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- Isis39Enchanteur
lou gaia a écrit:Isis39 a écrit:Question aux collègues qui accueillent des ULIS (notamment en HG) : avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?
J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...
beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? (même si le avant est très flou) Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. (exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé)
Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres.
Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez nous.
- JennyMédiateur
Dans ces conditions, tu ne peux pas faire l’impossible.Isis39 a écrit:Jenny a écrit:Aucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés.
Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter.
Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en difficulté.
Mon souci c'est que je ne vais pas lui faire d'évaluations adaptées puisque c'est un 6e comme les autres. Du coup je ne sais vraiment pas comment faire. On n'a pas d'ULIS ici donc pas d'enseignant spécialisé. La seule réponse de la conseillère pédagogique du primaire a été de me dire de prendre des manuels de CE1. Sauf qu'on ne fait pas d'HG en CE1. Grand silence ensuite. Traduction : debrouille-toi !
J'essaie au maximum d'être vers lui, de l'aider, mais j'ai beaucoup d'élèves en difficulté dans cette classe. Et cet élève seul aurait besoin de quelqu'un avec lui en permanence.
Il faut que le pp dialogue avec la famille pour tenter de les faire prendre conscience du problème.
- SheldonNiveau 9
Toutes nos 5èmes sont également à 30... !
Donc plus 2 ULIS souvent, ça commence à faire beaucoup.
Peut-on vraiment penser que l'enseignant va bien gérer tout ce beau monde ???
Admettons que je sois vraiment très performant et que j'adapte parfaitement mon cours aux ULIS... Ne fais-je pas le travail du professeur spécialisé ?
J'en déduis que le seul bénéfice de l'inclusion est la socialisation.
Le travail sera bien mieux fait en ULIS, structure créée spécialement pour cela, avec une professeur formé et un effectif très allégé.
Donc plus 2 ULIS souvent, ça commence à faire beaucoup.
Peut-on vraiment penser que l'enseignant va bien gérer tout ce beau monde ???
Admettons que je sois vraiment très performant et que j'adapte parfaitement mon cours aux ULIS... Ne fais-je pas le travail du professeur spécialisé ?
J'en déduis que le seul bénéfice de l'inclusion est la socialisation.
Le travail sera bien mieux fait en ULIS, structure créée spécialement pour cela, avec une professeur formé et un effectif très allégé.
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Dans ces conditions, tu ne peux pas faire l’impossible.Isis39 a écrit:Jenny a écrit:Aucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés.
Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter.
Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en difficulté.
Mon souci c'est que je ne vais pas lui faire d'évaluations adaptées puisque c'est un 6e comme les autres. Du coup je ne sais vraiment pas comment faire. On n'a pas d'ULIS ici donc pas d'enseignant spécialisé. La seule réponse de la conseillère pédagogique du primaire a été de me dire de prendre des manuels de CE1. Sauf qu'on ne fait pas d'HG en CE1. Grand silence ensuite. Traduction : debrouille-toi !
J'essaie au maximum d'être vers lui, de l'aider, mais j'ai beaucoup d'élèves en difficulté dans cette classe. Et cet élève seul aurait besoin de quelqu'un avec lui en permanence.
Il faut que le pp dialogue avec la famille pour tenter de les faire prendre conscience du problème.
C'est ce qu'a dit aussi la principale. Mais, en attendant, je ne le vis pas très bien.
- SheldonNiveau 9
Donc sur une classe de 30 :
On ajoute 2 ULIS.
On a facilement 3 ou 4 PAP.
Maintenant, on nous demande de différencier également pour les EIP identifiés.
Il doit exister quelques PPRE...
==> Mission impossible.
Imaginez un autre domaine, quel qu’il soit, où les gens venant apprendre quelque chose sont mélangés indifféremment selon leur niveaux et leur expérience.
Il n'y a qu'a l'EN que l'on fonctionne comme cela.
On ajoute 2 ULIS.
On a facilement 3 ou 4 PAP.
Maintenant, on nous demande de différencier également pour les EIP identifiés.
Il doit exister quelques PPRE...
==> Mission impossible.
Imaginez un autre domaine, quel qu’il soit, où les gens venant apprendre quelque chose sont mélangés indifféremment selon leur niveaux et leur expérience.
Il n'y a qu'a l'EN que l'on fonctionne comme cela.
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" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- VanGogh59Expert spécialisé
Panta Rhei a écrit:Quelle excellente question!
Je ne sais pas ce qu'il en est chez toi, mais déjà les 16 élèves ULIS sont des élèves "fictifs": alors même qu'ils ont vocation à être intégrés dans les classes, ils ne sont pas comptés comme les autres élèves.
Ce qui fait que nous avons 30 + 2 (ULIS) + AVS (ça dépend: ça va, ça vient: genre n'importe quoi!)
Aussi, pour te répondre, chez nous, pani pwoblem, on a déjà des classes qui tournent entre 28 et 30 ET merci M. le Chef, maintenant que cette ULIS a été implantée et bien nous sommes sur du 32 + AVS.
Les élèves ULIS en question sont tout gentil / trop stressés.
Ceci est ENCORE une charge de travail supplémentaire. Pour un salaire qui diminue. Et je ne parlerais même pas du prix du diesel qui selon Mme la Ministre Machin Truc va continuer à augmenter jusqu'à la fin de cet épisode politique.
(désolé pour le total HS mais il est venu tout seul)
Je partage à 100 % ton HS. Effectifs de plus en plus lourds et des ULIS en plus quelquefois sans AVS à gérer en sachant que sans AVS il faut leur consacrer un temps fou et que les autres élèves en auraient aussi besoin...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- lou gaiaNiveau 5
Isis39 a écrit:lou gaia a écrit:Isis39 a écrit:Question aux collègues qui accueillent des ULIS (notamment en HG) : avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?
J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...
beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? (même si le avant est très flou) Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. (exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé)
Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres.
Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez nous.
Que le refus d'ULIS par les parents te mette en colère, je suis tout à fait d'accord et je partage ton sentiment. Cela dit, accepter cette orientation pour les familles est toujours difficile et peut prendre deux ans. Sans connaître la situation exacte, je ne perdrai pas espoir de le faire intégrer l'ULIS soit en cours d'année pour des inclusions de temps à autre histoire de dédramatiser (dans mon collège, les parents peuvent même venir sur un temps donné dans la classe ULIS) soit en 5eme. Mais il ne faut pas lâcher et travailler au corps les parents en réunissant des éléments solides sur les difficultés de l'élève. (et pas que scolaire, des difficultés également d'intégration, sentiment de décalage ect)
Maintenant, l'élève est avec toi, lui n'y peut rien, et chercher à l'exclure ou à l'ignorer ne va que renforcer les à priori négatifs des parents et faire de gros dégâts à long terme pour cet élève. Essaye de voir ce que lui attend des cours, de sa classe, s'il a conscience des difficultés ou pas. Mais dans tous les cas, oui, de mon point de vue, il faut réaliser du travail supplémentaire pour cet élève. Par contre, année après année, je réutilise ce travail, finalement, j'ai des ULIS tous les ans pour le moment. Bon et honnêtement, c'est mois de travail qu'un élève en difficulté scolaire classique parce que le handicap est souvent mental donc il faut 45 minutes à un élve ULIS pour réaliser une tâche perçue comme très simple. Donc 1h de prépa me tient facilement 2 à 3 cours. Alors que je galère bien plus à capter l'attention, l'intérêt et la bonne volonté de 4/5 élèves en difficulté scolaire pour qui j'essaye d'adapter.
- VicomteDeValmontGrand sage
La plupart du temps les élèves ULIS ne sont pas dans les effectifs ce qui fait une charge de travail excessive quand ils sont intégrés. Tout ça parce que le gouvernement a coupé les fonds des instituts spécialisés qui coutaient beaucoup plus chers que de créer des ULIS sous prétexte de "l'inclusion scolaire".
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Isis39Enchanteur
lou gaia a écrit:Isis39 a écrit:lou gaia a écrit:Isis39 a écrit:Question aux collègues qui accueillent des ULIS (notamment en HG) : avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?
J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...
beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? (même si le avant est très flou) Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. (exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé)
Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres.
Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez nous.
Que le refus d'ULIS par les parents te mette en colère, je suis tout à fait d'accord et je partage ton sentiment. Cela dit, accepter cette orientation pour les familles est toujours difficile et peut prendre deux ans. Sans connaître la situation exacte, je ne perdrai pas espoir de le faire intégrer l'ULIS soit en cours d'année pour des inclusions de temps à autre histoire de dédramatiser (dans mon collège, les parents peuvent même venir sur un temps donné dans la classe ULIS) soit en 5eme. Mais il ne faut pas lâcher et travailler au corps les parents en réunissant des éléments solides sur les difficultés de l'élève. (et pas que scolaire, des difficultés également d'intégration, sentiment de décalage ect)
Maintenant, l'élève est avec toi, lui n'y peut rien, et chercher à l'exclure ou à l'ignorer ne va que renforcer les à priori négatifs des parents et faire de gros dégâts à long terme pour cet élève. Essaye de voir ce que lui attend des cours, de sa classe, s'il a conscience des difficultés ou pas. Mais dans tous les cas, oui, de mon point de vue, il faut réaliser du travail supplémentaire pour cet élève. Par contre, année après année, je réutilise ce travail, finalement, j'ai des ULIS tous les ans pour le moment. Bon et honnêtement, c'est mois de travail qu'un élève en difficulté scolaire classique parce que le handicap est souvent mental donc il faut 45 minutes à un élve ULIS pour réaliser une tâche perçue comme très simple. Donc 1h de prépa me tient facilement 2 à 3 cours. Alors que je galère bien plus à capter l'attention, l'intérêt et la bonne volonté de 4/5 élèves en difficulté scolaire pour qui j'essaye d'adapter.
Je ne l'exclus pas et ne l'ignore pas non plus. Mais je commence à fatiguer de devoir faire des adaptations pour les PAP, des adaptations pour les PPRE, une différenciation pour tous les autres et en plus une adaptation pour un élève qui relève de l'ULIS. Évidemment sans jamais aucune formation.
Édit : nous fournir un banque de ressources pour ce genre de cas, ça serait trop demander à l'EN ?
- sylvie57Fidèle du forum
Chez nous, les ULIS et SEGPA sont en inclusion (sauf en maths et en français où ils sont en petit groupe et avec des collègues spécialisés). Les élèves de SEGPA sont entre 3 et 5 par classe sans AVS. On essaie de les aider en adaptant nos évaluations et en mettant les traces écrites sur l'ENT. Dans une de mes 6e, j'ai 5 SEGPA et quand je peux, je corrige ce qu'ils écrivent dans leurs cahiers. Ce n'est pas toujours possible car il y a aussi les élèves en difficulté, les SEGPA non orientés en SEGPA, les DYS suivis ou pas ! En tout, cela fait beaucoup d'adaptations !
Quant aux ULIS , j'en ai 5 dans une classe de 26 avec une AVS de temps en temps. heureusement que nous communiquons beaucoup avec les collègues ULIS/SEGPA
L'inclusion, oui, mais avec de vrais moyens pour vraiment aider ces élèves !! Refuser de prendre ces élèves même si je n'ai pas l'AVS pour les aider, c'est inimaginable !
Quant aux ULIS , j'en ai 5 dans une classe de 26 avec une AVS de temps en temps. heureusement que nous communiquons beaucoup avec les collègues ULIS/SEGPA
L'inclusion, oui, mais avec de vrais moyens pour vraiment aider ces élèves !! Refuser de prendre ces élèves même si je n'ai pas l'AVS pour les aider, c'est inimaginable !
- lou gaiaNiveau 5
Isis39 a écrit:lou gaia a écrit:Isis39 a écrit:lou gaia a écrit:
beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? (même si le avant est très flou) Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. (exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé)
Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres.
Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez nous.
Que le refus d'ULIS par les parents te mette en colère, je suis tout à fait d'accord et je partage ton sentiment. Cela dit, accepter cette orientation pour les familles est toujours difficile et peut prendre deux ans. Sans connaître la situation exacte, je ne perdrai pas espoir de le faire intégrer l'ULIS soit en cours d'année pour des inclusions de temps à autre histoire de dédramatiser (dans mon collège, les parents peuvent même venir sur un temps donné dans la classe ULIS) soit en 5eme. Mais il ne faut pas lâcher et travailler au corps les parents en réunissant des éléments solides sur les difficultés de l'élève. (et pas que scolaire, des difficultés également d'intégration, sentiment de décalage ect)
Maintenant, l'élève est avec toi, lui n'y peut rien, et chercher à l'exclure ou à l'ignorer ne va que renforcer les à priori négatifs des parents et faire de gros dégâts à long terme pour cet élève. Essaye de voir ce que lui attend des cours, de sa classe, s'il a conscience des difficultés ou pas. Mais dans tous les cas, oui, de mon point de vue, il faut réaliser du travail supplémentaire pour cet élève. Par contre, année après année, je réutilise ce travail, finalement, j'ai des ULIS tous les ans pour le moment. Bon et honnêtement, c'est mois de travail qu'un élève en difficulté scolaire classique parce que le handicap est souvent mental donc il faut 45 minutes à un élve ULIS pour réaliser une tâche perçue comme très simple. Donc 1h de prépa me tient facilement 2 à 3 cours. Alors que je galère bien plus à capter l'attention, l'intérêt et la bonne volonté de 4/5 élèves en difficulté scolaire pour qui j'essaye d'adapter.
Je ne l'exclus pas et ne l'ignore pas non plus. Mais je commence à fatiguer de devoir faire des adaptations pour les PAP, des adaptations pour les PPRE, une différenciation pour tous les autres et en plus une adaptation pour un élève qui relève de l'ULIS. Évidemment sans jamais aucune formation.
Édit : nous fournir un banque de ressources pour ce genre de cas, ça serait trop demander à l'EN ?
je partage ton point de vu. Cela permet aussi à l'EN de nous mettre dans une situation impossible, de ne jamais avoir le sentiment de réussir. Se sentir en échec en permanence facilite l'obéissance et la soumission... Cela dit, une formation sur le sujet me semble très difficile. C'est trop en fonction de nos habitudes de travail, du niveau de l'élève. Par contre, ce serait assz du ressort des (pour le moment inutile ?) conseil école collège que de créer des banque de données par niveau et matière et de tout stocker en ligne. Je crois bien plus en l'initiative des collègues en l'autogestion, qu'en l'institution. A part nous parler de compétences, d'apprenants et d'école du numérique... (à part ça, on attend toujours que le nouvel elyco/ it's learning fonctionne en temps et en heure)
J'aimerai beaucoup, le moment venu, m'investir dans la création de cours adaptés pour élèves de type ULIS, pour des dyslexiques, pour des dyspraxiques...Mais c'est un sujet qui m'intéresse fortement.
- Isis39Enchanteur
Créer des support adaptés et accessibles, ce serait vraiment intéressant. Moi aussi cela m'intéresserait si j'avais un peu de temps.
- RandoschtroumfNiveau 10
Isis39 a écrit:Question aux collègues qui accueillent des ULIS (notamment en HG) : avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?
J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...
Quel est l'objectif pour cet élève ?
Souhaites-tu tenter de le faire se repérer dans le temps ? Dans ce cas, des supports de type cahier d'activité CP CE1 comme le Magellan conviennent.
Ou bien faire de l'histoire, ce que je comprends dans ton message.
Odysséo et citadelle CE2 proposent des manuels organisant les thèmes de manière chronologique; citadelle CM1 et CM2 également (je ne connais pas odysséo en cycle3). Le CDI peut-il investir? ( je connais mal les possibilités pour financer un tel achat dans le secondaire, étant PE).
Nb : Citadelle est vraiment léger! Odysséo est un peu plus fourni.
Sinon, de nombreux blogs de PE proposent des fiches clés en main, avec documents, questionnaires et leçon, reste alors à faire le tri.
Point positif : l'élève a plus de chances de progresser. Point négatif : on n'aide pas les parents à prendre conscience de l'ampleur des difficultés de leur enfant.
Bon courage !
- Isis39Enchanteur
Merci pour tes conseils. Mon souci est de faire faire le programme de 6e à cet enfant alors que, visiblement, certaines notions ne sont toujours pas du tout à sa portée.
Le CDI a des moyens très restreints. Il faudrait que je paie de ma poche. Ce qui m'énerve un peu.
Il me faudrait le truc miraculeux : le programme d'HG de 6e adapté à des enfants niveau CE1.
Le CDI a des moyens très restreints. Il faudrait que je paie de ma poche. Ce qui m'énerve un peu.
Il me faudrait le truc miraculeux : le programme d'HG de 6e adapté à des enfants niveau CE1.
- kiwiGuide spirituel
amethyste a écrit:Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien (et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement).jonjon71 a écrit:Jenny a écrit:C'est le professeur spécialisé qui décide.
Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se passer.
Une discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève.
Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, point.
Dans le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque élève.
Des aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple.
Heu... Navrée, mais si, les élèves du dispositif Ulis font partie des effectifs de la classe et comptabilisés comme tels. Si ce n'est pas le cas dans ton établissement, le chef n'est pas dans les clous.
- amethysteDoyen
Ça, ça n'aurait rien de surprenant . Les listes de classe données à la rentrée (avec les effectifs, donc), ne comportent pas le nom des élèves d'ULIS. C'est leur professeur qui nous envoie une liste avec les différentes intégrations ensuite.kiwi a écrit:amethyste a écrit:Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien (et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement).jonjon71 a écrit:Jenny a écrit:C'est le professeur spécialisé qui décide.
Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se passer.
Une discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève.
Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, point.
Dans le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque élève.
Des aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple.
Heu... Navrée, mais si, les élèves du dispositif Ulis font partie des effectifs de la classe et comptabilisés comme tels. Si ce n'est pas le cas dans ton établissement, le chef n'est pas dans les clous.
- kiwiGuide spirituel
Isis39 a écrit:Question aux collègues qui accueillent des ULIS (notamment en HG) : avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?
J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...
J'en ai chaque année. Clairement, je ne fais pas le travail qui relève de l'enseignant spécialisé. D'une part, car je ne suis pas prof de primaire, et d'autre part, je ne suis pas formée pour enseigner aux élèves handicapés cognitifs. Donc je fais mon travail : j'adapte pour les élèves de l'Ulis comme je le fais pour les élèves faibles de la classE. La collègue n'inclut jamais des élèves non lecteurs, ni des élèves au comportement incompatible avec le suivi d'un cours.
Après honnêtement, le but premier d'une inclusion, c'est la socialisation. Le scolaire vient après. S'ils arrivent à retenir des petites choses et à comprendre deux-trois trucs, c'est déjà bien avec nos élèves inclus.
Cette année pour la 1ère fois, j'ai un Ulis avec une avs. Il est autiste. On va peut-être arrêter son inclusion car ça se passe moyennement : aucun contact avec les autres et il ne semble pas en profiter scolairement parlant. Il passe son temps à demander l'heure. On se donne un peu de temps pour voir.
- kiwiGuide spirituel
C'est illégal améthyste.
Je ne sais plus qui disait que du coup, ils n'avaient pas pu avoir une division supplémentaire. Il serait peut-être bon d'en informer les collègues, car justement, nous, c'est grâce aux Ulis qu'on a pu avoir une division de 5ème en plus, sinon on était à 30-31 pour un seuil à 30, avec impossibilité d'inclusion.
Je ne sais plus qui disait que du coup, ils n'avaient pas pu avoir une division supplémentaire. Il serait peut-être bon d'en informer les collègues, car justement, nous, c'est grâce aux Ulis qu'on a pu avoir une division de 5ème en plus, sinon on était à 30-31 pour un seuil à 30, avec impossibilité d'inclusion.
- amethysteDoyen
On n'aura pas d'ouverture de classe, nos effectifs les plus importants sont de 28-29, donc, au pire, on atteint 30 avec les élèves d'ULIS. Je trouve simplement qu'accueillir ces élèves dans des classes aussi chargées, sans AVS souvent, ben, c'est du f..age de g.... D'autant que, si la P reprenait les cours avec eux pour leur réexpliquer dans les premières années, ce n'est plus le cas maintenant. Je ne lui jette pas la pierre, il y a tellement d'inclusions, dans des matières différentes selon les élèves, avec des collègues différents, que je ne vois pas comment elle pourrait reprendre tout ça. Mais au final, on a des élèves qui sont censés suivre le programme sans véritable aide (je leur donne des photocopies, il m'arrive de finir un schéma, mais ce ne sont que des bricoles, j'ai les 28 ou 29 autres à gérer).
- lene75Prophète
Isis39 a écrit:Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres.
Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez nous.
Il doit y avoir moyen de creuser du côté des parents.
Refuser une ULIS pour accepter une SEGPA, je trouve ça étrange comme démarche. Je comprendrais le contraire, mais dans ce sens-là
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
lene75 a écrit:
Il doit y avoir moyen de creuser du côté des parents.
Refuser une ULIS pour accepter une SEGPA, je trouve ça étrange comme démarche. Je comprendrais le contraire, mais dans ce sens-là
Déni du handicap ?
Ca me paraît aussi difficile à comprendre.
- amethysteDoyen
Localisation de la SEGPA et de l'ULIS ? Dans certains cas, le transport est un véritable problème.Jenny a écrit:lene75 a écrit:
Il doit y avoir moyen de creuser du côté des parents.
Refuser une ULIS pour accepter une SEGPA, je trouve ça étrange comme démarche. Je comprendrais le contraire, mais dans ce sens-là
Déni du handicap ?
Ca me paraît aussi difficile à comprendre.
- Fesseur ProGuide spirituel
Les élèves d'ULIS font forcément partie des classes. ( même si pour certains, on ne les voit jamais )amethyste a écrit:Ça, ça n'aurait rien de surprenant . Les listes de classe données à la rentrée (avec les effectifs, donc), ne comportent pas le nom des élèves d'ULIS. C'est leur professeur qui nous envoie une liste avec les différentes intégrations ensuite.kiwi a écrit:amethyste a écrit:Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien (et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement).jonjon71 a écrit:
Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, point.
Dans le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque élève.
Des aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple.
Heu... Navrée, mais si, les élèves du dispositif Ulis font partie des effectifs de la classe et comptabilisés comme tels. Si ce n'est pas le cas dans ton établissement, le chef n'est pas dans les clous.
Sinon, c'est illégal.
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Pourvu que ça dure...
- JennyMédiateur
Sheldon a écrit:Toutes nos 5èmes sont également à 30... !
Donc plus 2 ULIS souvent, ça commence à faire beaucoup.
Peut-on vraiment penser que l'enseignant va bien gérer tout ce beau monde ???
Admettons que je sois vraiment très performant et que j'adapte parfaitement mon cours aux ULIS... Ne fais-je pas le travail du professeur spécialisé ?
J'en déduis que le seul bénéfice de l'inclusion est la socialisation.
Le travail sera bien mieux fait en ULIS, structure créée spécialement pour cela, avec une professeur formé et un effectif très allégé.
C'est souvent le premier objectif, j'ai surtout accueilli des élèves autistes dans ma classe et c'est essentiel pour eux.
Certains élèves sont passionnés par l'histoire/géo et sont parfois ravis de venir au "vrai" cours d'histoire, participent et suivent pas si mal. Le contenu en ULIS est plus léger et tous les niveaux sont présents. Quand ils peuvent suivre un minimum, il y'a sans doute un vrai plus d'assister au cours classique.
Il y'a aussi, même si c'est rare, des élèves d'ULIS qui réintégrent le cursus classique. J'ai eu un élève de 2nde qui a été scolarisé de la primaire à la 3e en ULIS qui a relativement bien réussi sa 2nde GT sans AVS et qui est passé sans souci en 1re techno. Je suppose qu'il était très inclus en collège.
Amethyste : C'est une possibilité effectivement.
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:lene75 a écrit:
Il doit y avoir moyen de creuser du côté des parents.
Refuser une ULIS pour accepter une SEGPA, je trouve ça étrange comme démarche. Je comprendrais le contraire, mais dans ce sens-là
Déni du handicap ?
Ca me paraît aussi difficile à comprendre.
Oui, il s'agit d'un déni du handicap. Car les deux sont au même endroit.
- RandoschtroumfNiveau 10
Isis39 a écrit:Merci pour tes conseils. Mon souci est de faire faire le programme de 6e à cet enfant alors que, visiblement, certaines notions ne sont toujours pas du tout à sa portée.
Le CDI a des moyens très restreints. Il faudrait que je paie de ma poche. Ce qui m'énerve un peu.
Il me faudrait le truc miraculeux : le programme d'HG de 6e adapté à des enfants niveau CE1.
Effectivement, à part Lourdes...
Pour le repérage dans le temps, je laisserais tomber tout ce qui est calendrier à cause du caractère cyclique. Par contre, il est possible de s'appuyer sur la frise, même sans connaissance des nombres au-delà de 500, en travaillant les faits comme des images séquentielles. C'est un pis aller, on est d'accord.
Regarder du côté des manuels et ressources en ligne pour les Segpa ? Je ne peux rien conseiller.
Certains éditeurs permettent de consulter en ligne les manuels, en créant un compte avec son adresse pro.
Bon courage!
J'espère au moins que ton élève sait lire et écrire !
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