- Monsieur_TeslaNiveau 10
Métier pas toujours facile, mais parfois de grandes satisfactions.
Je travaille en collège, j'ai gardé le contact avec certains élèves.
Mail samedi dernier, d'un "ancien" qui a eu le bac S avec 18/20 en physique : "merci de m'avoir fait aimer la physique"
Je travaille en collège, j'ai gardé le contact avec certains élèves.
Mail samedi dernier, d'un "ancien" qui a eu le bac S avec 18/20 en physique : "merci de m'avoir fait aimer la physique"
- TivinouDoyen
En fait, il faudrait relancer ce topic au mois de décembre, au moment des conseils de classe et des réunions parents-profs et des CA, et du froid, et de la fatigue... peut-être nos réponses seraient-elles sensiblement différentes!
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Tivinou a écrit:En fait, il faudrait relancer ce topic au mois de décembre, au moment des conseils de classe et des réunions parents-profs et des CA, et du froid, et de la fatigue... peut-être nos réponses seraient-elles sensiblement différentes!
Excellente remarque, sans oublier les appréciations et les items du "socle"
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- zeprofGrand sage
je suis bien là où je suis et surtout je suis à ma place.
j'aime mon métier, j'aime faire bosser mes élèves, je suis à ma place, vraiment.
j'ai choisi ce métier, je compte y rester le plus longtemps possible.
Je bosse dans un LP public, j'y suis depuis 15 ans, il n'est pas forcément réputé "facile", mais il me semble que c'est très subjectif.
après bien sûr, il y a des hauts et des bas, ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille !!!!! les élèves y sont rock'n roll, mais j'ai encore, à ce jour, plus de satisfactions que de déceptions : tant que ce sera ainsi je continuerai.
le plus compliqué, c'est ce qu'il y a "autour du métier" (administratif, non reconnaissance etc.) car être en classe, avec mes élèves, c'est ce que je préfère avec la préparation des cours.
donc oui prof sinon heureuse, du moins pas du tout malheureuse.
j'aime mon métier, j'aime faire bosser mes élèves, je suis à ma place, vraiment.
j'ai choisi ce métier, je compte y rester le plus longtemps possible.
Je bosse dans un LP public, j'y suis depuis 15 ans, il n'est pas forcément réputé "facile", mais il me semble que c'est très subjectif.
après bien sûr, il y a des hauts et des bas, ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille !!!!! les élèves y sont rock'n roll, mais j'ai encore, à ce jour, plus de satisfactions que de déceptions : tant que ce sera ainsi je continuerai.
le plus compliqué, c'est ce qu'il y a "autour du métier" (administratif, non reconnaissance etc.) car être en classe, avec mes élèves, c'est ce que je préfère avec la préparation des cours.
donc oui prof sinon heureuse, du moins pas du tout malheureuse.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- ElaïnaDevin
trompettemarine a écrit:
Sauf pour les copies à corriger ou des cours à préparer.
Le lever à cinq heures du matin est possible aussi, non pour les cours effectivement, mais pour se rendre à son lieu de travail, à une formation ou un centre d'examen.
Personnellement, je rêve de ne plus travailler le dimanche. Je manque encore d'organisation, je l'avoue.
Tu peux commencer par te fixer un défi du genre : cette année, jusqu'à la Toussaint, je ne travaille pas le dimanche. Le dimanche, tu t'interdis absolument tout travail. Tu mets ton cartable le samedi soir dans le coffre de la voiture (ou dans le placard de l'entrée) et tu n'y touches pas. A la Toussaint, tu fais un bilan : qu'est-ce que ça a donné ? Ai-je vraiment rendu mes copies beaucoup plus tard que d'habitude (genre un mois au lieu d'une semaine d'habitude) ? Etais-je un prof indigne pour autant ? Mes cours étaient-ils plus mauvais ?
Si vraiment tu trouves que tu as démérité, tu peux rectifier le tir (travailler plus pendant les trous par exemple) ou te remettre à bosser le dimanche en te fixant des plages horaires limitées et en t'y tenant. Mais je suis certaine qu'étant un professeur expérimenté, tu sauras te passer de ce dimanche de travail.
J'ai fait ça à l'époque quand je cumulais ATER et thèse, pour libérer mes week-ends d'une ambiance pesante. Au début je me trouvais nulle et inconsciente de ne pas bosser le dimanche, par rapport aux collègues que je connaissais et qui bossaient tout le week-end. Si je ne bossais pas, je culpabilisais, si je bossais, je culpabilisais vis à vis de mon mari et de mes enfants.
Les premiers temps j'ai eu du mal à m'y faire et puis je me suis rendu compte qu'au pire je mettaisdeux semaines au lieu d'une à rendre les copies (ce qui n'est pas pendable, me semble-t-il), mais que la qualité de mes cours n'était pas affectée. En revanche j'y ai tellement gagné en qualité de vie que je ne reviendrai plus en arrière.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Fesseur ProGuide spirituel
- pseudo-intelloSage
trompettemarine a écrit:pseudo-intello a écrit:Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Sauf pour les copies à corriger ou des cours à préparer.
Le lever à cinq heures du matin est possible aussi, non pour les cours effectivement, mais pour se rendre à son lieu de travail, à une formation ou un centre d'examen.
Personnellement, je rêve de ne plus travailler le dimanche. Je manque encore d'organisation, je l'avoue.
Pour les 5h du matin, tu fais bien de le souligner ; pas tant pour les examens (parce que les jours se comptent souvent sur les doigts d'une main, et ça ne concerne que le lycée), mais si on se prend un bon remplacement bien pourri en tant que TZR.
En ce qui concerne la nuit, c'est sans nulle comparaison avec les infirmières, par exemple : on n'est pas tenus de le faire. n'a le droit de le faire, car, et c'est un des avantages qui nous restent, on est libres de choisir nos horaires de travail pour la préparation et la correction, mais tu n'auras jamais besoin de bosser de 22h à 8h du matin (tu as simplement le droit de le faire si tu as envie). Et quoi qu'il en soit, même si tu préfères travailler la nuit, tu seras chez toi (ce que je voulais souligner, c'est que contrairement au personnel hospitalier ou aux veilleurs de nuit, on n'a pas à faire garder nos enfants la nuit ou sur des horaires trop chelou).
- trompettemarineMonarque
pseudo-intello a écrit:trompettemarine a écrit:pseudo-intello a écrit:Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Sauf pour les copies à corriger ou des cours à préparer.
Le lever à cinq heures du matin est possible aussi, non pour les cours effectivement, mais pour se rendre à son lieu de travail, à une formation ou un centre d'examen.
Personnellement, je rêve de ne plus travailler le dimanche. Je manque encore d'organisation, je l'avoue.
Pour les 5h du matin, tu fais bien de le souligner ; pas tant pour les examens (parce que les jours se comptent souvent sur les doigts d'une main, et ça ne concerne que le lycée), mais si on se prend un bon remplacement bien pourri en tant que TZR.
En ce qui concerne la nuit, c'est sans nulle comparaison avec les infirmières, par exemple : on n'est pas tenus de le faire. n'a le droit de le faire, car, et c'est un des avantages qui nous restent, on est libres de choisir nos horaires de travail pour la préparation et la correction, mais tu n'auras jamais besoin de bosser de 22h à 8h du matin (tu as simplement le droit de le faire si tu as envie). Et quoi qu'il en soit, même si tu préfères travailler la nuit, tu seras chez toi (ce que je voulais souligner, c'est que contrairement au personnel hospitalier ou aux veilleurs de nuit, on n'a pas à faire garder nos enfants la nuit ou sur des horaires trop chelou).
Oui, bien sûr, rien de comparable !
- PaleoprofFidèle du forum
Cela me gêne d'etre amené , pour trouver des points positifs à notre métier, à comparer le métier d'enseignant, qui est sensé être cadre, avec celui d'infirmière , qui n'a absolument rien à voir ne serait ce qu'en terme de statut.
Comparons ce qui est comparable : un cadre de l'EN avec un cadre d'une autre entité publique de l'état, par exemple, voire un cadre de l'EN avec un cadre du secteur privé.
Comparons ce qui est comparable : un cadre de l'EN avec un cadre d'une autre entité publique de l'état, par exemple, voire un cadre de l'EN avec un cadre du secteur privé.
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Je construis ma suite......
- Fesseur ProGuide spirituel
Si seulement...Paleoprof a écrit:Cela me gêne d'etre amené , pour trouver des points positifs à notre métier, à comparer le métier d'enseignant, qui est sensé
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Pourvu que ça dure...
- pseudo-intelloSage
Paleoprof a écrit:Cela me gêne d'etre amené , pour trouver des points positifs à notre métier, à comparer le métier d'enseignant, qui est sensé être cadre, avec celui d'infirmière , qui n'a absolument rien à voir ne serait ce qu'en terme de statut.
Comparons ce qui est comparable : un cadre de l'EN avec un cadre d'une autre entité publique de l'état, par exemple, voire un cadre de l'EN avec un cadre du secteur privé.
C'était juste pour expliciter le propos sur le travail de nuit.
Enseignant, c'est un métier ou ce n'est pas très compliqué d'avoir une vie de famille et de garder ses enfants, parce que hors réunions parents-prof, on ne rentre pas à des heures démentielles. QUand on a des enfants en bas âge, c'est un critère important.
- OonnayHabitué du forum
Si un génie me propose 3 vœux, mon premier serait de retourner 30 ans en arrière, mon second de me casser une jambe sur la route du Rectorat, mon troisième de tout miser sur le développement informatique.
- arcturus38Niveau 5
dbo a écrit:
Hier, je m'imaginais avec angoisse devoir slalomer entre les projectiles face à des élèves hurlant comme des animaux, aujourd'hui j'ai une meilleure vision !
Cela peut tout à fait arriver. J'irai même jusqu'à dire que ce n'est pas rare.
Et cela ne contribue guère à faire un prof heureux...
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http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- PaleoprofFidèle du forum
Pour la comparaison avec le travail de nuit : Dans l'absolu, oui. Mais le travail de nuit reste un exemple très particulier. Si je compare mes conditions de travail actuelles avec celles des assistantes de direction, assimilées cadre, de mon ex entreprise, je ne suis pas certaine d'y avoir gagné tant que cela. Que ce soit sur les horaires (en lycée à 30 km, mon emploi du temps cette année était un gruyère me faisant terminer trois soirs à 18h et un quatrième soir à 17h; le temps que les derniers élèves partent, de boucler Pronote, fermer la salle, le temps de trajet, je rentrais trois soirs par semaine au mieux à 19h), l'autonomie (avec les lubies croissantes des dernières réformes et ce qui nous attend dans les prochaines années) , la fatigue en fin de journée, les week-ends et vacances à travailler ( je suis neotitulaire, j'espère que ce point va s'arranger avec le temps), quant aux avantages sociétaux et salaires, je n'en parle pas.
Pour répondre plus largement à la question initiale : je ne suis pas particulièrement heureuse dans mon job. Ni excessivement malheureuse. Je suis persuadée que j'aime enseigner et transmettre, de nombreux élèves me disent comprendre enfin ma matière en suivant mes cours. Et je pense réellement que, ailleurs, dans d'autres conditions, je pourrais prendre mon pied. Mais la gestion de classe dans mon établissement compliqué, où mes collègues ont gentiment laissé les secondes et filières technologiques à la dernière arrivée (donc moi) , m'ont pourri ma première année d'enseignement. Depuis la fin de l'année scolaire il y a dix jours, je travaille cinq à six heures par jour à préparer mes niveaux de l'an prochain, et c'est pas fini. Donc les vacances, pas deux mois en tous les cas!
Les aléas d'une année sur l'autre, d'un établissement à l'autre, sont énormes, comme de nombreux Néos l'ont déjà signalé. Il faut en tenir compte, en début de carrière c'est un peu la loterie sur tous les plans.
Et la dévalorisation croissante du métier, les réformes à venir, que ce soit la réforme du lycée, la réforme des retraites, le plan fonctionnaire 2022, me font craindre le pire dans les prochaines années.
Si ma reconversion était à refaire, le referais je? À CE jour, après CETTE année, et avec CES perspectives d'avenir, non.
Pour répondre plus largement à la question initiale : je ne suis pas particulièrement heureuse dans mon job. Ni excessivement malheureuse. Je suis persuadée que j'aime enseigner et transmettre, de nombreux élèves me disent comprendre enfin ma matière en suivant mes cours. Et je pense réellement que, ailleurs, dans d'autres conditions, je pourrais prendre mon pied. Mais la gestion de classe dans mon établissement compliqué, où mes collègues ont gentiment laissé les secondes et filières technologiques à la dernière arrivée (donc moi) , m'ont pourri ma première année d'enseignement. Depuis la fin de l'année scolaire il y a dix jours, je travaille cinq à six heures par jour à préparer mes niveaux de l'an prochain, et c'est pas fini. Donc les vacances, pas deux mois en tous les cas!
Les aléas d'une année sur l'autre, d'un établissement à l'autre, sont énormes, comme de nombreux Néos l'ont déjà signalé. Il faut en tenir compte, en début de carrière c'est un peu la loterie sur tous les plans.
Et la dévalorisation croissante du métier, les réformes à venir, que ce soit la réforme du lycée, la réforme des retraites, le plan fonctionnaire 2022, me font craindre le pire dans les prochaines années.
Si ma reconversion était à refaire, le referais je? À CE jour, après CETTE année, et avec CES perspectives d'avenir, non.
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- elsieNiveau 2
Quand on a eu le temps d'en fairepseudo-intello a écrit:Les situations sont diverses. Le temps plein dans un établissement tranquille, avec sa propre salle et un chef qui soutient ses troupes et fait de bons emplois du temps, ça existe. Le plaisir d'être en classe, aussi.
Les établissements difficiles, le stress chaque année de savoir si on aura ou non un complément de service, 15 années de suite, les changements de salle incessants, le tout assaisonné d'emplois du temps miteux existent également. La souffrance au travail et la (les ?) classe(s) bête(s) noire(s), aussi.
Comme d'autres collègues, je souligne le gel du point d'indice, les réformes trop nombreuses qui ne cessent de nous malmener, la destruction probable et prochaine de nos derniers avantages de fonctionnaires (comme les retraites - la maladie, c'est déjà fait).
Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Quand j'ai débuté, j'ai bossé pendant 10 ans tout le temps . Je ne sortais jamais le weekend , pas de vie en dehors du boulot.
Maintenant, je me dis que je n'aurai pas eu le temps de concilier une vie de famille et ce boulot.
- LizdarcyFidèle du forum
Tout autour de moi, il n'y a bien que mes vacances que l'on m'envie. Vraiment. Je crois que ça en dit long sur l'attrait du métier. Même de plus en plus on me plaint. Je trouve les métiers de mon entourage fort stimulants d'ailleurs. Je me ferais bien une seconde carrière, tiens.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Paleoprof a écrit:
Et la dévalorisation croissante du métier, les réformes à venir, que ce soit la réforme du lycée, la réforme des retraites, le plan fonctionnaire 2022, me font craindre le pire dans les prochaines années.
Si ma reconversion était à refaire, le referais je? À CE jour, après CETTE année, et avec CES perspectives d'avenir, non.
Oui, c'est ce que je trouve le plus terrifiant et qui m'a fait fuir. La dégradation inéluctable. Il y a certainement encore des profs heureux, des établissements relativement préservés et tant mieux, mais dans un tel contexte enseigner est en train de devenir tout simplement impossible.
- granitza_Niveau 7
J'adore ce métier. J'exerce dans des conditions parfaites pour mon expérience/âge : bon lycée, dans une grande métropole, les élèves sont sympathiques et souvent bons, certaines classes tournent à 14/15 de moyenne. Je m'entends très bien avec les collègues, personne ne se dispute pour des classes, on se fait plusieurs repas durant l'année. La seule partie que je n'aime pas : les copies qui se multiplient (beaucoup de DS organisés par l'établissement).
J'ai reçu plusieurs mails de parents et d'élèves pour me remercier en cette fin d'année.
J'adore vraiment ce métier. Mais chaque professeur en France fait un métier différent. On est loin d'être tous à la même enseigne.
J'ai reçu plusieurs mails de parents et d'élèves pour me remercier en cette fin d'année.
J'adore vraiment ce métier. Mais chaque professeur en France fait un métier différent. On est loin d'être tous à la même enseigne.
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2016-2017 : HG-AP 2ndes
2017-2018 : HG 2nde + HG 1ère S
2018-2019 : HG 2nde + HG Term S + TPE 1ère ES (PP 2nde)
2019-2020 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term S (PP 2nde)
2020-2021 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term (PP 2nde)
2021-2022 : HG 3e + HG 2nde + HG 1ère + HG Term + SNT 2nde (PP 2nde)
2022-2023 : HG 5e + HG 3e + HG 2nde + HGGSP 1ère (PP 2nde)
2023-2024 : HG 3e + HG 2nde + HGGSP Term (PP 3ème)
2024-2025 : HG 2nde + HG Term + HGGSP 1ère + HGGSP Term (PP 2nde)
- UnprofdelogNiveau 5
A tous mes proches qui me disent vouloir devenir enseignant, je dis "fuyez"..... Pourquoi ? tout simplement par l'absence de reconnaissance de la part du système, des élèves (sauf quelques uns), des réformes qui annulent les précédentes, des chefs d'établissement qui se fichent royalement des élèves et ne pensent qu'à avoir un article dans le journal avec surtout leur nom, etc... et aussi, une infantilisation de la part des inspecteurs (ces braves gens dont un certain nombre étaient incapable de gérer une classe)
Je reste car il faut nourrir la famille .....
Je reste car il faut nourrir la famille .....
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Ex-prof de lycée Pro (depuis 1990)
Lauréat Contrôleur Finances Publiques en mars 2021-Enfip Lyon, 1.10.21 au 31.08.22
Lauréat Inspecteur Finances Publiques en mars 2022-Enfip Noisiel depuis le 1.09.22
Inspecteur dans un SGC depuis le 1.09.2023
- Fesseur ProGuide spirituel
Mouais.elsie a écrit:Quand on a eu le temps d'en fairepseudo-intello a écrit:Les situations sont diverses. Le temps plein dans un établissement tranquille, avec sa propre salle et un chef qui soutient ses troupes et fait de bons emplois du temps, ça existe. Le plaisir d'être en classe, aussi.
Les établissements difficiles, le stress chaque année de savoir si on aura ou non un complément de service, 15 années de suite, les changements de salle incessants, le tout assaisonné d'emplois du temps miteux existent également. La souffrance au travail et la (les ?) classe(s) bête(s) noire(s), aussi.
Comme d'autres collègues, je souligne le gel du point d'indice, les réformes trop nombreuses qui ne cessent de nous malmener, la destruction probable et prochaine de nos derniers avantages de fonctionnaires (comme les retraites - la maladie, c'est déjà fait).
Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Quand j'ai débuté, j'ai bossé pendant 10 ans tout le temps . Je ne sortais jamais le weekend , pas de vie en dehors du boulot.
Maintenant, je me dis que je n'aurais pas eu le temps de concilier une vie de famille et ce boulot.
N'exagérons rien non plus.
Ne pas avoir le temps d'avoir des enfants et une vie de famille en tant qu'enseignant !!
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Pourvu que ça dure...
- elsieNiveau 2
Fesseur Pro a écrit:Mouais.elsie a écrit:Quand on a eu le temps d'en fairepseudo-intello a écrit:Les situations sont diverses. Le temps plein dans un établissement tranquille, avec sa propre salle et un chef qui soutient ses troupes et fait de bons emplois du temps, ça existe. Le plaisir d'être en classe, aussi.
Les établissements difficiles, le stress chaque année de savoir si on aura ou non un complément de service, 15 années de suite, les changements de salle incessants, le tout assaisonné d'emplois du temps miteux existent également. La souffrance au travail et la (les ?) classe(s) bête(s) noire(s), aussi.
Comme d'autres collègues, je souligne le gel du point d'indice, les réformes trop nombreuses qui ne cessent de nous malmener, la destruction probable et prochaine de nos derniers avantages de fonctionnaires (comme les retraites - la maladie, c'est déjà fait).
Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Quand j'ai débuté, j'ai bossé pendant 10 ans tout le temps . Je ne sortais jamais le weekend , pas de vie en dehors du boulot.
Maintenant, je me dis que je n'aurais pas eu le temps de concilier une vie de famille et ce boulot.
N'exagérons rien non plus.
Ne pas avoir le temps d'avoir des enfants et une vie de famille en tant qu'enseignant !!
Bien sur qu'il y a les vacances (et encore hormis l'été, il y a du boulot en vacances)mais soirs et week ends, on bosse .
La charge de travail n'est pas la même quand on a plusieurs Terminale (comme moi)ou que des collégiens.
- ElaïnaDevin
elsie a écrit:Fesseur Pro a écrit:Mouais.elsie a écrit:Quand on a eu le temps d'en fairepseudo-intello a écrit:Les situations sont diverses. Le temps plein dans un établissement tranquille, avec sa propre salle et un chef qui soutient ses troupes et fait de bons emplois du temps, ça existe. Le plaisir d'être en classe, aussi.
Les établissements difficiles, le stress chaque année de savoir si on aura ou non un complément de service, 15 années de suite, les changements de salle incessants, le tout assaisonné d'emplois du temps miteux existent également. La souffrance au travail et la (les ?) classe(s) bête(s) noire(s), aussi.
Comme d'autres collègues, je souligne le gel du point d'indice, les réformes trop nombreuses qui ne cessent de nous malmener, la destruction probable et prochaine de nos derniers avantages de fonctionnaires (comme les retraites - la maladie, c'est déjà fait).
Ceci étant, tu ne commenceras jamais les cours à 5h du mat, tu ne travailleras pas de nuit, tu ne passeras pas ta semaine dans un openspace (jusqu'aux 35h en établissement ?), tu seras en vacances en même temps que tes mômes.
Quand j'ai débuté, j'ai bossé pendant 10 ans tout le temps . Je ne sortais jamais le weekend , pas de vie en dehors du boulot.
Maintenant, je me dis que je n'aurais pas eu le temps de concilier une vie de famille et ce boulot.
N'exagérons rien non plus.
Ne pas avoir le temps d'avoir des enfants et une vie de famille en tant qu'enseignant !!
Bien sur qu'il y a les vacances (et encore hormis l'été, il y a du boulot en vacances)mais soirs et week ends, on bosse .
La charge de travail n'est pas la même quand on a plusieurs Terminale (comme moi)ou que des collégiens.
Je vais encore passer pour la pisse vinaigre mais en ce qui me concerne j'ai cumulé poste à temps plein en lycée (avec terminales), enfants de moins de 3 ans, thèse et colles d'agreg. Et je suis loin d'être la reine de l'organisation. Donc bon. Faut pas non plus dramatiser.
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Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
elsie a écrit:Bien sur qu'il y a les vacances (et encore hormis l'été, il y a du boulot en vacances)mais soirs et week ends, on bosse .
Je dois être particulièrement paresseux.
- BabaretteDoyen
On peut trouver des enseignants heureux, bien sûr. Et de toute sorte. Dans ma REP assez gratinée, j'avais des collègues heureux. Ma tutrice aimait son boulot, était appréciée de ses élèves et s'en sortait bien avec ses sixièmes fort pénibles. Elle continuait de faire des projets, avait du plaisir à préparer ses cours, à les faire et savait se départir des conflits.
Ma collègue stagiaire en bavait avec ses agités, qui se sont calmés peu à peu. Elle a même eu un cadeau d'une élève (une tasse). Moi aussi, j'ai eu un dessin et une bague en perles de la part d'une sixième choupie. Un autre collègue était heureux, à sa manière. Lui ne se cassait pas les pieds à préparer, improvisait beaucoup, ne souffrait pas de l'agitation et était adoré de ses élèves.
Un avantage est, quand même, de pouvoir organiser une partie de son temps de travail comme on veut.
Mais tout le monde ne peut pas faire ça. Il ne faut pas être trop sensible, au risque de rentrer chez soi en larmes parce que les élèves ont été bavards ou insolents.
Ma collègue stagiaire en bavait avec ses agités, qui se sont calmés peu à peu. Elle a même eu un cadeau d'une élève (une tasse). Moi aussi, j'ai eu un dessin et une bague en perles de la part d'une sixième choupie. Un autre collègue était heureux, à sa manière. Lui ne se cassait pas les pieds à préparer, improvisait beaucoup, ne souffrait pas de l'agitation et était adoré de ses élèves.
Un avantage est, quand même, de pouvoir organiser une partie de son temps de travail comme on veut.
Mais tout le monde ne peut pas faire ça. Il ne faut pas être trop sensible, au risque de rentrer chez soi en larmes parce que les élèves ont été bavards ou insolents.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- SPQR 08Niveau 6
Certains se considèrent comme des "pisse-vinaigre" et se plaignent de petits désagrèments : mouahhhhhhhhhhhhhhhhhh !
- elsieNiveau 2
Tant mieux si certains n'ont pas de boulot le week end et arrivent à cumuler vie famille et boulot et à avoir encore du temps libre.
Certains sont sans doute rapides dans la préparation de cours et les corrections (2 paquets de copies par semaine en moyenne) ou moins "perfectionnistes".
Mais après entretien avec mon IPR, il faut que je change ma façon d'enseigner (plus de travail de groupes par exemple)
Donc, ça va encore me demander du boulot et une remise en question de ma pédagogie.
Certains sont sans doute rapides dans la préparation de cours et les corrections (2 paquets de copies par semaine en moyenne) ou moins "perfectionnistes".
Mais après entretien avec mon IPR, il faut que je change ma façon d'enseigner (plus de travail de groupes par exemple)
Donc, ça va encore me demander du boulot et une remise en question de ma pédagogie.
- Rue 89 - Les profs heureux, ça existe aussi !
- Je suis la prof qui n'existe pas d'une classe qui n'existe pas !
- Des profs des écoles deviennent profs des colleges et des profs de lycées peuvent ils devenir instit?
- Absurdités : A Créteil, des stagiaires doivent s'inscrire à un "AEU Stagiaire" qui n'existe pas ou à un DU Stagiaire qui n'existe pas encore.
- Les profs docs et le décret sur les nouveaux statuts des profs.
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