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- abricotedapiExpert spécialisé
C'est à dire ?
- InvitéInvité
En AP je prépare la rédaction. Je m'appuie sur les exos de vocabulaire et Apprendre à rédiger du TDL.
- LefterisEsprit sacré
A titre personnel, pour info ( je ne suis pas dans la tête des inspecteurs, et je conseille aux stagiaires de faire semblant de se soumettre aux marottes locales) je suis ce qui me paraît le bon sens : je vais du plus simple au plus complexe, et j'établis une progression séparée dans ce sens. Et ça se voit sans ambiguïté puisque je fais séparer le classeur en deux : une partie étude des textes, par chapitre, une autre "étude de la langue", numérotée Langue 1, langue 2, etc. Sans entrer dans le détail, car je vois au fur et à mesure ce qui pose problème, ce qui peut être fait plus rapidement. Après j'adapte le volume d'exercices, et pas besoin de cahier de grammaire, nous avons TDL qui suffit largement, avec des exercices bien conçus, qui croisent diverses notions et font des rappels. Pour les exercices et le travail systématique de la langue, je consacre au moins une heure par semaine, si possible en groupe quand il y en a.
Evidemment, les textes soulèvent aussi des questions de langue , et c'est l'occasion soit de repérer un point de langue, soit d'en revoir un . C'est en cela que c'est par nature "décloisonné". A la limite, par un artifice de présentation, on pourrait maquiller ça en sacro-sainte "séquence" pour un stagiaire. Par exemple, si je rencontre un subjonctif , pas encore étudié, je le fais observer, j'explique son fonctionnement et sa raison d'être, je le fais noter (chacun de mes "cours" comporte un point de langue, que ce soit de la grammaire ou du lexique) et je le travaille spécifiquement plus tard, avec force exos, quand la progression m'y amène. Si je rencontre un fait déjà étudié, mais qui pose souvent problème (disons par exemple le conditionnel) je fais un rappel, je m'en sers comme exemple en contexte.
Mine de rien, l'heure consacrée + les points abordés dans les textes font monter à environ deux heures hebdo, bien tassées l'étude de la langue. Comme l'étude des textes prend un temps fou, notamment à cause des déficiences en vocabulaire, ça fait à la fois beaucoup et pas assez, avec les horaires "plafond". Il faut faire des choix difficiles.
Evidemment, les textes soulèvent aussi des questions de langue , et c'est l'occasion soit de repérer un point de langue, soit d'en revoir un . C'est en cela que c'est par nature "décloisonné". A la limite, par un artifice de présentation, on pourrait maquiller ça en sacro-sainte "séquence" pour un stagiaire. Par exemple, si je rencontre un subjonctif , pas encore étudié, je le fais observer, j'explique son fonctionnement et sa raison d'être, je le fais noter (chacun de mes "cours" comporte un point de langue, que ce soit de la grammaire ou du lexique) et je le travaille spécifiquement plus tard, avec force exos, quand la progression m'y amène. Si je rencontre un fait déjà étudié, mais qui pose souvent problème (disons par exemple le conditionnel) je fais un rappel, je m'en sers comme exemple en contexte.
Mine de rien, l'heure consacrée + les points abordés dans les textes font monter à environ deux heures hebdo, bien tassées l'étude de la langue. Comme l'étude des textes prend un temps fou, notamment à cause des déficiences en vocabulaire, ça fait à la fois beaucoup et pas assez, avec les horaires "plafond". Il faut faire des choix difficiles.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ElbertaHabitué du forum
Lefteris, je fais un hors-sujet et je m'en excuse, mais pourriez-vous montrer, ou expliquer, à quoi ressemble la page d'un cahier (ou la feuille) d'un élève à la fin du cours ? J'ai du mal à savoir quel est le volume de ce qui est écrit en une heure.
- ProvenceEnchanteur
Clerus a écrit:
J'imagine que vous faites donc d'abord une séquence (ou un chapitre) de grammaire puis un chapitre de littérature ?
Non, je traite en parallèle ma programmation d elittérature et ma progression de grammaire.
Ça manque de régularité. Tu as avoir le même problème qu'à chaque reprise: il faut relancer la machine.Exemple en 6ème, d'abord traiter à fond la phrase puis traiter différents textes sur le thème du déluge, sans mélanger les deux.
Est-ce possible de procéder ainsi ?
J'alterne, pour pouvoir donner du travail à l'avance et tenter de rendre les apprentissages plus réguliers.En relisant vos messages, si j'ai bien compris, la plupart d'entre vous font la grammaire le lundi mardi et la littérature le jeudi vendredi ?
Pourquoi s'embrouilleraient-ils?Ça fonctionne bien avec les élèves ils ne s'embrouillent pas ?
- ClerusNiveau 1
Dans mon établissement en 6ème les élèves ont 4h par semaine en classe entière (dont une seulement toutes les deux semaines) et 1h d'AP par semaine en demi groupe. Dans ce cas-là, que travailleriez-vous en AP ?
- ClerusNiveau 1
D'accord merci beaucoup pour vos réponses
- abricotedapiExpert spécialisé
En AP tu peux travailler l'écriture !
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Pierre-HenriHabitué du forum
Clerus a écrit:Dans mon établissement en 6ème les élèves ont 4h par semaine en classe entière (dont une seulement toutes les deux semaines) et 1h d'AP par semaine en demi groupe. Dans ce cas-là, que travailleriez-vous en AP ?
Je reste le plus simple possible : exercices de grammaire ou travaux d'écriture en lien avec la leçon du moment. J'ai appris d'expérience qu'il était inutile d'avoir une progression dédiée à ces heures parce que : a) les élèves s'y perdent et b) les heures d'AP servent de variable d'ajustement en cas de modifications d'emploi du temps. Elles sont donc, dans les faits, assez irrégulières.
- ClerusNiveau 1
Je suis d'accord avec vous. Merci !
- LefterisEsprit sacré
Déjà je préviens, je ne suis pas forcément un modèle à suivre mais plutôt comme l'avait gentiment une inspectrice à un collègue, "un enseignant du XXe siècle".Elberta a écrit:Lefteris, je fais un hors-sujet et je m'en excuse, mais pourriez-vous montrer, ou expliquer, à quoi ressemble la page d'un cahier (ou la feuille) d'un élève à la fin du cours ? J'ai du mal à savoir quel est le volume de ce qui est écrit en une heure.
Je n'ai pas de photo de feuille mais en gros une étude de texte se présente comme suit : un titre assez bref avec l'indication du texte, les objectifs.
-une courte intro de présentation (situation du texte, références historiques, littéraires, culturelles).
-si besoin est, une liste de vocabulaire ou d'expressions qu'ils n'ont pas compris.
-une synthèse des questions préalables que j'ai posées (souvent choisies dans le manuel) qui forme un texte cohérent, une explication (je souligne, tu verras pourquoi) avec des alinéas. Je leur demande de rédiger les réponses, j'en relève quelques unes par tirage au sort, mais même si je reprends certaines bonnes réponses, la synthèse est de mon cru, pour que tout le monde ait la même chose. Je projette sur écran. Souvent, j'en ai préparé la trame. J'y introduis les éléments importants à retenir (figures de style par exemple, procédés théâtraux, vocabulaire du Moyen-Age etc.) et je les fais souligner ou surligner, ils savent qu'ils auront besoin de ces éléments . Ca tourne généralement entre 15 et 20 lignes rédigées ("on écrit trop !") dans lesquelles je montre par la même occasion comment tourner une phrase de réponse.
-un point de langue lié au texte soit anticipant une leçon à venir, soir enfonçant le clou et approfondissant du déjà vu : morphologie, usage des temps verbaux, étymologie... selon les nécessités.
Mais attention, j'insiste sur la prudence. Si je ne peux travailler autrement que méthodiquement, explicitement, avec des paragraphes, parce que mon cerveau est construit ainsi et que je suis un fossile obtus, je sais que ce n'est pas du goût de tout le monde. A une réunion où j'accompagnais des stagiaires MEEF, j'ai entendu : "les élèves doivent discuter entre eux et exprimer leur ressenti (sic) ". "Vous ne devez pas les questionner ni expliquer. Personne n'a le droit d'expliquer un texte" . "Ils doivent construire eux-mêmes leur trace écrite, vous n'êtes là que pour les aider à exprimer leurs idées". Et à l'intention des tuteurs qui osaient prétendre faire cours "On ne fait plus cours, voyons". "Si je viens et que vous faites un cours, ça va mal se passer" et autres civilités de la même farine. Donc la plus grande prudence s'impose pour les stagiaires, ils doivent savoir en présence de qui ils vont se trouver, ils sont fragiles. On peut aussi tomber sur un inspecteur comme j'ai connu qui voulait voir uniquement de la littérature patrimoniale, des explications en conséquence , puisque cette littérature "a besoin d'un professeur pur être comprise", qui encourageait le par coeur ("faites leur apprendre des morceaux").
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- ElbertaHabitué du forum
Merci beaucoup Lefteris. Ce que tu fais est très clair et structuré, je suis sûre que les élèves s'y retrouvent. Je fonctionne comme toi, et j'avais en tête de construire mes cours sur cette trame. L'inspectrice venant d'arriver, je ne sais pas comment elle conçoit les cours, donc on verra bien. Je vais travailler de cette façon, que j'arrive à défendre et à argumenter, c'est déjà ça.
- kaktus65Niveau 10
Je me suis fait inspecter en maths l'année dernière en 5ème.
Je ne travaille pas par séquences mais en revanche, j'avais proposé deux thèmes sur 5/6 heures qui m'ont permis de retravailler une bonne partie des exigences de 5ème : un plan de maison et le nombre d'or. L'IPR a apprécié visiblement et ne m'a rien dit sur le reste.
Je ne travaille pas par séquences mais en revanche, j'avais proposé deux thèmes sur 5/6 heures qui m'ont permis de retravailler une bonne partie des exigences de 5ème : un plan de maison et le nombre d'or. L'IPR a apprécié visiblement et ne m'a rien dit sur le reste.
- ClerusNiveau 1
Je reviens à la charge pour demander une précision : pour l'instant je fais ma progression de grammaire séparée de ma progression de littérature. D'abord un chapitre de littérature, puis une leçon de grammaire. Comme dit plus haut ça manque sûrement de rythme et de régularité et je vais essayer de passer sur deux jours grammaire, deux jours littérature. Mais en attendant, comme cela fonctionne plutôt pas mal avec les élèves, la manière dont je fonctionne est-elle défendable devant un inspecteur si j'arrive à la justifier (en m'excusant de ramener à nouveau cette question mais j'ai besoin de savoir si ce que je fais est acceptable pour eux) ?
- abricotedapiExpert spécialisé
Tout dépend des inspecteurs et inspectrices. Nous ne sommes pas dans leur tête et ils/elles n'ont pas toujours la même opinion.
Combien de leçons de langue fais-tu dans l'année avec ce rythme ? J'ai déjà du mal à tenir ma progression de langue avec 2h par semaine...
Combien de leçons de langue fais-tu dans l'année avec ce rythme ? J'ai déjà du mal à tenir ma progression de langue avec 2h par semaine...
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- ClerusNiveau 1
D'accord, oui ça dépend vraiment des personnes et de leur opinion.
Cela dépend, effectivement je n'arrive pas à faire tout ce que je voudrais, mais je passe à peu près autant de temps sur la grammaire que la littérature.
Cela dépend, effectivement je n'arrive pas à faire tout ce que je voudrais, mais je passe à peu près autant de temps sur la grammaire que la littérature.
- abricotedapiExpert spécialisé
Tu fais par exemple huit chapitres de littérature et huit leçons de langue ? J'ai du mal à voir ce que ça donne.
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- ClerusNiveau 1
Quand je dis une leçon de grammaire, il y a plusieurs leçons dedans en fait.
Exemple : en 6ème leçon sur la phrase je fais en une leçon comportant plusieurs séances : les phrases verbales et non verbales, les types de phrases, la forme affirmative et négative.
En 3ème une longue leçon où on révise les natures et les fonctions.
Exemple : en 6ème leçon sur la phrase je fais en une leçon comportant plusieurs séances : les phrases verbales et non verbales, les types de phrases, la forme affirmative et négative.
En 3ème une longue leçon où on révise les natures et les fonctions.
- *Ombre*Grand sage
L'essentiel me paraît de parvenir d'une part à consacrer à l'étude de la langue tout le temps nécessaire (et 6 leçons dans l'année ne sont guère suffisantes, quel que soit le niveau) et d'autre part à adopter une progression propre à mettre en évidence la cohérence du système et son appropriation par l'élève. Un IPR sensé ne peut rien à voir à redire à cela, si tu es capable de l'argumenter. Et les IPR insensés, je ne vois pas au nom de quoi on les écouterait.
Si tu parviens à faire tout cela en alternant langue et littérature, pourquoi pas ? Disons que du point de vue des apprentissages à long terme, une plus grande régularité serait sans doute plus efficace. Mais si tu constates que ça marche, ne remets pas tout en cause pour l'hypothétique point de vue d'un hypothétique inspecteur.
Si tu parviens à faire tout cela en alternant langue et littérature, pourquoi pas ? Disons que du point de vue des apprentissages à long terme, une plus grande régularité serait sans doute plus efficace. Mais si tu constates que ça marche, ne remets pas tout en cause pour l'hypothétique point de vue d'un hypothétique inspecteur.
- henrietteMédiateur
Ce que je peux te dire, c'est que dans mon académie, une telle organisation a valu à une de mes collègues de se faire carrément incendier lors de son inspection. Il lui a été reproché de laisser beaucoup trop de temps entre les moments consacrés à la grammaire et de ne pas assez articuler la grammaire avec l'expression écrite.
Mais comme dit, les IPR se suivent et ne se ressemblent pas.
Mais comme dit, les IPR se suivent et ne se ressemblent pas.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElbertaHabitué du forum
abricotedapi a écrit:
Combien de leçons de langue fais-tu dans l'année avec ce rythme ? J'ai déjà du mal à tenir ma progression de langue avec 2h par semaine...
Moi aussi j'ai du mal, et en plus je trouve qu'on n'avance pas en analyse de textes (une conte en 5ème et une nouvelle en 4ème seulement), et je n'ai pas commencé les évaluations ....
- EmeraldiaÉrudit
S'il est utile de décloisonner pour revenir sur un point à travailler (parce qu'on a relevé des fautes dans les copies etc.), parce qu'on retravaille les rédactions pour la syntaxe et l'orthographe, j'estime que travailler les textes permet aussi de travailler la grammaire et l'orthographe : lire c'est intégré des tournures de phrases et visualiser des mots. Je ne pense pas que seules les séances de langue permettent de travailler la langue, pour moi, tout est lié. Il y a des points de grammaire qui permettent d'expliquer des passages d'un texte.
C'est pour cela que je travaille encore en séquences même si je travaille beaucoup la grammaire et l'orthographe en AP.
C'est pour cela que je travaille encore en séquences même si je travaille beaucoup la grammaire et l'orthographe en AP.
- ClerusNiveau 1
Merci pour toutes vos réponses !
- La CaverneNiveau 5
Lefteris a écrit:
Mais attention, j'insiste sur la prudence. Si je ne peux travailler autrement que méthodiquement, explicitement, avec des paragraphes, parce que mon cerveau est construit ainsi et que je suis un fossile obtus, je sais que ce n'est pas du goût de tout le monde. A une réunion où j'accompagnais des stagiaires MEEF, j'ai entendu : "les élèves doivent discuter entre eux et exprimer leur ressenti (sic) ". "Vous ne devez pas les questionner ni expliquer. Personne n'a le droit d'expliquer un texte" . "Ils doivent construire eux-mêmes leur trace écrite, vous n'êtes là que pour les aider à exprimer leurs idées". Et à l'intention des tuteurs qui osaient prétendre faire cours "On ne fait plus cours, voyons". "Si je viens et que vous faites un cours, ça va mal se passer" et autres civilités de la même farine. Donc la plus grande prudence s'impose pour les stagiaires, ils doivent savoir en présence de qui ils vont se trouver, ils sont fragiles. On peut aussi tomber sur un inspecteur comme j'ai connu qui voulait voir uniquement de la littérature patrimoniale, des explications en conséquence , puisque cette littérature "a besoin d'un professeur pur être comprise", qui encourageait le par coeur ("faites leur apprendre des morceaux").
Lefteris, je j'ai la gorge serrée quand je lis ta réponse à la collègue. Ce que tu décris en seconde partie de ton intervention est exactement ce que j'ai subi lors de mon PPCR - j'ai récolté un "à consolider" à l'item didactique. En gros je gère très bien les élèves mais mes pratiques sont d'un autre âge (elles ressemblent fort aux tiennes, je m'en excuse, mais j'avais pris soin pourtant d'intégrer une large part de modernitude). Je me pose vraiment la question de la liberté pédagogique. Comment peut-on dézinguer un cours qui fonctionne sous vos yeux par pure idéologie ? Je suis un peu écoeurée.
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