- ycombeMonarque
Tous les lycées ne traitent pas ça de la même façon?stagnola a écrit:Des élèves de section bi nationale Abibac et Bachibac ont été lésés parceque certains établissements, notamment les facultés ont interprété un "non noté" par un zéro pour leur lv1. Pour ces élèves la lv1 est dans la rubrique "Langue et littérature étrangère". D'excellents élèves se retrouvent ainsi sans voeux définitif et sont sur liste d'attente. Des courriers ont été envoyés mais aucun retour encourageant pour l'instant. C'est vraiment décourageant et injuste pour ces gosses qui se sont investis dans ces parcours particuliers.
Ma fille en abibac l'an dernier avait une note de LV1 allemand calculée en ajoutant quatre points à la note d'allemand abibac, et c'était explicitement un contournement de ce problème d'orientation post-bac.
- frecheGrand sage
Vididi a écrit: Pour le moment, malgré ses assurances que Junior aurait forcément l'un de ses voeux sélectifs, la suite nous a donné raison: 4 de ses premiers voeux ont été refusés (les 4 premiers dans son ordre de préférence) et les 3 autres étaient en attente. Dans l'esprit de Junior, comme dans le nôtre, quand il a fait les voeux, c'était plutôt "Au pire du pire, il restera la fac". Et le jour des résultats, la première des 2 facs demandées le classe 298ème sur liste d'attente, la 2ème 376ème, et le seul voeu restant qui l'intéresse 64ème. La fac n'est pas du tout ce qu'il espérait, mais voir que même là, on ne veut pas de lui, ça lui a fichu un gros coup.
Pour parler d'un temps où ni parcoursup ni apb n'existait (en 1986), j'avais fait des demandes d'orientation sur dossier papier, en envoyant un dossier à chaque établissement qui m'intéressait, plus une fac de secours : une prépa, un iut et la fac. J'ai été refusée en prépa et 252e sur liste d'attente à l'iut. Je n'ai eu une réponse positive de ce dernier que le 12 septembre (j'ai commencé en retard du coup). Plus de 30 ans après, je me souviens de ce classement, j'étais un peu (beaucoup) vexée et je ne croyais vraiment pas être prise. Ça c'est bien fini ensuite, j'ai terminé dans le trio de tête et intégré une école d'ingé. Je pense paradoxalement que je me suis dit "au boulot ma grande, c'est pas gagné!" et que ça m'a permis de réussir.
- SulfolobusÉrudit
Même expérience que frêche : je n'aurais pas eu le même parcours sans les deux claques monumentales que j'ai prises. A posteriori, je suis bien contente qu'elles aient eu lieux
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci !mamieprof a écrit:Avant on gérait soit même ça doit être pareil
Il faudra qu il fasse (sur place ou par internet mais c'est de moins en moins fréquent en présentiel) l inscription administrative en prenant un rv si il doit se présenter à la fac (prise de rv par internet sur un calendrier) . Il paiera les droits d'inscription. A la rentrée il fera l'inscription pédagogique (choix des options/TD) mais certaines facs ont déjà les edt et les font en juillet.
Quand il a son autre vœux, il doit informer la fac et démissionner avant une date fixée par chaque fac (souvent autour du 15 octobre) pour être remboursé de ses frais d'inscriptions (c est très rapide et reversée sur la carte bleue qui a effectué le paiement, si chèque alors il y aura un virement). Le remboursement à la sécu étudiante est plus compliquée mais si c est en première année il n'a pas à payer la sécu s'il a moins de 20 ans et que l un de ses parents est salarié et l'a rattaché à lui.
C'est à dire "ce serait donc fait." ?Bouboule a écrit:Fesseur Pro a écrit:Bonjour.
Je profite qu'il y a des connaisseurs sur ce fil pour une question.
Si un élève a accepté une fac (non sélective ) pour être sûr d'avoir quelque chose l'année prochaine mais qu'il est en attente d'une réponse pour une formation/prépa à l'étranger et en France, sachant que les réponses n'arriveront que début septembre que devra t-il faire s'il est pris à cette formation ?
Prévenir la fac ?
Ne rien dire et laisser couler ?
Recevra t-il avant septembre des docs d'inscriptions de la fac et faut-il les remplir sachant qu'il y a de fortes probabilités qu'il n'y aille pas.
D'ailleurs reçoit-on automatiquement les docs d'inscription de la fac validée ou faut-il faire la démarche de les contacter pour les recevoir ?
Merci !
Pour une prépa en France, on doit obligatoirement s'inscrire en parallèle à l'université, ce serait donc fait.
Je n'ai pas compris.
C'est juste une "petite" prépa orthophonie privée, qui n'implique pas ( je crois ) d'être inscrit en parallèle à la fac.
_________________
Pourvu que ça dure...
- VididiNiveau 5
@Carrie7
Mon propos n'était pas de dire que ce ressenti était un problème en soi, ni même que cette attente était intolérable. Mon propos c'était de dire: est-ce que, Bord*!, il n'était pas été prévisible que cela aurait cet effet? Parce que sans classement des voeux, on savait tous que ça serait forcément bien plus long. Et est-ce que, Bord*, on n'aurait pas pu réfléchir aux conséquences que ça aurait sur les épreuves du bac? Est-ce que, vraiment, il était nécessaire de susciter de telles angoisses pile au moment des premières épreuves et avant les écrits? Est-ce que ça ne pouvait pas attendre après?
Est-ce qu'il y avait une telle urgence à communiquer des résultats qui vont s'étaler sur on ne sait combien de temps?
Si je parle du fait de remonter le moral de mon fils, ce n'est pas pour que vous le plaignez, c'est pour dire: balancer ce genre de truc à ce moment-là, c'est d'une bêtise sans nom. J'en connais pas mal d'autres dont la réaction a été "je ferais peut-être mieux de rater mon bac". Des bons, des moyens... Pas tellement des nuls, remarquez. Faut dire que ceux-là, ils ne disent pas grand chose.
Mais non, il fallait faire mieux qu'APB et plus vite. C'était ça qui comptait. L'affichage du ministère. Se glorifier un peu. Avec le succès qu'on sait.
Mon propos n'était pas de dire que ce ressenti était un problème en soi, ni même que cette attente était intolérable. Mon propos c'était de dire: est-ce que, Bord*!, il n'était pas été prévisible que cela aurait cet effet? Parce que sans classement des voeux, on savait tous que ça serait forcément bien plus long. Et est-ce que, Bord*, on n'aurait pas pu réfléchir aux conséquences que ça aurait sur les épreuves du bac? Est-ce que, vraiment, il était nécessaire de susciter de telles angoisses pile au moment des premières épreuves et avant les écrits? Est-ce que ça ne pouvait pas attendre après?
Est-ce qu'il y avait une telle urgence à communiquer des résultats qui vont s'étaler sur on ne sait combien de temps?
Si je parle du fait de remonter le moral de mon fils, ce n'est pas pour que vous le plaignez, c'est pour dire: balancer ce genre de truc à ce moment-là, c'est d'une bêtise sans nom. J'en connais pas mal d'autres dont la réaction a été "je ferais peut-être mieux de rater mon bac". Des bons, des moyens... Pas tellement des nuls, remarquez. Faut dire que ceux-là, ils ne disent pas grand chose.
Mais non, il fallait faire mieux qu'APB et plus vite. C'était ça qui comptait. L'affichage du ministère. Se glorifier un peu. Avec le succès qu'on sait.
- Tem-toGrand sage
Je suis d'accord sur le stress que cela provoque chez les élèves.
Il est souhaitable qu'une refonte du calendrier (épreuves du bac / orientation) soit faite pour tous les terminales de la rentrée prochaine.
Il est souhaitable qu'une refonte du calendrier (épreuves du bac / orientation) soit faite pour tous les terminales de la rentrée prochaine.
- SulfolobusÉrudit
Vididi a écrit:@Carrie7
Mon propos n'était pas de dire que ce ressenti était un problème en soi, ni même que cette attente était intolérable. Mon propos c'était de dire: est-ce que, Bord*!, il n'était pas été prévisible que cela aurait cet effet? Parce que sans classement des voeux, on savait tous que ça serait forcément bien plus long. Et est-ce que, Bord*, on n'aurait pas pu réfléchir aux conséquences que ça aurait sur les épreuves du bac? Est-ce que, vraiment, il était nécessaire de susciter de telles angoisses pile au moment des premières épreuves et avant les écrits? Est-ce que ça ne pouvait pas attendre après?
Est-ce qu'il y avait une telle urgence à communiquer des résultats qui vont s'étaler sur on ne sait combien de temps?
Oui c'était prévisible, non ce n'était pas nécessaire (il y a d'autres algo qui auraient évité cela à beaucoup de lycéens). Mais d'un autre côté c'était prévisible donc les lycéens avaient le temps de s'y préparer. De plus, ils seront forcément confrontés dans leur vie à ce genre de situation avec des conséquences bien plus importantes : qu'ils voient cette épreuve comme une épreuve qui les entrainera à ces situations.
Par contre, je ne pense pas que ça aurait pu attendre après : le bac finit très tardivement et les futurs étudiants ont besoin de temps pour se préparer à entrer dans l'enseignement supérieur, ne serait-ce que pour trouver un logement et s'inscrire (les établissements étant fermés l'été). Pour APB aussi les résultats étaient avant le bac et pour APB aussi il y avait des gens qui passaient le bac sans savoir s'ils auraient ce qu'ils voulaient.
- keroGrand sage
Déplacer le calendrier en aval semble effectivement compliqué. Le déplacer en amont est peut-être plus facilement réalisable. Après tout, le système a été mis en place dans l'urgence, et toutes les procédures ont dû être définies rapidement, aussi bien au niveau du système central que du classement dans les universités.
- SulfolobusÉrudit
Ce n'est pas si évident si on veut que le second semestre de terminale compte et que les formations du supérieur aient le temps de regarder les dossiers.
- ZarathustraNiveau 7
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
J'ai eu des bachibacs dans ma commission parcoursup. Ce sont des dossiers traités manuellement car l'algorithme ne sait pas comment classer les "non noté" dans une matière.
Mais les formations sont sensés de "traiter les dossiers manuellement", et non, il n'y a pas "d'algorithme" à part le vôtre, pour vous aider dans votre décision "humaine", hein. Si "l'outil à l'aide à la décision" ne fonctionne pas comme vous le souhaitez, alors il ne faut pas l'utiliser, mais exporter le fichier, et appliquer vos propres algorithmes, dont vous assumez la responsabilité. Vous n'allez pas mettre sur le dos de Microsoft ou Libreoffice que leurs opérations ne marchent pas bien pour des colonnes où il n'y a rien. Donc ce que vous avez fait est simplement normal.
Moi, je crois que c'était une erreur de mettre à disposition cet outil rudimentaire.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Zarathustra a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:
J'ai eu des bachibacs dans ma commission parcoursup. Ce sont des dossiers traités manuellement car l'algorithme ne sait pas comment classer les "non noté" dans une matière.
Mais les formations sont sensés de "traiter les dossiers manuellement", et non, il n'y a pas "d'algorithme" à part le vôtre, pour vous aider dans votre décision "humaine", hein. Si "l'outil à l'aide à la décision" ne fonctionne pas comme vous le souhaitez, alors il ne faut pas l'utiliser, mais exporter le fichier, et appliquer vos propres algorithmes, dont vous assumez la responsabilité. Vous n'allez pas mettre sur le dos de Microsoft ou Libreoffice que leurs opérations ne marchent pas bien pour des colonnes où il n'y a rien. Donc ce que vous avez fait est simplement normal.
Moi, je crois que c'était une erreur de mettre à disposition cet outil rudimentaire.
Je ne vois pas très bien l'intérêt de votre réponse alambiquée puisqu'au final nous sommes d'accord.
- ZarathustraNiveau 7
Cleroli a écrit: Par le passé, plusieurs de mes élèves avec un profil semblable avaient été retenus dès le 1er tour d'APB et ont réussi devant lui.
Mais dans APB, les désistements étaient automatique (une partie de l'algorithme, si on veut). Le premier tour d'APB sera grosso modo atteint en septembre pour parcoursup (pas vrai car la phase complémentaire a déjà commencé). Dans parcoursup, on le fait à la main, un tour toutes les semaines. Ça n'a rien à voir. Dans APB on n'a pas vu avancer l'algorithme, il tournait à l'intérieur de l'ordinateur quelque part à Toulouse. Ce qu'on a vu d'APB, c'était le résultat final. Avec parcoursup, on fait le calcul collectif en cliquant. On voit simplement les résultats intermédiaires de ce "calcul" collectif pour l'instant. Loin d'atteindre le résultat final, comparable à ce que APB présentait.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/trop-de-travail-desempares-des-enseignants-eleves-et-conseillers-d-orientation-racontent-leurs-difficultes-avec-parcoursup_2769433.html
Les mises à jour quotidiennes de Parcoursup ne la réjouissent pas non plus. "Je vais devoir vérifier sur mon téléphone tous les jours" l'évolution de ses classements et de ses demandes, les attributions Parcoursup s'étalant jusqu'au 5 septembre.
Oh pauvre choupinette ! Quelle corvée !
Les mises à jour quotidiennes de Parcoursup ne la réjouissent pas non plus. "Je vais devoir vérifier sur mon téléphone tous les jours" l'évolution de ses classements et de ses demandes, les attributions Parcoursup s'étalant jusqu'au 5 septembre.
Oh pauvre choupinette ! Quelle corvée !
- CleroliDoyen
C'est le genre de propos qui plait bien aux journalistes et qu'ils retiennent facilement.LaMaisonQuiRendFou a écrit:https://www.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/trop-de-travail-desempares-des-enseignants-eleves-et-conseillers-d-orientation-racontent-leurs-difficultes-avec-parcoursup_2769433.html
Les mises à jour quotidiennes de Parcoursup ne la réjouissent pas non plus. "Je vais devoir vérifier sur mon téléphone tous les jours" l'évolution de ses classements et de ses demandes, les attributions Parcoursup s'étalant jusqu'au 5 septembre.
Oh pauvre choupinette ! Quelle corvée !
- BoubouleDoyen
Fesseur Pro a écrit:C'est à dire "ce serait donc fait." ?Bouboule a écrit:
Pour une prépa en France, on doit obligatoirement s'inscrire en parallèle à l'université, ce serait donc fait.
Je n'ai pas compris.
C'est juste une "petite" prépa orthophonie privée, qui n'implique pas ( je crois ) d'être inscrit en parallèle à la fac.
Non effectivement, mille confuses.
(Mais bon, le terme "prépa" tout court est en général réservé aux CPGE.)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Comment fonctionne un algorithme de mariage (stable).
- mamieprofExpert spécialisé
Fesseur Pro a écrit:Merci !mamieprof a écrit:Avant on gérait soit même ça doit être pareil
Il faudra qu il fasse (sur place ou par internet mais c'est de moins en moins fréquent en présentiel) l inscription administrative en prenant un rv si il doit se présenter à la fac (prise de rv par internet sur un calendrier) . Il paiera les droits d'inscription. A la rentrée il fera l'inscription pédagogique (choix des options/TD) mais certaines facs ont déjà les edt et les font en juillet.
Quand il a son autre vœux, il doit informer la fac et démissionner avant une date fixée par chaque fac (souvent autour du 15 octobre) pour être remboursé de ses frais d'inscriptions (c est très rapide et reversée sur la carte bleue qui a effectué le paiement, si chèque alors il y aura un virement). Le remboursement à la sécu étudiante est plus compliquée mais si c est en première année il n'a pas à payer la sécu s'il a moins de 20 ans et que l un de ses parents est salarié et l'a rattaché à lui.C'est à dire "ce serait donc fait." ?Bouboule a écrit:Fesseur Pro a écrit:Bonjour.
Je profite qu'il y a des connaisseurs sur ce fil pour une question.
Si un élève a accepté une fac (non sélective ) pour être sûr d'avoir quelque chose l'année prochaine mais qu'il est en attente d'une réponse pour une formation/prépa à l'étranger et en France, sachant que les réponses n'arriveront que début septembre que devra t-il faire s'il est pris à cette formation ?
Prévenir la fac ?
Ne rien dire et laisser couler ?
Recevra t-il avant septembre des docs d'inscriptions de la fac et faut-il les remplir sachant qu'il y a de fortes probabilités qu'il n'y aille pas.
D'ailleurs reçoit-on automatiquement les docs d'inscription de la fac validée ou faut-il faire la démarche de les contacter pour les recevoir ?
Merci !
Pour une prépa en France, on doit obligatoirement s'inscrire en parallèle à l'université, ce serait donc fait.
Je n'ai pas compris.
C'est juste une "petite" prépa orthophonie privée, qui n'implique pas ( je crois ) d'être inscrit en parallèle à la fac.
Pour les CPGE il y a depuis la rentrée 2015 l'obligation de s'inscrire également à l'université (inscription passerelle ex cumulative) pour faciliter les réorientations durant la prépa (si ça ne plait pas si c'est trop difficile...) ou la poursuite d'études par équivalence si on n’intègre aucune école après la prépa.
Les prépas ont signé des accords de partenariat avec des facs précises.
Ta prépa ortho n'est pas concernée.
- VerduretteModérateur
Les doléances liées à l'obligation de regarder son téléphone tous les jours, ça m'a fait doucement rigoler, vu le temps que certains passent dessus chaque jour... mais le stress est indéniable, une partie est peut-être formatrice, mais une autre est contre-productive.
Je n'ai pas changé d'avis sur l'utilité de la sélection si elle évite d'aller au casse-pipe pour certains, et de perdre du temps, encore un peu plus de confiance en soi, et accessoirement l'argent du contribuable. Mais je pense malgré tout que c'est une baffe dure à encaisser quand on vous a leurré sur votre niveau depuis des années. On fait passer les universitaires qui ont trié les dossiers pour des méchants qui ne veulent pas de vous, alors que des mises en garde similaires (mais restées lettre morte) ont sûrement été faites en amont. Mais on n'a pas voulu entendre...
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant. Déjà en assurant un véritable minimum en élémentaire, tout se joue au CP : le gamin qui part avec des lacunes monstres et connues en lecture et/ou en maths et qui passe de classe en classe à l'ancienneté, accumulant d'année en année les lacunes comme une grosse boule de neige, et aussi une rancœur que je considère légitime, car ce n'est pas lui le responsable , c'est le système et parfois aussi sa famille quand elle ne veut pas entendre raison face à un problème avéré. (je ne me ferai pas que des amis en disant cela, mais je pense que les familles, si elles doivent évidemment être bien informées, ne devraient pas avoir le dernier mot sur ce plan).
Ensuite, les jeunes accepteraient sans doute mieux les "orientations" si ce n'était pas des relégations à peine voilées, s'ils n'entendaient pas à longueur de temps que seuls les bacs S de très bon niveau sont des gens fréquentables et honorables, alors que les STMG sont la lie du lycée, ou que ce sont les taches qui vont en pro ou en CAP ... tous propos que j'ai souvent entendus, ici ou ailleurs.
A supposer que ce soit possible, serait-il souhaitable de n'avoir que des élèves passant le bac S avec un (réel) excellent niveau ? Tout le monde en CPGE, en médecine, à Polytechnique ou à l'ENS ? Cela n'a pas de sens.
J'ai vu un reportage durant des informations sur une classe de bac pro en électrotechnique, un élève était parti en stage en Suède, quand on les écoutait parler de leurs activités et de leurs projets, ce n'était pas les "gros nuls" dont parlent certains, ils étaient passionnés par ce qu'ils faisaient, ça faisait plaisir à voir, surtout en ce moment où tout le monde daube sur les jeunes, ces feignants, ces glandeurs qui n'auraient envie de rien à part surfer sur leur smartphone. C'est aussi de notre responsabilité d'adultes, parents, profs, de leur donner de l'appétit d'avenir. Ils ont certes beaucoup (et même trop) sur le plan matériel, mais la morosité et la frilosité ambiantes n'ont pas de quoi les faire rêver. De ce point de vue, je pense que ma génération a été mieux lotie.
Tout cela ne se décrète pas, j'en suis bien consciente; C'est un travail de fond à accomplir dans la société ... et ce n'est pas non plus de la responsabilité de Parcoursup qui gère les élèves que nous avons contribué à construire, bref qui fait avec ... ou sans.
Je n'ai pas changé d'avis sur l'utilité de la sélection si elle évite d'aller au casse-pipe pour certains, et de perdre du temps, encore un peu plus de confiance en soi, et accessoirement l'argent du contribuable. Mais je pense malgré tout que c'est une baffe dure à encaisser quand on vous a leurré sur votre niveau depuis des années. On fait passer les universitaires qui ont trié les dossiers pour des méchants qui ne veulent pas de vous, alors que des mises en garde similaires (mais restées lettre morte) ont sûrement été faites en amont. Mais on n'a pas voulu entendre...
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant. Déjà en assurant un véritable minimum en élémentaire, tout se joue au CP : le gamin qui part avec des lacunes monstres et connues en lecture et/ou en maths et qui passe de classe en classe à l'ancienneté, accumulant d'année en année les lacunes comme une grosse boule de neige, et aussi une rancœur que je considère légitime, car ce n'est pas lui le responsable , c'est le système et parfois aussi sa famille quand elle ne veut pas entendre raison face à un problème avéré. (je ne me ferai pas que des amis en disant cela, mais je pense que les familles, si elles doivent évidemment être bien informées, ne devraient pas avoir le dernier mot sur ce plan).
Ensuite, les jeunes accepteraient sans doute mieux les "orientations" si ce n'était pas des relégations à peine voilées, s'ils n'entendaient pas à longueur de temps que seuls les bacs S de très bon niveau sont des gens fréquentables et honorables, alors que les STMG sont la lie du lycée, ou que ce sont les taches qui vont en pro ou en CAP ... tous propos que j'ai souvent entendus, ici ou ailleurs.
A supposer que ce soit possible, serait-il souhaitable de n'avoir que des élèves passant le bac S avec un (réel) excellent niveau ? Tout le monde en CPGE, en médecine, à Polytechnique ou à l'ENS ? Cela n'a pas de sens.
J'ai vu un reportage durant des informations sur une classe de bac pro en électrotechnique, un élève était parti en stage en Suède, quand on les écoutait parler de leurs activités et de leurs projets, ce n'était pas les "gros nuls" dont parlent certains, ils étaient passionnés par ce qu'ils faisaient, ça faisait plaisir à voir, surtout en ce moment où tout le monde daube sur les jeunes, ces feignants, ces glandeurs qui n'auraient envie de rien à part surfer sur leur smartphone. C'est aussi de notre responsabilité d'adultes, parents, profs, de leur donner de l'appétit d'avenir. Ils ont certes beaucoup (et même trop) sur le plan matériel, mais la morosité et la frilosité ambiantes n'ont pas de quoi les faire rêver. De ce point de vue, je pense que ma génération a été mieux lotie.
Tout cela ne se décrète pas, j'en suis bien consciente; C'est un travail de fond à accomplir dans la société ... et ce n'est pas non plus de la responsabilité de Parcoursup qui gère les élèves que nous avons contribué à construire, bref qui fait avec ... ou sans.
- ZarathustraNiveau 7
Verdurette a écrit:
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant.
C'est un peu ce que pense aussi. Un truc comme parcoursup (en soi, techniquement un peu idiot de faire tourner un algo à la main alors qu'on pourrait facilement l'automatiser et avoir la réponse demain) aide peut-être à une prise de conscience globale, à partir de laquelle on va faire "marche arrière" et arrêter de certifier des acquis qui ne sont pas là. On donne le bac (le diplôme pour aller à la fac) à des gens qui ne sont pas prêts à y aller ; on met dans des filières du lycée des élèves qui n'ont pas le niveau pour suivre, on laisse passer au collège des élèves qui ne savent pas lire ...., et à la fin, il y avait un méchant algorithme, et un méchant ministère qui ne vous donne pas votre dû, c.a.d. une place dans le supérieur. On a mesuré pendant des décennies le succès du secondaire par un paramètre: la fraction d'une classe d'age qui avait un bac (c.a.d. qui avait "le droit d'aller à la fac"). On mesure le succès d'un algorithme par "la satisfaction des vœux". Mais donner un bout de papier à quelqu'un, ou lui donner un endroit pour aller s'échouer (ou recevoir un autre bout de papier qui ne certifie rien) n'est pas quelque chose qui a automatiquement une utilité ou une valeur.
Il faut aussi arrêter de dire que les études supérieures, c'est automatiquement un ascenseur social. Un bon plombier gagne mieux sa vie qu'un thésard en sociologie raté.
Mais tant que les indicateurs du succès sont la quantité de papier qui vous donne le droit d'aller à la fac, et le pourcentage de gens à qui on a donné une place pour aller suivre des cours dont ils n'ont pas le niveau, le comportement, les prérequis pour en tirer quelque chose, ça ne va pas s'améliorer.
- vesperNiveau 7
LaMaisonQuiRendFou a écrit:https://www.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/parcoursup/trop-de-travail-desempares-des-enseignants-eleves-et-conseillers-d-orientation-racontent-leurs-difficultes-avec-parcoursup_2769433.html
Les mises à jour quotidiennes de Parcoursup ne la réjouissent pas non plus. "Je vais devoir vérifier sur mon téléphone tous les jours" l'évolution de ses classements et de ses demandes, les attributions Parcoursup s'étalant jusqu'au 5 septembre.
Oh pauvre choupinette ! Quelle corvée !
Oui, enfin, 48 h pour accepter une proposition en juillet août avant qu'elle ne soit caduque et 24h fin août, c'est tout de même particulier.
- Tem-toGrand sage
Zarathustra a écrit:Verdurette a écrit:
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant.
Il faut aussi arrêter de dire que les études supérieures, c'est automatiquement un ascenseur social. Un bon plombier gagne mieux sa vie qu'un thésard en sociologie raté.
Mais tant que les indicateurs du succès sont la quantité de papier qui vous donne le droit d'aller à la fac, et le pourcentage de gens à qui on a donné une place pour aller suivre des cours dont ils n'ont pas le niveau, le comportement, les prérequis pour en tirer quelque chose, ça ne va pas s'améliorer.
+ 1
- MoonchildSage
Verdurette a écrit:Les doléances liées à l'obligation de regarder son téléphone tous les jours, ça m'a fait doucement rigoler, vu le temps que certains passent dessus chaque jour... mais le stress est indéniable, une partie est peut-être formatrice, mais une autre est contre-productive.
Je n'ai pas changé d'avis sur l'utilité de la sélection si elle évite d'aller au casse-pipe pour certains, et de perdre du temps, encore un peu plus de confiance en soi, et accessoirement l'argent du contribuable. Mais je pense malgré tout que c'est une baffe dure à encaisser quand on vous a leurré sur votre niveau depuis des années. On fait passer les universitaires qui ont trié les dossiers pour des méchants qui ne veulent pas de vous, alors que des mises en garde similaires (mais restées lettre morte) ont sûrement été faites en amont. Mais on n'a pas voulu entendre...
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant. Déjà en assurant un véritable minimum en élémentaire, tout se joue au CP : le gamin qui part avec des lacunes monstres et connues en lecture et/ou en maths et qui passe de classe en classe à l'ancienneté, accumulant d'année en année les lacunes comme une grosse boule de neige, et aussi une rancœur que je considère légitime, car ce n'est pas lui le responsable , c'est le système et parfois aussi sa famille quand elle ne veut pas entendre raison face à un problème avéré. (je ne me ferai pas que des amis en disant cela, mais je pense que les familles, si elles doivent évidemment être bien informées, ne devraient pas avoir le dernier mot sur ce plan).
Ensuite, les jeunes accepteraient sans doute mieux les "orientations" si ce n'était pas des relégations à peine voilées, s'ils n'entendaient pas à longueur de temps que seuls les bacs S de très bon niveau sont des gens fréquentables et honorables, alors que les STMG sont la lie du lycée, ou que ce sont les taches qui vont en pro ou en CAP ... tous propos que j'ai souvent entendus, ici ou ailleurs.
A supposer que ce soit possible, serait-il souhaitable de n'avoir que des élèves passant le bac S avec un (réel) excellent niveau ? Tout le monde en CPGE, en médecine, à Polytechnique ou à l'ENS ? Cela n'a pas de sens.
J'ai vu un reportage durant des informations sur une classe de bac pro en électrotechnique, un élève était parti en stage en Suède, quand on les écoutait parler de leurs activités et de leurs projets, ce n'était pas les "gros nuls" dont parlent certains, ils étaient passionnés par ce qu'ils faisaient, ça faisait plaisir à voir, surtout en ce moment où tout le monde daube sur les jeunes, ces feignants, ces glandeurs qui n'auraient envie de rien à part surfer sur leur smartphone. C'est aussi de notre responsabilité d'adultes, parents, profs, de leur donner de l'appétit d'avenir. Ils ont certes beaucoup (et même trop) sur le plan matériel, mais la morosité et la frilosité ambiantes n'ont pas de quoi les faire rêver. De ce point de vue, je pense que ma génération a été mieux lotie.
Tout cela ne se décrète pas, j'en suis bien consciente; C'est un travail de fond à accomplir dans la société ... et ce n'est pas non plus de la responsabilité de Parcoursup qui gère les élèves que nous avons contribué à construire, bref qui fait avec ... ou sans.
Ce que tu écris là me semble très juste.
Je suis très favorable à la sélection sur le niveau scolaire mais j'ai moi aussi de sérieux doutes quant à la dimension formatrice du stress engendré par ce retournement brutal de situation. Cela dit, il reste à voir si à la fin du processus, il y aura réellement eu une sélection ou si, impératif politique oblige, il y aura eu des bidouillages pour caser tout le monde ; il est encore un peu tôt pour savoir si parcoursup s'avère être un tamis plus restrictif qu'APB ou s'il est simplement plus "intimidant" durant ses phases intermédiaires mais, quoiqu'il en soit, la période d'incertitude me paraît beaucoup trop étendue et donc déraisonnable.
Quant au jugement péjoratif sur les sections de STMG, de bac pro ou de CAP, il devient malheureusement un constat de fait puisque c'est souvent dans ces filières qu'on envoie les élèves les plus pénibles : en STMG ceux qui sont arrivés en seconde générale mais qui n'auraient pas dû y être, en bac pro et en CAP les cas les plus difficiles du collège qui sont souvent largués depuis le primaire (encore que depuis quelques années ils débarquent de plus en plus souvent en seconde générale).
En réalité, le problème fondamental est l'impératif de scolariser le plus longtemps possible tous les élèves, ce qui implique que forcément certaines filières devront accueillir ceux qui à l'adolescence ne sont plus en mesure de trouver leur place dans un contexte scolaire ; ces filières, quelle que soit leur pertinence initiale et malgré la qualité de certains autres élèves qui s'y sont engagés, se transformeront inévitablement en voie de relégation.
Zarathustra a écrit:Verdurette a écrit:
Il y a donc beaucoup de choses à changer, mais pas tellement dans Parcoursup, plutôt avant.
C'est un peu ce que pense aussi. Un truc comme parcoursup (en soi, techniquement un peu idiot de faire tourner un algo à la main alors qu'on pourrait facilement l'automatiser et avoir la réponse demain) aide peut-être à une prise de conscience globale, à partir de laquelle on va faire "marche arrière" et arrêter de certifier des acquis qui ne sont pas là. On donne le bac (le diplôme pour aller à la fac) à des gens qui ne sont pas prêts à y aller ; on met dans des filières du lycée des élèves qui n'ont pas le niveau pour suivre, on laisse passer au collège des élèves qui ne savent pas lire ...., et à la fin, il y avait un méchant algorithme, et un méchant ministère qui ne vous donne pas votre dû, c.a.d. une place dans le supérieur. On a mesuré pendant des décennies le succès du secondaire par un paramètre: la fraction d'une classe d'age qui avait un bac (c.a.d. qui avait "le droit d'aller à la fac"). On mesure le succès d'un algorithme par "la satisfaction des vœux". Mais donner un bout de papier à quelqu'un, ou lui donner un endroit pour aller s'échouer (ou recevoir un autre bout de papier qui ne certifie rien) n'est pas quelque chose qui a automatiquement une utilité ou une valeur.
Il faut aussi arrêter de dire que les études supérieures, c'est automatiquement un ascenseur social. Un bon plombier gagne mieux sa vie qu'un thésard en sociologie raté.
Mais tant que les indicateurs du succès sont la quantité de papier qui vous donne le droit d'aller à la fac, et le pourcentage de gens à qui on a donné une place pour aller suivre des cours dont ils n'ont pas le niveau, le comportement, les prérequis pour en tirer quelque chose, ça ne va pas s'améliorer.
Malheureusement, contrairement aux déclarations du ministre, la réforme du Bac qui se profile ne semble pas aller dans le sens d'un examen véritablement plus exigeant, du moins pas dans un lycée lambda...
- VididiNiveau 5
Moonchild a écrit:Malheureusement, contrairement aux déclarations du ministre, la réforme du Bac qui se profile ne semble pas aller dans le sens d'un examen véritablement plus exigeant, du moins pas dans un lycée lambda...
Je suis d'accord avec @Verdurette (et la majorité des intervenants je crois) pour dire que l'institution leurre les élèves et avec toi, je pense que l'évolution n'ira pas dans un retour en arrière sur ce point. Je pense qu'on va continuer dans la "bienveillance" (je mets des guillemets car pour moi, la bienveillance ce n'est pas dire à des élèves et des familles "vous pouvez faire ce que vous voulez").
Je pense que Parcoursup permet de commencer à instiller l'idée qu'il n'y a pas de place pour tout le monde. Pour cette année, on trouvera une solution, ou on fera semblant, mais progressivement quand l'idée sera bien installée, on laissera sur le carreau ceux qui ont cru ce qu'on leur disait jusque là, et on permettra aux facs "cotées" de mettre en place un examen ou un concours pour séparer le bon grain de l'ivraie. Comme en Espagne...
Pour ce qui est de l'orientation en fin de 3ème, que je connais bien, il est de plus en plus difficile de convaincre les parents d'orienter leurs enfants vers la voie pro. "Il ne sait pas ce qu'il veut faire". Et comme les parents ont le dernier mot, le gamin finit en 2GT avec 6 de moyenne "il faut lui laisser une chance". Une chance de quoi, je ne sais pas. Il y a un petit entretien en octobre pour une éventuelle réorientation, mais si la famille ne veut rien entendre, on repart pour un tour. Cela nous désespère tous, mais on n'y peut pas grand chose.
- mamieprofExpert spécialisé
Dans notre cité scolaire nous accueillons en 2GT des élèves de nos 3 eme pour lesquels on a fait un pari sur l'avenir. Chaque année c'est le même bilan, un ou 2 se sont accrochés et iront en STMG STL ou ES. La plupart n'a rien fait (trop de lacunes et aucune volonté sauf celle de foutre le bordel...) et ira en STMG...pas cool pour les collègues de cette série.
@verdurette : entièrement d'accord avec ton message nocturne. (Tu étais sur Parcoursup ? )
@verdurette : entièrement d'accord avec ton message nocturne. (Tu étais sur Parcoursup ? )
- ZarathustraNiveau 7
Vididi a écrit:
Je pense que Parcoursup permet de commencer à instiller l'idée qu'il n'y a pas de place pour tout le monde. Pour cette année, on trouvera une solution, ou on fera semblant, mais progressivement quand l'idée sera bien installée, on laissera sur le carreau ceux qui ont cru ce qu'on leur disait jusque là, et on permettra aux facs "cotées" de mettre en place un examen ou un concours pour séparer le bon grain de l'ivraie. Comme en Espagne...
C'est exactement ce que je pense, et c'est la seule façon de "sauver la fac". Effectivement, il faut d'abord se rendre compte de la queue. En suite, il faut attendre, espérer, perdre espoir, se résoudre au fait qu'on n'y a pas une place. Pour l'instant, la réponse finale sera encore "oui", mais ça ne peut pas durer. Comme je disais avant, l'université ne peut pas être le dindon de la farce. Une fois qu'on aura, finalement, compris que non, il n'est pas vrai que, quoi qu'il arrive, on vous trouvera une place, on pourra finalement commercer à réfléchir à un exit honorable à la fin du secondaire, ou inventer des filières adaptées pour faire durer la chose. Entre temps, quelques générations en feront les frais, mais ce n'est pas la faute du supérieur, c'est le résultat de décennies de mensonges.
- liskayaNeoprof expérimenté
Je partage complètement l'avis de Verdurette.
Ça me donne la nausée d'entendre cracher sur ce pauvre choupinou. Ben oui, le choupinou en question, tout adolescent énervant qu'il est, est victime d'un système qui l'a leurré depuis des années. Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Le dernier mot m'est revenu, pour mon choupinou à moi, à une période où je n'avais pas l'énergie de lutter, pour x raisons. J'ai laissé faire... et je porte la responsabilité qui va avec (en plus du poids des x raisons). Mais ce n'est pas le propos, on est parent on porte !
Mon choupinou à moi, s'il n'a pas son bac (ce qui reste probable évidemment puisqu'il se retrouve maintenant au pied du mur qu'il s'est construit), je ne le surprotégerai pas et le mettrai face à ses responsabilités : tu n'as pas bossé, pas entendu les avertissements, voilà...
Mais s'il obtient son bac je trouverai vraiment dégueulasse qu'il se retrouve sans rien. Je précise au passage qu'il a demandé une fac ...
Ça me donne la nausée d'entendre cracher sur ce pauvre choupinou. Ben oui, le choupinou en question, tout adolescent énervant qu'il est, est victime d'un système qui l'a leurré depuis des années. Donner le dernier mot aux parents est une aberration. Ce n'est pas leur métier (et même quand ça l'est, ça ne l'est plus quand il s'agit de leurs propres enfants et je parle pour moi !). C'est aux enseignants de décider, de trancher. Le niveau n'est pas atteint ? Tu redoubles, tu vas en pro, tu ne vas pas en S... Quelque chose cloche dans la décision du conseil ? Commission d'appel (avec un vrai pouvoir de décision indépendant là aussi bien sûr).
Le dernier mot m'est revenu, pour mon choupinou à moi, à une période où je n'avais pas l'énergie de lutter, pour x raisons. J'ai laissé faire... et je porte la responsabilité qui va avec (en plus du poids des x raisons). Mais ce n'est pas le propos, on est parent on porte !
Mon choupinou à moi, s'il n'a pas son bac (ce qui reste probable évidemment puisqu'il se retrouve maintenant au pied du mur qu'il s'est construit), je ne le surprotégerai pas et le mettrai face à ses responsabilités : tu n'as pas bossé, pas entendu les avertissements, voilà...
Mais s'il obtient son bac je trouverai vraiment dégueulasse qu'il se retrouve sans rien. Je précise au passage qu'il a demandé une fac ...
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