- IphigénieProphète
Ça peut être léger, mais avec ce système de descriptifs et de questions qui oblige le correcteur à potasser avant les élèves, il peut aussi y avoir le cas de l'examinateur remplaçant, assez fréquent ( car l'EAF rend malade :lol: ), qui arrive le matin même, sans les descriptifs, et qui prend les élèves sans même connaitre les textes à l'avance ( cela m'est arrivé plusieurs fois) : dans ce cas le système est encore plus absurde, surtout si on n'a pas un peu d'experience pour combler le vide créé par ce système très administratif...et cela explique peut-être qu'il se " rabatte" sur Racine plutot que sur le denouement d'une piece de Sarah Kane ( sauf s'il a passé l'agreg il y a quelques 4 ou5 ans :lol:Écusette de Noireuil a écrit:Le procédé de n'interroger que sur 4 textes, voire moins c'est arrivé à une de mes connaissances- je trouve ça vraiment léger. .. et en effet moi je les incite à travailler ensemble et mutualiser leurs travaux, je trouve que c'est comme ça qu'on peut avoir les examens et les concours à condition de le faire bien -en soi ce n'est pas une garantie c'est sûr. Et il y a 2 ou 3 ans mes élèves n'avaient pas mis longtemps à se rendre compte qu'ils étaient tombés pour une des commissions sur un collègue qui n'interrogeait que sur les 5 mêmes textes et qui posait le même genre de questions à l'entretien... sur des textes ultra classiques en plus, il n'avait pas dû se fouler beaucoup. Ça m'avait passablement énervée.
- sansaraModérateur
Il m'est arrivé d'être suppléante aussi, et de devoir assurer les oraux au pied levé. Je n'avais que très peu d'expérience : c'était ma 2e année au lycée. Eh bien j'avais réussi à interroger comme je le fais d'habitude, en donnant quasiment un texte différent par candidat. Quand les descriptifs sont faits correctement (et je pense que c'était le cas de celui d'Aphrodissia), ce n'est pas si compliqué de comprendre la logique de la séquence et de poser une question adaptée.
- ditaNeoprof expérimenté
Je vois ici ou là des collègues dans ce topic qui déplorent le manque de sérieux de certains examinateurs, qui disent que certains examinateurs ne se foulent pas etc.
Calmez-vous, vous avez l'évaluaïte aigüe.
Calmez-vous, vous avez l'évaluaïte aigüe.
- trompettemarineMonarque
Il peut y avoir le manque de sérieux, la maladie, la révolte (mais c'est une attitude contestable : autant faire grève : les élèves n'y sont pour rien), l'incompétence, des professeurs qui règlent leurs compte avec un collègue dont ils voient le nom sur le descriptif, le fait de débuter et d'être un peu perdu, le fait d'être professeur de collège et d'être appelé au baccalauréat sans avoir jamais enseigné au lycée, un professeur contractuel novice pendant l'année ou en cours d'année qu'on n'a pas pu aider, etc.
Mais ce qui est déplorable, c'est l'extrême complexité des EAF dans l'évaluation des élèves (descriptifs corrects, bonne problématique, bonne question, bon entretien, et bonne préparation à l'entretien, etc.). Le BO sur l'épreuve du baccalauréat français est très long.
Il devrait être possible d'imaginer une épreuve qui permette une évaluation plus facile et plus efficace du travail de l'élève à l'oral, avec des objectifs et des critères d'évaluation clairs et moins susceptibles d'être interprétés. Cela éviterait ou diminuerait les conséquences des aléas qui peuvent survenir en cours d'année ou au cours de l'épreuve.
Mais je ne suis pas certaine que cela en prenne le chemin : je n'e vois rien apparaître sur la refonte des EAF.
Mais ce qui est déplorable, c'est l'extrême complexité des EAF dans l'évaluation des élèves (descriptifs corrects, bonne problématique, bonne question, bon entretien, et bonne préparation à l'entretien, etc.). Le BO sur l'épreuve du baccalauréat français est très long.
Il devrait être possible d'imaginer une épreuve qui permette une évaluation plus facile et plus efficace du travail de l'élève à l'oral, avec des objectifs et des critères d'évaluation clairs et moins susceptibles d'être interprétés. Cela éviterait ou diminuerait les conséquences des aléas qui peuvent survenir en cours d'année ou au cours de l'épreuve.
Mais je ne suis pas certaine que cela en prenne le chemin : je n'e vois rien apparaître sur la refonte des EAF.
- IphigénieProphète
sansara a écrit:Il m'est arrivé d'être suppléante aussi, et de devoir assurer les oraux au pied levé. Je n'avais que très peu d'expérience : c'était ma 2e année au lycée. Eh bien j'avais réussi à interroger comme je le fais d'habitude, en donnant quasiment un texte différent par candidat. Quand les descriptifs sont faits correctement (et je pense que c'était le cas de celui d'Aphrodissia), ce n'est pas si compliqué de comprendre la logique de la séquence et de poser une question adaptée.
trompettemarine a écrit:Il peut y avoir le manque de sérieux, la maladie, la révolte (mais c'est une attitude contestable : autant faire grève : les élèves n'y sont pour rien), l'incompétence, des professeurs qui règlent leurs compte avec un collègue dont ils voient le nom sur le descriptif, le fait de débuter et d'être un peu perdu, le fait d'être professeur de collège et d'être appelé au baccalauréat sans avoir jamais enseigné au lycée, un professeur contractuel novice pendant l'année ou en cours d'année qu'on n'a pas pu aider, etc.
Mais ce qui est déplorable, c'est l'extrême complexité des EAF dans l'évaluation des élèves (descriptifs corrects, bonne problématique, bonne question, bon entretien, et bonne préparation à l'entretien, etc.). Le BO sur l'épreuve du baccalauréat français est très long.
Il devrait être possible d'imaginer une épreuve qui permette une évaluation plus facile et plus efficace du travail de l'élève à l'oral, avec des objectifs et des critères d'évaluation clairs et moins susceptibles d'être interprétés. Cela éviterait ou diminuerait les conséquences des aléas qui peuvent survenir en cours d'année ou au cours de l'épreuve.
Mais je ne suis pas certaine que cela en prenne le chemin : je n'e vois rien apparaître sur la refonte des EAF.
voilà! +1
Et si on veut bien prendre un peu de recul on voit bien que cette organisation a été conçue non par rapport aux élèves (du moins pas tant), que par rapport au travail du professeur: forcer d'abord et avant tout le travail en séquence (les objectifs, les problématiques, les tout-en-un textes/compléments/ouvertures, ..., les textes "complémentaires" (autrefois on faisait juste des textes...) et les activités diverses et à côté comme, entre autres, ce qui aujourd'hui paraît un "incontournable" le travail sur les images, vidéos, "activités de l'élève" et autres sorties....
l'EAF a été pour le lycée un peu comme les EPI pour le collège: une usine à gaz.
- eliamEsprit éclairé
Apparemment ils y travaillent : il serait question pour l'oral de faire plancher sur un texte inconnu de l'élève et de l'examinateur. C'est ce que préconisent certains IPR. Je n'en sais pas plus.trompettemarine a écrit:Il peut y avoir le manque de sérieux, la maladie, la révolte (mais c'est une attitude contestable : autant faire grève : les élèves n'y sont pour rien), l'incompétence, des professeurs qui règlent leurs compte avec un collègue dont ils voient le nom sur le descriptif, le fait de débuter et d'être un peu perdu, le fait d'être professeur de collège et d'être appelé au baccalauréat sans avoir jamais enseigné au lycée, un professeur contractuel novice pendant l'année ou en cours d'année qu'on n'a pas pu aider, etc.
Mais ce qui est déplorable, c'est l'extrême complexité des EAF dans l'évaluation des élèves (descriptifs corrects, bonne problématique, bonne question, bon entretien, et bonne préparation à l'entretien, etc.). Le BO sur l'épreuve du baccalauréat français est très long.
Il devrait être possible d'imaginer une épreuve qui permette une évaluation plus facile et plus efficace du travail de l'élève à l'oral, avec des objectifs et des critères d'évaluation clairs et moins susceptibles d'être interprétés. Cela éviterait ou diminuerait les conséquences des aléas qui peuvent survenir en cours d'année ou au cours de l'épreuve.
Mais je ne suis pas certaine que cela en prenne le chemin : je n'e vois rien apparaître sur la refonte des EAF.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pas du tout. Je fais mon boulot, j'attends que d'autres le fassent aussi. Dans le cas dont je parle, je sais pertinemment que l'examinateur n'était pas remplaçant puisque j'avais d'autres collègues qui étaient dans le même établissement pour faire passer l'examen.dita a écrit:Je vois ici ou là des collègues dans ce topic qui déplorent le manque de sérieux de certains examinateurs, qui disent que certains examinateurs ne se foulent pas etc.
Calmez-vous, vous avez l'évaluaïte aigüe.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- roxanneOracle
Une collègue me faisait une remarque que je trouve assez juste et que ce sujet confirme à propos de ces oraux d'EAF. On est finalement la seule matière où on est amenés à exposer sn travail et à être jugés autant par ses pairs. Je discutais avec un collègue d'histoire-géo qui faisait passer des oraux et qui me disait qu'il n'y avait rien à préparer car c'était des banques de sujets déjà préparés. Là, on juge la liste (et moi la première hein), puis soyons honnêtes selon la prestation des élèves on juge aussi le cours du collègue et selon les retours sur nos élèves on juge les questions posées par les examinateurs qui n'ont fait que 4 textes, posé telle question et pas telle autre.
- trompettemarineMonarque
roxanne a écrit:Une collègue me faisait une remarque que je trouve assez juste et que ce sujet confirme à propos de ces oraux d'EAF. On est finalement la seule matière où on est amenés à exposer sn travail et à être jugés autant par ses pairs. Je discutais avec un collègue d'histoire-géo qui faisait passer des oraux et qui me disait qu'il n'y avait rien à préparer car c'était des banques de sujets déjà préparés. Là, on juge la liste (et moi la première hein), puis soyons honnêtes selon la prestation des élèves on juge aussi le cours du collègue et selon les retours sur nos élèves on juge les questions posées par les examinateurs qui n'ont fait que 4 textes, posé telle question et pas telle autre.
Je ne suis pas certaine que nous soyons les seuls concernés. On entend aussi beaucoup les professeurs de langue vivante pour une de leurs épreuves (dont j'ai oublié le nom).
Les attentes d'un travail de TPE changent aussi beaucoup d'un examinateur à l'autre, et c'est vite "la faute" du collègue.
- mafalda16Modérateur
Effectivement, pour les profs de LV, l'épreuve de expression orale tourne aussi à l'évaluation des séquences des collègues en particulier pour les L.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- IphigénieProphète
Mais c'est même institutionnalisé pour l'EAF, non? Chez nous à l'oral les jurys se réunissent d'abord une matinée pour lire les descriptifs, les commenter et faire remonter aux IPR les descriptifs à problème selon eux.trompettemarine a écrit:roxanne a écrit:Une collègue me faisait une remarque que je trouve assez juste et que ce sujet confirme à propos de ces oraux d'EAF. On est finalement la seule matière où on est amenés à exposer sn travail et à être jugés autant par ses pairs. Je discutais avec un collègue d'histoire-géo qui faisait passer des oraux et qui me disait qu'il n'y avait rien à préparer car c'était des banques de sujets déjà préparés. Là, on juge la liste (et moi la première hein), puis soyons honnêtes selon la prestation des élèves on juge aussi le cours du collègue et selon les retours sur nos élèves on juge les questions posées par les examinateurs qui n'ont fait que 4 textes, posé telle question et pas telle autre.
Je ne suis pas certaine que nous soyons les seuls concernés. On entend aussi beaucoup les professeurs de langue vivante pour une de leurs épreuves (dont j'ai oublié le nom).
Les attentes d'un travail de TPE changent aussi beaucoup d'un examinateur à l'autre, et c'est vite "la faute" du collègue.
C'est une des raisons qui m'ont fait dire plus haut que cette EAF est organisée surtout pour fliquer les professeurs et les obliger à travailler selon les choix pedagogistes.
En comptant sur le zèle des collègues à se critiquer les uns les autres...
@Eliam: j'adore la notion de " texte inconnu de l'élève ET de l'examinateur"
- Thalia de GMédiateur
Il y a eu en effet ce sujet https://www.neoprofs.org/t111970-oral-lva-et-lele-dossiers-de-m-que-fairetrompettemarine a écrit:roxanne a écrit:Une collègue me faisait une remarque que je trouve assez juste et que ce sujet confirme à propos de ces oraux d'EAF. On est finalement la seule matière où on est amenés à exposer sn travail et à être jugés autant par ses pairs. Je discutais avec un collègue d'histoire-géo qui faisait passer des oraux et qui me disait qu'il n'y avait rien à préparer car c'était des banques de sujets déjà préparés. Là, on juge la liste (et moi la première hein), puis soyons honnêtes selon la prestation des élèves on juge aussi le cours du collègue et selon les retours sur nos élèves on juge les questions posées par les examinateurs qui n'ont fait que 4 textes, posé telle question et pas telle autre.
Je ne suis pas certaine que nous soyons les seuls concernés. On entend aussi beaucoup les professeurs de langue vivante pour une de leurs épreuves (dont j'ai oublié le nom).
Les attentes d'un travail de TPE changent aussi beaucoup d'un examinateur à l'autre, et c'est vite "la faute" du collègue.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AscagneGrand sage
Pour ma part c'était la première fois que je faisais passer les oraux du bac (oraux blancs exceptés) et j'ai trouvé plus simple de faire repasser sur le même texte deux ou trois élèves, mais avec une autre question et une autre orientation pour les interrogations de l'entretien. Parfois d'ailleurs il s'agissait du même texte pour des élèves de classes différentes (en poésie notamment). J'ai ainsi pu comparer certaines prestations et ce n'était pas inintéressant. Bien entendu je n'ai pas pris le parti du moindre effort et je n'ai pas non plus fait passer tout le monde sur la même chose. J'ai lu tous les descriptifs évidemment.
Je suis curieux de savoir dans quelle direction irait une réforme.
Je suis curieux de savoir dans quelle direction irait une réforme.
- eliamEsprit éclairé
@Eliam: j'adore la notion de " texte inconnu de l'élève ET de l'examinateur"
Oui, c'est ce qui me paraît le plus difficile à réaliser.
- eliamEsprit éclairé
Ça y est ! fini ! Chez nous pas de jugement institutionnalisé sur les descriptifs. On nous demande seulement de signaler les points qui nous ont posé problème pour interroger sans désigner tel ou tel descriptif. Je suppose, qu'en réponse, on aura, l'an prochain, les sempiternelles recommandations pour la rédaction des descriptifs qui ne servent pas à grand chose car d'années en années on retrouve les mêmes problèmes.
- glucheNiveau 10
Tous les ans, dans mon académie, nous nous entendons dire (propos d'un IPR quin nous sont transmis) qu'i faut éviter d'interroger sur des textes que nous connaissons bien, car alors nous n'avons pas l'esprit assez ouvert. Manifestement, la connaissance nuit à la compétence...@Eliam: j'adore la notion de " texte inconnu de l'élève ET de l'examinateur"
Si les descriptifs servent servent à fliquer les professeurs, ces signalements y contribuent aussi... A force, les professeurs finissent par dire ce que certains IPR veulent entendre: c'est mal, il n'y a pas assez d'HDA, d'activités personnelles de l'élève, c'est trop patrimonial, etc.eliam a écrit:Ça y est ! fini ! Chez nous pas de jugement institutionnalisé sur les descriptifs. On nous demande seulement de signaler les points qui nous ont posé problème pour interroger sans désigner tel ou tel descriptif. Je suppose, qu'en réponse, on aura, l'an prochain, les sempiternelles recommandations pour la rédaction des descriptifs qui ne servent pas à grand chose car d'années en années on retrouve les mêmes problèmes.
Je n'y participe pas du tout, non que je n'ai pas de choses à dire, mais je pense que l'inspection veut seulement être confortée dans ses idées et par ailleurs, nous sommes assez malmenés, je trouve, pour que je ne contribue pas à ce que nous soyons davantage.
Les lettres de cadrage de l'inspection donnent toujours à peu près ceci: " Cette année, grâce au travail de qualité de nombreux professeurs de leurs élèves, les résultats de l'EAF sont satisfaisants, en légère augmentation par rapport à le session précédente. Cependant, certains professeurs négligent les activités personnelles/ l'HDA / la formulation de problématique sur les descriptifs, ce qui ne contribue pas à placer les candidats en situation de réussite, blablabla."'
- JennyMédiateur
roxanne a écrit:Je discutais avec un collègue d'histoire-géo qui faisait passer des oraux et qui me disait qu'il n'y avait rien à préparer car c'était des banques de sujets déjà préparés.
Ah bon, ça dépend peut être des académies, mais nous n'avons pas de banques de sujets dans la mienne.
- eliamEsprit éclairé
Cela ne correspond pas à mon expérience. Je ne vois pas en quoi les profs sont fliqués lorsqu'on rappelle dans un document de cadrage que sans activités ou documents complémentaires, il est très difficile de poser des questions d'entretien.gluche a écrit:Tous les ans, dans mon académie, nous nous entendons dire (propos d'un IPR quin nous sont transmis) qu'i faut éviter d'interroger sur des textes que nous connaissons bien, car alors nous n'avons pas l'esprit assez ouvert. Manifestement, la connaissance nuit à la compétence...@Eliam: j'adore la notion de " texte inconnu de l'élève ET de l'examinateur"Si les descriptifs servent servent à fliquer les professeurs, ces signalements y contribuent aussi... A force, les professeurs finissent par dire ce que certains IPR veulent entendre: c'est mal, il n'y a pas assez d'HDA, d'activités personnelles de l'élève, c'est trop patrimonial, etc.eliam a écrit:Ça y est ! fini ! Chez nous pas de jugement institutionnalisé sur les descriptifs. On nous demande seulement de signaler les points qui nous ont posé problème pour interroger sans désigner tel ou tel descriptif. Je suppose, qu'en réponse, on aura, l'an prochain, les sempiternelles recommandations pour la rédaction des descriptifs qui ne servent pas à grand chose car d'années en années on retrouve les mêmes problèmes.
Je n'y participe pas du tout, non que je n'ai pas de choses à dire, mais je pense que l'inspection veut seulement être confortée dans ses idées et par ailleurs, nous sommes assez malmenés, je trouve, pour que je ne contribue pas à ce que nous soyons davantage.
Les lettres de cadrage de l'inspection donnent toujours à peu près ceci: " Cette année, grâce au travail de qualité de nombreux professeurs de leurs élèves, les résultats de l'EAF sont satisfaisants, en légère augmentation par rapport à le session précédente. Cependant, certains professeurs négligent les activités personnelles/ l'HDA / la formulation de problématique sur les descriptifs, ce qui ne contribue pas à placer les candidats en situation de réussite, blablabla."'
- ditaNeoprof expérimenté
Ecusette, tu dis que tu fais ton boulot et que tu attends que les autres fassent de même (je n'arrive pas à citer, je suis sur mon portable).
À mon avis, "je fais mon boulot" Point. Le reste, ce cela relève des IPR.
À mon avis, "je fais mon boulot" Point. Le reste, ce cela relève des IPR.
- roxanneOracle
Le problème aussi c'est qu'on est juges et parties. L(idéal (complétement irréalisable je le sais) serait presque que les interrogateurs à l'oral n'aient pas de Première et donc pas de liste en "concurrence". Parce qu'on compare, on se dit (et je prends mo exemple) :"Ah mince, j'ai fait les 3 OI, les 3 cursives plus 2, mes élèves ont eu 8 livres à lire et là ceux-là ils n'en ont que deux ou leur activité complémentaire consiste à dessiner une première de couverture, ce n'est pas tout à fait juste et en même temps, on ne peut pas pénaliser les élèves si leurs profs n'ont pas fait le programme. Une collègue à la grand messe de l'harmonisation a demandé à l'IPR de rappeler les OI, c'était l'occasion je trouve, il a botté en touche nous invitant à les consulter. En fait, il n'était là que pour relever les compteurs, vérifier qu'on était dans les chiffres. Le reste..
Sinon, j'ai eu un retour d'un élève : 18 et 18 !Mais bon, c'état le meilleur. Mais pas un petit mot avec.
Sinon, j'ai eu un retour d'un élève : 18 et 18 !Mais bon, c'état le meilleur. Mais pas un petit mot avec.
- capucine42Érudit
Ah oui, moi j'ai eu cinq mails d' élèves qui me remercient, et ça fait plaisir je dois dire. Une a eu 20 à l'écrit et à l'oral, première fois que ça m'arrive. Et sinon 5 20 pour l'instant oral et écrit compris. Mais bon, j'attends la suite. Je suppose que ceux qui n'ont pas la moyenne n'écriront pas mais j'ai de très bons élèves qui n'ont pas encore donné leurs notes.
Maintenant, moi qui ai beaucoup pesté contre l'homogénéité des notes à cause de l'harmonisation et qui suis sortie de cette semaine d'oral en me disant que je ferai lire 2 fois moins de livres, je suis quand-même soulagée de voir que les élèves bosseurs sont notés à leur juste valeur.
Maintenant, moi qui ai beaucoup pesté contre l'homogénéité des notes à cause de l'harmonisation et qui suis sortie de cette semaine d'oral en me disant que je ferai lire 2 fois moins de livres, je suis quand-même soulagée de voir que les élèves bosseurs sont notés à leur juste valeur.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pas trop d'accord... parce que ça impacte le boulot qu'ont fait mes élèves.dita a écrit:Ecusette, tu dis que tu fais ton boulot et que tu attends que les autres fassent de même (je n'arrive pas à citer, je suis sur mon portable).
À mon avis, "je fais mon boulot" Point. Le reste, ce cela relève des IPR.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Oui. Mais je ne vois pas ce que ça a de scandaleux, d'attendre que chacun fasse correctement son boulot. On le sait tous, qu'il y a aussi chez nous (je veux dire parmi les enseignants, comme d'ailleurs parmi tous les corps de métiers) des je m'en foutistes,et je ne confonds pas avec toutes les situations qui ont pu être évoquées pour expliquer des difficultés que peux comprendre.
Bref, pour en revenir au sujet:l'examen est conçu d'une certaine façon, on peut trouver qu'il est perfectible, mais ne pas tenir compte du boulot effectué dans l'année -ce qui est le fait sans doute d'une minorité de collègues- je persiste à trouver que ce n'est pas normal.
Bref, pour en revenir au sujet:l'examen est conçu d'une certaine façon, on peut trouver qu'il est perfectible, mais ne pas tenir compte du boulot effectué dans l'année -ce qui est le fait sans doute d'une minorité de collègues- je persiste à trouver que ce n'est pas normal.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- IphigénieProphète
Je pense que toute l'ambiguïté de cette EAF c'est qu'elle ne pose pas clairement ce qu'elle veut évaluer, entre savoirs, capacité de rebondir sur une question, originalité du propos ou travail scolaire de l'année. Un élève qui arrive avec, au choix, un La Bruyère et un Maylis de Kerangal, personnellement, je l'interroge sur La Bruyère, parce que je veux savoir ce qu'il sait. Celui qui veut découvrir de nouveaux horizons ira sans doute vers le deuxième.
Quand on est face a des listes où il y a très peu de classiques, on peut trouver que la liste ne correspond pas aux exigences de l'examen. Ou s'enthousiasmer de la liberté et de la découverte d'auteurs nouveaux.
Perso, je detesterais qu'on m'impose en fin d'année des lectures d'ouvrages qui ne m'intéressent pas: c'est aussi un problème, d'attendre des examinateurs qu'ils partagent nos goûts de lecture, mais surtout est-ce bien la fonction de l'examen?
En fait, ce qui ne va pas, c'est qu'on n'a pas defini, entre transmission et decouverte, quel est notre rôle et dans quelle proportions. Pour le dire autrement, je trouve personnellement que les programmes génériques sont trop vastes et pas assez contraignants, les élèves ne sont pas du tout à égalité déjà par là et surtout nous ne donnons plus une culture commune.
Quand on est face a des listes où il y a très peu de classiques, on peut trouver que la liste ne correspond pas aux exigences de l'examen. Ou s'enthousiasmer de la liberté et de la découverte d'auteurs nouveaux.
Perso, je detesterais qu'on m'impose en fin d'année des lectures d'ouvrages qui ne m'intéressent pas: c'est aussi un problème, d'attendre des examinateurs qu'ils partagent nos goûts de lecture, mais surtout est-ce bien la fonction de l'examen?
En fait, ce qui ne va pas, c'est qu'on n'a pas defini, entre transmission et decouverte, quel est notre rôle et dans quelle proportions. Pour le dire autrement, je trouve personnellement que les programmes génériques sont trop vastes et pas assez contraignants, les élèves ne sont pas du tout à égalité déjà par là et surtout nous ne donnons plus une culture commune.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum