- IphigénieProphète
C'est très vrai: autant de temps sans doute que pour la réforme du collège?@ Philippe Watrelot a dit
Mais mettre en place tout cela, ça demande du temps et ça ne fait pas de bruit médiatique.
C'est se dédouaner à bon compte d'un passé des dysfonctionnements, qui n'ont pas commencé avec Blanquer, fût-ce sous Chatel...Il serait temps pour les politiques et leurs soutiens de reconnaître leur part de culpabilité dans cette affaire comme dans d'autres...
ras-le-bol de ces discours polémiques à deux balles.
- JacqGuide spirituel
JPhMM a écrit:Les prochains gros titres :Jacq a écrit:JPhMM a écrit:Je reste admiratif de ta capacité à exprimer sans broncher l'idée selon laquelle demander aux bénévoles du secours populaires de fournir un cahier aux élèves qui n'en ont pas permettrait de ne plus jamais voir un élève braquer un ou une prof avec une arme, factice ou pas.cassiopella a écrit:
Le prof peut demander au bénévoles du secours populaire, aux associations d'aide etc. C'est beaucoup plus efficace que les punitions pour quelque chose que l'enfant ne peut corriger.
Déjà il braque sa prof pour être présent, si en plus il la braquait pour avoir un cahier et un crayon, ce serait merveilleux ! Il voulait en réalité être présent et travailler avec un matériel adéquat !
"Il se filme en plein cours en train d'arracher un œil à son camarade avec son crayon, cassiopella propose de lui fournir gratuitement une gomme pour faire baisser la violence."
"Le ministre est indigné et interdit les taille-crayons en cours."
Il faudrait évaluer sa prestation en terme de compétences. Mise en scène, dramaturgie, prendre la parole en public....
- ThermoNiveau 7
En faire un EPI pour agir positivement et avec bienveillance plutôt qu'agir de manière répressive, réactionnaire et faire le jeu de "qui-vous-savez".Jacq a écrit:JPhMM a écrit:Les prochains gros titres :Jacq a écrit:JPhMM a écrit:
Je reste admiratif de ta capacité à exprimer sans broncher l'idée selon laquelle demander aux bénévoles du secours populaires de fournir un cahier aux élèves qui n'en ont pas permettrait de ne plus jamais voir un élève braquer un ou une prof avec une arme, factice ou pas.
Déjà il braque sa prof pour être présent, si en plus il la braquait pour avoir un cahier et un crayon, ce serait merveilleux ! Il voulait en réalité être présent et travailler avec un matériel adéquat !
"Il se filme en plein cours en train d'arracher un œil à son camarade avec son crayon, cassiopella propose de lui fournir gratuitement une gomme pour faire baisser la violence."
"Le ministre est indigné et interdit les taille-crayons en cours."
Il faudrait évaluer sa prestation en terme de compétences. Mise en scène, dramaturgie, prendre la parole en public....
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- Escargot GéantNiveau 8
Il n'a pas l'air traumatisé , il n'a pas l'air de comprendre... Mais comment savoir?
Le protagoniste pic.twitter.com/D2qCRiCaxr
— Fernando (@DjeffChap) 20 octobre 2018
- ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:Pour les cahiers manquants il y a un truc qu'on appelle le fonds social, les EPLE reçoivent des crédits pour ça...
Pour ce qui est des élèves choqués, il semble que ce soit l'un d'entre eux qui est allé signaler ce qui s'était passé, l'enseignante n'en ayant pas parlé le jour même.
Enfin, Philippe Watrelot dit bien mieux que moi ce que je pense (je me doute que son fan club ici est plutôt restreint mais bon) :
La responsabilité est encore plus grande pour les hommes politiques. Il s’agit de ne pas tomber dans la démagogie et la gesticulation.
Malheureusement cette affaire apparait comme un effet d’aubaine médiatique. On retrouve des vieux réflexes politiciens qu’on a déjà connus par le passé et qui consistent à inventer des dispositifs ou même des lois pour répondre à l’émotion et à l’actualité. Nicolas Sarkozy en avait fait sa spécialité.
Ici, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner nous annoncent un « grand plan d’action », alors que tout l’arsenal juridique existe déjà.
Mais cela permet des grandes déclarations où on annonce qu’on va restaurer l’autorité et « 𝘳é𝘵𝘢𝘣𝘭𝘪𝘳 𝘭’𝘰𝘳𝘥𝘳𝘦 ». Pour l’opinion publique, cela laisse entendre que les établissements scolaires sont des lieux où cela aurait disparu et jette encore plus le discrédit sur les enseignants.
Présenté comme « issu de la société civile », Jean Michel Blanquer est peut être le plus politicien de tous les ministres de l’éducation. Il sait se servir de toutes les occasions et maîtrise parfaitement la dimension médiatique. Cet évènement tragique est aussi, pour lui, un formidable moyen pour détourner l’attention des premières critiques sur son action et reprendre la main.
Pendant ce temps, on ne parle plus de la dérive autoritaire de son ministère, et en particulier du CSP, dans la confection des programmes.
On ne parle plus des évaluations des élèves et des établissements.
On ne parle plus de la confusion et de l’impréparation de la réforme du lycée.
On ne parle pas de la remise en cause de la formation des enseignants.
On ne parle pas des suppressions de postes dans les lycées et collèges. Et de bien d’autres choses...
La réponse à cet évènement risque d’être purement cosmétique (l’interdiction des portables dans les lycées) et répressive. Alors que la réponse doit être aussi du côté de la prévention. Avec non seulement une vraie politique des quartiers et de soutien aux associations qui y œuvrent, mais aussi dans les établissements des personnels suffisants avec des temps d’échange et de la formation continue.....
Mais mettre en place tout cela, ça demande du temps et ça ne fait pas de bruit médiatique.
Et il s'y connaît bien, Watrelot, en récupération médiatique, puisqu'il arrive à placer dans son speech sa classique diatribe contre Blanquer et toutes les revendications de la grève du 12 novembre.
Et que ce soit clair : je ne cherche pas à défendre Blanquer que je ne peux pas sentir, encore moins ses déclarations sur cette affaire (à part celle sur le fait d'aller à reculons sur la mise en place des conseils de discipline).
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ditaNeoprof expérimenté
C dans l'air tout à l'heure sur ce sujet.
- horriblaNiveau 7
Qui sont les invités ?
- JPhMMDemi-dieu
Bref, Watrelot ne parle que de Blanquer.pogonophile a écrit:Pour les cahiers manquants il y a un truc qu'on appelle le fonds social, les EPLE reçoivent des crédits pour ça...
Pour ce qui est des élèves choqués, il semble que ce soit l'un d'entre eux qui est allé signaler ce qui s'était passé, l'enseignante n'en ayant pas parlé le jour même.
Enfin, Philippe Watrelot dit bien mieux que moi ce que je pense (je me doute que son fan club ici est plutôt restreint mais bon) :
La responsabilité est encore plus grande pour les hommes politiques. Il s’agit de ne pas tomber dans la démagogie et la gesticulation.
Malheureusement cette affaire apparait comme un effet d’aubaine médiatique. On retrouve des vieux réflexes politiciens qu’on a déjà connus par le passé et qui consistent à inventer des dispositifs ou même des lois pour répondre à l’émotion et à l’actualité. Nicolas Sarkozy en avait fait sa spécialité.
Ici, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner nous annoncent un « grand plan d’action », alors que tout l’arsenal juridique existe déjà.
Mais cela permet des grandes déclarations où on annonce qu’on va restaurer l’autorité et « 𝘳é𝘵𝘢𝘣𝘭𝘪𝘳 𝘭’𝘰𝘳𝘥𝘳𝘦 ». Pour l’opinion publique, cela laisse entendre que les établissements scolaires sont des lieux où cela aurait disparu et jette encore plus le discrédit sur les enseignants.
Présenté comme « issu de la société civile », Jean Michel Blanquer est peut être le plus politicien de tous les ministres de l’éducation. Il sait se servir de toutes les occasions et maîtrise parfaitement la dimension médiatique. Cet évènement tragique est aussi, pour lui, un formidable moyen pour détourner l’attention des premières critiques sur son action et reprendre la main.
Pendant ce temps, on ne parle plus de la dérive autoritaire de son ministère, et en particulier du CSP, dans la confection des programmes.
On ne parle plus des évaluations des élèves et des établissements.
On ne parle plus de la confusion et de l’impréparation de la réforme du lycée.
On ne parle pas de la remise en cause de la formation des enseignants.
On ne parle pas des suppressions de postes dans les lycées et collèges. Et de bien d’autres choses...
La réponse à cet évènement risque d’être purement cosmétique (l’interdiction des portables dans les lycées) et répressive. Alors que la réponse doit être aussi du côté de la prévention. Avec non seulement une vraie politique des quartiers et de soutien aux associations qui y œuvrent, mais aussi dans les établissements des personnels suffisants avec des temps d’échange et de la formation continue.....
Mais mettre en place tout cela, ça demande du temps et ça ne fait pas de bruit médiatique.
Je n'ai pas d'affection pour Blanquer, mais quand Blanquer pointe du doigt la violence, Watrelot regarde le doigt. Comme d'hab.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Ceci étant, et pour Blanquer, il est intéressant de se rappeler qu'il n'a pas été toujours un exemple en tant que recteur dans le traitement de ce genre de chose :
https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/22/un-prof-denonce-linaction-de-blanquer-quand-il-etait-recteur-a-creteil_a_23567968/?utm_hp_ref=fr-homepage
https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/22/un-prof-denonce-linaction-de-blanquer-quand-il-etait-recteur-a-creteil_a_23567968/?utm_hp_ref=fr-homepage
- celitianSage
Comme c'est bizarre une policière qui a travaillé dans le secteur du lycée vient d'expliquer dans C dans l'air que la police venait régulièrement pour des bagarres, des feux de poubelles donc un lycée effectivement très calme...
- CathEnchanteur
Ben oui, c'est "très calme", ça !
Non ?
Non ?
- ProvençalLeGauloisExpert
Euh, je suis devant l'émission depuis une demi-heure et je n'ai pas vu ce passage.
A quel moment cette policière s'est-elle exprimée ?
A quel moment cette policière s'est-elle exprimée ?
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- celitianSage
Il y a 10-15 mn, la femme brune, lorsqu'elle a expliqué qu'elle avait travaillé dans le coin, juste avant ou après le sociologue.
J'ai changé depuis.
J'ai changé depuis.
- WaterlilyNiveau 7
Finalement on parle beaucoup plus des bandes et de la délinquance que des établissements eux mêmes.
- ProvençalLeGauloisExpert
celitian a écrit:Il y a 10-15 mn, la femme brune, lorsqu'elle a expliqué qu'elle avait travaillé dans le coin, juste avant ou après le sociologue.
J'ai changé depuis.
Merci, je regarderai ce passage après (mais il n'y a pas de femme brune sur le plateau, donc ce doit être pendant un des reportages).
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- celitianSage
Non pourtant c'etait sur un plateau, c'est la responsable syndicale que l'on voit pas mal en ce moment, comme j'ai zappé c'est peut-être sur un autre plateau, désolée.
Je suis aussi étonnée du chiffre avancé de plus de 400 incidents par jour dans les établissements, surtout des LP et collèges.
Édit : c'est sur Cnews , la déléguée FO.
Je suis aussi étonnée du chiffre avancé de plus de 400 incidents par jour dans les établissements, surtout des LP et collèges.
Édit : c'est sur Cnews , la déléguée FO.
- AnaxagoreGuide spirituel
Waterlily a écrit:Finalement on parle beaucoup plus des bandes et de la délinquance que des établissements eux mêmes.
On parle très peu de l'école dans les émissions sur l'école.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- acsyleNiveau 10
https://francais.rt.com/france/54790-enseignante-braquee-mis-examen-eleve-assure-blague
lol, mdr. A s'en rouler par terre...
Le pauvre chaton.
Enseignante braquée : mis en examen, l'élève assure que «c'était une blague
lol, mdr. A s'en rouler par terre...
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat. Elle estime par ailleurs que son fils a «déjà assez subi» cette affaire.
Le pauvre chaton.
- AnaxagoreGuide spirituel
Lorsque l'école n'augmente pas la puissance d'agir d'un élève, parce qu'il n'est pas à sa place dans la classe, parce qu'il ne peut pas saisir ce qui lui est donné à ce niveau, il n'est pas surprenant que le pacte soit rompu. C'est une question de respect du droit naturel dirait Spinoza. On ne peut pas s'étonner du résultat d'un passage automatique indépendamment du niveau de l'élève.
Il ne faut certainement bloquer ou rejeter personne qui souhaite s'instruire davantage ou qui en a besoin, mais il ne faut pas faire semblant, il faut proposer un chemin qui soit profitable à la personne et pas simplement un simulacre.
Il ne faut certainement bloquer ou rejeter personne qui souhaite s'instruire davantage ou qui en a besoin, mais il ne faut pas faire semblant, il faut proposer un chemin qui soit profitable à la personne et pas simplement un simulacre.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- JacqGuide spirituel
acsyle a écrit:[...]
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat. Elle estime par ailleurs que son fils a «déjà assez subi» cette affaire.
Le pauvre chaton.
Elle a raison, sans cette vidéo, pas d'affaire, mais c'est peut-être cela le plus terrible ! Maintenant je la comprends, je n'aimerais pas être à sa place et encore moins à la place de notre collègue...
- JPhMMDemi-dieu
Toi, tu as vu Black Mirror.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- henrietteMédiateur
Ben voyons. Dans deux minutes, on va nous dire que c'est lui, la victime...acsyle a écrit:https://francais.rt.com/france/54790-enseignante-braquee-mis-examen-eleve-assure-blague
Enseignante braquée : mis en examen, l'élève assure que «c'était une blague
lol, mdr. A s'en rouler par terre...
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat. Elle estime par ailleurs que son fils a «déjà assez subi» cette affaire.
Le pauvre chaton.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- acsyleNiveau 10
Jacq a écrit:acsyle a écrit:[...]
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat. Elle estime par ailleurs que son fils a «déjà assez subi» cette affaire.
Le pauvre chaton.
Elle a raison, sans cette vidéo, pas d'affaire, mais c'est peut-être cela le plus terrible ! Maintenant je la comprends, je n'aimerais pas être à sa place et encore moins à la place de notre collègue...
Ah ça, c'est surtout pour la collègue que je m'en fais. En plus de l'agression, la voilà exposée sur tous les médias.
Je serai moins indulgent avec l'élève : la police cherche toujours celui qui a filmé, et je ne crois pas avoir entendu dire pour l'instant que l'agresseur n'aurait pas demandé à son camarade de filmer. En tout cas il ne lui dit pas d'arrêter non plus visiblement. J'aurais tendance à penser que Jesse James voyait, non sans satisfaction, cette vidéo comme une sorte de trophée, preuve de son grand talent à semer le désordre.
- NihtFidèle du forum
Calandria a écrit:Je vous lis depuis le début, j'hésite à écrire n'étant pas certaine de trouver les mots.
Tout d'abord, j'assure notre collègue de tout mon soutien. Je suis effarée quand j'entends parler de laxisme. Le laxisme c'est celui des parents, celui de l'institution. Je sais un peu de quoi je parle car, en voyant la vidéo, j'ai eu l'impression de voir une de mes classes (une classe de SEGPA), l'arme en moins. Et en voyant la vidéo, je me suis dit que ça pourrait franchement donner des idées aux élèves de cette classe. Et quelle réaction j'aurais ? Sûrement de la peur mais aussi une lassitude. Certaines séances se passent bien, d'autres sont un véritable enfer. Je suis complètement débordée, je n'ai aucune autorité sur eux, ils quittent parfois la classe sans autorisation, sont parfois/souvent prêts à en venir aux mains entre eux, se montrent particulièrement insolents avec moi, se permettent d'insulter en laissant un doute sur le destinataire de l'insulte, se permettent parfois d'être menaçant mais à demi-mots. Bref, la seule réponse que j'obtiens c'est que la classe est difficile et qu'on ne peut rien faire. En attendant, je me pose parfois la question du dérapage, de l'agression physique , je me dis que ça pourrait arriver tellement je suis un paillasson pour eux. Agression physique qui s'est d'ailleurs produite l'an dernier à l'encontre d'une collègue (résultats ; exclusion avec sursis).
Je ne suis donc pas surprise par la vidéo, j'aimerais réellement que les gens prennent conscience de ce qu'il peut se passer parfois et que des vraies sanctions soient prises. Je rajoute aussi que parfois les parents sont eux-même dépassés et qu'ils demandent de l'aide qu'on ne leur accorde pas. Je pense aussi que de réelles alternatives au collège unique sont nécessaires. Quant à l'exclusion, c'est se refiler le problème mais ça permet malgré tout de montrer aux autres qu'on ne peut pas faire ce que l'on veut (et dans ma classe, je suis certaine que ça en calmerait certains).
Oh Calandria, c'est terrible ce que tu vis. Tu n'as aucun soutien ?
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- PonocratesExpert spécialisé
Sans me prononcer sur ce que "mérite" d'un point de vue judiciaire un chérubin qui trouve normal, voire drôle, de braquer une arme fût-elle factice sur quelqu'un - quel qu'il soit - je m'étonne de l'étonnement de certains ici.
Non, la prison ne règle généralement rien, oui, c'est une école du crime, bien sûr les conditions de vie y sont terribles - entre la promiscuité, les menaces quant à l'intégrité physique, voire l'état de décrépitude de certains établissements qui s'ajoutent au cadre même. Non, les sanctions ne règlent pas tout, remettent rarement sur le droit chemin. Mais si un individu est violent, qu'il s'en prend aux autres, s'il constitue une menace, je suis désolée, je préfère le savoir là où, pour un temps au moins, il ne pourra plus nuire au plus grand nombre. C'est à cela que sert la prison: à protéger le reste de la société. C'est insuffisant ? Nous sommes bien d'accord. Cela ne s'attaque qu'au phénomène et non à la cause sociale et/ ou psychologique. Sans doute. Et alors ? On doit tendre l'autre joue ?
Quant aux élèves qui nous sont confiés, j'estime criminel le traitement qui leur est actuellement réservé dans certaines de nos écoles, où les victimes sont priées de se taire, de subir en silence, de relativiser, où les agresseurs ne sont jamais confrontés à la règle et sont de facto, encouragés à aller toujours plus loin, où leur public voit leur comportement comme un exemple à suivre en toute impunité. Les enfants ne sont pas meilleurs que les adultes: s'il n'y pas de conséquences à mal se comporter, pourquoi réfréner ses instincts, son désir, pourquoi ne pas tenter de prendre la tête de la meute, de "faire la révolution" à l'école ?
Un enfant, quoi qu'en disent les libertognangan, a besoin de limites pour se construire et à l'heure actuelle, la "bienveillance" les maltraite en ne permettant pas à un trop grand nombre d'entre eux de comprendre que leurs actes ont des conséquences, que les droits s'accompagnent de devoirs et qu'à force de jouer aux c. ils vont mettre leur vie en l'air. La première école du crime, aujourd'hui, ce sont les établissements où l'on refuse de dire "non" organisés par des ministres qui ne donnent pas les moyens d'exclure véritablement - parce que le bonneteau des élèves expulsés ne résout rien.
Un élève qui n'est pas capable de s'insérer dans le système scolaire - et le paradoxe c'est qu'aujourd'hui ces élèves perturbateurs collent, en réalité, à merveille, au système- doit être suivi, par un spécialiste, se voir proposer des cours à domicile - le CNED ça existe vous savez- précisément pour échapper à la pression, au regard de ses pairs dont il a besoin et qui l'encouragent à faire n'importe quoi. Dans un deuxième temps, s'il comprend l'inadéquation de son comportement, s'il se sent prêt à en changer, qu'il revienne aux cours "traditionnels". Les autres auront peut-être eu la chance d'avoir de "vrais" cours dans l'intervalle.
Non, la prison ne règle généralement rien, oui, c'est une école du crime, bien sûr les conditions de vie y sont terribles - entre la promiscuité, les menaces quant à l'intégrité physique, voire l'état de décrépitude de certains établissements qui s'ajoutent au cadre même. Non, les sanctions ne règlent pas tout, remettent rarement sur le droit chemin. Mais si un individu est violent, qu'il s'en prend aux autres, s'il constitue une menace, je suis désolée, je préfère le savoir là où, pour un temps au moins, il ne pourra plus nuire au plus grand nombre. C'est à cela que sert la prison: à protéger le reste de la société. C'est insuffisant ? Nous sommes bien d'accord. Cela ne s'attaque qu'au phénomène et non à la cause sociale et/ ou psychologique. Sans doute. Et alors ? On doit tendre l'autre joue ?
Quant aux élèves qui nous sont confiés, j'estime criminel le traitement qui leur est actuellement réservé dans certaines de nos écoles, où les victimes sont priées de se taire, de subir en silence, de relativiser, où les agresseurs ne sont jamais confrontés à la règle et sont de facto, encouragés à aller toujours plus loin, où leur public voit leur comportement comme un exemple à suivre en toute impunité. Les enfants ne sont pas meilleurs que les adultes: s'il n'y pas de conséquences à mal se comporter, pourquoi réfréner ses instincts, son désir, pourquoi ne pas tenter de prendre la tête de la meute, de "faire la révolution" à l'école ?
Un enfant, quoi qu'en disent les libertognangan, a besoin de limites pour se construire et à l'heure actuelle, la "bienveillance" les maltraite en ne permettant pas à un trop grand nombre d'entre eux de comprendre que leurs actes ont des conséquences, que les droits s'accompagnent de devoirs et qu'à force de jouer aux c. ils vont mettre leur vie en l'air. La première école du crime, aujourd'hui, ce sont les établissements où l'on refuse de dire "non" organisés par des ministres qui ne donnent pas les moyens d'exclure véritablement - parce que le bonneteau des élèves expulsés ne résout rien.
Un élève qui n'est pas capable de s'insérer dans le système scolaire - et le paradoxe c'est qu'aujourd'hui ces élèves perturbateurs collent, en réalité, à merveille, au système- doit être suivi, par un spécialiste, se voir proposer des cours à domicile - le CNED ça existe vous savez- précisément pour échapper à la pression, au regard de ses pairs dont il a besoin et qui l'encouragent à faire n'importe quoi. Dans un deuxième temps, s'il comprend l'inadéquation de son comportement, s'il se sent prêt à en changer, qu'il revienne aux cours "traditionnels". Les autres auront peut-être eu la chance d'avoir de "vrais" cours dans l'intervalle.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je reviens sur ce que tu dis Ponocrates et ca me fait penser à un cas dans mon établissement. Nous venons d’exclure définitivement un 3e (tout fraîchement débarqué cette année) le 15/10. Il sera réorienté en 3e prepa pro dans la filière qu’il avait demandé l’annee dernière et pour laquelle, il a été refusé à l’issu de sa fin de 4e en raison de ses notes et de son comportement. 6 mois plus tard avec un CD aux fesses et une exclusion définitive pour « violence, racket, harcèlement et insultes à professeurs », il obtient l’orientation voulue. Est ce normal?
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- est-il obligatoire d'être présent à un entretien pour signer la note administrative?
- Italie : une enseignante de musique suspendue pour avoir demandé à un élève de lire le Kamasutra en classe.
- quelle tragédie en 3è pour une classe faible
- Quelle classe grammaticale pour "voilà" ?
- Quelle longueur pour une rédaction en classe ?
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