- CathEnchanteur
Oui, voilà, ça a été dit, maintenant, passons à autre chose, n'est-ce pas ?
- celitianSage
Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
- RendashBon génie
Cath a écrit:Oui, voilà, ça a été dit, maintenant, passons à autre chose, n'est-ce pas ?
Si tu fais allusion au #PasDeVague, ce serait absurde et parfaitement ridicule ; au contraire, il faut absolument empêcher que la poussière retombe sous le tapis après quinze jours, quand les media seront passés à autre chose.
Si tu parles plus spécifiquement de l'agression qu'a subie la collègue, que dire de plus que ce que j'ai écrit ? Et en quoi estimer que tout a été dit revient à dire qu'il faut "passer à autre chose" ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
celitian a écrit:Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
La récupération est inévitable, et gerbante, certes. A quoi pouvait-on s'attendre de leur part ? Pour autant, ça permet aussi d'invalider le discours de ces gens-là, ou de l'autre tanche qui blogue sur Mediapart, selon lesquels dénoncer les violences scolaires et les agressions dont sont victimes collègues et élèves revient à faireleujeuduéfaine, et autres conneries.
Dénonçons ces violences, soutenons les victimes (élèves comme collègues) de ces agressions plutôt que leurs auteurs, et continuons à nous battre pour que nos élèves puissent progresser. C'est notre job, non ? Je me fous pas mal de ce que ces gens-là peuvent dégoiser, je ne forge pas mes convictions en fonction de ces clowns truiteurs.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est le monde dans lequel on vit.
On zappe très vite et on ne parle déjà plus aujourd'hui de ce hashtag dans les media...
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_________________
Pourvu que ça dure...
- User20827Niveau 8
Or, de fait, cette tribune fera les choux gras de ceux-là, qui pourront parler de déni, de syndrome de Stockholm, de gauchistes bisounours, de France à redresser, etc.Rendash a écrit:celitian a écrit:Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
La récupération est inévitable, et gerbante, certes. A quoi pouvait-on s'attendre de leur part ? Pour autant, ça permet aussi d'invalider le discours de ces gens-là, ou de l'autre tanche qui blogue sur Mediapart, selon lesquels dénoncer les violences scolaires et les agressions dont sont victimes collègues et élèves revient à faireleujeuduéfaine, et autres conneries.
Bien joué les gars, à ne pas oser râler sur les conditions de travail et à ne parler que jolis projet et réussite dans les quartiers.
- Thalia de GMédiateur
Le message qui fait avancer la réflexion. Merci beaucoup, Docteur OX.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- RendashBon génie
Flaure a écrit:Or, de fait, cette tribune fera les choux gras de ceux-là, qui pourront parler de déni, de syndrome de Stockholm, de gauchistes bisounours, de France à redresser, etc.Rendash a écrit:celitian a écrit:Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
La récupération est inévitable, et gerbante, certes. A quoi pouvait-on s'attendre de leur part ? Pour autant, ça permet aussi d'invalider le discours de ces gens-là, ou de l'autre tanche qui blogue sur Mediapart, selon lesquels dénoncer les violences scolaires et les agressions dont sont victimes collègues et élèves revient à faireleujeuduéfaine, et autres conneries.
Bien joué les gars, à ne pas oser râler sur les conditions de travail et à ne parler que jolis projet et réussite dans les quartiers.
Mais c'est justement là que c'est à nous de ne pas laisser ces gens-là s'arroger le monopole de la description de notre travail, dans les mauvais comme dans les bons côtés.
Très accessoirement, tu fais erreur sur la personne : sauf erreur de ma part, la récupération à laquelle celitian fait allusion est plutôt celle des thuriféraires de la réforme du collège et de Vallaud-Belkacem, les Mila Saint-Anne, les Fillion, et autres Watrelot. Or, précisément, l'argument massue de ces malhonnêtes est d'accuser ceux qui contrent leurs discours ineptes de faireleujeuduéfaine, et d'être des apôtres de l'extrême-droite. Je bous de constater que dénoncer les agressions en particulier et les mauvaises conditions de travail en général serait l'apanage des bas-du-fronteux, et que de souligner que notre quotidien ne se résume pas à cela serait celui des ravis de la crèche sus-mentionnés. Leur vision du monde en noir et blanc, je n'en veux pas, elle est simplette et malhonnête : je revendique le droit de critiquer avec virulence les actions de Vallaud-Belkacem, tout en m'insurgeant contre les salopards qui l'attaquaient parce que femme et d'origine arabe.
Dénonçons les agressions, dénonçons la hiérarchie qui fout tout ça sous le tapis, dénonçons plus largement nos mauvaises conditions de travail. Et soulignons aussi que, malgré tout, en dépit de tout, on le fait, le taf. Pas de "pas de vagues", pas d'angélisme, juste de l'honnêteté. C'est tout.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- So VoxNiveau 7
Rendash a écrit:So Vox a écrit:celitian a écrit:Sauf que ce n'est pas le moment ! et je dois être dans une région bizarre mais des articles positifs sur des établissements il y en a très souvent dans le journal du coin.Rendash a écrit:Et on a témoigné de l'agression, et de la façon dont la hiérarchie refuse de s'en occuper et rejette la faute sur les collègue.
Et une fois qu'on a fait ça ? Vous n'arrivez pas à comprendre qu'il s'agit encore une fois d'un moyen de rejeter la faute sur nous, enseignants ? Vous n'arrivez pas à comprendre qu'on peut ne pas accepter qu'on pisse sur notre boulot en cédant à l'émotion, ou plutôt au scoop - parce qu'il ne s'agit que de ça, en fin de compte - tout en compissant allègrement notre travail au quotidien ?
Mais, bon sang, cessons de cacher les choses : parlons des difficultés, parlons des agressions, mais parlons aussi de ce qu'on réussit à faire malgré nos conditions de travail, et malgré le mépris dont nous accablent les politicards, les journalistes et le grand public ! La collègue mérite mieux que ça, et les collègues en général méritent mieux que ça.
Bonjour,
la communication sur les choses qui fonctionnent font, il me semble, partie du problème.
Effectivement, les articles traitant d'actions positives dans les journaux sont toujours bienvenus pour valoriser, dans l'ordre, l'ETABLISSEMENT (et donc le Cde) --> les enseignants porteurs du projet (qui sont en général nommés)--> les élèves (nommés ou pas). Et je ne parle même pas du Recteur, du DASEN etc...
L'arbre "action positive" qui vient cacher la forêt (sauf auprès des parents qui "discutent" devant les écoles primaires du futur collège de leur enfant et qui ne sont pas dupes quant au contenu de ces articles, car ayant déjà d'autres informations bien moins reluisantes) des incidents plus ou moins graves qui se déroulent le reste du temps.
Alors quelle "information" doit-on retenir au final ?
D'autant qu'avec l'ère du numérique, plus besoin de faire venir des journalistes, twitter (avec en général accès bloqué par les cde) fait très bien l'affaire, certains cde faisant directement l'apologie de leur établissement par ce biais. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes hein...
Alors quoi ?
Oui, nous méritons mieux que d'être exposés au grand jour quand ça va bien et cachés sous le tapis quand ça va mal.
Du coup, que faire ? faire remonter nos actions positives (?... là je m'interroge sur "la positivité pour qui" en fait... des actions pour faire des actions en brassant du vent, ou pour aider les gosses à aller dans le bon sens ?) MAIS AUSSI faire remonter les incidents quotidiens aux journalistes ?
Globalement d'accord, à ceci près que la publicité que tu évoques est là pour faire mousser un bahut (et, parfois, un chef d'établissement). Je parle de quotidien, moi. Je souhaite que l'on évoque notre quotidien, qu'il s'agisse des succès ou des difficultés que l'on rencontre tous tous les jours, ou des incidents ponctuels terribles que sont des agressions dans le genre. #PasDeVague permettra de faire sortir pas mal de poussière de sous pas mal de tapis, et empêchera peut-être qu'on en colle d'autres ; fort bien. Mais il est également grand temps que l'on cause de notre travail. Pas des projets plus ou moins à la con, mais de notre travail.
Et c'est en lien direct, ce me semble, avec cette foutue manie de considérer qu'un professeur qui se contente de faire cours ne fait pas correctement son boulot. C'est précisément pour ça qu'il faut qu'on parle aussi de notre quotidien ; et je pense que là est peut-être la raison pour laquelle les collègues signataires de cette tribune mettent en avant ces projets. Peut-être, peut-être que non ; ce n'est qu'une hypothèse, qui ne repose sur rien.
Je suis parfaitement en accord avec toi.
Mais je me rends compte qu'à la suite de ce que tu viens d'écrire dans ces deux paragraphes, il ne me vient pas d'idée réaliste (et légale) qui permettrait de porter à la lumière ces 2 aspects de notre métier (on résume rapidement à ces 2 aspects, puisque d'actualité, même s'il y en a bien d'autres hein...).
Que faire... dans nos établissements... refuser les projet à la con (je les classe "à la con" car on ne mesure jamais s'ils permettent aux élèves de "mieux réussir" au final (c'est certes un raccourci et je vais me faire taper sur les doigts...) ?
Proposer (et/ou refuser d'accepter certains projets mis en place par les équipes de Direction et certains collègues aussi) beaucoup beaucoup moins de projets, mais veiller à ce qu'ils soient particulièrement adaptés à notre quotidien, aux caractéristiques de NOTRE établissement ?
Du coup, ne pourrait-on pas avoir une visibilité sur la lettre de mission du Cde ?
Et en allant plus loin, pourquoi nous fait-on systématiquement émettre un avis (vote) sur le rapport-bilan annuel du CDE en CA, alors qu'en aval on ne nous demande jamais de donner notre avis quant à sa cohérence avec les spécificités, les besoins de notre établissement ? Mis à part nos petits projets personnels dont la réelle utilité pour les élèves est souvent discutable, nous ne construisons pas grand chose ENSEMBLE en réalité.
Je sais pas pourquoi, mais là tout de suite j'ai juste envie de dire: "et me..e à la fin !"
- InvitéInvité
So Vox a écrit:(...) Du coup, ne pourrait-on pas avoir une visibilité sur la lettre de mission du Cde ? (...)
Voila une suggestion que je reprends volontiers.
- RendashBon génie
So Vox a écrit:Rendash a écrit:So Vox a écrit:celitian a écrit:
Sauf que ce n'est pas le moment ! et je dois être dans une région bizarre mais des articles positifs sur des établissements il y en a très souvent dans le journal du coin.
Bonjour,
la communication sur les choses qui fonctionnent font, il me semble, partie du problème.
Effectivement, les articles traitant d'actions positives dans les journaux sont toujours bienvenus pour valoriser, dans l'ordre, l'ETABLISSEMENT (et donc le Cde) --> les enseignants porteurs du projet (qui sont en général nommés)--> les élèves (nommés ou pas). Et je ne parle même pas du Recteur, du DASEN etc...
L'arbre "action positive" qui vient cacher la forêt (sauf auprès des parents qui "discutent" devant les écoles primaires du futur collège de leur enfant et qui ne sont pas dupes quant au contenu de ces articles, car ayant déjà d'autres informations bien moins reluisantes) des incidents plus ou moins graves qui se déroulent le reste du temps.
Alors quelle "information" doit-on retenir au final ?
D'autant qu'avec l'ère du numérique, plus besoin de faire venir des journalistes, twitter (avec en général accès bloqué par les cde) fait très bien l'affaire, certains cde faisant directement l'apologie de leur établissement par ce biais. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes hein...
Alors quoi ?
Oui, nous méritons mieux que d'être exposés au grand jour quand ça va bien et cachés sous le tapis quand ça va mal.
Du coup, que faire ? faire remonter nos actions positives (?... là je m'interroge sur "la positivité pour qui" en fait... des actions pour faire des actions en brassant du vent, ou pour aider les gosses à aller dans le bon sens ?) MAIS AUSSI faire remonter les incidents quotidiens aux journalistes ?
Globalement d'accord, à ceci près que la publicité que tu évoques est là pour faire mousser un bahut (et, parfois, un chef d'établissement). Je parle de quotidien, moi. Je souhaite que l'on évoque notre quotidien, qu'il s'agisse des succès ou des difficultés que l'on rencontre tous tous les jours, ou des incidents ponctuels terribles que sont des agressions dans le genre. #PasDeVague permettra de faire sortir pas mal de poussière de sous pas mal de tapis, et empêchera peut-être qu'on en colle d'autres ; fort bien. Mais il est également grand temps que l'on cause de notre travail. Pas des projets plus ou moins à la con, mais de notre travail.
Et c'est en lien direct, ce me semble, avec cette foutue manie de considérer qu'un professeur qui se contente de faire cours ne fait pas correctement son boulot. C'est précisément pour ça qu'il faut qu'on parle aussi de notre quotidien ; et je pense que là est peut-être la raison pour laquelle les collègues signataires de cette tribune mettent en avant ces projets. Peut-être, peut-être que non ; ce n'est qu'une hypothèse, qui ne repose sur rien.
Je suis parfaitement en accord avec toi.
Mais je me rends compte qu'à la suite de ce que tu viens d'écrire dans ces deux paragraphes, il ne me vient pas d'idée réaliste (et légale) qui permettrait de porter à la lumière ces 2 aspects de notre métier (on résume rapidement à ces 2 aspects, puisque d'actualité, même s'il y en a bien d'autres hein...).
Que faire... dans nos établissements... refuser les projet à la con (je les classe "à la con" car on ne mesure jamais s'ils permettent aux élèves de "mieux réussir" au final (c'est certes un raccourci et je vais me faire taper sur les doigts...) ?
Proposer (et/ou refuser d'accepter certains projets mis en place par les équipes de Direction et certains collègues aussi) beaucoup beaucoup moins de projets, mais veiller à ce qu'ils soient particulièrement adaptés à notre quotidien, aux caractéristiques de NOTRE établissement ?
Du coup, ne pourrait-on pas avoir une visibilité sur la lettre de mission du Cde ?
Et en allant plus loin, pourquoi nous fait-on systématiquement d'émettre un avis (vote) sur le rapport-bilan annuel du CDE en CA, alors qu'on ne nous demande jamais de donner notre avis quant à sa cohérence avec les spécificités de notre établissement ?
Je sais pas pourquoi, mais là tout de suite j'ai juste envie de dire: "et me..e à la fin !"
Ha, mais tu prêches un convaincu. Ces "projets à la con", je les refuse tant que je le peux, et je beugle comme un veau quand on essaie de me les imposer ; pour autant, parfois, ça ne suffit pas. La force doit être collective ; or, de ce point de vue, on sait que ...
D'accord avec l'idée de la visibilité sur la lettre de mission du CDE, au passage. Et sur l'envie de dire "et merde, à la fin ! ".
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- celitianSage
Mon mauvais esprit va plus loin, je pense qu'elle a été initiée par certains et non pas récupérée.Rendash a écrit:La récupération est inévitable, et gerbante, certes. A quoi pouvait-on s'attendre de leur part ? Pour autant, ça permet aussi d'invalider le discours de ces gens-là, ou de l'autre tanche qui blogue sur Mediapart, selon lesquels dénoncer les violences scolaires et les agressions dont sont victimes collègues et élèves revient à faireleujeuduéfaine, et autres conneries.celitian a écrit:Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
Dénonçons ces violences, soutenons les victimes (élèves comme collègues) de ces agressions plutôt que leurs auteurs, et continuons à nous battre pour que nos élèves puissent progresser. C'est notre job, non ? Je me fous pas mal de ce que ces gens-là peuvent dégoiser, je ne forge pas mes convictions en fonction de ces clowns truiteurs.
- RendashBon génie
C'est possible, mais pour le moment on n'a pas d'éléments confirmant ou infirmant cette hypothèse. Et ça ne change pas un iota à ce que j'ai écrit jusqu'alors (alors que, tu le sais, je ne suis généralement pas tendre avec les syndicarpettes).celitian a écrit:Mon mauvais esprit va plus loin, je pense qu'elle a été initiée par certains et non pas récupérée.Rendash a écrit:La récupération est inévitable, et gerbante, certes. A quoi pouvait-on s'attendre de leur part ? Pour autant, ça permet aussi d'invalider le discours de ces gens-là, ou de l'autre tanche qui blogue sur Mediapart, selon lesquels dénoncer les violences scolaires et les agressions dont sont victimes collègues et élèves revient à faireleujeuduéfaine, et autres conneries.celitian a écrit:Je dois avoir mauvais esprit mais lorsque je vois sur Twitter ceux qui relaient positivement cette tribune, je me demande si cette tribune n'est pas téléguidée par certains.
Hier ils se plaignaient que l'on voyait seulement le président du SNALC sur les plateaux télés.
Je préfère écrire tout de suite que je ne parle que de Twitter et pas de ce fil.
Dénonçons ces violences, soutenons les victimes (élèves comme collègues) de ces agressions plutôt que leurs auteurs, et continuons à nous battre pour que nos élèves puissent progresser. C'est notre job, non ? Je me fous pas mal de ce que ces gens-là peuvent dégoiser, je ne forge pas mes convictions en fonction de ces clowns truiteurs.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Thalia de GMédiateur
Un peu HS, mais je trouve qu'on a plus ou moins diabolisé sur Neo le terme de "projet" auquel je préfèrerais parfois celui d"action".
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à "monter un projet" pour emmener des élèves de 6e voir Le Médecin malgré lui, les 3e Antigone avec présentation par les acteurs avec discussion-débat. Idem pour une action en 4e français-HG autour de Madame de Sévigné. Étude des textes, visite du château de Grignan. Idem pour la Résistance en 3e : textes en français, faits historiques en HG et des sorties très émouvantes avec tout un niveau.
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à "monter un projet" pour emmener des élèves de 6e voir Le Médecin malgré lui, les 3e Antigone avec présentation par les acteurs avec discussion-débat. Idem pour une action en 4e français-HG autour de Madame de Sévigné. Étude des textes, visite du château de Grignan. Idem pour la Résistance en 3e : textes en français, faits historiques en HG et des sorties très émouvantes avec tout un niveau.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CathEnchanteur
Mais ça, ce n'est pas un projet, c'est une sortie, non ?
- User17095Érudit
Parenthèse sur la lettre de mission du chef d'établissement :
Elle est basée sur le diagnostic qu'il élabore dans les mois qui suivent son installation.
Habituellement c'est lui qui la rédige et la propose au DASEN ou au recteur, ce sont les objectifs qu'il se fixe et sur lesquels il sera évalué ; l'évaluation est un des facteurs qui entre en jeu dans le mouvement, et qui conditionne en théorie la prime trisannuelle dite du "un euro par jour" (puisque c'est à peu près son montant), prime qui en pratique est versée systématiquement.
Elle correspond peu ou prou au contrat d'objectifs et au projet d'établissement qui sont discutés en CA.
Elle n'est pas présentée aux équipes, d'une part parce qu'elle est personnelle (et que l'autorité hiérarchique du CdE n'est pas dans l'établissement), d'autre part parce qu'elle peut contenir des éléments du diagnostic qui n'ont pas à être rendus publics ; par exemple, "on observe que la salle des profs est divisée en clans, et qu'elle n'adresse plus la parole à la vie sco depuis deux ans."
Suite de la parenthèse qui me vient après coup :
En théorie, toutes les activités qui donnent droit à de l'IMP sont associées à une lettre de mission, basée sur le même principe diagnostic, objectifs, évaluation.
L'agent qui en reçoit une rend compte à son autorité hiérarchique, qui est le CdE.
Elle est basée sur le diagnostic qu'il élabore dans les mois qui suivent son installation.
Habituellement c'est lui qui la rédige et la propose au DASEN ou au recteur, ce sont les objectifs qu'il se fixe et sur lesquels il sera évalué ; l'évaluation est un des facteurs qui entre en jeu dans le mouvement, et qui conditionne en théorie la prime trisannuelle dite du "un euro par jour" (puisque c'est à peu près son montant), prime qui en pratique est versée systématiquement.
Elle correspond peu ou prou au contrat d'objectifs et au projet d'établissement qui sont discutés en CA.
Elle n'est pas présentée aux équipes, d'une part parce qu'elle est personnelle (et que l'autorité hiérarchique du CdE n'est pas dans l'établissement), d'autre part parce qu'elle peut contenir des éléments du diagnostic qui n'ont pas à être rendus publics ; par exemple, "on observe que la salle des profs est divisée en clans, et qu'elle n'adresse plus la parole à la vie sco depuis deux ans."
Suite de la parenthèse qui me vient après coup :
En théorie, toutes les activités qui donnent droit à de l'IMP sont associées à une lettre de mission, basée sur le même principe diagnostic, objectifs, évaluation.
L'agent qui en reçoit une rend compte à son autorité hiérarchique, qui est le CdE.
- SlinkyNiveau 10
Par expérience, les collègues qui refusent de participer à des "projets" au sens large du terme sont en général assez fainéants.
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- CathEnchanteur
Le contrat d'objectifs ? Mais il n'est n'est pas "discuté en CA", ou alors tu veux juste dire qu'on en parle...Même le cde n'a rien à dire sur son contenu (le nôtre grogne là-dessus), alors les profs...
- So VoxNiveau 7
Thalia de G a écrit:Un peu HS, mais je trouve qu'on a plus ou moins diabolisé sur Neo le terme de "projet" auquel je préfèrerais parfois celui d"action".
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à "monter un projet" pour emmener des élèves de 6e voir Le Médecin malgré lui, les 3e Antigone avec présentation par les acteurs avec discussion-débat. Idem pour une action en 4e français-HG autour de Madame de Sévigné. Étude des textes, visite du château de Grignan. Idem pour la Résistance en 3e : textes en français, faits historiques en HG et des sorties très émouvantes avec tout un niveau.
Bonjour Thalia,
Mais il n'y a pas de "mal".
Action/projet : le résultat pour l'élève doit être le même en théorie non ?
Prenons une action au hasard parmi celles que tu cites : 4°; français/HG, Madame de Sévigné : au final, tu l'évalues comment le résultat de ton action ? quels sont les critères concrets de réussite retenus pour indiquer que cette action est efficace ? pour les apprentissages en HG, pour les apprentissages en Français, pour les résultats immédiats ou différés des élèves concernés par cette action ?
Ne le prends pas mal, je dis ça parce que chez nous aussi, j'ai posé ce type de question sur l'effet objectif de certaines des actions/projets proposés, et ça tourne en général autour d'un "ressenti"... pas de données objectives.
- Ajonc35Sage
Tous les projets peuvent être intéressants, mais de plus en plus ils émanent de la Direction ou sont le fait de .. Ce que je reproche à ce terme c'est alors qu'ils existent depuis longtemps en connexion avec les contenus des programmes (quelle que soit la discipline, parfois on change même sa progression pour que cela soit en phase. Placer le théatre au moment où une pièce intéressante est jouée à proximité bien sur) et donc menés par les enseignants qui y trouvent un grand intérêt, c'est qu'ils sont de plus en plus confisqués par les CDE pour la communication de l'établissement et perdent de leur intérêt car peu en lien avec la progression des enseignants et qu'ils mobilisent tout le monde a un instant I sans que ce "tout le monde ait envie, besoin " de s'y impliquer.Thalia de G a écrit:Un peu HS, mais je trouve qu'on a plus ou moins diabolisé sur Neo le terme de "projet" auquel je préfèrerais parfois celui d"action".
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à "monter un projet" pour emmener des élèves de 6e voir Le Médecin malgré lui, les 3e Antigone avec présentation par les acteurs avec discussion-débat. Idem pour une action en 4e français-HG autour de Madame de Sévigné. Étude des textes, visite du château de Grignan. Idem pour la Résistance en 3e : textes en français, faits historiques en HG et des sorties très émouvantes avec tout un niveau.
- User17095Érudit
Autre parenthèse, l'image de l'établissement et les vagues dont on se passerait :
Ce n'est tout de même pas anodin, et quand les CdE y font attention ce n'est pas spécialement pour se faire mousser. Si certains frétillent à l'idée que le recteur ou le ministre vienne poser sur la photo, la plupart ont horreur de ces moments.
Une bonne image pour l'établissement, c'est un fort taux de pression, des classes pleines à la rentrée.
Une mauvaise image, c'est des places vacantes, qui sont vites remplies par les élèves dont personne n'a voulu.
Le calcul est vite fait.
L'image aussi varie rapidement, plus vite en négatif qu'en positif.
Je garde avec amertume le souvenir d'une affaire assez grave, mais où l'enseignant concerné avait très mal géré et ne souhaitait qu'une chose, qu'on enterre tout ça.
L'affaire s'est ébruitée parce qu'un syndicat à qui personne (surtout pas l'enseignant, je le souligne) n'avait rien demandé s'en est mêlé et a fait un communiqué de presse, donc article dans Le Parisien, et dans l'heure j'avais toute la hiérarchie académique sur le dos.
Là où on pouvait gérer en interne, où un consensus avait été trouvé, il a fallu s'expliquer publiquement, rédiger un rapport sur l'enseignant (qui a été sanctionné), faire tomber la tête de l'élève (qui a été exclu). Super.
Et donc, dans les mois qui ont suivi, les demandes de dérogation qui arrivaient sur mon bureau n'étaient plus pour venir mais pour partir, le privé a fait le plein, et on a eu une promotion de 6e radicalement différente.
Donc "pas de vagues", parfois c'est un intérêt bien compris par tous hein...
Ce n'est tout de même pas anodin, et quand les CdE y font attention ce n'est pas spécialement pour se faire mousser. Si certains frétillent à l'idée que le recteur ou le ministre vienne poser sur la photo, la plupart ont horreur de ces moments.
Une bonne image pour l'établissement, c'est un fort taux de pression, des classes pleines à la rentrée.
Une mauvaise image, c'est des places vacantes, qui sont vites remplies par les élèves dont personne n'a voulu.
Le calcul est vite fait.
L'image aussi varie rapidement, plus vite en négatif qu'en positif.
Je garde avec amertume le souvenir d'une affaire assez grave, mais où l'enseignant concerné avait très mal géré et ne souhaitait qu'une chose, qu'on enterre tout ça.
L'affaire s'est ébruitée parce qu'un syndicat à qui personne (surtout pas l'enseignant, je le souligne) n'avait rien demandé s'en est mêlé et a fait un communiqué de presse, donc article dans Le Parisien, et dans l'heure j'avais toute la hiérarchie académique sur le dos.
Là où on pouvait gérer en interne, où un consensus avait été trouvé, il a fallu s'expliquer publiquement, rédiger un rapport sur l'enseignant (qui a été sanctionné), faire tomber la tête de l'élève (qui a été exclu). Super.
Et donc, dans les mois qui ont suivi, les demandes de dérogation qui arrivaient sur mon bureau n'étaient plus pour venir mais pour partir, le privé a fait le plein, et on a eu une promotion de 6e radicalement différente.
Donc "pas de vagues", parfois c'est un intérêt bien compris par tous hein...
- mgb35Érudit
Tu as raison et tu viens de souligner le problème numéro 1 : la concurrence entre établissements... et particulièrement celle de ceux du privé.
- User20159Esprit éclairé
Slinky75 a écrit:Par expérience, les collègues qui refusent de participer à des "projets" au sens large du terme sont en général assez fainéants.
Désolé, mais il y en a qui enseignent (en plus de faire de l'éducatif, part importante de notre métier). Alors tes projets, tes "zolis projets" pour te faire mousser auprès de ton chef ou de ton IPR, ce que j'en pense....
- User20159Esprit éclairé
Il n'y a évidemment aucun mal à monter des projets, mais par pitié, ne venez pas donner de leçons à ceux qui n'en font pas.Thalia de G a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à "monter un projet"
- JPhMMDemi-dieu
Slinky75 a écrit "par expérience", peut-être Slinky75 refuse de participer à des projets par fainéantise.Ha@_x a écrit:Slinky75 a écrit:Par expérience, les collègues qui refusent de participer à des "projets" au sens large du terme sont en général assez fainéants.
Désolé, mais il y en a qui enseignent (en plus de faire de l'éducatif, part importante de notre métier). Alors tes projets, tes "zolis projets" pour te faire mousser auprès de ton chef ou de ton IPR, ce que j'en pense....
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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