- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je reviens sur ce que tu dis Ponocrates et ca me fait penser à un cas dans mon établissement. Nous venons d’exclure définitivement un 3e (tout fraîchement débarqué cette année) le 15/10. Il sera réorienté en 3e prepa pro dans la filière qu’il avait demandé l’annee dernière et pour laquelle, il a été refusé à l’issu de sa fin de 4e en raison de ses notes et de son comportement. 6 mois plus tard avec un CD aux fesses et une exclusion définitive pour « violence, racket, harcèlement et insultes à professeurs », il obtient l’orientation voulue. Est ce normal?
- ThermoNiveau 7
juste non. Logique oui. C'est le système mis en place depuis plusieures décennies.Marcelle Duchamp a écrit:Je reviens sur ce que tu dis Ponocrates et ca me fait penser à un cas dans mon établissement. Nous venons d’exclure définitivement un 3e (tout fraîchement débarqué cette année) le 15/10. Il sera réorienté en 3e prepa pro dans la filière qu’il avait demandé l’annee dernière et pour laquelle, il a été refusé à l’issu de sa fin de 4e en raison de ses notes et de son comportement. 6 mois plus tard avec un CD aux fesses et une exclusion définitive pour « violence, racket, harcèlement et insultes à professeurs », il obtient l’orientation voulue. Est ce normal?
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- ThermoNiveau 7
[quote="acsyle"]https://francais.rt.com/france/54790-enseignante-braquee-mis-examen-eleve-assure-blague
D'ou l'intérêt d'interdire les portables
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat.
D'ou l'intérêt d'interdire les portables
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- CasparProphète
Pour France 2, la violence est surtout présente dans les "lycées et collèges professionnels", une partie des téléspectateurs doit donc penser maintenant qu'il existe des "collèges professionnels"
- JPhMMDemi-dieu
Thermo a écrit:acsyle a écrit:https://francais.rt.com/france/54790-enseignante-braquee-mis-examen-eleve-assure-blague
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat.
D'ou l'intérêt d'interdire les portables
Tsss...
Elle n'a honte de rien.
Cette affaire n'aurait pas eu lieu si son fils n'avait pas braqué son professeur.
En somme, ce qui la chagrine, ce n'est pas que son fils pointe un pistolet sur un professeur, mais que ce soit dénoncé.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MoutonNiveau 5
Caspar a écrit:Pour France 2, la violence est surtout présente dans les "lycées et collèges professionnels", une partie des téléspectateurs doit donc penser maintenant qu'il existe des "collèges professionnels"
C'est probablement ce que pense le/la journaliste-qui-n'y-connait-rien, donc c'est plutôt normal :lol:
- amethysteDoyen
Prof braquée à Créteil : la version de l'enseignante
Très choquée", elle n'en a parlé "à personne, sauf à son mari". Puis "elle a préparé un rapport, qu'elle a remis au proviseur le lendemain matin", avant de porter plainte. Perturbée à la fois par les faits et leur large diffusion, "elle n'est pas sortie de chez elle depuis, et elle n'arrive pas à dormir", dit son avocate. Mais si "l'incident est grave", sa cliente regrette son "instrumentalisation" politique, a-t-elle ajouté.
- LizdarcyFidèle du forum
Ben tiens donc...puisqu'on vous dit que c'était une blagounette...JPhMM a écrit:Thermo a écrit:acsyle a écrit:https://francais.rt.com/france/54790-enseignante-braquee-mis-examen-eleve-assure-blague
La mère du jeune homme aurait également précisé que cette affaire n'aurait, selon elle, pas eu lieu sans la diffusion de la vidéo sur Snapchat.
D'ou l'intérêt d'interdire les portables
Tsss...
Elle n'a honte de rien.
Cette affaire n'aurait pas eu lieu si son fils n'avait pas braqué son professeur.
En somme, ce qui la chagrine, ce n'est pas que son fils pointe un pistolet sur un professeur, mais que ce soit dénoncé.
- XIIINeoprof expérimenté
Il me tarde de connaitre les décisions prises par cette pseudo commission contre la violence scolaire à l'encontre des enseignants...
- Fesseur ProGuide spirituel
Si on commençait déjà par appliquer la loi existante...
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Pourvu que ça dure...
- ddalcatelNiveau 9
Et les règlements intérieurs...
- HonchampDoyen
Jean-Rémi Girard , pdt du SNALC, était sur Canal plus, chez Yves Calvi, dans l'émission en clair qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à C dans l'air. Très bonnes interventions.
Il y avait aussi le principal qui a écrit un livre sur son collège (de Marseille, je crois). Clair...
Irène Inchauspé, journaliste, qui a réclamé plus d'autonomie pour les établissements !!!
Et un psychologue.
Il y avait aussi le principal qui a écrit un livre sur son collège (de Marseille, je crois). Clair...
Irène Inchauspé, journaliste, qui a réclamé plus d'autonomie pour les établissements !!!
Et un psychologue.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- amelienNiveau 6
Il aurait agi «sous le coup de la rigolade», et l’arme était un pistolet à billes. L’élève, âgé de 15 ans, a été mis en examen dimanche soir pour «violences aggravées» et remis en liberté avec des mesures de contraintes provisoires, a indiqué le parquet de Créteil.
Et voilà ce que je vous avais dit : l'auteur a été relâché, il dormira chez ses parents. Dans une semaine il est dans un nouveau lycée. Impunité totale.
Pour avoir une chance d'être sanctionné, il faut tuer un prof. C'est mettre la barre un peu haut.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- ZagaraGuide spirituel
C'est la remise en liberté avant procès. Il n'a pas encore été jugé.amelien a écrit:Il aurait agi «sous le coup de la rigolade», et l’arme était un pistolet à billes. L’élève, âgé de 15 ans, a été mis en examen dimanche soir pour «violences aggravées» et remis en liberté avec des mesures de contraintes provisoires, a indiqué le parquet de Créteil.
Et voilà ce que je vous avais dit : l'auteur a été relâché, il dormira chez ses parents. Dans une semaine il est dans un nouveau lycée. Impunité totale.
Pour avoir une chance d'être sanctionné, il faut tuer un prof. C'est mettre la barre un peu haut.
Il a simplement été considéré que ça ne valait pas le mandat de dépôt.
- User17095Érudit
Zagara a écrit:C'est la remise en liberté avant procès. Il n'a pas encore été jugé.amelien a écrit:Il aurait agi «sous le coup de la rigolade», et l’arme était un pistolet à billes. L’élève, âgé de 15 ans, a été mis en examen dimanche soir pour «violences aggravées» et remis en liberté avec des mesures de contraintes provisoires, a indiqué le parquet de Créteil.
Et voilà ce que je vous avais dit : l'auteur a été relâché, il dormira chez ses parents. Dans une semaine il est dans un nouveau lycée. Impunité totale.
Pour avoir une chance d'être sanctionné, il faut tuer un prof. C'est mettre la barre un peu haut.
Il a simplement été considéré que ça ne valait pas le mandat de dépôt.
Tant qu'on ne l'aura pas filmé en train de casser des cailloux à Cayenne, je crois que ça ne lui suffira pas...
- DeliaEsprit éclairé
Il ne dormira pas chez ses parents : il est interdit de séjour dans tout le Val de Marne.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- henrietteMédiateur
Merci de le rappeler, Delia, cela avait été signalé plus haut.Delia a écrit:Il ne dormira pas chez ses parents : il est interdit de séjour dans tout le Val de Marne.
@amelien, tu ne peux poster comme ça n'importe quoi sans rien vérifier de ce que tu affirmes parce que/alors que tu es visiblement sous le coup de l'émotion. Ton émotion est légitime, mais brouille ton message et discrédite tes propos. Merci de veiller à tout de même raison garder.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Escargot GéantNiveau 8
Pourtant j'ai posté un peu plus haut une vidéo où il est dans une pizzeria à creteil en train de rire de tout ça... Peut-être entre les faits et l(interdiction de séjour...
- MalagaModérateur
Escargot Géant a écrit:Pourtant j'ai posté un peu plus haut une vidéo où il est dans une pizzeria à creteil en train de rire de tout ça... Peut-être entre les faits et l(interdiction de séjour...
Oui sans doute est-ce le soir même avant que l'enseignante n'ait porté plainte. Le jeune qui filme utilise les mêmes termes pour qualifier son pote donc on peut penser que les vidéos ont été faites à peu d'heures d'intervalle.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ZagaraGuide spirituel
Elyas a écrit:Déjà, si on punissait et on sanctionnait dès le premier écart de violence verbale ou physique et qu'on pensait à la victime avant l'agresseur, ce serait mieux.
Je n'en peux plus de voir mes élèves mignons mais agressés passer après la compréhension de l'agresseur. On peut comprendre l'agresseur s'il y a une histoire horrible mais nous sommes avant tout là pour protéger et éduquer : nous protégeons les victimes et nous pouvons comprendre l'agresseur.
Pour que l'agresseur change, il faut qu'il se cogne contre le cadre. Si on ne lui donne pas de cadre, il est dans la toute-puissance. C'est dingue de voir qu'une scène où flingue est pointé sur une professeure trouve des gens pour critiquer la professeure.
Je suis totalement d'accord avec Elyas : on ne peut pas se réfugier derrière les deux prétextes qui sont en fait des déplacements (ou des ignorances) du problème :
- "punir n'est pas pédagogique" : personnellement je pense que ce postulat est faux et que le cadre et la punition lorsqu'on est hors-cadre, si le cadre est juste et le même pour tous, sont nécessaires à la socialisation et même à l’épanouissement d'un humain ordinaire
- "il faut tenir compte du contexte personnel de l'agresseur" : oui et non ; oui parce que c'est parfois effectivement pertinent pour adapter la punition, mais pas pour la supprimer, et non parce que s'il est important d'intégrer les circonstances atténuantes dans l'économie de la réponse disciplinaire, elles sont des à côtés, des suppléments, comme leur nom l'indique, et non le centre de la question, qui doit rester l'action illicite commise.
A mon sens un problème sous-jacent est que les sanctions disciplinaires qui composent l'arsenal des établissements sont désormais inadaptées aux réalités sur le terrain. Parce que les élèves se sont affermis dans certaines régions et parce que la violence latente devient la norme dans certains établissements, les heures de colle, les exclusions, etc. ont une efficacité proche de zéro. Une pote qui enseigne en Seine-et-Marne en REP+ me dit que les 6e arrivent totalement désocialisés et (je mets les 2 termes pour l'équilibre) "n'ont pas intégré le métier d'élève" (version du langage intra-établissement), "se comportent comme des animaux" (version autour-d'une-bière). Ses élèves volent des passants en sortie scolaire, hurlent en courant dans les lieux publics, se frappent jusqu'au sang, y'en a un qui a strangulé un autre jusqu'à l'envoyer aux urgences, etc. Ce n'est plus "être hors-cadre", c'est être asocial. C'est ce que le ministère appelle pudiquement "les nouveaux publics". Qui dit nouveau public asocial, dit nouvelle discipline adaptée, non ? Enfin si on ambitionne encore d'enseigner et pas seulement de les parquer.
Puisqu'on part du principe qu'on ne désire pas réintégrer les peines d'humiliation publique et les peines corporelles, qui sont indignes et qui reviendraient à se mettre au niveau de barbarité de ces élèves décentrés, que reste-t-il ? Créer une atmosphère et des rituels de discipline certainement (mais c'est déjà fait dans la plupart des établissements, avec des succès inégaux). Je me demandais hier, sans conviction mais je n'entends jamais parler de cette possibilité donc je la soumets, si la vieille peine de l'amende disciplinaire ne pourrait pas fonctionner dans les cas les plus graves pour lesquels l'école n'a aucune réponse adaptée (violences de sang notamment). Il s'agit de tarifer les atteintes les plus graves et de les faire payer immédiatement (à la manière d'une contravention) par l'élève s'il est majeur, son responsable légal s'il ne l'est pas. Ça créerait une conséquence tangible aux fautes commises et ça motiverait peut-être les parents à mieux encadrer leurs engeance. Problème évident : ça sanctionnerait majoritairement des familles plus pauvres que la moyenne, puisqu'il y a une corrélation entre le groupe social et la proportion d' "élèves nouveau public" générés. Je ne sais pas, du moins l'idée est là. Elle aurait au moins l'avantage de chapeauter le système disciplinaire défaillant par une peine qui a vraiment du sens et un effet concret.
- BabaretteDoyen
Je suis parfaitement d'accord avec Elyas et Zagara.
Peut-être, plutôt qu'une amende, un travail d'intérêt général, applicable aux riches comme aux pauvres. Comme ça, tout le monde peut payer.
Peut-être, plutôt qu'une amende, un travail d'intérêt général, applicable aux riches comme aux pauvres. Comme ça, tout le monde peut payer.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- zigmag17Guide spirituel
Pareil: d'accord sur tout.
Remarque: le curseur s'est tellement déplacé que l'intolérable devient la norme.
Tout de même, il me semble que l'"esprit de corps" a disparu, non? Une situation pareille, une video qui tourne, que nous faut-il de plus pour réagir collectivement, cesser le travail, revendiquer, demander de vraies mesures pour qu'enfin notre métier retrouve la respectabilité qu'on lui ôte chaque jour un peu plus?
Remarque: le curseur s'est tellement déplacé que l'intolérable devient la norme.
Tout de même, il me semble que l'"esprit de corps" a disparu, non? Une situation pareille, une video qui tourne, que nous faut-il de plus pour réagir collectivement, cesser le travail, revendiquer, demander de vraies mesures pour qu'enfin notre métier retrouve la respectabilité qu'on lui ôte chaque jour un peu plus?
- Thalia de GMédiateur
Article 433-5
Modifié par LOI n°2017-258 du 28 février 2017 - art. 25
Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.
Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Lorsqu'il est adressé à une personne chargée d'une mission de service public et que les faits ont été commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l'occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement, l'outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.
Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, et l'outrage prévu au deuxième alinéa est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Je crois qu'il y a aussi un problème d'information. Quels sont les élèves, les parents et même les profs au courant des peines encourues ?
Je suis une grande naïve, mais pourquoi ne pas envisager aussi tous les ans à la rentrée une campagne d'information "Touche pas à ton prof". Des spots tv, qui toucheraient le plus grand nombre et un document distribué à l'entrée en maternelle, primaire, secondaire ?
Bien sûr, cela ne se substituerait pas à un existant à améliorer, mais plus personne ne pourrait dire : "J'savais pas."
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User20827Niveau 8
Ce serait un combat légitime. Visiblement, il n'effleure pas les syndicats, qui préfèrent discutailler portique détecteur de métaux et interdiction du téléphone.zigmag17 a écrit:Pareil: d'accord sur tout.
Remarque: le curseur s'est tellement déplacé que l'intolérable devient la norme.
Tout de même, il me semble que l'"esprit de corps" a disparu, non? Une situation pareille, une video qui tourne, que nous faut-il de plus pour réagir collectivement, cesser le travail, revendiquer, demander de vraies mesures pour qu'enfin notre métier retrouve la respectabilité qu'on lui ôte chaque jour un peu plus?
Qui lance l'initiative ? Comme je l'ai dit : je la suivrai.
- zigmag17Guide spirituel
Thalia de G: précisément, quelles sont les peines réellement encourues? Dans la plupart des classes de LP dans lesquelles je travaille, les élèves connaissent très bien la loi. Ils arrivent avec la tranquille assurance de ceux qui savent que le l'enseignant ne pourra pas faire grand-chose en cas de manquement aux règles. C'est parfois le règne de la totale impunité.
Affaiblis par toutes les injonctions à ne pas faire que nous subissons depuis des décennies, nous devenons impuissants la plupart du temps. Et les élèves le savent. Et les meneurs, pour ne pas dire les caïds, le savent. Et ils poussent, poussent, pour voir jusqu'où ils peuvent aller. La réponse institutionnelle n'est que rarement adaptée à la gravité de la faute commise.
Je suis prête à parier que l'élève qui met son professeur en joue va passer chez certains de ses pairs pour un héros. J'espère juste qu'il n'y aura pas surenchère.
Affaiblis par toutes les injonctions à ne pas faire que nous subissons depuis des décennies, nous devenons impuissants la plupart du temps. Et les élèves le savent. Et les meneurs, pour ne pas dire les caïds, le savent. Et ils poussent, poussent, pour voir jusqu'où ils peuvent aller. La réponse institutionnelle n'est que rarement adaptée à la gravité de la faute commise.
Je suis prête à parier que l'élève qui met son professeur en joue va passer chez certains de ses pairs pour un héros. J'espère juste qu'il n'y aura pas surenchère.
- littleJulieNiveau 10
Dane les hôpitaux, dans les centres des impôts et même aux péages où il y a encore une personne dans la cabine, on peut voir un panneau indiquant qu'il y aura systématiquement un dépôt de plainte en cas d'insultes ou d'agressions. Pourquoi pas à l'EN ? A l'entrée de chaque établissement et dans tous les carnets, en espérant que ce soit réellement suivi d'effets !
Aux impôts, tous les ans, paraît une liste des agressions physiques ou verbales commises contre les agents et les sanctions judiciaires (une dizaine de pages, c'est totalement anonyme) : on peut voir que l'administration défend ses agents.
Ça aussi c'est faisable, ce n'est pas une mesure hors de prix (mettre un pdf sur le site de chaque academie) mais ce serait un signal fort envoyé aux enseignants : on vous défend !
Aux impôts, tous les ans, paraît une liste des agressions physiques ou verbales commises contre les agents et les sanctions judiciaires (une dizaine de pages, c'est totalement anonyme) : on peut voir que l'administration défend ses agents.
Ça aussi c'est faisable, ce n'est pas une mesure hors de prix (mettre un pdf sur le site de chaque academie) mais ce serait un signal fort envoyé aux enseignants : on vous défend !
- est-il obligatoire d'être présent à un entretien pour signer la note administrative?
- Italie : une enseignante de musique suspendue pour avoir demandé à un élève de lire le Kamasutra en classe.
- Quelle longueur pour une rédaction en classe ?
- quelle tragédie en 3è pour une classe faible
- Quelle classe grammaticale pour "voilà" ?
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