- User20360Niveau 2
Il faut le dire et le redire : une main courante ne sert à rien du tout, c'est un torchon qui ne sert qu'a se débarasser d'un problème. Il faut une plainte et un avocat pour suivre la plainte.amelien a écrit: parce que les parents avaient déposé une main courante.
- amelienNiveau 6
Quand je parle de laxisme ambiant, voilà ce qui paraît être des sanctions normales :
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
* Celui qui lui a fourni l'arme : 6 mois de prison ferme.
* Celui qui a filmé la scène et l'a mise en ligne : 3 mois de prison ferme.
* Les deux abrutis qui se sont levés pour être filmés : 3 mois avec sursis, renvoi de l'établissement.
* Le reste de la classe : étudier les responsabilités. Tous ceux ayant des antécédents de mauvaise conduite, renvoi de l'établissement.
Pour les mesures à prendre dans l'EN :
* Fin de l'éducation à 13 ans pour les élèves violents et les délinquants au lourd casier judiciaire et les perturbateurs invétérés (ex : pyromanes).
* Limiter le nombre de renvois d'un établissement à 2 ou 3. Ensuite, ce sont à des éducateurs de prendre la suite, avec insertion dans la vie professionnelle.
On en reparlera dans un an, mais je parie que ce sera l'impunité totale pour tous les auteurs, sauf peut-être pour l'agresseur, qui risque une peine avec sursis et un changement de lycée, c'est à dire rien.
Les établissements ont bien compris que l'impunité était totale, résultat, on ne prend même plus la peine de renvoyer un élève violent.
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
* Celui qui lui a fourni l'arme : 6 mois de prison ferme.
* Celui qui a filmé la scène et l'a mise en ligne : 3 mois de prison ferme.
* Les deux abrutis qui se sont levés pour être filmés : 3 mois avec sursis, renvoi de l'établissement.
* Le reste de la classe : étudier les responsabilités. Tous ceux ayant des antécédents de mauvaise conduite, renvoi de l'établissement.
Pour les mesures à prendre dans l'EN :
* Fin de l'éducation à 13 ans pour les élèves violents et les délinquants au lourd casier judiciaire et les perturbateurs invétérés (ex : pyromanes).
* Limiter le nombre de renvois d'un établissement à 2 ou 3. Ensuite, ce sont à des éducateurs de prendre la suite, avec insertion dans la vie professionnelle.
On en reparlera dans un an, mais je parie que ce sera l'impunité totale pour tous les auteurs, sauf peut-être pour l'agresseur, qui risque une peine avec sursis et un changement de lycée, c'est à dire rien.
Les établissements ont bien compris que l'impunité était totale, résultat, on ne prend même plus la peine de renvoyer un élève violent.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- ProtonExpert
Il aura 3 mois avec sursis et une petit morale de Macron :
"Tu arrêtes tes conneries. Pense à ta mère. Promets moi que tu arrêtes les braquages de prof."
"Tu arrêtes tes conneries. Pense à ta mère. Promets moi que tu arrêtes les braquages de prof."
- EstoireNiveau 1
Salut la communauté,
Dans mon collège, des élèves ont volé la carte bleue d'un enseignant. Faites gaffe à vos sacs,
Bonnes vacances,
Estoire
Dans mon collège, des élèves ont volé la carte bleue d'un enseignant. Faites gaffe à vos sacs,
Bonnes vacances,
Estoire
- Ramanujan974Érudit
amelien a écrit:Quand je parle de laxisme ambiant, voilà ce qui paraît être des sanctions normales :
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
* Celui qui lui a fourni l'arme : 6 mois de prison ferme.
* Celui qui a filmé la scène et l'a mise en ligne : 3 mois de prison ferme.
* Les deux abrutis qui se sont levés pour être filmés : 3 mois avec sursis, renvoi de l'établissement.
* Le reste de la classe : étudier les responsabilités. Tous ceux ayant des antécédents de mauvaise conduite, renvoi de l'établissement.
Pour les mesures à prendre dans l'EN :
* Fin de l'éducation à 13 ans pour les élèves violents et les délinquants au lourd casier judiciaire et les perturbateurs invétérés (ex : pyromanes).
* Limiter le nombre de renvois d'un établissement à 2 ou 3. Ensuite, ce sont à des éducateurs de prendre la suite, avec insertion dans la vie professionnelle.
On en reparlera dans un an, mais je parie que ce sera l'impunité totale pour tous les auteurs, sauf peut-être pour l'agresseur, qui risque une peine avec sursis et un changement de lycée, c'est à dire rien.
Les établissements ont bien compris que l'impunité était totale, résultat, on ne prend même plus la peine de renvoyer un élève violent.
Ca rejoint ce que je disais plus tôt.
Sans oublier une forte amende (au moins 10 k€). Soit les parents paient, soit on transforme ça en TIG à 10€ / heure.
- amelienNiveau 6
Ramanujan974 a écrit:Encore du baratin et des gens soi-disant scandalisés : "mesures adaptées", "sanctions exemplaires"...
C'est pourtant simple : menace avec arme, c'est 3 ans de taule et 45000 € d'amende.
Il est mineur, on divise par 2. Comparution immédiate lundi matin, au gnouf lundi soir. Et les parents se démerdent pour trouver 22500 €.
Oui, on est d'accord. J'avais oublié l'amende.
Quand on parle de braqueurs, il y a dans ma ville un foyer pour délinquants. Ce sont des adolescents au lourd passé judiciaire, parfois avec des antécédents psychiatriques. Bien entendu, ils ont choisi notre ville pour l'établissement du foyer, parce qu'on y trouve des collèges et un lycée calmes. Les petits chéris sont nourris et logés par l'état dans une jolie maisonnette, et pris en charge par des éducateurs. Ils sont scolarisés et bien entendu, ils mettent le bazar avec parfois des violences aggravées, en toute impunité parce qu'il est trop lourd et difficile de les prendre en charge et que les changer d'établissement serait trop compliqué. Ces élèves ont réellement beaucoup de chance de vivre en France, dans d'autres pays ils ne seraient pas traités avec autant d'égard.
Je pense qu'il y a dans l'Education Nationale des gens qui adorent venir en aide à ce type de population et qui considèrent que notre métier n'est plus l'enseignement, mais l'assistance sociale aux populations défavorisées. C'est la même chose quand on dit que lorsque les élèves échouent c'est à cause d'un manque de pédagogie du prof. A la rigueur, c'est au professeur de redresser les inégalités sociales. Quand les élèves n'aiment pas l'école, il faudrait les forcer à venir à l'école, avec tous les risques que cela comporte. On en voit les résultats.
Sur tous les établissements que j'ai fréquentés, certains avaient un niveau tellement bas et un manque de discipline tellement flagrant que jamais je n'y aurais scolarisé mes enfants.
L'Education Nationale est devenue un immense foutoir, un parc d'attraction pour délinquants et élèves perturbateurs, je pèse mes mots.
Et pire, l'Education Nationale n'a plus les moyens statistiques de mesurer les nuisances. Auparavant, il y avait les statistiques des renvois d'élèves. Aujourd'hui, les rectorats fixent des quotas de renvois aux chefs d'établissement. Résultat : les statistiques sont bonnes et les renvois en baisse chaque année. Cela va de mieux en mieux !!! Sans parler du pipeautage flagrant : un élève a par exemple mis le feu à ma poubelle. Il a écopé d'une heure de colle. C'est peu quand on sait que le feu aurait pu se propager à tout l'établissement. Statistiquement, c'est juste une heure de colle et pas un acte pyromane.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- CleroliDoyen
Je n'ai pas de solution miracle à un problème complexe mais je ne vois pas comment l'arrêt de la scolarisation à l'âge 13 ans résout le problème de violence Tu comptes sur un effet de dissuasion ?amelien a écrit:
Pour les mesures à prendre dans l'EN :
* Fin de l'éducation à 13 ans pour les élèves violents et les délinquants au lourd casier judiciaire et les perturbateurs invétérés (ex : pyromanes).
* Limiter le nombre de renvois d'un établissement à 2 ou 3. Ensuite, ce sont à des éducateurs de prendre la suite, avec insertion dans la vie professionnelle.
Par ailleurs, je sais bien qu'il suffit de" traverser la rue pour trouver un boulot" mais j'ai peur que ça ne suffise pas pour que ces même jeunes puissent intégrer la vie professionnelle, même avec l'aide d'éducateurs compétents
Après, que faut-il faire de ces populations ? Je n'en sais rien mais tes solutions me semblent inopérantes ( à moins que ton idée soit en fait de proposer un enfermement à vie de ces populations).
- amelienNiveau 6
Je pense simplement que ces population seraient plus heureuses avec un métier entre les mains, par exemple bûcheron (la vie au grand air), militaire (à partir de 16 ans en tant que non-combattant), chaudronnier (un marteau entre les mains, à taper sur du fer), etc ... On se trompe lourdement en espérant les scolariser. Je pense qu'à partir du deuxième ou troisième échec de scolarisation, il faudrait penser à un apprentissage et à une prise en mains par des éducateurs, mais en dehors du cadre scolaire. l'EN se trompe de métier en se focalisant autant sur ces élèves, qui sont devenus notre préoccupation principale.
Un simple exemple. Il y avait auparavant au collège des classes dites CPPN, où l'on faisait essentiellement du travail manuel. Pourquoi les avoir supprimées ? Parce qu'on y coupait du bois et qu'on y découpait du fer ?
Un simple exemple. Il y avait auparavant au collège des classes dites CPPN, où l'on faisait essentiellement du travail manuel. Pourquoi les avoir supprimées ? Parce qu'on y coupait du bois et qu'on y découpait du fer ?
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- CleroliDoyen
Là, je suis parfaitement d'accord avec toi.
- ElyasEsprit sacré
Déjà, si on punissait et on sanctionnait dès le premier écart de violence verbale ou physique et qu'on pensait à la victime avant l'agresseur, ce serait mieux.
Je n'en peux plus de voir mes élèves mignons mais agressés passer après la compréhension de l'agresseur. On peut comprendre l'agresseur s'il y a une histoire horrible mais nous sommes avant tout là pour protéger et éduquer : nous protégeons les victimes et nous pouvons comprendre l'agresseur.
Pour que l'agresseur change, il faut qu'il se cogne contre le cadre. Si on ne lui donne pas de cadre, il est dans la toute-puissance. C'est dingue de voir qu'une scène où flingue est pointé sur une professeure trouve des gens pour critiquer la professeure.
@Armelien : Tes exemples sont assez révélateurs du fait que tu ne connaisses pas les métiers dont tu parles. Il y a très peu d'emplois de bûcherons ou de chaudronniers. De plus, y envoyer les élèves violents serait dévaloriser ces métiers. Enfin, les militaires ont autre chose à faire que s'occuper des gamins violents. Si déjà, on punissait les élèves dès leur premier écart de violence, ça changerait beaucoup de choses.
Je n'en peux plus de voir mes élèves mignons mais agressés passer après la compréhension de l'agresseur. On peut comprendre l'agresseur s'il y a une histoire horrible mais nous sommes avant tout là pour protéger et éduquer : nous protégeons les victimes et nous pouvons comprendre l'agresseur.
Pour que l'agresseur change, il faut qu'il se cogne contre le cadre. Si on ne lui donne pas de cadre, il est dans la toute-puissance. C'est dingue de voir qu'une scène où flingue est pointé sur une professeure trouve des gens pour critiquer la professeure.
@Armelien : Tes exemples sont assez révélateurs du fait que tu ne connaisses pas les métiers dont tu parles. Il y a très peu d'emplois de bûcherons ou de chaudronniers. De plus, y envoyer les élèves violents serait dévaloriser ces métiers. Enfin, les militaires ont autre chose à faire que s'occuper des gamins violents. Si déjà, on punissait les élèves dès leur premier écart de violence, ça changerait beaucoup de choses.
- JacqGuide spirituel
ameliez67 a écrit:S'agissant de mineurs, la ustice est particulière, mais une mise en examen peut très bien être suivie d'autres.amelien a écrit:Je suis affirmatif car sur la vidéo on voit trois agresseurs et un élève qui filme, soit quatre personnes.
Si on y ajoute les élèves qui ont assisté passivement en ricanant, on est loin du compte avec une seule mise en examen.
Encore une fois, j'ai vraiment l'impression que certain ici veulent à tout prix se servir de ce fait-divers malheureux pour servir leur soupe.
Oui, je veux bien servir ma soupe. Ce gamin doit quitter les lieux mais il DOIT aussi poursuivre sa scolarité. Avec la réforme à venir de Blanquer on va lui trouver un apprentissage et grâce à la mixité des publics (si nous nous projetons à l'année prochaine) entre initiaux et apprentis il pourra être ajouté un surnuméraire dans une classe d'initiaux. Sympa pour les collègues et surtout pour les élèves en formation initiale de voir débarquer un énergumène pareil. Blanquer nous parle de la fin du laxisme. Qui était aux manettes lorsque sous Chatel on a supprimé toutes les possibilités d'exclusion des élèves pour ne garder que l'exclusion d'une semaine ou la définitive (fin de 2, 3 et 4 semaines) pour éviter que les gamins ne traînent les rues (entre autre en Seine St Denis) ? Alors oui, comme eux utilisent l'évènement pour nous annoncer une belle loi (pourquoi pas avant ?) nous pouvons utiliser cet évènement pour mettre en avant que, notre ministre y compris (avant qu'il ne le soit) a participé au laxisme de ces dernières années avant de venir jouer le redresseur de tort en tant que ministre. Oui je peux mettre en avant que si ce gamin est exclu il sera de nouveau scolarisé ailleurs, que notre ministre veut une formation jusqu'à 18 ans, qu'il veut mixer les publics ce qui implique et des gamins de 14 ans et 1/2 en formation professionnelle initiale et des gars de 20 ans qui reviennent de tôle et qui entreront en apprentissage avec des sortants de troisième, dans les mêmes classes. Que Monsieur Blanquer ne vienne pas me dire qu'il pense à nos élèves ! Oui, l'image que donnent les médias de Blanquer et l'image que donne Blanquer de lui dans les médias peut être confrontée à la politique menée depuis des années avec son assentiment (sauf sous NVB, mais le laxisme ne date pas de NVB, c'est sous Chatel que certaines mesures ont été prises - baisse des sanctions disciplinaires - consignes et objectifs chiffrés imposés aux rectorats et donc aux établissement, aggravant encore les choses, pas sous NVB, et Blanquer était là, déjà). Alors, qu'il ne vienne pas faire le beau et le cowboy solitaire maintenant.
- JacqGuide spirituel
amelien a écrit:Je pense simplement que ces population seraient plus heureuses avec un métier entre les mains, par exemple bûcheron (la vie au grand air), militaire (à partir de 16 ans en tant que non-combattant), chaudronnier (un marteau entre les mains, à taper sur du fer), etc ... On se trompe lourdement en espérant les scolariser. Je pense qu'à partir du deuxième ou troisième échec de scolarisation, il faudrait penser à un apprentissage et à une prise en mains par des éducateurs, mais en dehors du cadre scolaire. l'EN se trompe de métier en se focalisant autant sur ces élèves, qui sont devenus notre préoccupation principale.
Un simple exemple. Il y avait auparavant au collège des classes dites CPPM, où l'on faisait essentiellement du travail manuel. Pourquoi les avoir supprimées ? Parce qu'on y coupait du bois et on y découpait du fer ?
Et c'est exactement l'inverse qui se prépare avec la réforme de la voie professionnelle.
Pour les classes de CPPM il faudrait généraliser les 3 prépa pro, mais cela coûte cher, c'est en LP et notre cher ministre sait bien que le mieux pour supprimer des postes sans que cela se voit, c'est en LP. Le professionnel n'est pas non plus uniquement du manuel par contre (je fais référence à couper du bois...). Mais sinon, oui, tu as raison. Il y avait après les CPPM les 4e et 3e Techno. Où sont-elles passées ? Ah, elles coûtaient cher ! C'est vrai que pour notre ministre, un élève de LP "coûte" trop cher... j'oubliais.
- amelienNiveau 6
On est d'accord.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- InvitéInvité
amelien a écrit:Quand je parle de laxisme ambiant, voilà ce qui paraît être des sanctions normales :
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
* Celui qui lui a fourni l'arme : 6 mois de prison ferme.
* Celui qui a filmé la scène et l'a mise en ligne : 3 mois de prison ferme.
* Les deux abrutis qui se sont levés pour être filmés : 3 mois avec sursis, renvoi de l'établissement.
* Le reste de la classe : étudier les responsabilités. Tous ceux ayant des antécédents de mauvaise conduite, renvoi de l'établissement.
(...)
Juste pour rappeler un principe fondamental de fonctionnement de la justice, il me semble que ce ne sera pas de trop : l'individualisation des peines qui fait que celles-ci sont adaptées à l'ensemble des facteurs (circonstances précises, personnalité, parcours etc...). Le fait de balancer dans un forum des peines comme ça qui semblent "normales", au doigt mouillé, sans rien connaître de plus que quelques lignes dans les journaux, relève tout au plus d'un propos de comptoir.
- IphigénieProphète
Au jeu du YAKA, je proposerais qu'on commence par au moins doubler le salaire des enseignants dans ces zones: non seulement ça rendrait le recrutement plus raisonnable, et ça récompenserait justement leur travail puisqu'en plus d'enseigner ils doivent faire un travail d'éducateur, mais cela donnerait un meilleur signal de respect.
Pour les jeunes impliqués, ça m'ennuierait que seul le braqueur soit puni, et qu'il le soit à titre d'exemple et non en fonction de ses actes.
Il est à la fois le coupable et la victime d'un système qui dérape depuis des décennies: ce serait insuffisant que sa punition serve à dédouaner toute la chaîne des responsables: puisqu'on utilise le mot "laxisme", ce serait bien, pour une fois, qu'on analyse tous les niveaux qui ont dysfonctionné grave, pour en arriver là...
Mais je sens que ce vers quoi on va aller c'est juste haro sur le baudet et veillons à réduire les coûts des services publics ...
Pour les jeunes impliqués, ça m'ennuierait que seul le braqueur soit puni, et qu'il le soit à titre d'exemple et non en fonction de ses actes.
Il est à la fois le coupable et la victime d'un système qui dérape depuis des décennies: ce serait insuffisant que sa punition serve à dédouaner toute la chaîne des responsables: puisqu'on utilise le mot "laxisme", ce serait bien, pour une fois, qu'on analyse tous les niveaux qui ont dysfonctionné grave, pour en arriver là...
Mais je sens que ce vers quoi on va aller c'est juste haro sur le baudet et veillons à réduire les coûts des services publics ...
- CleroliDoyen
Elyas, on peut également accepter l'idée que l'enseignement général est inadapté à certains élèves et qu'ils sont en souffrance dans le système scolaire actuel. J'ai connu le système des CPPM lorsque j'étais collégienne. Certains de mes camarades d'alors, en échec en cinquième, avaient trouvé dans cette structure de quoi repartir sur d'autres bases. Aujourd'hui, il faut pratiquement attendre la fin de 3ème pour que d'autres solutions soient envisagées (sachant qu'entre temps on fait passer de classe en classe des élèves en grande difficulté).Elyas a écrit:
@Armelien : Tes exemples sont assez révélateurs du fait que tu ne connaisses pas les métiers dont tu parles. Il y a très peu d'emplois de bûcherons ou de chaudronniers. De plus, y envoyer les élèves violents serait dévaloriser ces métiers. Enfin, les militaires ont autre chose à faire que s'occuper des gamins violents. Si déjà, on punissait les élèves dès leur premier écart de violence, ça changerait beaucoup de choses.
- ProtonExpert
Elyas a écrit:Déjà, si on punissait et on sanctionnait dès le premier écart de violence verbale ou physique et qu'on pensait à la victime avant l'agresseur, ce serait mieux.
Je n'en peux plus de voir mes élèves mignons mais agressés passer après la compréhension de l'agresseur. On peut comprendre l'agresseur s'il y a une histoire horrible mais nous sommes avant tout là pour protéger et éduquer : nous protégeons les victimes et nous pouvons comprendre l'agresseur.
Pour que l'agresseur change, il faut qu'il se cogne contre le cadre. Si on ne lui donne pas de cadre, il est dans la toute-puissance. C'est dingue de voir qu'une scène où flingue est pointé sur une professeure trouve des gens pour critiquer la professeure.
@Armelien : Tes exemples sont assez révélateurs du fait que tu ne connaisses pas les métiers dont tu parles. Il y a très peu d'emplois de bûcherons ou de chaudronniers. De plus, y envoyer les élèves violents serait dévaloriser ces métiers. Enfin, les militaires ont autre chose à faire que s'occuper des gamins violents. Si déjà, on punissait les élèves dès leur premier écart de violence, ça changerait beaucoup de choses.
Et les punir comment ?
- amelienNiveau 6
On sort peut-être du sujet, mais la raison pour laquelle on a supprimé les CPPN et les bientôt les filières PRO, c'est l'égalitarisme.
L'égalitarisme, c'est cette croyance que tous les élèves doivent être égaux, avoir les mêmes notes, ne pas redoubler et suivre les mêmes parcours (BAC puis études supérieures). C'est le poison de l'Education Nationale qui sous-tend chaque réforme et gagne chaque année en importance.
L'égalitarisme, c'est cette croyance que tous les élèves doivent être égaux, avoir les mêmes notes, ne pas redoubler et suivre les mêmes parcours (BAC puis études supérieures). C'est le poison de l'Education Nationale qui sous-tend chaque réforme et gagne chaque année en importance.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- nicole 86Expert spécialisé
Non pas CPPM mais CPPN Classes Pré-Professionnelles de Niveau
- celitianSage
La remise en place de ces classes ne réglerait rien avec des élèves qui ne veulent pas respecter les règles de vie classique, mon père enseignait en CPPN du français, des maths, de l'histoire....et les élèves étaient faibles mais calmes.
L'EN ne peut pas et ne doit pas garder en classe tous les jeunes, ce n'est pas à l'école de gérer les défaillances de la société, ras le bol de sacrifier toute une classe pour quelques idiots.
J'ai eu des 4T et 3T pendant plusieurs années en IDF, et sur l'effectif de 20 ou un peu plus, il y avait très peu d'eleves ingérables mais ils arrivaient systématiquement à pourrir la classe.
J'espère d'ailleurs dans cette affaire que toute la classe va être "poursuivie".
L'EN ne peut pas et ne doit pas garder en classe tous les jeunes, ce n'est pas à l'école de gérer les défaillances de la société, ras le bol de sacrifier toute une classe pour quelques idiots.
J'ai eu des 4T et 3T pendant plusieurs années en IDF, et sur l'effectif de 20 ou un peu plus, il y avait très peu d'eleves ingérables mais ils arrivaient systématiquement à pourrir la classe.
J'espère d'ailleurs dans cette affaire que toute la classe va être "poursuivie".
- Thalia de GMédiateur
Il me semblait bien, mais modestement, j'ai cru que c'était ma mémoire qui me jouait des tours.nicole 86 a écrit:Non pas CPPM mais CPPN Classes Pré-Professionnelles de Niveau
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Sur Twitter le hashtag #pasdevague déferle. .... témoignages terribles de profs confrontés à la violence sous toutes ses formes....
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/22/2893168-pasdevague-temoignages-glacants-profs-confrontes-violences-etablissements.html
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/22/2893168-pasdevague-temoignages-glacants-profs-confrontes-violences-etablissements.html
ces derniers jours, de nombreux enseignants se plaignent sur les réseaux sociaux du manque de soutien de leur hiérarchie en cas de conflits et de violences avec certains élèves. Des témoignages préoccupants qui révèlent un malaise profond au sein de l'institution scolaire et des tensions entre enseignants et certains chefs d'établissements (surnommés CDE).
- amelienNiveau 6
Proton a écrit:Et les punir comment ?
Déjà faire respecter la discipline et mettre fin aux statistiques pipeautées !
Réhabiliter les renvois d'établissement serait une bonne chose. Actuellement, les rectorats fixent des quotas de renvoi à chaque établissement. Au lieu d'aller à pied à son établissement de quartier, l'élève renvoyé est scolarisé dans un établissement distant et doit prendre le train ou le bus et faire un trajet plus long. Je pense que c'est de nature à le faire réfléchir. Après deux ou trois renvois, ce serait l'apprentissage, ce qui règlerait le problème définitivement.
Je soupçonne même que c'est notre système scolaire qui créé la violence et l'encourage. En appliquant une discipline stricte, on ferait déjà d'immenses progrès.
On pense trop peu aux victimes et aux bons élèves, qui toute leur scolarité doivent subir ces élèves perturbateurs. Dans chaque classe, je repérais immédiatement ces élèves. Dès la cinquième, ils sont comme prostrés en cours et attendent sagement d'être au lycée pour que le calme revienne. Avec les nouvelles réformes, on retrouvera des perturbateurs à tous les niveaux en première et en terminale, de sorte qu'on ne peut dire à ces élèves qu'ils ne seront tranquilles que dans l'enseignement supérieur.
Mon fils est scolarisé en ABIBAC. Son meilleur ami a quitté ABIBAC en seconde. Je l'ai mis en garde en lui indiquant qu'il faisait une erreur et qu'il y aurait nécessairement des perturbateurs dans sa classe en première. Je suis venu aux nouvelles récemment. Il est très triste : des élèves se battent en classe et il ne peut pas étudier dans de bonnes conditions. C'est un lycée réputé "tranquille", mais avec le laxisme ambiant, le bordel est devenu la norme.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- Fesseur ProGuide spirituel
Les structures "spéciales" pour les élèves faibles, avec un petit effectif, c'était effectivement très bien et ça permettait d'intéresser un minimum ces élèves puisqu'il n'y avait pas de programme imposé et ça évitait que ces élèves "perdus" ne fassent la zone dans une classe "normale".
Mais ça c'était avant...
Mais ça c'était avant...
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Pourvu que ça dure...
- celitianSage
Tu rêves, les patrons ne veulent pas de ce type d'apprentis, ils ont déjà du mal à prendre des élèves en stage.amelien a écrit:Proton a écrit:Et les punir comment ?
Déjà réhabiliter les renvois d'établissement serait une bonne chose. Actuellement, les rectorats fixent des quotas de renvoi à chaque établissement. Au lieu d'aller à pied à son établissement de quartier, l'élève renvoyé est scolarisé dans un établissement distante et doit prendre le train ou le bus et faire un trajet plus long. Je pense que c'est de nature à le faire réfléchir. Après trois renvois, c'est l'apprentissage, ce qui règle le problème définitivement.
Je soupçonne même que c'est notre système scolaire qui créé la violence et l'encourage. En appliquant une discipline stricte, on ferait déjà d'immenses progrès.
- ElyasEsprit sacré
Cleroli a écrit:Elyas, on peut également accepter l'idée que l'enseignement général est inadapté à certains élèves et qu'ils sont en souffrance dans le système scolaire actuel. J'ai connu le système des CPPM lorsque j'étais collégienne. Certains de mes camarades d'alors, en échec en cinquième, avaient trouvé dans cette structure de quoi repartir sur d'autres bases. Aujourd'hui, il faut pratiquement attendre la fin de 3ème pour que d'autres solutions soient envisagées (sachant qu'entre temps on fait passer de classe en classe des élèves en grande difficulté).Elyas a écrit:
@Armelien : Tes exemples sont assez révélateurs du fait que tu ne connaisses pas les métiers dont tu parles. Il y a très peu d'emplois de bûcherons ou de chaudronniers. De plus, y envoyer les élèves violents serait dévaloriser ces métiers. Enfin, les militaires ont autre chose à faire que s'occuper des gamins violents. Si déjà, on punissait les élèves dès leur premier écart de violence, ça changerait beaucoup de choses.
J'ai aussi eu des camarades qui ont trouvé leur bonheur dans ces classes. Cependant, aucun d'entre eux n'était violent. Ce ne sont pas ces classes qui résoudront le problème de la violence.
@Proton : le fait que tu ne saches pas montre à quel point notre institution a perdu sa boussole. Dès la Petite Section, une punition ou une sanction suivie avec convocation des parents face aux actes de violence,ça changerait beaucoup de choses.
- est-il obligatoire d'être présent à un entretien pour signer la note administrative?
- Italie : une enseignante de musique suspendue pour avoir demandé à un élève de lire le Kamasutra en classe.
- Quelle longueur pour une rédaction en classe ?
- quelle tragédie en 3è pour une classe faible
- Quelle classe grammaticale pour "voilà" ?
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