- PhoceaNiveau 6
othello1000 a écrit:SPQR 08 a écrit:On se trompe complètement de combat. Il faut rejeter totalement le système libéral dans lequel l'EN est enkysté. Réclamer des hausses de salaires, du point d'indice etc... revient à cautionner ce système.
Les valeurs que nous devons défendre sont celles du civisme et de la méritocratie républicaine, de la "valeur" travail (pour nous et les élèves): la "vraie", pas celle qui doit être rentable financièrement.
Arrêtons avec les mini-pseudo-actions : pétitions, grévounettes, Grr pas content, #jeveux20boulesdeplus.
Nous ne sommes pas un "bullshitjob" et nous avons les moyens de la désobéissance civile. Mais le civisme suppose aussi de faire des sacrifices et d'assumer les conséquences de ses actions. Et là ...............
Tant que ce que propose les "stylos rouge" en resteront à des réajustements infimes du système, je n'en serais pas !
Eh ben avec une idéologie gauchiste et "utopiste peace and love" pareille c'est pas gagné les hausses de salaires les copains... :decu:
J'enrage de lire des trucs pareils, beaucoup de philosophes sur ce forum qui doivent vivre d'eau fraiche et qui quand ils se lèvent le matin pense au service public
- CathEnchanteur
Oui, moi aussi ! les "Sauvons le monde, fi de nos salaires traitements !",ça commence à bien faire.
- amethysteDoyen
Pas convaincue du tout que le mouvement s'essouffle :Stel6584 a écrit:
La pétition, c'est une 1ère action comme celle lancée par Priscillia Ludosky contre la hausse des carburants... Elle a bien fini par aboutir sur un mouvement social qui peut-être s'essouffle pendant les vacances mais va reprendre en janvier. Toute action est bonne à prendre et il est difficile de mobiliser notre propre corps pendant les vacances (alors qu'il est désuni depuis des années). Déjà plus de 40 000 personnes sur le groupe des SR (et plus de 20 000 entrées en moins d'une semaine).
Ce que les médias ne montreront pas : le tour de France de la mobilisation des Gilets jaunes
Acte 7. La rengaine de l’essoufflement de la mobilisation sans cesse matraqué par les grands médias commence à s’user. Si de leur point de vue, il s’agit de pointer de manière continue l’acte final du mouvement des Gilets jaunes, force est de constater que la mobilisation continue envers et contre tout. L’entreprise pour décrédibiliser le mouvement ne fonctionne pas. Résultat : les Gilets jaunes ont fait de la dénonciation du traitement médiatique de la mobilisation le point d’orgue de l’acte VII. Ce que les médias ne montreront pas le tour de France de la mobilisation des Gilets jaunes.
- ElyasEsprit sacré
Un combat ne va pas sans l'autre.
Le fait d'avoir démoli les syndicats, diviser les enseignants avec des réformes pédagogiques clivantes et laisser dire des horreurs sur les enseignants n'est pas anodin.
Mais bon, un groupe FB est plus puissant qu'un front syndical.
Le fait d'avoir démoli les syndicats, diviser les enseignants avec des réformes pédagogiques clivantes et laisser dire des horreurs sur les enseignants n'est pas anodin.
Mais bon, un groupe FB est plus puissant qu'un front syndical.
- nounoursNiveau 6
Avec ce style d'interview, cela n'ira pas bien loin ... les revendications sont incompréhensibles : c'est flou, vaporeux, vide ... Une véritable catastrophe, la journaliste a même l'air gênée tellement son interlocutrice est creuse.
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-nous-voit-comme-des-faineants-la-porte-parole-des-stylos-rouges-veut-changer-l-image-des-profs-1128668.html
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-nous-voit-comme-des-faineants-la-porte-parole-des-stylos-rouges-veut-changer-l-image-des-profs-1128668.html
- Pourquoi 3,14159Expert
Une prof 2.0 au bout du fil ?nounours a écrit:Avec ce style d'interview, cela n'ira pas bien loin ... les revendications sont incompréhensibles : c'est flou, vaporeux, vide ... Une véritable catastrophe, la journaliste a même l'air gênée tellement son interlocutrice est creuse.
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-nous-voit-comme-des-faineants-la-porte-parole-des-stylos-rouges-veut-changer-l-image-des-profs-1128668.html
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- HORAHabitué du forum
Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
- ElyasEsprit sacré
HORA a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
- CeladonDemi-dieu
C'est d'un nul !!!! "On veut faire quelque chose de nouveau..." Portnawak.nounours a écrit:Avec ce style d'interview, cela n'ira pas bien loin ... les revendications sont incompréhensibles : c'est flou, vaporeux, vide ... Une véritable catastrophe, la journaliste a même l'air gênée tellement son interlocutrice est creuse.
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-nous-voit-comme-des-faineants-la-porte-parole-des-stylos-rouges-veut-changer-l-image-des-profs-1128668.html
Si c'est ce genre d'enseignant qui mène le mouvement, on peut franchement s'attendre au meilleur ! Ouch !
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
Très bien dit Elyas.
- HORAHabitué du forum
Elyas a écrit:HORA a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
En l'occurrence le sujet ne porte pas sur le degré d'implication syndicale des intervenants dans ce fil mais sur l'absence de réaction constructive des syndicats enseignants quand un adhérent ou /et militant fait remarquer que oui, il y en a assez d'être payé en moyenne 35% de moins qu'un autre fonctionnaire de catégorie A en France. Par absence de réaction constructive, je prends un exemple, la tienne : tu traites par le mépris ceux qui osent pointer du doigt cet état de fait en te rangeant du côté des admirateurs des vrais défenseurs du service public animés par l'esprit de sacrifice versus ceux qui démoliraient les syndicats. Sur la question du salaire des enseignants (au passage nous savons tous la différence entre traitement et salaire, merci, simplement le terme "salaire" est plus parlant pour le commun des mortels), des décennies qu'on nous joue ce numéro de la vertu républicaine outragée, stop.
- ElyasEsprit sacré
HORA a écrit:Elyas a écrit:HORA a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
En l'occurrence le sujet ne porte pas sur le degré d'implication syndicale des intervenants dans ce fil mais sur l'absence de réaction constructive des syndicats enseignants quand un adhérent ou /et militant fait remarquer que oui, il y en a assez d'être payé en moyenne 35% de moins qu'un autre fonctionnaire de catégorie A en France. Par absence de réaction constructive, je prends un exemple, la tienne : tu traites par le mépris ceux qui osent pointer du doigt cet état de fait en te rangeant du côté des admirateurs des vrais défenseurs du service public animés par l'esprit de sacrifice versus ceux qui démoliraient les syndicats. Sur la question du salaire des enseignants (au passage nous savons tous la différence entre traitement et salaire, merci, simplement le terme "salaire" est plus parlant pour le commun des mortels), des décennies qu'on nous joue ce numéro de la vertu républicaine outragée, stop.
On voit ce qu'on veut chez son opposant. Dire que je méprise, c'est tenter de délégitimer ma parole et mes idées. Mes idées ne sont pas les vôtres et le fait que je les exprime semble vous mettre mal à l'aise au point que vous y voyez du mépris. Ceci me fait faire le constat qu'une partie de la profession n'a plus les mêmes valeurs et les mêmes horizons d'attente que moi.
Ensuite, non, et c'est plus que symbolique, utiliser le mot salaire n'est pas anodin. Nous n'avons pas de salaire. Salaire et traitement sont deux réalités, deux paradigmes totalement différents.
Refuser d'utiliser le terme qui est celui définissant notre statut, c'est accepter la vision ultra-libérale qui veut faire de l'école un service marchand.
J'ai bien conscience d'être un dinosaure. Il n'empêche que salaire signifie contrat de travail. Traitement signifie rétribution pour missions de service public. Ce sont deux mondes différents.
- HORAHabitué du forum
Elyas a écrit:
On voit ce qu'on veut chez son opposant.
Je salue la justesse de cette phrase.
- Anton.ONiveau 2
Elyas a écrit:Il y a une explication culturelle. Jusque dans les années 1990, la France était une exception bizarre dans les pays de l'OCDE. Ses meilleurs élèves allaient dans la fonction publique pour servir la République et non dans le privé pour faire du fric, contrairement aux autres pays. La volonté de participer au service public et d'aider ses concitoyens était supérieure à l'idée de s'enrichir. De nombreuses études de l'OCDE de l'époque pointait ce fait.
J'aimerais bien voir les "études de l'OCDE" en question ; il s'agit sans doute de l'ENA, qui attirait effectivement des étudiants brillants, mais cela concerne deux à trois cents étudiants par année, sur plusieurs centaines de milliers !
Et ne vous y trompez pas, la grande majorité a obliqué vers l'entreprise privée, en conservant généralement le statut merveilleux de "détachement" qui permet de profiter sans vergogne, de tous les avantages !
Les autres, mon ami, privilégiaient les grandes écoles et l'activité économique, ce qui ne signifie pas "faire du fric" ni "s'enrichir" ; quelle façon lamentable de voir le monde !
Moi, je n'ai jamais cru que les fonctionnaires s'engageaient dans la fonction publique pour "aider leurs concitoyens", mais principalement pour bénéficier de sécurité, éviter le travail et la compétition ; ce qui signifie : céder à sa peur de la vraie la vie et se réfugier, bien paisiblement, dans la passivité.
- ElyasEsprit sacré
Anton.O a écrit:Elyas a écrit:Il y a une explication culturelle. Jusque dans les années 1990, la France était une exception bizarre dans les pays de l'OCDE. Ses meilleurs élèves allaient dans la fonction publique pour servir la République et non dans le privé pour faire du fric, contrairement aux autres pays. La volonté de participer au service public et d'aider ses concitoyens était supérieure à l'idée de s'enrichir. De nombreuses études de l'OCDE de l'époque pointait ce fait.
J'aimerais bien voir les "études de l'OCDE" en question ; il s'agit sans doute de l'ENA, qui attirait effectivement des étudiants brillants, mais cela concerne deux à trois cents étudiants par année, sur plusieurs centaines de milliers !
Et ne vous y trompez pas, la grande majorité a obliqué vers l'entreprise privée, en conservant généralement le statut merveilleux de "détachement" qui permet de profiter sans vergogne, de tous les avantages !
Les autres, mon ami, privilégiaient les grandes écoles et l'activité économique, ce qui ne signifie pas "faire du fric" ni "s'enrichir" ; quelle façon lamentable de voir le monde !
Moi, je n'ai jamais cru que les fonctionnaires s'engageaient dans la fonction publique pour "aider leurs concitoyens", mais principalement pour bénéficier de sécurité, éviter le travail et la compétition ; ce qui signifie : céder à sa peur de la vraie la vie et se réfugier, bien paisiblement, dans la passivité.
Elles sont sur le site de l'OCDE. Il faut juste faire un peu de recherche archivistique. Après, votre vision du monde fonctionnaire est assez édifiant. Mais bon, c'est vrai que causer "vocation" depuis une quinzaine d'années est si ringard. C'est ça le nouveau monde !
- mathmaxExpert spécialisé
J'adore cette notion de «vraie vie», et son corollaire fantasmatique de «fausse vie». C'est très poétique!
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ddalcatelNiveau 9
Les professeurs sont-ils des fonctionnaires différents des autres fonctionnaires ? Ou plutôt les autres fonctionnaires ont-ils une vision différente du service public ?
Je ne vois personne ici réclamer un traitement ou un salaire aberrant. Juste le traitement d'un cadre de la fonction publique. Ce qui est tout à fait légitime. Et essentiel.
Je ne vois personne ici réclamer un traitement ou un salaire aberrant. Juste le traitement d'un cadre de la fonction publique. Ce qui est tout à fait légitime. Et essentiel.
- capucine42Érudit
Une amie administratrice du groupe sur Facebook me dit que lorsqu'il a fallu rédiger un tract, on lui a dit que l'augmentation des salaires ou traitements n'était pas une priorité.
Quelle claque...
Quelle claque...
- othello1000Niveau 2
Elyas a écrit:HORA a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
Quelle vision manichéenne de la société : enseignant, Service publique avec un S : BIEN,
Le privé (pour faire du fric je vous cite) : PAS BIEN.
C'est quoi faire du fric d'ailleurs ? Un boulanger fait du fric non?
Moi je vais vous choquer j'ai travaillé 5 ans dans ce que vous execrez le plus : ingénieur dans une grande multinationale côtée en bourse (beurk...). Et à présent je suis enseignant et comme mon SALAIRE ne me suffit pas pour vivre je suis obligé de donner des cours particuliers en tant qu'autoentrepreneur.
Et vous voulez que je vous dise : je n'ai aucun problème de conscience avec ça.
- ElyasEsprit sacré
othello1000 a écrit:Elyas a écrit:HORA a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
Les syndicats sont remplis de gens qui s'investissent et ont le sens du bien commun chevillé au corps. La notion de service public est donc fondamentale pour eux.
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut défendre le service public scolaire sinon c'est la fin pour nous tous.
Enfin, le fait de parler de salaire signifie qu'on a intégré la fin de l'école publique telle que pensée jusque dans les années 1980. Nous sommes fonctionnaires, nous recevons donc un traitement. Demander à monter nos salaires est un non-sens, nous n'avons pas de salaire. Penser en terme de salaire et non de traitement, c'est accepter que la fonction publique cessera d'exister dans les écoles. On ira donc vers la contractualisation.
Ce glissement sémantique est très inquiétant.
Après, je reconnais aux collègues qui s'investissent dans les Stylos rouges le droit de choisir le destin qu'ils souhaitent. Ce n'est juste pas mon horizon d'attente.
De plus, démolir les syndicats au lieu d'y militer en dit long sur le discours libéral qui a contribué à détruire les corps intermédiaires démocratiques. Bref...
Les syndicats enseignants se détruisent très bien tout seuls quand ils traitent leurs adhérents comme des suppôts de l'ordre libéral dès lors que ces mêmes adhérents, voire militants, font remarquer qu'il serait temps de s'occuper du fait qu'il vaut mieux participer en France au service public régalien de collecte des impôts et au service public régalien du maintien de l'ordre, entre autres missions de service public, qu'au service public d'instruction des jeunes générations, en termes de, horresco referens, "salaire". Précisément, si ce décrochage salarial n'émeut pas outre mesure les esprits, c'est bien que le néo libéralisme est à l'oeuvre : selon cette idéologie, tout ce qui ne relève pas des strictes missions régaliennes de l'Etat (lever l'impôt et maintenir l'ordre intérieur et extérieur) doit être confié au privé ou décentralisé. Quoi de mieux pour atteindre ce but que de dévaloriser les services publics en dehors de cette sphère ? Et quoi de mieux pour dévaloriser le service public d'enseignement que d'accepter tranquillement qu'un enseignant français soit sous payé au vu de sa qualification ?
Je n'ai jamais entendu un militant d'un syndicat traiter des adhérents parlant niveau de traitement (et non salaire, c'est dingue pour des professeurs de ne pas être rigoureux sur un point si fondamental, ce n'est pas qu'un mot, c'est une réalité) de suppôt de l'ordre libéral.
Je doute même de ce genre de choses.
As-tu fait plus qu'adhérer ? As-tu milité ? Donné du temps pour aider les autres en tenant la permanence téléphonique ? As-tu fait grève ? Et as-tu manifesté pendant ces mêmes grèves ?
Les syndicats ne sont faibles que parce que les gens n'y militent et ne s'y investissent plus. C'est certain, ça prend du temps.
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants. C'est le même discours populaire contre les professeurs. Ah les professeurs ! Quelles feignasses ! Sauf celui de mon enfant !
Là, on lit sur le forum des haros contre les syndicats sauf pour le militant de proximité.
Adhérer à un syndicat, s'y investir, participer aux groupes de réflexion et aux congrès, voter, débattre, se battre… il y a de moins en moins de gens pour le faire. Après, ça râle que les syndicats ne font pas le boulot. Mais investissez-vous dans les syndicats pour faire changer leur ligne ou y prendre des responsabilités qui font bouger les choses.
Cela s'appelle l'engagement.
Quelle vision manichéenne de la société : enseignant, Service publique avec un S : BIEN,
Le privé (pour faire du fric je vous cite) : PAS BIEN.
C'est quoi faire du fric d'ailleurs ? Un boulanger fait du fric non?
Moi je vais vous choquer j'ai travaillé 5 ans dans ce que vous execrez le plus : ingénieur dans une grande multinationale côtée en bourse (beurk...). Et à présent je suis enseignant et comme mon SALAIRE ne me suffit pas pour vivre je suis obligé de donner des cours particuliers en tant qu'autoentrepreneur.
Et vous voulez que je vous dise : je n'ai aucun problème de conscience avec ça.
Je vais vous surprendre mais vous interprétez mes propos. Je ne hais absolument pas ceux qui ont fait le choix du privé. C'est un choix parmi d'autres, une voie différente. Le souci est qu'actuellement, le fait de choisir le service public est considéré comme une aberration. Les rapports de l'OCDE disent exactement cela. La France était une aberration. Elle ne l'est plus.
Pour votre information, je suis fils d'une femme de ménage et d'un chef d'entreprise. J'ai beaucoup de respect pour les entrepreneurs mais c'est un choix différent, tout aussi utile à la société que la fonction publique. Le problème est qu'on veut la fin du fonctionnaire. C'est certain que le fonctionnaire est le gros problème de la société française, c'est bien connu.
- CathEnchanteur
Mais cela voudrait-il dire que seuls les enseignants auraient le vrai sens du service public ? Les policiers qui viennent d'être augmentés, ne l'auraient donc pas, la preuve en serait justement qu'ils aient demandé et obtenu une augmentation ?
- NenyimNiveau 5
Elyas a écrit:
Je comprends tout à fait ce que dit SPQR08. Comme je l'ai expliqué, il y a eu un changement de mentalité entre deux générations de professeurs : ceux qui sont venus dans l'EN pour œuvrer pour le bien commun et le service public républicain, et ceux qui viennent pour l'argent.
C'est assez facile à dire pour ceux qui étaient payés, à euro constant, 40% de plus que nous...
Elyas a écrit:
Je suis assez abasourdi du degré de lynchage qui existe sur ce forum contre les syndicats et leurs militants.
En effet, on voit ce qu'on veut chez son opposant. Autant les attaques contre les syndicats sont nombreuses et assez violentes autant les attaques contre les militants sont inexistantes. Bien au contraire de nombreux commentaires mettent en avant le fait qu'au niveau local les représentants des syndicats sont souvent excellents, ce qui explique en partie le support dont jouissent certains syndicats allant contre nos intérêts (et ceux des élèves aussi!).
Elyas a écrit:
Ceci me fait faire le constat qu'une partie de la profession n'a plus les mêmes valeurs et les mêmes horizons d'attente que moi.
Mais ces valeurs nous les avons tout autant que vous. Merde à la fin, au vu du salaire des certifiés débutants c'est clairement pas l'rgent qui les motivent.
Elyas a écrit:
Dire que je méprise,
Et portant il y a bien du mépris pour la nouvelle génération et la soi-disant perte des valeurs. Du mépris pour cette nouvelle génération bassement matérialiste alors que vous par contre ce qui vous préoccupe c'est œuvrer pour le bien commun et le service public républicain.
Elyas a écrit:
Mais bon, c'est vrai que causer "vocation" depuis une quinzaine d'années est si ringard. C'est ça le nouveau monde !
Aucun mépris en effet...
Elyas a écrit:
Refuser d'utiliser le terme qui est celui définissant notre statut, c'est accepter la vision ultra-libérale qui veut faire de l'école un service marchand.
Refuser d'augmenter les salaires/rémunérations/traitement est non seulement parfaitement dans la vision ultra-libérale mais accélérera fortement la destruction de l'école républicaine car il sera simplement impossible de recruter le personnel nécessaire. L'école n'a déjà plus grande chose de républicaine quand de très nombreux élèves n'ont pas le droit d'avoir un professeur qualifié, voir n'ont simplement pas le droit d'avoir un adulte tout court sans même se préoccuper des qualifications.
- CeladonDemi-dieu
Quelle surprise ! Mais à quoi vous attendiez-vous ?capucine42 a écrit:Une amie administratrice du groupe sur Facebook me dit que lorsqu'il a fallu rédiger un tract, on lui a dit que l'augmentation des salaires ou traitements n'était pas une priorité.
Quelle claque...
- CathEnchanteur
nounours a écrit:Avec ce style d'interview, cela n'ira pas bien loin ... les revendications sont incompréhensibles : c'est flou, vaporeux, vide ... Une véritable catastrophe, la journaliste a même l'air gênée tellement son interlocutrice est creuse.
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-nous-voit-comme-des-faineants-la-porte-parole-des-stylos-rouges-veut-changer-l-image-des-profs-1128668.html
Mon dieu, mais qu'elle se taise ! "Nous voulons une vraie bienveillance pour nous et surtout pour nos élèves" !
NON, on veut une augmentation, une vraie de vraie, sous forme d'une prime, pour être au même niveau que les autres catégories A, c'est si difficile à comprendre ?
- CathEnchanteur
Celadon a écrit:Quelle surprise ! Mais à quoi vous attendiez-vous ?capucine42 a écrit:Une amie administratrice du groupe sur Facebook me dit que lorsqu'il a fallu rédiger un tract, on lui a dit que l'augmentation des salaires ou traitements n'était pas une priorité.
Quelle claque...
Ben alors c'est QUOI, la priorité ?
- capucine42Érudit
Une école inclusive, 20 élèves par classe, il me semble qu'il a été question de bienveillance. Enfin je saurai les choses plus exactement demain, toujours est-il que cela ne correspond en rien avec la priorité qui est la nôtre-mienne-et celle de beaucoup ici... Il va falloir se mettre d'accord.
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