- CathEnchanteur
Dhaiphi a écrit:Ce qui permettrait enfin de le donner à toutes et à tous sans que cela change grand-chose.Cath a écrit:Annonce du refus de participation au bac (organisation, surveillance, correction). Ça marcherait.
Non, pas du tout.
Une bonne campagne
C'est notre seul moyen de pression, et c'est pour ça que le gouvernement est en train de le défaire, en le remplaçant par le contrôle continu.
- BoubouleDoyen
Cath a écrit:Dhaiphi a écrit:Ce qui permettrait enfin de le donner à toutes et à tous sans que cela change grand-chose.Cath a écrit:Annonce du refus de participation au bac (organisation, surveillance, correction). Ça marcherait.
Non, pas du tout.
Une bonne campagnede pressesur les réseaux sociaux, l'impossibilité de tenir tous les rituels liés au bac... Bien sûr que non, on ne le "donnerait pas à toutes et toutes".
C'est notre seul moyen de pression, et c'est pour ça que le gouvernement est en train de le défaire, en le remplaçant par le contrôle continu.
Comme je l'ai écrit plus haut, commençons par le bac blanc...
- LefterisEsprit sacré
Certes, mais la fin de ce bénévolat permanent, passé dans les moeurs, et presque "obligatoire", assumé, relayé, s'ajouterait au reste. Il faudrait aussi mettre fin aux examens blancs, aux sorties, et bien entendu faire grève aux moments stratégiques comme les examens. Fallait voir le vent de panique , même si le mouvement n'a pas été très suivi, pour les corrections du brevet lors de la réforme du collège. Imagine un mouvement suivi....Cath a écrit:Pff, la fin des projets ça ne va pas faire frémir le gouvernement.
Il ne faut ni se comparer dans l'absolu, car on trouvera toujours des situations pires, ni demander de l'argent dans le vide, ou faire état de sa situation personnelle. Idem pour les comparaisons hasardeuses au sein des pays de l'OCDE , on peut gloser à l'infini sur les différences structurelles, les statuts, le coût de la vie. Nous sommes face en outre à des gens experts dans l'art de noyer le poisson. Non, il faut rester sur des critères objectifs, à savoir la comparaison avec la catégorie A et la dégradation continue du métier d'enseignant, consciente, en montrant que ça nuit à tout le monde : aux gens en place, écoeurés, aux entrants potentiels, qui fuient ce métier, au niveau scolaire in fine. Et, ça amène inévitablement le débat sur les conditions de travail, d'enseignement, la "réformite". Il ne faut pas mettre les choses à l'envers, elles sont trop diverses. Par exemple, je mets à part ma défense des humanités, combat désespéré mais que je mène aussi, et la question du statut.capucine42 a écrit:La seule chose à revendiquer auprès du gouvernement, par des moyens non ridicules svp, est une revalorisation salariale. J'ai passé mon temps à le dire sur le groupe, d'autres aussi, mais vous êtes sourds à ces remarques car vous ne vous sentez pas vraiment légitimes. Vous avez l'impression d'être vus comme des privilégiés et de l'être. C'est faux.
Ces valeurs sont effectivement abjectes, et c'est précisément pourquoi il ne faut pas se laisser faire pour ne pas entériner ce fait. Il faut une politique volontariste pour ces métiers,sous peine de les voir disparaître. Les facs de lettres se vident, les concours encore plus, et franchement, qui peut en son âme et conscience conseiller ça à quelqu'un, autrement que comme un hobby ?Elyas a écrit:Pour rebondir sur ce que dit Sherlock, le décrochage dans la rémunération touche surtout toutes les professions liées au savoir et à la culture : journalistes, enseignants, gens du spectacle, gens dans la culture etc. Ils sont tous bac +5. Un sociologue britannique il y a dix ans parlait des probos, c'est-à-dire des prolétaire bohème. Tous ces gens qui ont la culture, les codes et l'envie de consommer comme les catégories les plus riches (vous vous souvenez, les bobos) mais n'en ont pas les moyens et sont souvent obligés d'accepter d'être caissier à McDo ou de voir leur métier être dévalorisé au niveau des rémunérations.
Culturellement, notre société méprise les métiers intellectuels : chercheurs, journalistes, professeurs, gens travaillant dans les musées et la culture, artistes. Il y a toujours des exceptions qui gagnent très bien leur et qu'on met en avant pour mieux rabattre le caquet de la majorité. Mais voilà !
Bienvenue dans un monde mammoniste et ploutocratique où les dieux sont Argent, Mode, Pouvoir d'Achat, Série, TV réalité et compagnie. Cela me rappelle le livre American Gods.
C'est le principe de tout fonctionnement social, de la stasis à Athènes aux luttes sociales du XIXe et XXe siècle. Rien n'est jamais octroyé par "bienveillance", ou par raison, si ce n'est que fort rarement , mais parce qu'on ne peut pas faire autrement, que le rapport de force s'équilibre. Qu'on se souvienne des congés payés, de la journée de huit heure, du repos hebdomadaire etc. A nous de faire grève au moment de examens, des rentrées et prérentrées, bref au moment ou c'est visible , où ça gène, où l'on parle de la grève autrement que par une bataille de pourcentages interprétés comme une adhésion ou non au ministre.élan a écrit:Moi je ne comprends pas que la grande majorité ici ne comprennent pas que ... bah seul le rapport de force paye.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- KagomeHabitué du forum
Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
_________________
Makenaï Zettaï
- nounoursNiveau 6
Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
Lefteris parle bien contrairement à la plupart des aux autres intervenants engagés dans des syndicats mais je pense qu'il ne faut pas de porte parole militant syndical pour éviter que le mouvement soit récupéré ou accusé de récupération.
- MédéeÉrudit
@Lefteris : tu m'attribues une citation qui ne m'appartient pas !
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Thalia de GMédiateur
J'ai corrigé.Sherlock a écrit:@Lefteris : tu m'attribues une citation qui ne m'appartient pas !
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
- RGDNiveau 3
Ne pourrait-on pas envisager une action simple, qui ne coûte rien, et qui mette le gouvernement façe à ses responsabilités: indiquer aux élèves leur niveau réel. En d'autres termes, faire la grève de la bienveillance.
Cela passerait par une notation juste des élèves (= arrêter de penser qu'une moyenne de classe de 5/20 est inenvisageable), notamment lors des évaluations qui relèvent du contrôle continu et qui compteront pour le bac. Même si des barêmes ont été mis en place pour minimiser l'importance de l'orthographe lors des épreuves nationales, rien n'oblige un correcteur à s'arracher les yeux pour essayer de comprendre le sens de certaines réponses. On pourrait envisager que toute réponse qui ne soit pas écrite dans un français correct ne soit pas corrigée. Libre au ministre/recteurs de recorriger les copies s'ils ne sont pas satisfaits des notes données par les enseignants !
Une chute du taux de réussite au brevet/bac de 20% ferait peut être bouger nos dirigeants, et éviterait que certains élèves découvrent trop tard qu'ils ne savent pas travailler (et que l'on ait, comme chaque année, 50% d'échec en L1 ).
La bienveillance n'a été mise en place que pour baisser le coût de l'éducation (un redoublant, cela coûte cher). Il serait peut-être temps d'arrêter de jouer à ce jeu.
Cela passerait par une notation juste des élèves (= arrêter de penser qu'une moyenne de classe de 5/20 est inenvisageable), notamment lors des évaluations qui relèvent du contrôle continu et qui compteront pour le bac. Même si des barêmes ont été mis en place pour minimiser l'importance de l'orthographe lors des épreuves nationales, rien n'oblige un correcteur à s'arracher les yeux pour essayer de comprendre le sens de certaines réponses. On pourrait envisager que toute réponse qui ne soit pas écrite dans un français correct ne soit pas corrigée. Libre au ministre/recteurs de recorriger les copies s'ils ne sont pas satisfaits des notes données par les enseignants !
Une chute du taux de réussite au brevet/bac de 20% ferait peut être bouger nos dirigeants, et éviterait que certains élèves découvrent trop tard qu'ils ne savent pas travailler (et que l'on ait, comme chaque année, 50% d'échec en L1 ).
La bienveillance n'a été mise en place que pour baisser le coût de l'éducation (un redoublant, cela coûte cher). Il serait peut-être temps d'arrêter de jouer à ce jeu.
- Fesseur ProGuide spirituel
Une bonne grève des notes ( mettre 20 à tous les élèves sur l'ENT et garder les vraies notes pour nous ) suffirait largement à faire bouger les choses.
Mais jamais les collègues n'accepteront.
Nous sommes des veaux.
Mais jamais les collègues n'accepteront.
Nous sommes des veaux.
_________________
Pourvu que ça dure...
- LizdarcyFidèle du forum
Parfaitement d'accord.Cath a écrit:Non pas d'accord, Elan et Pouputch.
On dirait que vous n'avez jamais lu le témoignage de Lefteris : il explique très bien comment il a perdu 35 % de son salaire en passant de "cadre A" à "enseignant, censément cadre A". Il a déjà longuement détaillé ses conditions de travail, notamment de congés, qui n'avaient rien à envier aux nôtres.
Ce que vous dites là, c'est que finalement on ne travaille pas tant que ça, et que donc on mérite d'être moins payés !
Et la comparaison avec un cheminot recruté théoriquement avec le brevet est totalement hors-sujet.
Et ce que dit abruptement pseudo-intello, c'est que nous n'avons pas à manifester pour toute la misère du monde : voit-on les parents manifester pour que les enseignants de leurs enseignants aient de meilleurs salaires ou de meilleures conditions de travail ?
- BoubouleDoyen
Ingeborg B. a écrit:Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
C'est pour ça qu'on peut faire un test blanc en annulant les bacs blancs.
- KagomeHabitué du forum
Yep d'où convaincre les syndicats pour qu'ils déposent un préavis de grève à cet effet. Il y avait déjà eu le cas je crois pour la réforme du collège, hélas action non suivieIngeborg B. a écrit:Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
_________________
Makenaï Zettaï
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Les examens de type bac font aussi partie de tes obligations de service... Donc, si par exemple, tu sèches une surveillance, tu perds aussi 1/30e de ton salaire.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
C'est pour ça qu'on peut faire un test blanc en annulant les bacs blancs.
Et puis, c'est le genre d'action qui va peser sur une minorité. Comme la rétention des notes, c'est la proposition d'action classique de ceux qui refusent une vraie action collective, à savoir une grève massive et reconductible. D'ailleurs, parmi les stylos rouge, je serai curieuse de savoir combien se sont déjà mobilisés. Enfin, le discours anti-syndical commence à m'agacer. C'est facile derrière son écran de cracher sur les collègues qui s'engagent au quotidien et de les accuser d'uniquement défendre leurs décharges. Je leur conseille de suivre un commissaire paritaire ou un représentant élu dans les différentes instances, au mois de janvier. En fait, le côté, les syndicats ne font rien, ne remportent jamais de victoire, et bien, c'est faux. Il y a plein de victoire au quotidien, encore faut-il s'intéresser à ce qui se passe en dehors de sa petite sphère.
Pour le reste, au niveau national, la rétention des notes, le boycott du bac (pour lequel les rectorats trouveront toujours des correcteurs) feront bien rire le ministère.
Les syndicats ne sont pas des entités à part, ils sont organisés et animés par des enseignants.
- Albert JarlHabitué du forum
On disparait deux jours pour faire la fête en famille et au retour les mêmes disputes âpres sur le nombre de revendications à porter : une, deux ou trois ? Notre profession est quand même bien névrosée. Le salut passera par l'unité et l'action, rien d'autre. Pour les tenants de la revendication unique "sousous dans la popoche", réjouissez vous de la voir effectivement portée et placée en bonne position au lieu de ne voir que le verre vide et se plaindre que d'autres revendications l'accompagne. La posture "du pognon et rien d'autre" ne pourra déboucher que sur votre inaction. Est-ce le but ?
Observez attentivement les revendications ci-dessous. Quel est le problème ? C'est un excellement résumé de tout ce qu'attend notre profession depuis 30 ans et qui a été porté, à juste titre, par les syndicats :
La question qui doit agiter nos méninges n'est pas le quoi réclamer mais le comment réclamer. C'est le sens même du mouvement des stylos rouges.
Observez attentivement les revendications ci-dessous. Quel est le problème ? C'est un excellement résumé de tout ce qu'attend notre profession depuis 30 ans et qui a été porté, à juste titre, par les syndicats :
La question qui doit agiter nos méninges n'est pas le quoi réclamer mais le comment réclamer. C'est le sens même du mouvement des stylos rouges.
_________________
Si vis pacem, para bellum
- LefterisEsprit sacré
Je ne serais pas un porte-parole adapté en effet. Si ces arguments et rappel des faits sont considérés comme pertinents et importants, n'importe qui peut s'en saisir et les porter. Ensuite, j'ai plutôt une culture syndicale, suis dans un syndicat déjà sur cette ligne (ce qui ne m'empêche pas de dire que se faire entendre par d'autres moyens peut être recevable) et les coups de main que je donne, même si j'ai refusé toute élection dans un organe de direction, me bouffent déjà du temps. Au fait que je ne suis pas si ancien que ça dans le métier, même si je commence à avoir des heures de de vol dans la FP, s'ajoute que je fais partie des enseignants de disciplines parmi les plus méprisées, non seulement par les autorités et la population, mais aussi au sein du corps enseignant, comme on l'a vu lors de la réforme du collège, où les masques sont tombés. De plus, on m'enverrait à la figure que je fais partie de la caste des affreux privilégiés, chose qu'on lit même sur ce forum. Donc pas le plus représentatif.nounours a écrit:Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
Lefteris parle bien contrairement à la plupart des aux autres intervenants engagés dans des syndicats mais je pense qu'il ne faut pas de porte parole militant syndical pour éviter que le mouvement soit récupéré ou accusé de récupération.
Ajoutons que je n'envoie pas dire les choses, et n'ai jamais pu me fondre dans le parler cauteleux, empreint de componction en vigueur dans l'EN, monde de la jacasse et non de l'action.
Pour les actions, il faudra de toute manière en passer par les syndicats (pas de grève sans préavis et pas de préavis sans organisation représentative), et là, je n'ai pas une confiance illimitée dans les capacités de lutte d'une forte majorité de collègues.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CeladonDemi-dieu
En Tunisie, boycott des examens du second trimestre :
https://www.tunisienumerique.com/tunisie-poursuite-du-boycott-des-examens-dans-lenseignement-secondaire/
http://www.lapresse.tn/component/nationals/?task=article&id=141597
https://www.tunisienumerique.com/tunisie-poursuite-du-boycott-des-examens-dans-lenseignement-secondaire/
http://www.lapresse.tn/component/nationals/?task=article&id=141597
L’Union des enseignants universitaires et des chercheurs tunisiens a décidé de porter plainte contre le ministère de tutelle. (...) Plus de 4 mille universitaires ont quitté le pays à cause des mauvaises conditions de travail et plus de 90% des compétences universitaires à l’étranger ne comptent pas rentrer en Tunisie, a-t-il indiqué, dénonçant le recul de 45% du budget consacré à la recherche scientifique dans les universités tunisiennes.
- LefterisEsprit sacré
Désolé, je suis en rase campagne, mon accès réseau est incertain (déjà un miracle que j'aie du réseau, sans doute parce que c'est désert) et je dois manipuler le texte avant sous peine de voir tout s'effacer. Et qui dit manipulation...Sherlock a écrit:@Lefteris : tu m'attribues une citation qui ne m'appartient pas !
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BoubouleDoyen
Ingeborg B. a écrit:Les examens de type bac font aussi partie de tes obligations de service... Donc, si par exemple, tu sèches une surveillance, tu perds aussi 1/30e de ton salaire.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).Kagome a écrit:Merci Lefteris pour tes interventions. Comme un intervenant ici l'a posté plus haut, il ne faut pas hésiter à se trouver des portes-paroles et y aller, ne pas attendre ! Et si c'est possible, convaincre les syndicats d'un appel à la grève des examens (blancs et réels).
C'est pour ça qu'on peut faire un test blanc en annulant les bacs blancs.
Et puis, c'est le genre d'action qui va peser sur une minorité.
[...]
Non, si le bac blanc est annulé au sein d'un établissement, je ne commets aucun manquement à mes obligations de service.
Quant aux actions qui pèsent sur une minorité, ça pèserait plus que la grève d'un jour déjà ... Tu parles d'une grève reconductible et illimitée : à quand au vu des réticences compréhensibles de tous maintenant qu'une grande partie de la profession est aux abois côté ressources ? (La dernière grève qui a fonctionné avec préavis de grève reconductible, c'était la grève de professeurs riches qui pouvaient se le permettre.)
Je propose de commencer par un truc qui ne coûte rien (et qui ne sert plus à grand chose pour un bac où les épreuves ne s'enchaînent pas à deux par jour) et qui permet surtout de voir qu'il n'y a pas une majorité (puisque tu en parles) prête à l'action, donc bon...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est toi qui annule le bac blanc ? Réglementairement, si tu ne te rends pas à une surveillance de bac blanc, c'est considéré comme un service non fait. Donc, cela revient à faire grève... Peser sur une minorité, cela veut dire que les aed surveilleront à ta place et que les copies seront corrigées par ceux qui ne peuvent pas se lancer dans ce genre d'aventure, au hasard, les stagiaires et les contractuels.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:Les examens de type bac font aussi partie de tes obligations de service... Donc, si par exemple, tu sèches une surveillance, tu perds aussi 1/30e de ton salaire.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Pour information, la surveillance des examens et leur correction font partie des obligations de service. Cela implique des retraits sur salaire et des risques de sanctions pour abandon de poste . Donc, cela revient à faire grève... (sauf que pour faire grève, il faut un préavis déposé par un syndicat).
C'est pour ça qu'on peut faire un test blanc en annulant les bacs blancs.
Et puis, c'est le genre d'action qui va peser sur une minorité.
[...]
Non, si le bac blanc est annulé au sein d'un établissement, je ne commets aucun manquement à mes obligations de service.
Quant aux actions qui pèsent sur une minorité, ça pèserait plus que la grève d'un jour déjà ... Tu parles d'une grève reconductible et illimitée : à quand au vu des réticences compréhensibles de tous maintenant qu'une grande partie de la profession est aux abois côté ressources ? (La dernière grève qui a fonctionné avec préavis de grève reconductible, c'était la grève de professeurs riches qui pouvaient se le permettre.)
Je propose de commencer par un truc qui ne coûte rien (et qui ne sert plus à grand chose pour un bac où les épreuves ne s'enchaînent pas à deux par jour) et qui permet surtout de voir qu'il n'y a pas une majorité (puisque tu en parles) prête à l'action, donc bon...
- IasionNiveau 5
En effet, soyons respectueux des revendications des uns et des autres, il est impossible de faire l'unité autour de revendications particulières. Moi aussi je travaille pour l'argent. Si demain je ne suis plus payé, il y a peu de chance pour que je me lève le matin. En revanche, si je n'avais voulu cotoyer que des personnes intéressées par les comptes, les bénéfices, le profit, les gains et bien j'aurais fait du commerce.
Il ne s'agit pas d'être vénaux mais simplement d'obtenir un traitement conforme à notre catégorie... Je rappelle que l'Etat nous verse un traitement (et non pas un salaire) en contrepartie d'un service fourni à la collectivité, un service non marchant. Or, il se trouve que le service de l'éducation est fortement déprécié au niveau de sa rémunération, à catégorie égale. On voudrait faire fuir les candidats les plus qualifiés et tracer un boulevard à la contractualisation que l'on ne s'y prendrait pas autrement, pile dans les recommandations de l'OCDE. Le même type de logique opère dans le secteur de la santé, est-ce un hasard ? Les officines privées de toutes sortes se frottent les mains...
Lutter pour une égalité au niveau du traitement n'est donc pas qu'une question de gros sous, il s'agit de mettre l'Etat devant ses responsabilités, et ce en demandant seulement un alignement sur ce qui se fait dans d'autres corps de la FP.
- BoubouleDoyen
Ingeborg B. a écrit:C'est toi qui annule le bac blanc ? Réglementairement, si tu ne te rends pas à une surveillance de bac blanc, c'est considéré comme un service non fait. Donc, cela revient à faire grève... Peser sur une minorité, cela veut dire que les aed surveilleront à ta place et que les copies seront corrigées par ceux qui ne peuvent pas se lancer dans ce genre d'aventure, au hasard, les stagiaires et les contractuels.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:Les examens de type bac font aussi partie de tes obligations de service... Donc, si par exemple, tu sèches une surveillance, tu perds aussi 1/30e de ton salaire.Bouboule a écrit:
C'est pour ça qu'on peut faire un test blanc en annulant les bacs blancs.
Et puis, c'est le genre d'action qui va peser sur une minorité.
[...]
Non, si le bac blanc est annulé au sein d'un établissement, je ne commets aucun manquement à mes obligations de service.
Quant aux actions qui pèsent sur une minorité, ça pèserait plus que la grève d'un jour déjà ... Tu parles d'une grève reconductible et illimitée : à quand au vu des réticences compréhensibles de tous maintenant qu'une grande partie de la profession est aux abois côté ressources ? (La dernière grève qui a fonctionné avec préavis de grève reconductible, c'était la grève de professeurs riches qui pouvaient se le permettre.)
Je propose de commencer par un truc qui ne coûte rien (et qui ne sert plus à grand chose pour un bac où les épreuves ne s'enchaînent pas à deux par jour) et qui permet surtout de voir qu'il n'y a pas une majorité (puisque tu en parles) prête à l'action, donc bon...
Mais non ! Je parle d'une annulation décidée collectivement dans le lycée (quel intérêt de boycotter seul...). Pas de bac blanc, ça veut dire pas de bac blanc donc pas d'épreuves, pas de surveillances, on fait cours.
Si les collègues et l'administration décident d'organiser un bac blanc, ben il y a bac blanc, tant pis, c'est que ce mode d'action n'est pas retenu.
- pseudo-intelloSage
Le bac blanc sera annulé de facto par la direction si les collègues ne présentent pas de sujet.
Le brevet blanc aussi.
Le brevet blanc aussi.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- capucine42Érudit
Alors je ne peux m'empêcher de vous en parler ici mais je vous demande de ne pas me citer.
Un journaliste de France 2 a contacté ma meilleure amie. Ce n'est pas encore sûr qu'elle accepte mais
nous avons vu ensemble ce qu'elle allait dire, évidemment, priorité au salaire. Je suis partie sur l'idée que vous avez justement développée: Nous sommes payés 35 pour cent de moins que les autres fonctionnaires de catégorie A car nous n'avons pas de primes d'enseignement. Par ailleurs le gel du point d'indice nous a fait perdre près de 40 pc de pouvoir d'achat. Nous demandons le dégel et une prime d'enseignement pour tous les enseignants.
Nous nous paupérisons. Il faut aussi arrêter de considérer qu'un professeur fait 18H. Il veut la filmer en train de corriger ses copies.
C'est quelqu'un de très charismatique.
Si vous avez des conseils, n'hésitez surtout pas. Je transmettrai tout.
Aucun verbiage surtout.
Un journaliste de France 2 a contacté ma meilleure amie. Ce n'est pas encore sûr qu'elle accepte mais
nous avons vu ensemble ce qu'elle allait dire, évidemment, priorité au salaire. Je suis partie sur l'idée que vous avez justement développée: Nous sommes payés 35 pour cent de moins que les autres fonctionnaires de catégorie A car nous n'avons pas de primes d'enseignement. Par ailleurs le gel du point d'indice nous a fait perdre près de 40 pc de pouvoir d'achat. Nous demandons le dégel et une prime d'enseignement pour tous les enseignants.
Nous nous paupérisons. Il faut aussi arrêter de considérer qu'un professeur fait 18H. Il veut la filmer en train de corriger ses copies.
C'est quelqu'un de très charismatique.
Si vous avez des conseils, n'hésitez surtout pas. Je transmettrai tout.
Aucun verbiage surtout.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Mais vous allez peser sur qui en faisant cela ? C'est une question ...pseudo-intello a écrit:Le bac blanc sera annulé de facto par la direction si les collègues ne présentent pas de sujet.
Le brevet blanc aussi.
- CathEnchanteur
@capucine42
Et bien ça me semble l'essentiel.
Il n'y a pas à demander davantage dans un 1er temps pour être clair : on veut gagner autant que les autres cadres de catégorie A. Juste autant.
Rappelons que lors du passage aux 35h, les enseignants n'ont pas vu leurs ORS diminuer d'une seule seconde, ni leurssalaires traitements ( ) augmenter en contrepartie.
Que non, rien à voir avec la durée des vacances puisqu'elles ont toujours été grosso modo de même durée, alors même que la durée légale du travail était de 40h.
Que les heures supplémentaires sont rémunérées moins qu'une heure normale.
Qu'assurer certaines de nos missions obligatoires nous coûte de l'argent : sont remboursés 45 euros la nuitée en province, 60 euros à Paris, qu'il faut en plus avancer sur nos propres deniers ! (Tiens j'attends toujours le remboursement d'un déplacement fait en mars, à propos).
Que les PE font des tas d'heures gratuites, ne serait-ce que l'accueil des enfants le matin, la sortie le soir, moment où les familles ont absolument besoin de leur parler.
Et bien ça me semble l'essentiel.
Il n'y a pas à demander davantage dans un 1er temps pour être clair : on veut gagner autant que les autres cadres de catégorie A. Juste autant.
Rappelons que lors du passage aux 35h, les enseignants n'ont pas vu leurs ORS diminuer d'une seule seconde, ni leurs
Que non, rien à voir avec la durée des vacances puisqu'elles ont toujours été grosso modo de même durée, alors même que la durée légale du travail était de 40h.
Que les heures supplémentaires sont rémunérées moins qu'une heure normale.
Qu'assurer certaines de nos missions obligatoires nous coûte de l'argent : sont remboursés 45 euros la nuitée en province, 60 euros à Paris, qu'il faut en plus avancer sur nos propres deniers ! (Tiens j'attends toujours le remboursement d'un déplacement fait en mars, à propos).
Que les PE font des tas d'heures gratuites, ne serait-ce que l'accueil des enfants le matin, la sortie le soir, moment où les familles ont absolument besoin de leur parler.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum