- chmarmottineGuide spirituel
Aurevilly a écrit:Pourquoi ?chmarmottine a écrit:Et puis franchement, le vocabulaire mathématique en breton ...
Cela ma fait penser à cette classe bilangue occitan qui va s'ouvrir dans un collège à 100 km de chez moi : les élèves y feront la physique en occitan. Je me demande si ce n'est pas un peu se moquer des élèves.
Cela apporte quoi à ces élèves, pour le lycée, de faire de la physique en occitan au collège ?
- User17095Érudit
Aurevilly a écrit:
Pogonophile, qu'il y ait des "régionalistes" bornés, c'est fort possible, que cela autorise à nier l'importance d'une culture et donc d'une langue, c'est autre chose. Pour ce qui est de la guerre de 14/18, dois-je comprendre qu'elle aurait été gagnée plus vite si tout le monde avait parlé français ? Si seulement c'était vrai !
Euh moi je n'ai rien nié hein
A ma connaissance très superficielle du sujet, la première guerre mondiale n'a pas été particulièrement gagnée par la France, tout le monde a perdu mais certains plus que d'autres.
Ses débuts auraient été moins calamiteux avec des soldats parlant aisément la même langue, et capables de lire des cartes ; l'enseignement a évolué en réaction à ce constat.
Pour revenir au sujet, on peut trouver très beau et même romantique ce suicide académique, il n'empêche que leur donner gain de cause - alors qu'on leur a dit non en première instance - serait récompenser le coup de force et créerait un précédent.
Je vois donc mal comment ils pourraient obtenir plus qu'un rendez-vous en septembre.
chmarmottine a écrit:
Cela apporte quoi à ces élèves, pour le lycée, de faire de la physique en occitan au collège ?
Aux élèves c'est difficile à dire...
Pour le lycée et ses enseignants bilingues c'est autant de postes à profil, pour les régionalistes c'est une façon de maintenir sous perfusion une langue beaucoup plus visible que vivante.
- madigoùNiveau 5
Si le fond c'est qu'on doit corriger leur copie, en évaluant leur niveau de mathématiques et la pertinence de leur raisonnement, la langue ne pouvant pas être une barrière puisqu'il existe des professeurs compétents en maths et en breton pour évaluer leur copie. Et qu'on autorise à l'avenir les élèves qui ont eu un enseignement bilingue breton-français ou autre langue régionale et français à composer dans une des deux langues en maths. Je ne comprends même pas où est le problème, si ce n'est pour d'obscures raisons idéologiques, dès lors que l'aspect pratique (des correcteurs qualifiés) ne se pose pas.Anaxagore a écrit:Tout ceci est bien beau, mais ne change strictement rien au fond.
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
- ElyasEsprit sacré
madigoù a écrit:Si le fond c'est qu'on doit corriger leur copie, en évaluant leur niveau de mathématiques et la pertinence de leur raisonnement, la langue ne pouvant pas être une barrière puisqu'il existe des professeurs compétents en maths et en breton pour évaluer leur copie. Et qu'on autorise à l'avenir les élèves qui ont eu un enseignement bilingue breton-français ou autre langue régionale et français à composer dans une des deux langues en maths. Je ne comprends même pas où est le problème, si ce n'est pour d'obscures raisons idéologiques, dès lors que l'aspect pratique (des correcteurs qualifiés) ne se pose pas.Anaxagore a écrit:Tout ceci est bien beau, mais ne change strictement rien au fond.
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
S'il n'y a qu'une dizaine de correcteurs possibles et que ces correcteurs sont les professeurs des élèves passant ces épreuves, c'est un problème. C'est la situation actuelle. S'il y avait une dizaine voire une quinzaine de lycée diwan, ça irait mieux. En l'état (3, je crois), c'est très problématique.
- IphigénieProphète
donc, pour maintenir l'égalité, on autorise aussi chacun à rédiger dans la langue de son choix? Pour quelle obscure raison idéologique, puisque tout le monde veut bien passer le bac français et pas un examen estampillé régional? Y a des logiques qui m'échappent...madigoù a écrit:Si le fond c'est qu'on doit corriger leur copie, en évaluant leur niveau de mathématiques et la pertinence de leur raisonnement, la langue ne pouvant pas être une barrière puisqu'il existe des professeurs compétents en maths et en breton pour évaluer leur copie. Et qu'on autorise à l'avenir les élèves qui ont eu un enseignement bilingue breton-français ou autre langue régionale et français à composer dans une des deux langues en maths. Je ne comprends même pas où est le problème, si ce n'est pour d'obscures raisons idéologiques, dès lors que l'aspect pratique (des correcteurs qualifiés) ne se pose pas.Anaxagore a écrit:Tout ceci est bien beau, mais ne change strictement rien au fond.
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
Par contre on pourrait créer un bac breton, un bac corse, un bac alsacien, un bac île de France (intra muros, damned, peut-être un autre extra muros), chacun aurait son étiquette, au point où en en est, hein...
- RogerMartinBon génie
Elyas a écrit:madigoù a écrit:Si le fond c'est qu'on doit corriger leur copie, en évaluant leur niveau de mathématiques et la pertinence de leur raisonnement, la langue ne pouvant pas être une barrière puisqu'il existe des professeurs compétents en maths et en breton pour évaluer leur copie. Et qu'on autorise à l'avenir les élèves qui ont eu un enseignement bilingue breton-français ou autre langue régionale et français à composer dans une des deux langues en maths. Je ne comprends même pas où est le problème, si ce n'est pour d'obscures raisons idéologiques, dès lors que l'aspect pratique (des correcteurs qualifiés) ne se pose pas.Anaxagore a écrit:Tout ceci est bien beau, mais ne change strictement rien au fond.
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
S'il n'y a qu'une dizaine de correcteurs possibles et que ces correcteurs sont les professeurs des élèves passant ces épreuves, c'est un problème. C'est la situation actuelle. S'il y avait une dizaine voire une quinzaine de lycée diwan, ça irait mieux. En l'état (3, je crois), c'est très problématique.
C'est tout simplement honteux, et cela rompt complètement le principe d'égalité entre les candidats. Je vais conseiller à tel ou tel collège l'enseignement de l'anglais en anglais médiéval, histoire d'être la seule à pouvoir corriger les copies de mon fils et de ses copains, tiens...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
Iphigénie a écrit:
donc, pour maintenir l'égalité, on autorise aussi chacun à rédiger dans la langue de son choix? Pour quelle obscure raison idéologique, puisque tout le monde veut bien passer le bac français et pas un examen estampillé régional? Y a des logiques qui m'échappent...
Par contre on pourrait créer un bac breton, un bac corse, un bac alsacien, un bac île de France (intra muros, damned, peut-être un autre extra muros), chacun aurait son étiquette, au point où en en est, hein...
Attends attends, quitte à ouvrir la porte à toutes les fenêtres, chacun compose dans la langue de son choix aux épreuves de son choix !
Ainsi, tu peux avoir un bac 22% français, 46% breton, 32% basque (sans les coefficients !)
- User20827Niveau 8
+1Elyas a écrit:
Il y a beaucoup à dire sur le bretonnisme actuel, de ses qualités et de ses dérives. Cependant, la République française permet à la culture bretonne de s'épanouir, les écoles diwan étant autorisées. Cependant, vouloir composer une épreuve d'un examen national, un des piliers de l'égalité républicaine, en breton et non pas en français alors que de multiples facteurs ne permettent pas de l'autoriser, c'est cavalier.
Quelles sont ces manières de forcer le bras de l'Education Nationale.
Les écoles bilingues sont autorisées, donc ils se sentent autorisés à rédiger leur examen dans une autre langue que le français ?
C'est plus que cavalier, je vois une croisade dans ce refus de composer dans la langue commune.
Une question de doigt donné, de bras pris... Avec l'intention de couper à l'épaule pour reprendre culturellement une partie du territoire national.
L'Etat aurait-il dû continuer sur sa lancée et ignorer les revendications régionalistes après la grande uniformisation ? Je vais avoir tendance à penser que oui avec ces comportements agressifs.
- RogerMartinBon génie
Moi je dis : pas de cause sans martyrs, qu'on leur colle un zéro et qu'on passe à autre chose.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User20827Niveau 8
Ite missa est.RogerMartin a écrit:Moi je dis : pas de cause sans martyrs, qu'on leur colle un zéro et qu'on passe à autre chose.
- AnaxagoreGuide spirituel
madigoù a écrit:Si le fond c'est qu'on doit corriger leur copie, en évaluant leur niveau de mathématiques et la pertinence de leur raisonnement, la langue ne pouvant pas être une barrière puisqu'il existe des professeurs compétents en maths et en breton pour évaluer leur copie. Et qu'on autorise à l'avenir les élèves qui ont eu un enseignement bilingue breton-français ou autre langue régionale et français à composer dans une des deux langues en maths. Je ne comprends même pas où est le problème, si ce n'est pour d'obscures raisons idéologiques, dès lors que l'aspect pratique (des correcteurs qualifiés) ne se pose pas.Anaxagore a écrit:Tout ceci est bien beau, mais ne change strictement rien au fond.
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
Foutaises. On ne "doit" rien par "essence". Ici, c'est la République, une et indivisible.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- madigoùNiveau 5
Il ne s'agit pas d'autoriser les candidats à composer dans la langue de leur choix. Il s'agit de reconnaître l'enseignement bilingue (ici le breton et le français) qui existe en France. Et donc à autoriser les candidats qui ont eu un enseignement de mathématiques en breton à composer l'épreuve de maths dans cette langue. C'est tout. Cela n'a rien à voir avec un bac régional. Il s'agit d'une épreuve nationale, avec un même barème, et une même évaluation où ce n'est pas la qualité de la langue qui est évaluée mais la pertinence du raisonnement mathématique. Quant à cette égalité, de toute façon, elle n'est pas en vigueur en France. Au pays basque français, par exemple, les élèves peuvent composer en basque pour l'épreuve de maths au bac. Alors pourquoi pas en breton ? Tout ça n'est pas très cohérent.Iphigénie a écrit:donc, pour maintenir l'égalité, on autorise aussi chacun à rédiger dans la langue de son choix? Pour quelle obscure raison idéologique, puisque tout le monde veut bien passer le bac français et pas un examen estampillé régional? Y a des logiques qui m'échappent...
- MathouneNiveau 7
Excepté qu’en langue basque il y a 10 lycées et 30 collèges ( http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-langue-basque/colleges-lycees.html ) donc le vivier d’élèves et de profs est sans doute suffisant pour garantir l’anonymat des copies.
- AnaxagoreGuide spirituel
C'est l'époque du "c'est mon choix". À défaut d'être brillant, on se fabrique des singularités et on joue au frisson identitaire.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
Tout cela me met d'une humeur fort robespierriste.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User17095Érudit
La clé de la compréhension de l'affaire serait-elle aussi triviale que la vieille blague "comment faire rentrer 24 Bretons dans une 2CV ? il suffit de leur dire que les Basques l'ont fait, eux" ?
- PabloPEExpert
RogerMartin a écrit:Moi je dis : pas de cause sans martyrs, qu'on leur colle un zéro et qu'on passe à autre chose.
Et que ça serve d'exemple aux autres :baoum:Anaxagore a écrit:Tout cela me met d'une humeur fort robespierriste.
Sinon on peut voir aussi chaque candidat composer dans la langue qu'il souhaite, à charge pour l'état de trouver les correcteurs hein. Quant on connait un tant soit peu les difficultés pour trouver un interprète et a fortiori un bon interprète
Si ils veulent passer un message politique (si ils sont plusieurs c'est que ça a été mûrement réfléchi) ils organisent un "faux" bac entièrement en breton et ils médiatisent. Là ils ont voulu passer en force, qu'ils assument.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- ElyasEsprit sacré
madigoù a écrit:Il ne s'agit pas d'autoriser les candidats à composer dans la langue de leur choix. Il s'agit de reconnaître l'enseignement bilingue (ici le breton et le français) qui existe en France. Et donc à autoriser les candidats qui ont eu un enseignement de mathématiques en breton à composer l'épreuve de maths dans cette langue. C'est tout. Cela n'a rien à voir avec un bac régional. Il s'agit d'une épreuve nationale, avec un même barème, et une même évaluation où ce n'est pas la qualité de la langue qui est évaluée mais la pertinence du raisonnement mathématique. Quant à cette égalité, de toute façon, elle n'est pas en vigueur en France. Au pays basque français, par exemple, les élèves peuvent composer en basque pour l'épreuve de maths au bac. Alors pourquoi pas en breton ? Tout ça n'est pas très cohérent.Iphigénie a écrit:donc, pour maintenir l'égalité, on autorise aussi chacun à rédiger dans la langue de son choix? Pour quelle obscure raison idéologique, puisque tout le monde veut bien passer le bac français et pas un examen estampillé régional? Y a des logiques qui m'échappent...
Si. Le basque a un vivier qui permet l'anonymat pour ses épreuves en basque dans le cadre de l'enseignement bilingue. Pas le breton. Sinon je demande une épreuve en Qenya
- PabloPEExpert
Oh anqui gueille ça va donner un bac en bordeluche, vont avoir la quinte et ça va vite gavé les dailler les correcteurs.
Sans compter qu'ils ne sont pas tous bordelais de naissance. Ils se sont mis aux poches et aux chocolatines mais pas sûre que ça aille plus loin.
Sans compter qu'ils ne sont pas tous bordelais de naissance. Ils se sont mis aux poches et aux chocolatines mais pas sûre que ça aille plus loin.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RogerMartinBon génie
Anaxagore a écrit:C'est l'époque du "c'est mon choix". À défaut d'être brillant, on se fabrique des singularités et on joue au frisson identitaire.
Voilà pourquoi je propose de concrétiser le frisson par un zéro bien opprimant.
Toi, robespierriste ? Arrête, on te connaît...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
@PabloPE
Alors on va rester dignes, polis et cohérents.
Les langues régionales, ce sont des langues, on peut discuter.
En revanche les mots inventés comme chocol***ne ça reste un non définitif.
Alors on va rester dignes, polis et cohérents.
Les langues régionales, ce sont des langues, on peut discuter.
En revanche les mots inventés comme chocol***ne ça reste un non définitif.
- User20827Niveau 8
Ça devrait suivre ce qui s'est passé pour ceux qui ont tenté la SVT en Basque j'imagine...
Source (France Bleu) : https://www.google.fr/amp/s/www.francebleu.fr/amp/infos/faits-divers-justice/bac-en-breton-comment-cela-se-passe-t-il-ailleurs-1529495215
L'année dernière, un certain nombre d'élèves de troisième de Seaska et des filières bilingues avaient bravé l'interdit et rédigé leur épreuve de SVT du brevet en basque. Leurs copies ont finalement été corrigées. "C'est un combat qui se mène sur le long terme", concède Hur Gorostiaga. "J'avais moi-même répondu en basque alors que c'était encore interdit et je ne l'avais pas obtenu. J'ai aujourd'hui deux licences, le baccalauréat, mais pas le brevet. "
Source (France Bleu) : https://www.google.fr/amp/s/www.francebleu.fr/amp/infos/faits-divers-justice/bac-en-breton-comment-cela-se-passe-t-il-ailleurs-1529495215
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Anaxagore a écrit:Tout cela me met d'une humeur fort robespierriste.
Marat, avec ses "100.000 têtes", m'apparaît parfois fort sympathique...
madigoù a écrit:
@Elyas : je suis d'accord : il existe deux langues régionales bretonnes : le breton et le gallo. Sur le retard pris par le gallo, c'est un peu plus complexe que ce que tu en dis. En fait, le breton a pu être enseigné car, comme le français, l'écriture (son orthographe) a été codifiée, harmonisée. Le gallo est en passe de réussir cette harmonisation au niveau de l'écriture, mais ce n'est pas encore fait. Et donc le nombre d'enseignants (je ne parle pas des locuteurs) qualifiés est plus faible qu'en breton. Il existe quand même de plus en plus de publications en gallo et la région commence à soutenir cette langue, et c'est tant mieux, car le gallo est vraiment une langue en danger. Ceci dit, sur l'égalité, je ne vois pas en quoi il y aurait une différence de traitement entre les candidats à partir du moment où il s'agit de la même épreuve et du même barème, et que des profs de maths peuvent corriger en français ou en breton. De toute façon il n'y a pas un correcteur unique pour toutes les copies. L'important c'est que le correcteur maîtrise la langue et les maths bien sûr.
Le gallo c'est le patois de la Haute-Bretagne et du Pays Nantais. D'ailleurs on comprend à peu près tout puisque c'est une "langue d'oïl". Je ne vois pas très bien l'intérêt d'apprendre à parler comme Jacquouille.
- LeclochardEmpereur
Elyas a écrit:madigoù a écrit:Il ne s'agit pas d'autoriser les candidats à composer dans la langue de leur choix. Il s'agit de reconnaître l'enseignement bilingue (ici le breton et le français) qui existe en France. Et donc à autoriser les candidats qui ont eu un enseignement de mathématiques en breton à composer l'épreuve de maths dans cette langue. C'est tout. Cela n'a rien à voir avec un bac régional. Il s'agit d'une épreuve nationale, avec un même barème, et une même évaluation où ce n'est pas la qualité de la langue qui est évaluée mais la pertinence du raisonnement mathématique. Quant à cette égalité, de toute façon, elle n'est pas en vigueur en France. Au pays basque français, par exemple, les élèves peuvent composer en basque pour l'épreuve de maths au bac. Alors pourquoi pas en breton ? Tout ça n'est pas très cohérent.Iphigénie a écrit:donc, pour maintenir l'égalité, on autorise aussi chacun à rédiger dans la langue de son choix? Pour quelle obscure raison idéologique, puisque tout le monde veut bien passer le bac français et pas un examen estampillé régional? Y a des logiques qui m'échappent...
Si. Le basque a un vivier qui permet l'anonymat pour ses épreuves en basque dans le cadre de l'enseignement bilingue. Pas le breton. Sinon je demande une épreuve en Qenya
Tu m'apprends quelque chose.
Autrement dit, s'il y avait beaucoup plus de professeurs et d'élèves maîtrisant le breton, on pourrait passer certaines épreuves du bac dans cette langue. Ce n'est donc pas par principe, si le ministère a refusé qu'ils composent dans une autre langue que le français.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- PabloPEExpert
:lol:pogonophile a écrit:@PabloPE
Alors on va rester dignes, polis et cohérents.
Les langues régionales, ce sont des langues, on peut discuter.
En revanche les mots inventés comme chocol***ne ça reste un non définitif.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- User20827Niveau 8
Bon, je ne sais pas pour 2018 (la recherche internet n'est pas mon fort), mais en 2015 la passation des épreuves d'HG et de mathématiques en basque était non pas de droit mais sur un mode dérogatoire.
- Manifestations de lycéens dans toute la France contre les expulsions d'élèves sans-papier : "Avec ou sans papiers, ce sont des élèves comme nous".
- Devenir prof de maths sans licence de maths
- Risque cours particulier sans autorisation.
- Un institut religieux délivrait des diplômes sans autorisation.
- Des lycéens sans affectation à la rentrée
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum