- liskayaNeoprof expérimenté
Je partage complètement l'avis de Verdurette.
Ça me donne la nausée d'entendre cracher sur ce pauvre choupinou. Ben oui, le choupinou en question, tout adolescent énervant qu'il est, est victime d'un système qui l'a leurré depuis des années. Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Le dernier mot m'est revenu, pour mon choupinou à moi, à une période où je n'avais pas l'énergie de lutter, pour x raisons. J'ai laissé faire... et je porte la responsabilité qui va avec (en plus du poids des x raisons). Mais ce n'est pas le propos, on est parent on porte !
Mon choupinou à moi, s'il n'a pas son bac (ce qui reste probable évidemment puisqu'il se retrouve maintenant au pied du mur qu'il s'est construit), je ne le surprotégerai pas et le mettrai face à ses responsabilités : tu n'as pas bossé, pas entendu les avertissements, voilà...
Mais s'il obtient son bac je trouverai vraiment dégueulasse qu'il se retrouve sans rien. Je précise au passage qu'il a demandé une fac ...
Ça me donne la nausée d'entendre cracher sur ce pauvre choupinou. Ben oui, le choupinou en question, tout adolescent énervant qu'il est, est victime d'un système qui l'a leurré depuis des années. Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Le dernier mot m'est revenu, pour mon choupinou à moi, à une période où je n'avais pas l'énergie de lutter, pour x raisons. J'ai laissé faire... et je porte la responsabilité qui va avec (en plus du poids des x raisons). Mais ce n'est pas le propos, on est parent on porte !
Mon choupinou à moi, s'il n'a pas son bac (ce qui reste probable évidemment puisqu'il se retrouve maintenant au pied du mur qu'il s'est construit), je ne le surprotégerai pas et le mettrai face à ses responsabilités : tu n'as pas bossé, pas entendu les avertissements, voilà...
Mais s'il obtient son bac je trouverai vraiment dégueulasse qu'il se retrouve sans rien. Je précise au passage qu'il a demandé une fac ...
- SulfolobusÉrudit
liskaya a écrit: Je partage complètement l'avis de Verdurette.
Ça me donne la nausée d'entendre cracher sur ce pauvre choupinou. Ben oui, le choupinou en question, tout adolescent énervant qu'il est, est victime d'un système qui l'a leurré depuis des années. Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Oui bien sûr : d'un autre côté, au moment où le pauvre choupinou arrive au niveau de Parcoursup, il est majeur ou sur le point de l'être et doit normalement être suffisamment mâture et lucide sur ces possibilités directes ou indirectes. Bien évidemment, il doit faire avec les choix que les adultes ont fait pour lui lorsqu'il était plus jeune et oui c'est la mouise quand les parents et les professeurs ont fait n'importe quoi, mais à ce niveau là, rien n'est irrattrapable pour peu que l'on soit motivé.
Bien sûr qu'ils ont de quoi âtre aigris contre l'institution, contre leurs parents et souvent aussi leurs professeurs. Mais l'amertume ne résoudra jamais le problème et ils doivent savoir aller de l'avant, quelque soit l'avant qu'ils se sont choisis. Ce qui n'excuse absolument pas le comportement des adultes qui ont préféré masquer le problème plutôt que d'apporter leur aide à un enfant/adolescent qui en avait besoin. Ce qui n'excuse en rien l'institution qui fait son possible pour que l'orientation devienne un lancer de dés plutôt qu'un choix réfléchis en tenant compte d'un certain nombres de contraintes.
Ce qui me rappelle un des meilleurs conseils qu'un de mes encadrants m'a donné un jour : "Quelque soit la situation, aussi pourrie et douloureuse soit-elle, trouve le positif, fais le fructifier, fais en une force et utilise la pour construire un meilleur futur."
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
liskaya a écrit:Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Comment ça ? J'ai payé (avec mes impôts), j'ai le DROIT ! Mon choupinou a le DROIT d'aller où il veut !
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Le problème c'est que le pauvre choupinou, issu des CSP+++ , a tout le temps d'attendre mi aout pour avoir son affectation de rêve, papa maman pourront toujours trouver un appart sur les lieux, à un prix exorbitant
Le pauvre choupinou, issu des classes moyennes (pas boursier mais pas CSP+), lui, ses parents vont l'inciter à laisser tomber sa liste d'attente pour son voeu de "rêve", et à accepter la proposition actuelle par défaut, car ils ne peuvent pas se permettre d'attendre mi-aout et payer hors de prix un studio quand tout aura déjà été pris
et ça, on l'entend tous les jours dans nos classes/élèves
"j'étais en liste d'attente ici, mais j'ai accepté ça, car au moins je peux tout de suite chercher comment me loger"
avec APB, il n'y avait que 3 tours, ça limitait drastiquement ce problème, et dès le 1er tour, un TRES gros tri avait été fait puisque les voeux étaient classés
Et enfin, la com du gouvernement peut afficher fièrement des "oui" proposés, vu qu'il n'y a pas de hiérarchisation des voeux, les "oui" en question peuvent ne concerner que les voeux "de secours" des élèves...
ce qui permet d'afficher un "tout le monde est content!!!" alors qu'avec APB on pouvait réellement savoir quel pourcentage de 1ers voeux était satisfait
Autre point très bon pour la com: les résultats changeant jour après jour au compte-goutte, individuellement, on n'a pas de vue d'ensemble qui "frapperait" les esprits, comme l'an dernier avec APB, ce qui permet au gouvernement de répondre inlassablement "nan mais ça va ruisseler, vous inquiétez pas", les journalistes n'y comprennent rien, ont du mal à trouver des "masses" concernées et hop, on passe à autre chose...il faut être sur ce forum, ou sur des forums de prépas par ex, pour se rendre compte de la pagaille que c'est
ParcourSup n'arrange nullement le pbme de l'orientation (avec tout ce que vous dites de très vrai: la sélection, le choix, etc....), en revanche ça arrange grandement la com..., ça, en effet, je pense que c'est une très bonne affaire pour eux
Le pauvre choupinou, issu des classes moyennes (pas boursier mais pas CSP+), lui, ses parents vont l'inciter à laisser tomber sa liste d'attente pour son voeu de "rêve", et à accepter la proposition actuelle par défaut, car ils ne peuvent pas se permettre d'attendre mi-aout et payer hors de prix un studio quand tout aura déjà été pris
et ça, on l'entend tous les jours dans nos classes/élèves
"j'étais en liste d'attente ici, mais j'ai accepté ça, car au moins je peux tout de suite chercher comment me loger"
avec APB, il n'y avait que 3 tours, ça limitait drastiquement ce problème, et dès le 1er tour, un TRES gros tri avait été fait puisque les voeux étaient classés
Et enfin, la com du gouvernement peut afficher fièrement des "oui" proposés, vu qu'il n'y a pas de hiérarchisation des voeux, les "oui" en question peuvent ne concerner que les voeux "de secours" des élèves...
ce qui permet d'afficher un "tout le monde est content!!!" alors qu'avec APB on pouvait réellement savoir quel pourcentage de 1ers voeux était satisfait
Autre point très bon pour la com: les résultats changeant jour après jour au compte-goutte, individuellement, on n'a pas de vue d'ensemble qui "frapperait" les esprits, comme l'an dernier avec APB, ce qui permet au gouvernement de répondre inlassablement "nan mais ça va ruisseler, vous inquiétez pas", les journalistes n'y comprennent rien, ont du mal à trouver des "masses" concernées et hop, on passe à autre chose...il faut être sur ce forum, ou sur des forums de prépas par ex, pour se rendre compte de la pagaille que c'est
ParcourSup n'arrange nullement le pbme de l'orientation (avec tout ce que vous dites de très vrai: la sélection, le choix, etc....), en revanche ça arrange grandement la com..., ça, en effet, je pense que c'est une très bonne affaire pour eux
- User20401Vénérable
Totalement d'accord avec Guermantes.
J'ai encore entendu un gus de LREM, ce matin, dire que l'an dernier, avec APB, personne n'était affecté à cette heure. Vraiment, ils ne doutent de rien !
Et les journalistes, qui ne bronchent pas…
J'ai encore entendu un gus de LREM, ce matin, dire que l'an dernier, avec APB, personne n'était affecté à cette heure. Vraiment, ils ne doutent de rien !
Et les journalistes, qui ne bronchent pas…
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Cicyle a écrit:J'ai encore entendu un gus de LREM, ce matin, dire que l'an dernier, avec APB, personne n'était affecté à cette heure. Vraiment, ils ne doutent de rien !
Et les journalistes, qui ne bronchent pas…
:facepalm1:
- celitianSage
Pareil, un article qui va dans ce sens
http://www.liberation.fr/amphtml/france/2018/05/29/quand-parcoursup-complique-la-recherche-d-un-logement-social_1655070?__twitter_impression=true
http://www.liberation.fr/amphtml/france/2018/05/29/quand-parcoursup-complique-la-recherche-d-un-logement-social_1655070?__twitter_impression=true
Quand Parcoursup complique la recherche d'un logement social
Par Timothée de Rauglaudre — 29 mai 2018 à 18:56
Les lycéens et étudiants boursiers ont jusqu’à jeudi pour demander un logement social sur la plateforme en ligne du Crous. Pour le tiers de candidats à Parcoursup qui n'ont pas encore d'affectation, difficile de choisir dans quelle ville faire sa demande.
Nicolas, 19 ans, a attendu le dernier moment pour demander un logement social auprès du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Comme tous les lycéens et étudiants boursiers, il a jusqu’à jeudi pour remplir son dossier en ligne. Il faut dire qu’avec sa position sur Parcoursup dans les cursus de cinéma – 588 sur 1 124, 525 sur 567, 248 sur 360 et 936 sur 1 214 – impossible pour lui de savoir où il étudiera à la rentrée. Après avoir interrompu sa première année de licence de droit à Bordeaux pour des «raisons personnelles», il est retourné vivre chez ses parents dans la région. Sur la nouvelle plateforme post-bac, il a formulé quatre vœux pour commencer des études cinématographiques. Lui qui a connu APB l’an dernier ne s’attendait pas à se retrouver sans aucune affectation. «Je peux être sur liste d’attente jusqu’à septembre. Le pire, c’est le temps d’attente. Personnellement, vu que j’ai déjà le bac, je n’ai pas ce stress en plus mais je n’imagine pas les lycéens.»
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Cicyle a écrit:
J'ai encore entendu un gus de LREM, ce matin, dire que l'an dernier, avec APB, personne n'était affecté à cette heure. Vraiment, ils ne doutent de rien !
Et les journalistes, qui ne bronchent pas…
On a entendu le même! (ou :pleurs: pour le contenu entendu!)
- archebocEsprit éclairé
La fin de "la fac pour tous" réclame tout de même quelques aménagements dans la politique des droits sociaux. Actuellement, l'université est utilisée par la puissance publique comme parking à chômeurs. Comme il faut justifier d'une inscription pour toucher une bourse, qu'on ne peut pas toucher de prestation sociale type RMI avant ses 25 ans, certains jeunes qui savent ne pas pouvoir suivre en fac s'inscrivent et se réinscrivent pourtant pour toucher la bourse à laquelle cela leur donne droit.
Quant à une remontée du niveau du bac, il ne faut pas compter dessus.
- il y a d'une part les théoriciens. Prost pointe que le bac ne peut pas être utilisé à la fois pour sanctionner la fin des études secondaires et pour sélectionner dans le supérieur. Dubet présente l'obtention du diplôme comme un droit quasi imprescriptible.
- il y a surtout le mouvement historique, qui sur plusieurs décades connaît un affaiblissement continu du niveau des sujets, la tolérance à la triche, les consignes de correction à sens unique, et la distribution de récompenses dévaluées jusqu'à l'absurde moyenne supérieure à la note maximale.
On est dans un processus très proche de celui d'une dévaluation monétaire, avec, le même double effet ciseau : dans la dévaluation monétaire, le prince fait face à son propre appauvrissement en baissant le taux de métal précieux dans la monnaie. La population elle aussi déjà appauvrie se retrouve avec un instrument monétaire dégradé.
De la même façon, l'Etat sommé de fournir aux classes moyennes et populaires les moyens de leur progression sociale ne peut plus le faire au moyen d'emplois salariés stables. Il distribue alors des diplômes dans l'espoir qu'ils ouvriront l'élévation sociale tant désirée, mais sans plus s'inquiéter de leur capacité à remplir cette fonction. La population se retrouve avec un instrument de promotion sociale très dégradé.
L'exemple monétaire nous permet de faire une prédiction : une rénovation du diplôme n'est pas possible. Seul un nouvel instrument peut venir tenir le rôle que tenait l'ancien. Pour le moment, les conditions de création d'un nouveau mécanisme étatique ne sont pas remplies, et tout semble jouer pour l'arrivée de certifications externes.
Quant à une remontée du niveau du bac, il ne faut pas compter dessus.
- il y a d'une part les théoriciens. Prost pointe que le bac ne peut pas être utilisé à la fois pour sanctionner la fin des études secondaires et pour sélectionner dans le supérieur. Dubet présente l'obtention du diplôme comme un droit quasi imprescriptible.
- il y a surtout le mouvement historique, qui sur plusieurs décades connaît un affaiblissement continu du niveau des sujets, la tolérance à la triche, les consignes de correction à sens unique, et la distribution de récompenses dévaluées jusqu'à l'absurde moyenne supérieure à la note maximale.
On est dans un processus très proche de celui d'une dévaluation monétaire, avec, le même double effet ciseau : dans la dévaluation monétaire, le prince fait face à son propre appauvrissement en baissant le taux de métal précieux dans la monnaie. La population elle aussi déjà appauvrie se retrouve avec un instrument monétaire dégradé.
De la même façon, l'Etat sommé de fournir aux classes moyennes et populaires les moyens de leur progression sociale ne peut plus le faire au moyen d'emplois salariés stables. Il distribue alors des diplômes dans l'espoir qu'ils ouvriront l'élévation sociale tant désirée, mais sans plus s'inquiéter de leur capacité à remplir cette fonction. La population se retrouve avec un instrument de promotion sociale très dégradé.
L'exemple monétaire nous permet de faire une prédiction : une rénovation du diplôme n'est pas possible. Seul un nouvel instrument peut venir tenir le rôle que tenait l'ancien. Pour le moment, les conditions de création d'un nouveau mécanisme étatique ne sont pas remplies, et tout semble jouer pour l'arrivée de certifications externes.
- User20401Vénérable
Toi aussi, tu lui as répondu dans ta voiture ?Guermantes729 a écrit:Cicyle a écrit:
J'ai encore entendu un gus de LREM, ce matin, dire que l'an dernier, avec APB, personne n'était affecté à cette heure. Vraiment, ils ne doutent de rien !
Et les journalistes, qui ne bronchent pas…
On a entendu le même! (ou :pleurs: pour le contenu entendu!)
Il ne m'a pas entendue…
- archebocEsprit éclairé
Guermantes729 a écrit:Autre point très bon pour la com: les résultats changeant jour après jour au compte-goutte, individuellement, on n'a pas de vue d'ensemble qui "frapperait" les esprits, comme l'an dernier avec APB, ce qui permet au gouvernement de répondre inlassablement "nan mais ça va ruisseler, vous inquiétez pas", les journalistes n'y comprennent rien, ont du mal à trouver des "masses" concernées et hop, on passe à autre chose...il faut être sur ce forum, ou sur des forums de prépas par ex, pour se rendre compte de la pagaille que c'est
ParcourSup n'arrange nullement le pbme de l'orientation (avec tout ce que vous dites de très vrai: la sélection, le choix, etc....), en revanche ça arrange grandement la com..., ça, en effet, je pense que c'est une très bonne affaire pour eux
Si les élèves avaient pu hiérarchiser leurs voeux, cela se passerait beaucoup mieux. Il faut espérer qu'ils pourront hiérarchiser l'an prochain.
Pour la com', vous pensez que le gouvernement va gagner, je pense le contraire. Nous avons tous dans notre entourage un ou des gamins pour qui cela ne se passent pas bien. Les journalistes aussi. La situation est totalement différente d'une attaque contre le statut des cheminots, ou contre la condition enseignante. Dans le meilleur des cas, le gouvernement arrivera à faire passer l'idée qu'il a fait au mieux, et qu'il fera encore mieux l'an prochain.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Cicyle a écrit:Toi aussi, tu lui as répondu dans ta voiture ?
Il ne m'a pas entendue…
Je lui ai répondu (ainsi qu'à Demorand) dans ma salle de bains , mais ils ne m'ont pas entendue non plus! :|
archeboc a écrit:
Pour la com', vous pensez que le gouvernement va gagner, je pense le contraire. Nous avons tous dans notre entourage un ou des gamins pour qui cela ne se passent pas bien. Les journalistes aussi. La situation est totalement différente d'une attaque contre le statut des cheminots, ou contre la condition enseignante. Dans le meilleur des cas, le gouvernement arrivera à faire passer l'idée qu'il a fait au mieux, et qu'il fera encore mieux l'an prochain.
Sauf que les journalistes, qu'on entend sur les ondes ou qu'on voit à la télé, font partie précisément de cette classe CSP++ qui n'en ont rien à cirer (pardon je suis vulgaire) que les classes moyennes se briment dans leur voeu parce qu'ils ne peuvent pas se permettre d'attendre. Non ce n'est même pas qu'ils s'en fichent c'est pire, ils n'en ont même pas conscience...Cf Demorand ce matin
eux savent depuis le début que pauvre choupinou est pris, et si ce n'est pas le cas, ils ont passé le bon coup de fil pour que ça se fasse....
c'est pour moi, exactement le même problème (toute comparaison étant égale par ailleurs) avec l'état des urgences...Demorand, je ne le prend pas pour un méchant sans coeur, c'est juste que lui, il n'attendra JAMAIS 10h aux urgences, ni lui, ni personne de ses proches. Alors il "relaie" que parfois ça arrive, mais ça ne fait pas grand sens pour lui.
pas plus que ne fait grand sens pour moi les famines en Afrique: on est tous le Demorand de quelqu'un: intellectuellement on "sait", affectivement, ça nous passe un peu au-dessus
et si on est celui ou celle qui décide de ce qui passe à l'antenne, on va privilégier ce qui nous touche affectivement d'où par exemple le reportage de 10 min hier au 20h de France 2 sur "comment on recycle des grands bureaux vides en appartement" alors qu'entre nous, à part quelques très grandes villes, ça touche qui, et combien de personne?? mais ça touche la "classe" des journalistes qui choisissent le sujet. Et à part ça, on n'a pas eu un mot sur ParcourSup, ni un mot sur les décisions sur les EHPAD, car les enfants de ces mêmes journalistes sont casés depuis belle lurette, et les parents de ces mêmes journalistes ont une aide à domicile en permanence...
Je ne crois personnellement pas à la thèse du complot, ni même pas vraiment à la soumission consciente aux dirigeants, je crois bien plus à une classe CSP++ qui se parle et se comprend entre elle....
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
archeboc a écrit:La fin de "la fac pour tous" réclame tout de même quelques aménagements dans la politique des droits sociaux. Actuellement, l'université est utilisée par la puissance publique comme parking à chômeurs. Comme il faut justifier d'une inscription pour toucher une bourse, qu'on ne peut pas toucher de prestation sociale type RMI avant ses 25 ans,
certains jeunes qui savent ne pas pouvoir suivre en fac s'inscrivent et se réinscrivent pourtant pour toucher la bourse à laquelle cela leur donne droit.
Quant à une remontée du niveau du bac, il ne faut pas compter dessus.
- il y a d'une part les théoriciens. Prost pointe que le bac ne peut pas être utilisé à la fois pour sanctionner la fin des études secondaires et pour sélectionner dans le supérieur. Dubet présente l'obtention du diplôme comme un droit quasi imprescriptible.
- il y a surtout le mouvement historique, qui sur plusieurs décades connaît un affaiblissement continu du niveau des sujets, la tolérance à la triche, les consignes de correction à sens unique, et la distribution de récompenses dévaluées jusqu'à l'absurde moyenne supérieure à la note maximale.
On est dans un processus très proche de celui d'une dévaluation monétaire, avec, le même double effet ciseau : dans la dévaluation monétaire, le prince fait face à son propre appauvrissement en baissant le taux de métal précieux dans la monnaie. La population elle aussi déjà appauvrie se retrouve avec un instrument monétaire dégradé.
De la même façon, l'Etat sommé de fournir aux classes moyennes et populaires les moyens de leur progression sociale ne peut plus le faire au moyen d'emplois salariés stables. Il distribue alors des diplômes dans l'espoir qu'ils ouvriront l'élévation sociale tant désirée, mais sans plus s'inquiéter de leur capacité à remplir cette fonction. La population se retrouve avec un instrument de promotion sociale très dégradé.
L'exemple monétaire nous permet de faire une prédiction : une rénovation du diplôme n'est pas possible. Seul un nouvel instrument peut venir tenir le rôle que tenait l'ancien. Pour le moment, les conditions de création d'un nouveau mécanisme étatique ne sont pas remplies, et tout semble jouer pour l'arrivée de certifications externes.
D'où un bac comme diplôme de fin d'études secondaires et une sélection à l'entrée des formations d'enseignement supérieur :
- cassiopellaNiveau 9
On n'exige pas un résultat minimum? On pourrais donner une bourse à tous les primo-L1. La bourse pour l'année suivante pourrait être caution d'une moyenne au moins égale à 7/20 ou 8/20.archeboc a écrit:La fin de "la fac pour tous" réclame tout de même quelques aménagements dans la politique des droits sociaux. Actuellement, l'université est utilisée par la puissance publique comme parking à chômeurs. Comme il faut justifier d'une inscription pour toucher une bourse, qu'on ne peut pas toucher de prestation sociale type RMI avant ses 25 ans,
certains jeunes qui savent ne pas pouvoir suivre en fac s'inscrivent et se réinscrivent pourtant pour toucher la bourse à laquelle cela leur donne droit.
C'est possible en réformant l'école sur tous les niveaux et donc des résultats pas avant 5 ans. Sans cela il y aura toujours trop d'échec au collège et encore plus au lycée.
Quant à une remontée du niveau du bac, il ne faut pas compter dessus.
A mon avis le problème est autre. L'élite, ils sont complétement à l'abri. Pour le reste des gens, on jette un os en faisant semblant de faire une progression sociale. Je ne vois pas de réel volonté à baisser les inégalités et à améliorer la progression sociale. Il n'y a RIEN qui est fait dans ce sans. Parcoursup est un exemple. P.ex. le "oui si" peut être un excellent moyen pour égaliser les chances. Mais il faut y mettre les moyens financiers et humaines.De la même façon, l'Etat sommé de fournir aux classes moyennes et populaires les moyens de leur progression sociale ne peut plus le faire au moyen d'emplois salariés stables. Il distribue alors des diplômes dans l'espoir qu'ils ouvriront l'élévation sociale tant désirée, mais sans plus s'inquiéter de leur capacité à remplir cette fonction. La population se retrouve avec un instrument de promotion sociale très dégradé.
- liskayaNeoprof expérimenté
LaMaisonQuiRendFou a écrit:liskaya a écrit:Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Comment ça ? J'ai payé (avec mes impôts), j'ai le DROIT ! Mon choupinou a le DROIT d'aller où il veut !
Je ne vois pas lien entre ce que tu cites et ta réponse...
- VerduretteModérateur
Je suppose que c'est ironique, c'est l'argument qui tue, auquel je répondrais (dans ma voiture) "Ben t'as aussi le droit d'être intelligent ".
Pour le mail nocturne, je vous rassure, je ne me lève pas à 4 heures pour aller sur Parcoursup. Je suis matinale de nature (normalement je me lève à 5 heures, mais je ne fais quasiment rien le soir), mais là, c'est 3 heures, j'ai de gros problèmes d'insomnies... cette année aura multiplié les suspenses, mutera, mutera pas, (maman) aura /aura pas sa dérogation liée au déménagement, et son affectation (choupinette), aura un poste loin /pas trop loin (maman)... et maintenant que tout est à peu près résolu, je ne dors toujours pas, je pense que c'est aussi lié à une classe imbuvable qui me rend à moitié dingue. Trop de fatigue nerveuse et pas assez de fatigue physique, malgré les cartons.
Faut croire que je suis encore bien immature, moi aussi, pour si mal supporter les incertitudes et les angoisses.
Bon, j'ai une question (pas taper, merci) sur les listes d'attente. Quand on est au rang 114 pour 107 places, ça signifie qu'on doit encore éliminer 7 ou 113 concurrents ? ça, ce n'est vraiment pas clair.
Pour le mail nocturne, je vous rassure, je ne me lève pas à 4 heures pour aller sur Parcoursup. Je suis matinale de nature (normalement je me lève à 5 heures, mais je ne fais quasiment rien le soir), mais là, c'est 3 heures, j'ai de gros problèmes d'insomnies... cette année aura multiplié les suspenses, mutera, mutera pas, (maman) aura /aura pas sa dérogation liée au déménagement, et son affectation (choupinette), aura un poste loin /pas trop loin (maman)... et maintenant que tout est à peu près résolu, je ne dors toujours pas, je pense que c'est aussi lié à une classe imbuvable qui me rend à moitié dingue. Trop de fatigue nerveuse et pas assez de fatigue physique, malgré les cartons.
Faut croire que je suis encore bien immature, moi aussi, pour si mal supporter les incertitudes et les angoisses.
Bon, j'ai une question (pas taper, merci) sur les listes d'attente. Quand on est au rang 114 pour 107 places, ça signifie qu'on doit encore éliminer 7 ou 113 concurrents ? ça, ce n'est vraiment pas clair.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Verdurette a écrit:Je suppose que c'est ironique, c'est l'argument qui tue, auquel je répondrais (dans ma voiture) "Ben t'as aussi le droit d'être intelligent ".
Pour le mail nocturne, je vous rassure, je ne me lève pas à 4 heures pour aller sur Parcoursup. Je suis matinale de nature (normalement je me lève à 5 heures, mais je ne fais quasiment rien le soir), mais là, c'est 3 heures, j'ai de gros problèmes d'insomnies... cette année aura multiplié les suspenses, mutera, mutera pas, (maman) aura /aura pas sa dérogation liée au déménagement, et son affectation (choupinette), aura un poste loin /pas trop loin (maman)... et maintenant que tout est à peu près résolu, je ne dors toujours pas, je pense que c'est aussi lié à une classe imbuvable qui me rend à moitié dingue. Trop de fatigue nerveuse et pas assez de fatigue physique, malgré les cartons.
Faut croire que je suis encore bien immature, moi aussi, pour si mal supporter les incertitudes et les angoisses.
Bon, j'ai une question (pas taper, merci) sur les listes d'attente. Quand on est au rang 114 pour 107 places, ça signifie qu'on doit encore éliminer 7 ou 113 concurrents ? ça, ce n'est vraiment pas clair.
Oui c'était ironique.
Je pense que c'est plutôt 7 !
- vesperNiveau 7
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Verdurette a écrit: Quand on est au rang 114 pour 107 places, ça signifie qu'on doit encore éliminer 7 ou 113 concurrents ? ça, ce n'est vraiment pas clair.
Oui c'était ironique.
Je pense que c'est plutôt 7 !
Non, c'est 113, et il faut encore attendre qu'une place se libère.
- MathadorEmpereur
vesper a écrit:Non, c'est 113, et il faut encore attendre qu'une place se libère.
Avec une telle concurrence il ne reste plus qu'à partir loin, très loin.
:jesors:
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20401Vénérable
Totalement d'accord avec ton analyse. Et je pense qu'elle vaut pour toute la politique de Macron. Il leur parle, il a les mêmes préoccupations qu'eux. D'où leur sympathie pour lui.Guermantes729 a écrit:Cicyle a écrit:Toi aussi, tu lui as répondu dans ta voiture ?
Il ne m'a pas entendue…
Je lui ai répondu (ainsi qu'à Demorand) dans ma salle de bains , mais ils ne m'ont pas entendue non plus! :|archeboc a écrit:
Pour la com', vous pensez que le gouvernement va gagner, je pense le contraire. Nous avons tous dans notre entourage un ou des gamins pour qui cela ne se passent pas bien. Les journalistes aussi. La situation est totalement différente d'une attaque contre le statut des cheminots, ou contre la condition enseignante. Dans le meilleur des cas, le gouvernement arrivera à faire passer l'idée qu'il a fait au mieux, et qu'il fera encore mieux l'an prochain.
Sauf que les journalistes, qu'on entend sur les ondes ou qu'on voit à la télé, font partie précisément de cette classe CSP++ qui n'en ont rien à cirer (pardon je suis vulgaire) que les classes moyennes se briment dans leur voeu parce qu'ils ne peuvent pas se permettre d'attendre. Non ce n'est même pas qu'ils s'en fichent c'est pire, ils n'en ont même pas conscience...Cf Demorand ce matin
eux savent depuis le début que pauvre choupinou est pris, et si ce n'est pas le cas, ils ont passé le bon coup de fil pour que ça se fasse....
c'est pour moi, exactement le même problème (toute comparaison étant égale par ailleurs) avec l'état des urgences...Demorand, je ne le prend pas pour un méchant sans coeur, c'est juste que lui, il n'attendra JAMAIS 10h aux urgences, ni lui, ni personne de ses proches. Alors il "relaie" que parfois ça arrive, mais ça ne fait pas grand sens pour lui.
pas plus que ne fait grand sens pour moi les famines en Afrique: on est tous le Demorand de quelqu'un: intellectuellement on "sait", affectivement, ça nous passe un peu au-dessus
et si on est celui ou celle qui décide de ce qui passe à l'antenne, on va privilégier ce qui nous touche affectivement d'où par exemple le reportage de 10 min hier au 20h de France 2 sur "comment on recycle des grands bureaux vides en appartement" alors qu'entre nous, à part quelques très grandes villes, ça touche qui, et combien de personne?? mais ça touche la "classe" des journalistes qui choisissent le sujet. Et à part ça, on n'a pas eu un mot sur ParcourSup, ni un mot sur les décisions sur les EHPAD, car les enfants de ces mêmes journalistes sont casés depuis belle lurette, et les parents de ces mêmes journalistes ont une aide à domicile en permanence...
Je ne crois personnellement pas à la thèse du complot, ni même pas vraiment à la soumission consciente aux dirigeants, je crois bien plus à une classe CSP++ qui se parle et se comprend entre elle....
- AscagneGrand sage
J'ai eu l'occasion de regretter depuis la campagne présidentielle que la montée en puissance de la majorité "centrale" qui est finalement advenue, se soit accompagnée d'un déplacement du centre de gravité de celle-ci par rapport à ce que l'on pouvait attendre en 2007 et en 2012. Mon impression globale est en effet qu'il y a une tendance à considérer la société du point de vue des catégories plus aisées, ce qui ne s'accompagne pas d'une forme de désintérêt pour le reste de la société, mais parfois de haussements d'épaule et d'une forme d'éloignement et de satisfaction si cela va bien avant tout pour soi. J'ai en mémoire cet article sur des jeunes d'En Marche qui avaient décidé de passer leurs vacances universitaires (ils étaient sur la côte est aux États-Unis) pour faire un tour en voiture de la France afin de faire la promotion de leur candidat : cela n'avait pas toujours été facile pour eux en traversant les petites villes et les territoires où des slogans comme "start up nation" font sourire jaune...
Du côté de l'enseignement, les parents pensent d'abord à leur(s) enfant(s), forcément, et la perception du nouveau système d'orientation ne peut qu'être variable selon les conditions : il y a de la marge entre la famille parisienne dont l'enfant est dans un lycée plutôt bien considéré, et la famille vivant dans la périphérie lointaine, dont l'enfant est scolarisé dans un lycée polyvalent qui ne profite pas de ce genre d'aura et qui se rend compte soudainement que certaines facs ont sectorisé les acceptations de candidature...
Du côté de l'enseignement, les parents pensent d'abord à leur(s) enfant(s), forcément, et la perception du nouveau système d'orientation ne peut qu'être variable selon les conditions : il y a de la marge entre la famille parisienne dont l'enfant est dans un lycée plutôt bien considéré, et la famille vivant dans la périphérie lointaine, dont l'enfant est scolarisé dans un lycée polyvalent qui ne profite pas de ce genre d'aura et qui se rend compte soudainement que certaines facs ont sectorisé les acceptations de candidature...
- PrezboGrand Maître
Verdurette a écrit:Les doléances liées à l'obligation de regarder son téléphone tous les jours, ça m'a fait doucement rigoler, vu le temps que certains passent dessus chaque jour... mais le stress est indéniable, une partie est peut-être formatrice, mais une autre est contre-productive.
En même temps...Je passe une partie de mon temps, en cours, à me battre pour qu'ils ne consultent pas leur téléphone sous la table et qu'ils décrochent de cette occasion de se distraire. Et c'est plus compliqué si dans le même temps, toute la société émet un message contraire. Que ce soit les parents qui leur envoient des SMS pas franchement urgents à des heures où leurs ados sont censés être en cours, comme l'EN qui désormais les informe en temps réel de leur classement sur liste d'attente et du nombre de désistements effectués.
Bien sûr, il est possible d'attendre le soir et de consulter Parcoursup 10 minutes chez soi...Mais quand tout le système est organisé comme un énorme compte à rebours, comment s'étonner que certains ne résistent pas à la tentation de vérifier toute la journée combien ils ont gagné de places ?
Bref, il fallait demander de classer les vœux a priori (les élèves devront bien choisir à un moment ou à un autre de toute façon, autant faire le choix a priori à tête reposé à un moment où on ne sait pas où on sera pris ni les résultat des autres candidats), et garder un système de tours avec publication des résultats par vagues, qui permet un peu de se concentrer sur autre chose entretemps.
Sinon, tout à fait d'accord avec la remarque de Guermantes, sur le fait que l'attente risque de faire craquer les candidats les plus modestes, mais aussi les plus éloignés géographiquement et culturellement des études supérieures, qui vont être tenté d'accepter ce qu'ils ont avant la fin pour pouvoir commencer à anticiper la rentrée.
Verdurette a écrit:
Bon, j'ai une question (pas taper, merci) sur les listes d'attente. Quand on est au rang 114 pour 107 places, ça signifie qu'on doit encore éliminer 7 ou 113 concurrents ? ça, ce n'est vraiment pas clair.
Je n'ai pas la réponse, mais formulée comme cela, la question à un petit côté Highlander, il ne doit en rester qu'un...
- VerduretteModérateur
L'algorithme est mis à jour dans la nuit, rien ne change dans la journée Donc on regarde tranquilou pendant le petit déjeuner, et après on range le doudou électronique. Et voila. (en tout cas c'est comme ça chez moi.)
- mamieprofEsprit éclairé
Moi je regarde vers 1 h mais je suis une couche tard... Mon fils regarde à son réveil sur son téléphone.
Les choses avancent un peu et ce jour j'ai 5 élèves reçus dans des formations postbac privées (Ieseg, Eslsca...) qui comme 3 ou 4 milliers d'autres vont libérer des places
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
mamieprof a écrit:Eslsca
Mais qu'est-ce que c'est que cette bouse encore ?
- CleroliDoyen
Bien sûr mais nous ici, parents, appliquons nous ces principes pour nos propres enfants ?Tem-to a écrit:Zarathustra a écrit:Verdurette a écrit:
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant.
Il faut aussi arrêter de dire que les études supérieures, c'est automatiquement un ascenseur social. Un bon plombier gagne mieux sa vie qu'un thésard en sociologie raté.
Mais tant que les indicateurs du succès sont la quantité de papier qui vous donne le droit d'aller à la fac, et le pourcentage de gens à qui on a donné une place pour aller suivre des cours dont ils n'ont pas le niveau, le comportement, les prérequis pour en tirer quelque chose, ça ne va pas s'améliorer.
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