, c'est catégorie A et ça gagne moins qu'enseignant.
Oui, mais bon, ça va, quoi, ranger des bouquins et boire des cafés, le tout de 9 à 12 et de 14 à 17, c'est pas trop foulant.
- Spoiler:
Bref, c'était mon coup de gueule pour dire que réclamer que les autres n'aient rien, ça m'a bien agacée. Je suis la première à remettre à leur place les bibliothécaires qui ne pensent qu'à eux, donc je me permets de faire la même chose ici.
Britely: C'était en effet mon idée.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- HéliandreExpert
Cath a écrit:Stel6584 a écrit:Voici les liens :
Pour la revalorisation salariale dans la fonction publique : https://participez.lecese.fr/projects/avec-ou-sans-gilet-jaune-citoyennes-et-citoyens-exprimez-vous/collect/depot/proposals/pouvoir-dachat-point-dindice-et-remuneration-des-fonctionnaires
Pour les revendications soutenues par les SR : https://participez.lecese.fr/projects/avec-ou-sans-gilet-jaune-citoyennes-et-citoyens-exprimez-vous/collect/depot/proposals/leducation-nationale-defaillante-et-souffrante
Et j'en profite aussi pour vous envoyer celui sur une prise en compte des années d'études pour la retraite même si elle n'a recueilli que quelques votes : https://urlz.fr/8xsh
Merci de m'avoir lue.
Bonne soirée
Les propositions nous concernant dégringolent loin derrière les autres !
Votez, même si vous n'êtes pas d'accord à 100% avec tout !
Ça se termine aujourd'hui, ou demain, les votes ? Je crois qu'il y a un fil dédié sur néo, non ? J'ai voté et prévenu quelques collègues, mais il faudrait partager à nos proches et réseaux en les sollicitant... les autres propositions semblent avoir un sacré monde derrière eux... !
Il faut s'inscrire, ça en décourage peut-être certains, mais c'est simple.
- PoupoutchModérateur
Je suis d'accord avec Babarette et je répète que ce ne sont pas spécifiquement les profs qui sont mal payés mais l'ensemble des fonctionnaires de l'éducation nationale. Que, de fait, il faudrait que ce qui est réclamé pour les PE, ou les profs du secondaire, le soit aussi pour les administratifs, dont beaucoup sont extrêmement mal payés aussi, et dont les conditions de travail sont à l'égal des nôtres. Il faudrait aussi comprendre que la raison qui sera systématiquement opposée aux fonctionnaires de l'éducation nationale quant à une revalorisation conséquente, et qui fait qu'une telle revalorisation, ou une prime, est plus facile à obtenir au MiNefi qu'au Men c'est que nous sommes le ministère qui emploie le plus de fonctionnaires et qu'une revalorisation ne se chiffre pas en millions mais en dizaines de milliards d'euros au moins. C'est pourquoi je milite depuis des années et en faisant toutes les grèves quand la plupart de mes valeureux collègues économisent précieusement leurs trentièmes pour que le point d'indice soit revalorisé, parce que c'est une mesure qui aurait déjà l'intérêt de faire augmenter mon pouvoir d'achat, en attendant qu'une revalorisation salariale conséquente mais plus qu'hypothétique ait lieu.
Je pense par ailleurs que n'insister que sur la revalorisation salariale est un mauvais calcul, mais je l'ai déjà dit. Parce que, s'il faut sortir de l'esprit de tous les profs qu'enseigner est un sacerdoce et qu'on le fait pour la beauté de la cause et le bien des enfants (c'est un boulot et on le fait avant tout pour payer les traites et les courses), il faut aussi leur sortir de l'idée que tous leurs problèmes cesseront dès lors qu'ils seront mieux rétribués. Moi, si la contrepartie pour être mieux payée, c'est qu'on soit moins nombreux, donc qu'on fasse plus d'heures, et qu'on ait plus d'élèves par classe, je ne suis pas d'accord. Si la contrepartie c'est que les élèves aient moins d'heures dans chaque matière pour optimiser les services, ou qu'on supprime les dédoublements, je ne suis pas d'accord. S'il faut, pour qu'on gagne mieux notre vie, sacrifier encore des conditions de travail déjà extrêmement dégradées, je ne suis pas d'accord et en ce qui me concerne, la lutte pour le salaire ne peut pas être dissociée des conditions de travail, et la lutte sociale ne gagne jamais à opposer les uns aux autres.
Mais basta, j'avais dit que je ne reviendrais pas...
Je pense par ailleurs que n'insister que sur la revalorisation salariale est un mauvais calcul, mais je l'ai déjà dit. Parce que, s'il faut sortir de l'esprit de tous les profs qu'enseigner est un sacerdoce et qu'on le fait pour la beauté de la cause et le bien des enfants (c'est un boulot et on le fait avant tout pour payer les traites et les courses), il faut aussi leur sortir de l'idée que tous leurs problèmes cesseront dès lors qu'ils seront mieux rétribués. Moi, si la contrepartie pour être mieux payée, c'est qu'on soit moins nombreux, donc qu'on fasse plus d'heures, et qu'on ait plus d'élèves par classe, je ne suis pas d'accord. Si la contrepartie c'est que les élèves aient moins d'heures dans chaque matière pour optimiser les services, ou qu'on supprime les dédoublements, je ne suis pas d'accord. S'il faut, pour qu'on gagne mieux notre vie, sacrifier encore des conditions de travail déjà extrêmement dégradées, je ne suis pas d'accord et en ce qui me concerne, la lutte pour le salaire ne peut pas être dissociée des conditions de travail, et la lutte sociale ne gagne jamais à opposer les uns aux autres.
Mais basta, j'avais dit que je ne reviendrais pas...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CeladonDemi-dieu
Poupoutch a écrit:Je suis d'accord avec Babarette et je répète que ce ne sont pas spécifiquement les profs qui sont mal payés mais l'ensemble des fonctionnaires de l'éducation nationale. Que, de fait, il faudrait que ce qui est réclamé pour les PE, ou les profs du secondaire, le soit aussi pour les administratifs, dont beaucoup sont extrêmement mal payés aussi, et dont les conditions de travail sont à l'égal des nôtres. Il faudrait aussi comprendre que la raison qui sera systématiquement opposée aux fonctionnaires de l'éducation nationale quant à une revalorisation conséquente, et qui fait qu'une telle revalorisation, ou une prime, est plus facile à obtenir au MiNefi qu'au Men c'est que nous sommes le ministère qui emploie le plus de fonctionnaires et qu'une revalorisation ne se chiffre pas en millions mais en dizaines de milliards d'euros au moins. C'est pourquoi je milite depuis des années et en faisant toutes les grèves quand la plupart de mes valeureux collègues économisent précieusement leurs trentièmes pour que le point d'indice soit revalorisé, parce que c'est une mesure qui aurait déjà l'intérêt de faire augmenter mon pouvoir d'achat, en attendant qu'une revalorisation salariale conséquente mais plus qu'hypothétique ait lieu.
Je pense par ailleurs que n'insister que sur la revalorisation salariale est un mauvais calcul, mais je l'ai déjà dit. Parce que, s'il faut sortir de l'esprit de tous les profs qu'enseigner est un sacerdoce et qu'on le fait pour la beauté de la cause et le bien des enfants (c'est un boulot et on le fait avant tout pour payer les traites et les courses), il faut aussi leur sortir de l'idée que tous leurs problèmes cesseront dès lors qu'ils seront mieux rétribués. Moi, si la contrepartie pour être mieux payée, c'est qu'on soit moins nombreux, donc qu'on fasse plus d'heures, et qu'on ait plus d'élèves par classe, je ne suis pas d'accord. Si la contrepartie c'est que les élèves aient moins d'heures dans chaque matière pour optimiser les services, ou qu'on supprime les dédoublements, je ne suis pas d'accord. S'il faut, pour qu'on gagne mieux notre vie, sacrifier encore des conditions de travail déjà extrêmement dégradées, je ne suis pas d'accord et en ce qui me concerne, la lutte pour le salaire ne peut pas être dissociée des conditions de travail, et la lutte sociale ne gagne jamais à opposer les uns aux autres.
Cf ce que dit Lanxade dans l'interview des GG supra. Il ne mâche pas ses mots.
Mais basta, j'avais dit que je ne reviendrais pas...
- HalybelÉrudit
Poupoutch a écrit:Je suis d'accord avec Babarette et je répète que ce ne sont pas spécifiquement les profs qui sont mal payés mais l'ensemble des fonctionnaires de l'éducation nationale. Que, de fait, il faudrait que ce qui est réclamé pour les PE, ou les profs du secondaire, le soit aussi pour les administratifs, dont beaucoup sont extrêmement mal payés aussi, et dont les conditions de travail sont à l'égal des nôtres. Il faudrait aussi comprendre que la raison qui sera systématiquement opposée aux fonctionnaires de l'éducation nationale quant à une revalorisation conséquente, et qui fait qu'une telle revalorisation, ou une prime, est plus facile à obtenir au MiNefi qu'au Men c'est que nous sommes le ministère qui emploie le plus de fonctionnaires et qu'une revalorisation ne se chiffre pas en millions mais en dizaines de milliards d'euros au moins. C'est pourquoi je milite depuis des années et en faisant toutes les grèves quand la plupart de mes valeureux collègues économisent précieusement leurs trentièmes pour que le point d'indice soit revalorisé, parce que c'est une mesure qui aurait déjà l'intérêt de faire augmenter mon pouvoir d'achat, en attendant qu'une revalorisation salariale conséquente mais plus qu'hypothétique ait lieu.
Je pense par ailleurs que n'insister que sur la revalorisation salariale est un mauvais calcul, mais je l'ai déjà dit. Parce que, s'il faut sortir de l'esprit de tous les profs qu'enseigner est un sacerdoce et qu'on le fait pour la beauté de la cause et le bien des enfants (c'est un boulot et on le fait avant tout pour payer les traites et les courses), il faut aussi leur sortir de l'idée que tous leurs problèmes cesseront dès lors qu'ils seront mieux rétribués. Moi, si la contrepartie pour être mieux payée, c'est qu'on soit moins nombreux, donc qu'on fasse plus d'heures, et qu'on ait plus d'élèves par classe, je ne suis pas d'accord. Si la contrepartie c'est que les élèves aient moins d'heures dans chaque matière pour optimiser les services, ou qu'on supprime les dédoublements, je ne suis pas d'accord. S'il faut, pour qu'on gagne mieux notre vie, sacrifier encore des conditions de travail déjà extrêmement dégradées, je ne suis pas d'accord et en ce qui me concerne, la lutte pour le salaire ne peut pas être dissociée des conditions de travail, et la lutte sociale ne gagne jamais à opposer les uns aux autres.
Mais basta, j'avais dit que je ne reviendrais pas...
Et je pense que tu as tort en partie... Ce mois ci par un heureux concours de circonstances, j'ai recu un salaire de la 3000e (hse qu'on me devait etc pour devoirs faits). Je suis dans un des pires REP + de France et je peux te dire que pour une fois je me suis senti bien payé et ça m'a aidé à entamer cette nouvelle année...
Le salaire joue pour beaucoup.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- MathadorEmpereur
BritLéty a écrit:Je pense que ce que Babarette voulait dire - pardon si je me trompe - c'est qu'effectivement, on peut espérer avoir des effectifs classes moindres. Pas après 16 ans, mais dans toute la scolarité. Imaginez qu'au lieu des classes de 29 en collège on ne se retrouve qu'avec des classes de 20, et qu'on puisse les dédoubler pour les LV, les sciences, qu'on puisse " extraire " les élèves en difficulté pour leur donner une " vraie remédiation ", qu'on puisse mettre fin au collège unique et ainsi donner la possibilité à ceux qui le souhaitent d'entrer en formation professionnelle, et j'en passe....
Et on les trouve où les profs de maths (ainsi que de lettres et d'anglais) supplémentaires ? Parce qu'actuellement, entre les postes non pourvus (y compris à l'agreg), les stagiaires doctorants contractuels (qui ne reviennent pas souvent), les stagiaires en EPLE qui démissionnent et les refus de titularisation, on est loin du compte.
Si l'on émonde les formations du LGT, on peut réutiliser les installations existantes en lycée pour y ouvrir des classes de collège, et ainsi récupérer les enseignants nécessaires (qui sont déjà en poste au lycée).
PS: bien sûr, si on réduit les effectifs par classe les problèmes de recrutement s'atténueront, mais seulement après: c'est le serpent qui se mord la queue. Alors qu'une augmentation immédiate fonctionnera aussi et n'implique aucun besoin de recrutement supplémentaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CathEnchanteur
Bien.
Alors j'ai besoin d'un prof de maths.
Pour calculer de combien devrait être revalorisé le point d'indice pour que chaque enseignant soit revalorisé de 1000 euros par mois.
Puis pour dire combien cela coûterait pour toute la fonction publique.
Et là je crois qu'il sera clair pour tout le monde que ce n'est pas possible.
Alors j'ai besoin d'un prof de maths.
Pour calculer de combien devrait être revalorisé le point d'indice pour que chaque enseignant soit revalorisé de 1000 euros par mois.
Puis pour dire combien cela coûterait pour toute la fonction publique.
Et là je crois qu'il sera clair pour tout le monde que ce n'est pas possible.
- CeladonDemi-dieu
Peut-être que si, en activant la lutte contre l'évasion fiscale...
- CathEnchanteur
Cath a écrit:Bien.
Alors j'ai besoin d'un prof de maths.
Pour calculer de combien devrait être revalorisé le point d'indice pour que chaque enseignant soit revalorisé de 1000 euros par mois.
Puis pour dire combien cela coûterait pour toute la fonction publique.
Et là je crois qu'il sera clair pour tout le monde que ce n'est pas possible.
Celadon a écrit:Peut-être que si, en activant la lutte contre l'évasion fiscale...
Et si ça l'était, ça ferait encore des profs les moins payés des catégories A puisque tout le monde aurait été augmenté du même pourcentage !
- HalybelÉrudit
Mathador a écrit:BritLéty a écrit:Je pense que ce que Babarette voulait dire - pardon si je me trompe - c'est qu'effectivement, on peut espérer avoir des effectifs classes moindres. Pas après 16 ans, mais dans toute la scolarité. Imaginez qu'au lieu des classes de 29 en collège on ne se retrouve qu'avec des classes de 20, et qu'on puisse les dédoubler pour les LV, les sciences, qu'on puisse " extraire " les élèves en difficulté pour leur donner une " vraie remédiation ", qu'on puisse mettre fin au collège unique et ainsi donner la possibilité à ceux qui le souhaitent d'entrer en formation professionnelle, et j'en passe....
Et on les trouve où les profs de maths (ainsi que de lettres et d'anglais) supplémentaires ? Parce qu'actuellement, entre les postes non pourvus (y compris à l'agreg), les stagiaires doctorants contractuels (qui ne reviennent pas souvent), les stagiaires en EPLE qui démissionnent et les refus de titularisation, on est loin du compte.
Si l'on émonde les formations du LGT, on peut réutiliser les installations existantes en lycée pour y ouvrir des classes de collège, et ainsi récupérer les enseignants nécessaires (qui sont déjà en poste au lycée).
PS: bien sûr, si on réduit les effectifs par classe les problèmes de recrutement s'atténueront, mais seulement après: c'est le serpent qui se mord la queue. Alors qu'une augmentation immédiate fonctionnera aussi et n'implique aucun besoin de recrutement supplémentaire.
Pour réduire les effectifs, il faut recruter. Pour recruter, il faut rendre le métier attractif. Pour le rendre attractif, il faut augmenter les salaires... Cqfd
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- CeladonDemi-dieu
Bien sûr, et ce n'est pas ma position, je répondais juste sur la faisabilité de la chose...Cath a écrit:Cath a écrit:Bien.
Alors j'ai besoin d'un prof de maths.
Pour calculer de combien devrait être revalorisé le point d'indice pour que chaque enseignant soit revalorisé de 1000 euros par mois.
Puis pour dire combien cela coûterait pour toute la fonction publique.
Et là je crois qu'il sera clair pour tout le monde que ce n'est pas possible.Celadon a écrit:Peut-être que si, en activant la lutte contre l'évasion fiscale...
Et si ça l'était, ça ferait encore des profs les moins payés des catégories A puisque tout le onde aurait été augmenté du même pourcentage !
- BritLétyHabitué du forum
Mathador a écrit:BritLéty a écrit:Je pense que ce que Babarette voulait dire - pardon si je me trompe - c'est qu'effectivement, on peut espérer avoir des effectifs classes moindres. Pas après 16 ans, mais dans toute la scolarité. Imaginez qu'au lieu des classes de 29 en collège on ne se retrouve qu'avec des classes de 20, et qu'on puisse les dédoubler pour les LV, les sciences, qu'on puisse " extraire " les élèves en difficulté pour leur donner une " vraie remédiation ", qu'on puisse mettre fin au collège unique et ainsi donner la possibilité à ceux qui le souhaitent d'entrer en formation professionnelle, et j'en passe....
Et on les trouve où les profs de maths (ainsi que de lettres et d'anglais) supplémentaires ? Parce qu'actuellement, entre les postes non pourvus (y compris à l'agreg), les stagiaires doctorants contractuels (qui ne reviennent pas souvent), les stagiaires en EPLE qui démissionnent et les refus de titularisation, on est loin du compte.
Si l'on émonde les formations du LGT, on peut réutiliser les installations existantes en lycée pour y ouvrir des classes de collège, et ainsi récupérer les enseignants nécessaires (qui sont déjà en poste au lycée).
PS: bien sûr, si on réduit les effectifs par classe les problèmes de recrutement s'atténueront, mais seulement après: c'est le serpent qui se mord la queue. Alors qu'une augmentation immédiate fonctionnera aussi et n'implique aucun besoin de recrutement supplémentaire.
Mais c'est pas notre problème ça! Nous on dit ce qu'on veut. Le gouvernement trouve une solution. C'est comme ça que ça fonctionne.
Et si les parents se bougent pour râler que leurs enfants ont pas de profs, ne t'inquiète pas: ils vont les trouver les profs qui manquent.
- CathEnchanteur
@celadon : j'avais bien compris, t'inquiète.
- BabaretteDoyen
Poupoutch:
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- MathadorEmpereur
Cath a écrit:Bien.
Alors j'ai besoin d'un prof de maths.
Pour calculer de combien devrait être revalorisé le point d'indice pour que chaque enseignant soit revalorisé de 1000 euros par mois.
Je vais être pingre, en ne garantissant les 1000 EUR que pour les titulaires.
Voici donc la paye minimum par mois:
-traitement indiciaire d'un certifié échelon 2: indice 436 | 2043,11 EUR (chiffre du SNES, rentrée 2018, légèrement surestimé à cause du transfert primes-points)
-ISOE part fixe (indexée sur le point d'indice): 1213,56 EUR par an.
Cela représente donc 2144,24 EUR bruts par an.
Il faut une augmentation de 1000 EUR nets, soit 1298 EUR bruts. L'augmentation nécessaire est donc de 60,5%.
Cath a écrit:Puis pour dire combien cela coûterait pour toute la fonction publique.
Et là je crois qu'il sera clair pour tout le monde que ce n'est pas possible.
Approximation: tout est aligné sur le point d'indice (ce n'est pas toujours le cas; exemples: IMP et indemnité des PP agrégés).
La masse salariale des administrations publiques représentait 278 milliards d'euros en 2014. Son augmentation de 60,5% coûterait donc environ 168,3 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 2500 EUR par habitant.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CeladonDemi-dieu
Pas du tout réaliste en effet, même en rapatriant le produit de l'évasion fiscale. Ca n'améliorerait en rien nos hôpitaux, aso.
- Pourquoi 3,14159Expert
BritLéty a écrit:
Et si les parents se bougent pour râler que leurs enfants ont pas de profs, ne t'inquiète pas: ils vont les trouver les profs qui manquent.
Plutôt : ils vont trouver des adultes qui manquent. Pour satisfaire au triptyque élèves/salle/adulte.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- arcovmNiveau 5
[/quote]Approximation: tout est aligné sur le point d'indice (ce n'est pas toujours le cas; exemples: IMP et indemnité des PP agrégés).
La masse salariale des administrations publiques représentait 278 milliards d'euros en 2014. Son augmentation de 60,5% coûterait donc environ 168,3 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 2500 EUR par habitant.[/quote]
Et justement, si on agit sur les indemnités spécifiques, et notamment l'ISOE part fixe, en la doublant ou triplant déjà, est-ce que ce ne serait pas plus réaliste ?
bien sûr, ce n'est pas 1000€ mais déjà ... Et puis après il y a les autres indemnités qui peuvent être revues ...
Arcovm
La masse salariale des administrations publiques représentait 278 milliards d'euros en 2014. Son augmentation de 60,5% coûterait donc environ 168,3 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 2500 EUR par habitant.[/quote]
Et justement, si on agit sur les indemnités spécifiques, et notamment l'ISOE part fixe, en la doublant ou triplant déjà, est-ce que ce ne serait pas plus réaliste ?
bien sûr, ce n'est pas 1000€ mais déjà ... Et puis après il y a les autres indemnités qui peuvent être revues ...
Arcovm
- EnaecoVénérable
Poupoutch a écrit:JMoi, si la contrepartie pour être mieux payée, c'est qu'on soit moins nombreux, donc qu'on fasse plus d'heures, et qu'on ait plus d'élèves par classe, je ne suis pas d'accord. Si la contrepartie c'est que les élèves aient moins d'heures dans chaque matière pour optimiser les services, ou qu'on supprime les dédoublements, je ne suis pas d'accord. S'il faut, pour qu'on gagne mieux notre vie, sacrifier encore des conditions de travail déjà extrêmement dégradées, je ne suis pas d'accord et en ce qui me concerne, la lutte pour le salaire ne peut pas être dissociée des conditions de travail, et la lutte sociale ne gagne jamais à opposer les uns aux autres.
Mais basta, j'avais dit que je ne reviendrais pas...
A vrai dire, la dégradation de nos conditions de travail n'est pas la contrepartie de l'augmentation de nos revenus (vu qu'il n'y en a pas !)
- MathadorEmpereur
arcovm a écrit:Approximation: tout est aligné sur le point d'indice (ce n'est pas toujours le cas; exemples: IMP et indemnité des PP agrégés).
La masse salariale des administrations publiques représentait 278 milliards d'euros en 2014. Son augmentation de 60,5% coûterait donc environ 168,3 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 2500 EUR par habitant.
Et justement, si on agit sur les indemnités spécifiques, et notamment l'ISOE part fixe, en la doublant ou triplant déjà, est-ce que ce ne serait pas plus réaliste ?
bien sûr, ce n'est pas 1000€ mais déjà ... Et puis après il y a les autres indemnités qui peuvent être revues ...
Arcovm
Bien sûr, c'est ce que j'ai déjà dit (ainsi que beaucoup d'autres ici). Mais il est encore difficile pour certains de sortir de l'antienne syndicale du point d'indice.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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