- Docteur OXGrand sage
Polémique après les rumeurs de suppression des manuels scolaires de la bataille du Gouffre de l’Helm
Pffff... Ils ont osé ! Tsss, ces nouveaux programmes...
http://www.legorafi.fr/2019/03/27/terre-du-milieu-polemique-apres-les-rumeurs-de-suppression-des-manuels-scolaires-de-la-bataille-du-gouffre-de-lhelm/
Pffff... Ils ont osé ! Tsss, ces nouveaux programmes...
http://www.legorafi.fr/2019/03/27/terre-du-milieu-polemique-apres-les-rumeurs-de-suppression-des-manuels-scolaires-de-la-bataille-du-gouffre-de-lhelm/
- HonchampDoyen
27.03.2019
Oui, salut à Boris Vassiliev !
Et Rendash ?
Elaïna a écrit:J'avais tenté de le contacter en décembre, je crois qu'il n'a pas reçu mon message. J'espère qu'il va bien. Boris, si tu passes par là, on pense à toi !
Oui, salut à Boris Vassiliev !
Et Rendash ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Cléopatra2Guide spirituel
Merci Olympias!
Décidément ça va être la fête ces nouveaux programmes!
Bon au moins, dans mon bahut c'est évident que les élèves n'iront que dans leurs spécialités après les épreuves communes. Même moi j'aurais fait ça. Exit le thème 4, donc.
Cette course à la montre me fatigue à l'avance.
Décidément ça va être la fête ces nouveaux programmes!
Bon au moins, dans mon bahut c'est évident que les élèves n'iront que dans leurs spécialités après les épreuves communes. Même moi j'aurais fait ça. Exit le thème 4, donc.
Cette course à la montre me fatigue à l'avance.
- kiwiGuide spirituel
Bof, ils annualiseront les services... Comme ça, tu pourras faire ton thème 4 de 18h à 19h, après les cours d'eps, ou sur le temps de la pause déjeuner... :|
- KalypsoExpert spécialisé
bonjour,
petite question pour le PPCR : est ce que ça se fait d'envoyer pendant les vacances les documents à présenter à l'ipr ? je me fais inspecter le jour de la rentrée...
vous l'avez fait en version manuscrite et scannée?
merci
petite question pour le PPCR : est ce que ça se fait d'envoyer pendant les vacances les documents à présenter à l'ipr ? je me fais inspecter le jour de la rentrée...
vous l'avez fait en version manuscrite et scannée?
merci
- Dadoo33Grand sage
Dans ton académie, on ne les remet pas à l’ipr le jour de l’inspection ?
Sinon pour répondre à ta question, je ne vois rien de choquant à lui envoyer pendant les vacances vu que tu te fais inspecter à la rentrée😉
Sinon pour répondre à ta question, je ne vois rien de choquant à lui envoyer pendant les vacances vu que tu te fais inspecter à la rentrée😉
- *Fifi*Modérateur
Je l'avais fait en version numérique seulement. Vacances, ou pas, peu importe !
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- KalypsoExpert spécialisé
Dadoo : on peut lui remettre le jour J tout comme on peut lui envoyer par mail. Je préfère qu'il ait pu le lire avant.
Fifi, tu avais fait comment du coup, vu que c'est en pdf ? (désolée si ma question est bête)
je pensais évoquer ces différents éléments (j'espère avoir bien interprété les items, je n'ai rédigé au propre que le 3.), est ce que c'est bien ce genre de trucs qu'ils veulent ?
II -¬ Compétences mises en œuvre dans le cadre de son parcours professionnel
1-¬L’agent dans son environnement professionnel propre (la classe, le CDI, la vie scolaire, le CIO) : compétences liées à la maitrise des enseignements, compétences scientifiques, didactiques, pédagogiques, éducatives et techniques
L’agent expose les réalisations et les démarches qui lui paraissent déterminantes pour caractériser la mise en œuvre de ses compétences et leur contribution aux progrès et au développement de tous les élèves (20 lignes maximum)
- mes pratiques pédagogiques (travaux de groupe, importance de la mise à l'écrit, oraux réguliers)
- mon projet d'atelier d'écriture en Littérature et société
2 -¬ L’agent inscrit dans une dimension collective
L’agent s’appuie sur quelques exemples concrets et contextualisés pour analyser sa participation au suivi des élèves, à la vie de l’école/l’établissement et son implication dans les relations avec les partenaires et l’environnement (20 lignes maximum).
- ma participation pendant plusieurs années au CA et CESC
- pour les partenaires : mes nombreuses sorties scolaires, ma participation à un voyage bidisciplinaire, mon partenariat avec tel établissement culturel pendant 2 ans
- Suivi des élèves : en tant que pp de terminale, faire venir des professionnels de différents secteurs ; aide à la rédaction de lettres de motivation pour parcoursup ;
- Concours affiche anti discrimination avec d'autres collègues, en EMC, projet avec d'autres 1e sur la députation
3 - L’enseignant et son engagement dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel
L’enseignant décrit les démarches accomplies pour développer cette compétence telle qu’explicitée dans le référentiel et formule ses besoins d’accompagnement (10 lignes maximum).
Je participe presque chaque année aux stages du Plan Académique de Formation : pour devenir plus apte à anticiper et résoudre les difficultés d’élèves à besoins spécifiques (élèves handicapés, élèves allophones), me former à la mise en œuvre des nouvelles questions du programme, élargir mes compétences dans divers domaines culturels (approfondissement des connaissances sur telle période historique ou tel medium artistique) et découvrir les potentialités d’accueil des groupes scolaires de différentes institutions culturelles.
Je souhaiterais avoir accès à davantage de formations sur la pédagogie différenciée pour faire progresser chaque élève au sein de groupes hétérogènes.
Fifi, tu avais fait comment du coup, vu que c'est en pdf ? (désolée si ma question est bête)
je pensais évoquer ces différents éléments (j'espère avoir bien interprété les items, je n'ai rédigé au propre que le 3.), est ce que c'est bien ce genre de trucs qu'ils veulent ?
II -¬ Compétences mises en œuvre dans le cadre de son parcours professionnel
1-¬L’agent dans son environnement professionnel propre (la classe, le CDI, la vie scolaire, le CIO) : compétences liées à la maitrise des enseignements, compétences scientifiques, didactiques, pédagogiques, éducatives et techniques
L’agent expose les réalisations et les démarches qui lui paraissent déterminantes pour caractériser la mise en œuvre de ses compétences et leur contribution aux progrès et au développement de tous les élèves (20 lignes maximum)
- mes pratiques pédagogiques (travaux de groupe, importance de la mise à l'écrit, oraux réguliers)
- mon projet d'atelier d'écriture en Littérature et société
2 -¬ L’agent inscrit dans une dimension collective
L’agent s’appuie sur quelques exemples concrets et contextualisés pour analyser sa participation au suivi des élèves, à la vie de l’école/l’établissement et son implication dans les relations avec les partenaires et l’environnement (20 lignes maximum).
- ma participation pendant plusieurs années au CA et CESC
- pour les partenaires : mes nombreuses sorties scolaires, ma participation à un voyage bidisciplinaire, mon partenariat avec tel établissement culturel pendant 2 ans
- Suivi des élèves : en tant que pp de terminale, faire venir des professionnels de différents secteurs ; aide à la rédaction de lettres de motivation pour parcoursup ;
- Concours affiche anti discrimination avec d'autres collègues, en EMC, projet avec d'autres 1e sur la députation
3 - L’enseignant et son engagement dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel
L’enseignant décrit les démarches accomplies pour développer cette compétence telle qu’explicitée dans le référentiel et formule ses besoins d’accompagnement (10 lignes maximum).
Je participe presque chaque année aux stages du Plan Académique de Formation : pour devenir plus apte à anticiper et résoudre les difficultés d’élèves à besoins spécifiques (élèves handicapés, élèves allophones), me former à la mise en œuvre des nouvelles questions du programme, élargir mes compétences dans divers domaines culturels (approfondissement des connaissances sur telle période historique ou tel medium artistique) et découvrir les potentialités d’accueil des groupes scolaires de différentes institutions culturelles.
Je souhaiterais avoir accès à davantage de formations sur la pédagogie différenciée pour faire progresser chaque élève au sein de groupes hétérogènes.
- *Fifi*Modérateur
C'est un pdf modifiable. Tu peux le télécharger, écrire directement dans les cases, l'enregistrer et lui envoyer directement.
_________________
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- KalypsoExpert spécialisé
ah merci !!! ça ne s'affichait pas comme modifiable au départ, mais je viens de trouver
ceci n'est pas modifiable, ça veut dire qu'on remplit juste iprof ? et on l'imprime ?
I - Le parcours professionnel
Postes occupés avant l’accès au corps : (données disponibles dans i-prof)
Postes occupés depuis l’accès au corps : (données disponibles dans i-prof)
Fonctions et missions particulières exercées
je sèche aussi beaucoup pour le II. 1...
ceci n'est pas modifiable, ça veut dire qu'on remplit juste iprof ? et on l'imprime ?
I - Le parcours professionnel
Postes occupés avant l’accès au corps : (données disponibles dans i-prof)
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Fonctions et missions particulières exercées
je sèche aussi beaucoup pour le II. 1...
- DerMaxHabitué du forum
Je viens de lire le fameux cache.media.eduscol.education.fr/file/Bac2021/66/6/NDS_Histoire_Geographie_E3C_1103666.pdf qui détaille les futures épreuves du bac, je vois qu'on passe à une compo simplifiée.
Dans la mesure où l'épreuve est de 2h on va partir sur une sorte de développement construit (1H?) et sur une analyse de doc (1h?) ou réalisation carto (1h) soit avec des docs soit sans docs.
Moi qui avait fait bosser la composition avec mes secondes cette année... je vois qu'elle disparait... j'ai vraiment du mal avec l'horaire...
Dans la mesure où l'épreuve est de 2h on va partir sur une sorte de développement construit (1H?) et sur une analyse de doc (1h?) ou réalisation carto (1h) soit avec des docs soit sans docs.
Moi qui avait fait bosser la composition avec mes secondes cette année... je vois qu'elle disparait... j'ai vraiment du mal avec l'horaire...
- ShajarVénérable
La compo est encore présente dans le programme de spé (en 2h en première pour ceux qui arrêtent, je ne crois pas qu'on ait les épreuves en terminale).
Mais en effet, on ne leur demande pas lourd dans tous les cas. On leur suggère le plan dans la consigne (bonjour la réflexion personnelle !), on ne parle pas de problématique... Ca ressemble quasiment au brevet.
Je pense qu'il est bon de leur faire bosser la compo malgré tout : ils en auront dans le supérieur, et pas en 2h.
Mais en effet, on ne leur demande pas lourd dans tous les cas. On leur suggère le plan dans la consigne (bonjour la réflexion personnelle !), on ne parle pas de problématique... Ca ressemble quasiment au brevet.
Je pense qu'il est bon de leur faire bosser la compo malgré tout : ils en auront dans le supérieur, et pas en 2h.
- ElyasEsprit sacré
Je me suis fait moquer par des collègues d'autres disciplines quand je disais que mes 5e et 4e et 3e étaient prêts pour le bac. Pourtant, les objectifs de l'HG du tronc commun au bac, c'est juste les objectifs de fin de cycle 4. Ce qui pourrait être sympa (on peut toujours espérer), c'est que le développement construit soit un récit de conceptualisation et non un récit d'explication. Je m'explique : ce pourrait être un sujet qui demande de réfléchir à une thématique générale puisant ses besoins en savoir académique dans plusieurs chapitres et non dans un. Le risque est que ce ne soit qu'un récit d'explication voire de restitution objective de connaissances puisque ce serait une question de cours au programme.
A voir.
Sur l'analyse de document, je ne suis pas d'accord avec le collègue qui a été mis en avant sur le Café pédagogique. Au collège, nous sommes nombreux à former les élèves pour qu'ils commentent, explicitent, contextualisent un document qu'à partir de consignes et dans un texte qui est en réalité un commentaire de document. Le fait de retourner à des questions est très inquiétant.
A voir.
Sur l'analyse de document, je ne suis pas d'accord avec le collègue qui a été mis en avant sur le Café pédagogique. Au collège, nous sommes nombreux à former les élèves pour qu'ils commentent, explicitent, contextualisent un document qu'à partir de consignes et dans un texte qui est en réalité un commentaire de document. Le fait de retourner à des questions est très inquiétant.
- ShajarVénérable
Tout est inquiétant dans ces épreuves. On demande aux élèves un niveau ras-des-pâquerettes, même à ceux qui prennent la spé. C'est un énorme nivellement par le bas, et pourtant, les demandes n'étaient déjà pas bien hautes avec la compo qui était devenue une simple récitation du cours.
Que vont-ils devenir une fois dans le supérieur ? Notamment ceux qui vont partir en histoire, en lettres, en histoire de l'art/archéo, en langues... matières où il faut savoir faire un plan, poser une problématique et analyser un document.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres matières, mais en histoire-géo, c'est une grosse régression, les épreuves du bac telles qu'elles nous sont présentées.
Que vont-ils devenir une fois dans le supérieur ? Notamment ceux qui vont partir en histoire, en lettres, en histoire de l'art/archéo, en langues... matières où il faut savoir faire un plan, poser une problématique et analyser un document.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres matières, mais en histoire-géo, c'est une grosse régression, les épreuves du bac telles qu'elles nous sont présentées.
- ElyasEsprit sacré
Shajar a écrit:Tout est inquiétant dans ces épreuves. On demande aux élèves un niveau ras-des-pâquerettes, même à ceux qui prennent la spé. C'est un énorme nivellement par le bas, et pourtant, les demandes n'étaient déjà pas bien hautes avec la compo qui était devenue une simple récitation du cours.
Que vont-ils devenir une fois dans le supérieur ? Notamment ceux qui vont partir en histoire, en lettres, en histoire de l'art/archéo, en langues... matières où il faut savoir faire un plan, poser une problématique et analyser un document.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres matières, mais en histoire, c'est une grosse régression, les épreuves du bac.
De mon point de vue, le niveau exigé reste le même (sauf si on va vers le récit de conceptualisation, là on monte le niveau mais ça ne sera jamais accepté, trop dangereux pour les résultats, on verrait le curriculum appris officiellement et ça ferait trop mal) sauf que le temps de travail a été réduit, donc on a réduit la quantité demandée.
L'espoir est en spé mais je crains que là aussi, on soit sur de la restitution de questions de cours et non sur de la conceptualisation, de la problématisation ou de la périodisation.
Après, les collègues de lycée feront comme la majorité des collègues du collège : on travaille la formation intellectuelle et non l'examen final. L'examen final étant basique, autant leur demander des choses plus stimulantes au quotidien tout en permettant à ceux qui ont des difficultés d'atteindre au moins le niveau de l'examen.
Ce qui me sidère est le néant de la réflexion sur l'analyse de document.
- ShajarVénérable
Il me semble que réduire la quantité, c'est aussi réduire le niveau ; ça enlève encore plus d'autonomie de réflexion aux élèves, et ça ne les pousse pas développer des connaissances. On n'a pas le même degré de réflexion dans un paragraphe d'une à deux pages (ce qu'on exigera d'eux probablement en une heure) que dans une compo qui fait le double.Elyas a écrit:Shajar a écrit:Tout est inquiétant dans ces épreuves. On demande aux élèves un niveau ras-des-pâquerettes, même à ceux qui prennent la spé. C'est un énorme nivellement par le bas, et pourtant, les demandes n'étaient déjà pas bien hautes avec la compo qui était devenue une simple récitation du cours.
Que vont-ils devenir une fois dans le supérieur ? Notamment ceux qui vont partir en histoire, en lettres, en histoire de l'art/archéo, en langues... matières où il faut savoir faire un plan, poser une problématique et analyser un document.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres matières, mais en histoire, c'est une grosse régression, les épreuves du bac.
De mon point de vue, le niveau exigé reste le même (sauf si on va vers le récit de conceptualisation, là on monte le niveau mais ça ne sera jamais accepté, trop dangereux pour les résultats, on verrait le curriculum appris officiellement et ça ferait trop mal) sauf que le temps de travail a été réduit, donc on a réduit la quantité demandée.
L'espoir est en spé mais je crains que là aussi, on soit sur de la restitution de questions de cours et non sur de la conceptualisation, de la problématisation ou de la périodisation.
Après, les collègues de lycée feront comme la majorité des collègues du collège : on travaille la formation intellectuelle et non l'examen final. L'examen final étant basique, autant leur demander des choses plus stimulantes au quotidien tout en permettant à ceux qui ont des difficultés d'atteindre au moins le niveau de l'examen.
Ce qui me sidère est le néant de la réflexion sur l'analyse de document.
J'aimerais bien me dire qu'on va quand même aller plus loin en cours, mais je n'en suis pas aussi sûre que toi. Les élèves - et c'est bien compréhensible - se concentrent sur les épreuves de bac en terminale, et leurs profs aussi, c'est le repère, le but à atteindre. On le voit bien en STMG, où ne fait quasiment pas rédiger. Sans doute fera-t-on mieux dans les très bons lycées, mais avec le "tout-venant" des élèves, on va avant tout travailler la réponse en une heure, et pas la compo. Il me semble qu'on élargit ainsi le fossé entre les établissements privilégiés et les autres. Enfin, j'espère être pessimiste.
- ElyasEsprit sacré
Shajar a écrit:Il me semble que réduire la quantité, c'est aussi réduire le niveau ; ça enlève encore plus d'autonomie de réflexion aux élèves, et ça ne les pousse pas développer des connaissances. On n'a pas le même degré de réflexion dans un paragraphe d'une à deux pages (ce qu'on exigera d'eux probablement en une heure) que dans une compo qui fait le double.Elyas a écrit:Shajar a écrit:Tout est inquiétant dans ces épreuves. On demande aux élèves un niveau ras-des-pâquerettes, même à ceux qui prennent la spé. C'est un énorme nivellement par le bas, et pourtant, les demandes n'étaient déjà pas bien hautes avec la compo qui était devenue une simple récitation du cours.
Que vont-ils devenir une fois dans le supérieur ? Notamment ceux qui vont partir en histoire, en lettres, en histoire de l'art/archéo, en langues... matières où il faut savoir faire un plan, poser une problématique et analyser un document.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres matières, mais en histoire, c'est une grosse régression, les épreuves du bac.
De mon point de vue, le niveau exigé reste le même (sauf si on va vers le récit de conceptualisation, là on monte le niveau mais ça ne sera jamais accepté, trop dangereux pour les résultats, on verrait le curriculum appris officiellement et ça ferait trop mal) sauf que le temps de travail a été réduit, donc on a réduit la quantité demandée.
L'espoir est en spé mais je crains que là aussi, on soit sur de la restitution de questions de cours et non sur de la conceptualisation, de la problématisation ou de la périodisation.
Après, les collègues de lycée feront comme la majorité des collègues du collège : on travaille la formation intellectuelle et non l'examen final. L'examen final étant basique, autant leur demander des choses plus stimulantes au quotidien tout en permettant à ceux qui ont des difficultés d'atteindre au moins le niveau de l'examen.
Ce qui me sidère est le néant de la réflexion sur l'analyse de document.
J'aimerais bien me dire qu'on va quand même aller plus loin en cours, mais je n'en suis pas aussi sûre que toi. Les élèves - et c'est bien compréhensible - se concentrent sur les épreuves de bac en terminale, et leurs profs aussi, c'est le repère, le but à atteindre. On le voit bien en STMG, où ne fait quasiment pas rédiger. Sans doute fera-t-on mieux dans les très bons lycées, mais avec le "tout-venant" des élèves, on va avant tout travailler la réponse en une heure, et pas la compo. Il me semble qu'on élargit ainsi le fossé entre les établissements privilégiés et les autres. Enfin, j'espère être pessimiste.
Le problème est lié au temps. En 2h, tu ne peux pas demander ce qu'on demandait en 4h. Après, je suis très pessimiste sur ce que la société et l'institution attendent réellement de l'HG. EN fait, cette épreuve est pour moi exactement ce que les politiques et la société demandent : une restitution objective de connaissances (ah ils savent enfin des choses !) et des résultats (ah ils sont devenus meilleurs avec ces nouveaux programmes et ce "retour" du magistral !). Alors qu'en réalité, rien n'aura changé. On vivra dans un joli mythe.
- LaotziSage
Je ne sais pas depuis quand la composition/dissertation était présente à l'épreuve du bac général (au moins en A jadis), mais sa disparition du tronc commun est quand même un signe fort de la dégradation massive des exigences. Ne nous leurrons pas, dans les lycées lambda, avec un poids quasi nul dans l'examen, nous ne pourrons pas faire travailler une composition exigeante aux élèves, surtout avec le programme démentiel et le peu d'heure. Une réponse argumentée d'une heure ne pourra guère être autre chose qu'une restitution organisée de connaissances (une question de cours). Cela va aussi amoindrir les autres disciplines, puisque le fait de travailler la composition en histoire renforçait aussi la capacité des élèves à produire des écrits longs en philosophie par exemple.
Il est bien prévu que l'étude de docs reste avec une consigne et non des question (mais a priori, les épreuves de 1e donneront la problématique et le plan dans la consigne).
Sinon, lors de la journée de formation sur ces nouveaux programmes, l'IPR nous, ô surprise, absolument défendu de revenir au cours magistral, même dialogué, s'engageant dans des explications emberlificotées pour nous convaincre que la place laissée à "la parole du professeur" et à l'écoute active des élèves, signifiait simplement que le professeur présentait en contexte les activités qu'il allait faire faire aux élèves (mais il ne doit pas parler plus de quatre minutes sinon les élèves s'ennuient, parait-il !). Les réformes passent, les IPR restent...
Il est bien prévu que l'étude de docs reste avec une consigne et non des question (mais a priori, les épreuves de 1e donneront la problématique et le plan dans la consigne).
Sinon, lors de la journée de formation sur ces nouveaux programmes, l'IPR nous, ô surprise, absolument défendu de revenir au cours magistral, même dialogué, s'engageant dans des explications emberlificotées pour nous convaincre que la place laissée à "la parole du professeur" et à l'écoute active des élèves, signifiait simplement que le professeur présentait en contexte les activités qu'il allait faire faire aux élèves (mais il ne doit pas parler plus de quatre minutes sinon les élèves s'ennuient, parait-il !). Les réformes passent, les IPR restent...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ElyasEsprit sacré
Laotzi a écrit:Je ne sais pas depuis quand la composition/dissertation était présente à l'épreuve du bac général (au moins en A jadis), mais sa disparition du tronc commun est quand même un signe fort de la dégradation massive des exigences. Ne nous leurrons pas, dans les lycées lambda, avec un poids quasi nul dans l'examen, nous ne pourrons pas faire travailler une composition exigeante aux élèves, surtout avec le programme démentiel et le peu d'heure. Une réponse argumentée d'une heure ne pourra guère être autre chose qu'une restitution organisée de connaissances (une question de cours). Cela va aussi amoindrir les autres disciplines, puisque le fait de travailler la composition en histoire renforçait aussi la capacité des élèves à produire des écrits longs en philosophie par exemple.
Il est bien prévu que l'étude de docs reste avec une consigne et non des question (mais a priori, les épreuves de 1e donneront la problématique et le plan dans la consigne).
Sinon, lors de la journée de formation sur ces nouveaux programmes, l'IPR nous, ô surprise, absolument défendu de revenir au cours magistral, même dialogué, s'engageant dans des explications emberlificotées pour nous convaincre que la place laissée à "la parole du professeur" et à l'écoute active des élèves, signifiait simplement que le professeur présentait en contexte les activités qu'il allait faire faire aux élèves (mais il ne doit pas parler plus de quatre minutes sinon les élèves s'ennuient, parait-il !). Les réformes passent, les IPR restent...
Effectivement, l'analyse de document restera avec une/des consigne(s) mais des collègues préfèreraient des questions (voir le café pédagogique). Cela montre bien que cet exercice fondamental, coeur de notre discipline, n'a toujours pas de consensus parmi nous.
Je suis étonné pour le magistral. Sommes-nous dans la même Académie ? Personnellement, ce que je crains, est du magistral systématisé avec très peu de place à la réflexion et à l'exercice des langages de l'histoire-géographie pour savoir les manipuler avec des connaissances. De toute façon, l'introduction aux programmes propose deux choix philosophiques contradictoires.
- ShajarVénérable
En terminale générale, dans une optique de préparation au supérieur, je ne suis pas contre des cours avec pas mal de magistral (enfin de dialogué, bien sûr, pas de magistral "pur" genre amphi), histoire qu'ils sachent prendre des notes sur un cours un peu long, et le retravailler par eux-mêmes, en confrontant au manuel (chose éventuellement à travailler en début d'année d'ailleurs). Par contre, à condition d'illustrer avec des docs, d'entrecouper avec du travail sur document assez solide (passer au-moins un demi-cours sur un document, avec une production écrite), et de réserver des séances (vive l'AP - ça reste, d'ailleurs, avec la réforme ?) pour le travail méthodologique de la compo/rédaction. Bonne pratique que j'aimerais mettre en place en cas de cours magistral long, c'est de faire résumer assez systématiquement le cours en 5 minutes à la fin, à l'écrit.
Ils auront d'autant plus besoin d'une parole du professeur en spé, là où le programme est thématique et où la chronologie est complètement explosée, donc là où il va falloir faire du lien et beaucoup mettre en perspective. Ca peut d'ailleurs mener à des discussions de classe assez intéressantes.
Ils auront d'autant plus besoin d'une parole du professeur en spé, là où le programme est thématique et où la chronologie est complètement explosée, donc là où il va falloir faire du lien et beaucoup mettre en perspective. Ca peut d'ailleurs mener à des discussions de classe assez intéressantes.
- OlympiasProphète
Ton dernier paragraphe à savoir la position de cet IPR n’est absolument pas celle de l’IG copilote du groupe de travail.Laotzi a écrit:Je ne sais pas depuis quand la composition/dissertation était présente à l'épreuve du bac général (au moins en A jadis), mais sa disparition du tronc commun est quand même un signe fort de la dégradation massive des exigences. Ne nous leurrons pas, dans les lycées lambda, avec un poids quasi nul dans l'examen, nous ne pourrons pas faire travailler une composition exigeante aux élèves, surtout avec le programme démentiel et le peu d'heure. Une réponse argumentée d'une heure ne pourra guère être autre chose qu'une restitution organisée de connaissances (une question de cours). Cela va aussi amoindrir les autres disciplines, puisque le fait de travailler la composition en histoire renforçait aussi la capacité des élèves à produire des écrits longs en philosophie par exemple.
Il est bien prévu que l'étude de docs reste avec une consigne et non des question (mais a priori, les épreuves de 1e donneront la problématique et le plan dans la consigne).
Sinon, lors de la journée de formation sur ces nouveaux programmes, l'IPR nous, ô surprise, absolument défendu de revenir au cours magistral, même dialogué, s'engageant dans des explications emberlificotées pour nous convaincre que la place laissée à "la parole du professeur" et à l'écoute active des élèves, signifiait simplement que le professeur présentait en contexte les activités qu'il allait faire faire aux élèves (mais il ne doit pas parler plus de quatre minutes sinon les élèves s'ennuient, parait-il !). Les réformes passent, les IPR restent...
- Cléopatra2Guide spirituel
Nous aussi double discours : l'IG en réunion au lycée nous dit qu'il faut faire une laaaaarge place à "l'écoute active des élèves", prise de notes, parole de l'enseignant. 10 jours plus tard en formation, l'IPR noie un peu le poisson mais les séquences proposées faisaient toutes la part trèèèèès larges aux activités de d'habitude avec parfois pour quelques séances peu d'intervention de l'enseignant (classique quoi).
Ces chapitres étaient intéressants, mais infaisables dans le temps imparti bien sûr. Et il y avait une large part de "classe inversée". Quand j'ai demandé fort benoîtement comment nous pouvions (re)mettre les élèves au travail à la maison étant donné qu'au collège on avait le dispositif devoirs faits et qu'on incitait fortement les collègues à ne pas donner de travail mais à tout faire en classe, on m'a répondu qu'effectivement c'était un chantier compliqué.
Dans mon lycée il est impossible de mener une classe inversée efficacement, même en ayant été très explicite sur les enjeux des lectures personnelles.
Ces chapitres étaient intéressants, mais infaisables dans le temps imparti bien sûr. Et il y avait une large part de "classe inversée". Quand j'ai demandé fort benoîtement comment nous pouvions (re)mettre les élèves au travail à la maison étant donné qu'au collège on avait le dispositif devoirs faits et qu'on incitait fortement les collègues à ne pas donner de travail mais à tout faire en classe, on m'a répondu qu'effectivement c'était un chantier compliqué.
Dans mon lycée il est impossible de mener une classe inversée efficacement, même en ayant été très explicite sur les enjeux des lectures personnelles.
- DerMaxHabitué du forum
Oui j'ai vu qu'elle y était mais combien d'élèves vont la prendre? Ici on aura 4 classes de spé (sur 10 en premières) et je pense maxi 1 en Tale.Shajar a écrit:La compo est encore présente dans le programme de spé (en 2h en première pour ceux qui arrêtent, je ne crois pas qu'on ait les épreuves en terminale).
Donc au final qu'elle progressivité donner sur la classe de seconde. L'idée défendue plus haut me plait, on prépare la méthode de la compo (ce qui prépare effectivement au supérieur) mais en prévenant que le bac-examen ça sera juste une réponse à une problématique et personnellement en 1h je pense qu'on ne dépassera pas la copie pour la excellent élève mais qu'on arrivera sur un recto (voire verso). Il faut attendre les sujets 0 mais je crains que ça soit des questions mini-résumé comme on l'avait dans le temps avec le brevet et la réponse argumentée en 30 lignes.
- KalypsoExpert spécialisé
je suis horrifiée par ces nouvelles épreuves de bac...
sinon, rien à voir, mais comme j'ai mon PPCR à la rentrée, j'avais une question très bête : si l'IPR a quelques minutes de retard, je commence tout de même ma séance ? (il sera à l'autre bout du lycée pour visiter une collègue). Déjà que mon créneau de cours ne dure que 50minutes...
sinon, rien à voir, mais comme j'ai mon PPCR à la rentrée, j'avais une question très bête : si l'IPR a quelques minutes de retard, je commence tout de même ma séance ? (il sera à l'autre bout du lycée pour visiter une collègue). Déjà que mon créneau de cours ne dure que 50minutes...
- JennyMédiateur
Ca m'est arrivé lors d'une inspection, j'ai commencé mon cours.
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