- RuthvenGuide spirituel
Plutôt angoissant :
https://www.ledauphine.com/education/2018/06/01/face-a-parcoursup-pole-emploi-anticipe
"Pôle emploi prépare ses salariés à gérer les conséquences des difficultés de Parcoursup. À Metz (Moselle), en fin de semaine dernière, une information sur le sujet a eu lieu dans plusieurs agences. Les équipes locales de direction ont lu une note interne aux employés leur expliquant qu’ils allaient devoir faire face à une importante augmentation des inscriptions en septembre. « À chaque rentrée, nous avons une augmentation d’environ 20 % des inscriptions des étudiants. Mais là on nous a dit qu’il fallait plutôt s’attendre à 40 % », confie un agent."
https://www.ledauphine.com/education/2018/06/01/face-a-parcoursup-pole-emploi-anticipe
"Pôle emploi prépare ses salariés à gérer les conséquences des difficultés de Parcoursup. À Metz (Moselle), en fin de semaine dernière, une information sur le sujet a eu lieu dans plusieurs agences. Les équipes locales de direction ont lu une note interne aux employés leur expliquant qu’ils allaient devoir faire face à une importante augmentation des inscriptions en septembre. « À chaque rentrée, nous avons une augmentation d’environ 20 % des inscriptions des étudiants. Mais là on nous a dit qu’il fallait plutôt s’attendre à 40 % », confie un agent."
- Tem-toGrand sage
Prezbo a écrit:Call_BB5A a écrit:
Le bon apprentissage des mathématiques dépend surtout de l'environnement côtoyé.
Lorsque l'environnement est :
* anxiogène : manque d'argent à la fin du mois, chômage des parents, séparation, divorce, ...
* peu structuré : règles de vie familiales inexistantes, sans contraintes, parents donnant le mauvais exemple, ...
* pauvre intellectuellement : aucun échange familial, télévision à outrance, ordinateur et console uniquement destinés à jouer, ...
* exclusivement auto-centré : smartphone/réseaux sociaux cloisonnants, mauvaise hygiène de vie, ...
cela ne favorise pas l'apprentissage, le goût de l'effort, ni la mémorisation à long terme, qui sont pourtant indispensables à la réussite en mathématique.
L'école doit aujourd'hui lutter bien plus que par le passé, pour combattre ces effets qui touchent essentiellement les familles défavorisées, malheureusement de plus en plus nombreuses en raison de la paupérisation de la société.
PS : Ne parlons pas des effets délétères des écrans à long terme, de l'effet Flynn, ni des perturbateurs endocriniens, ...
Je suis assez d'accord avec ceci.
Honnêtement, je connais peu de parents, même "matheux" de formation, qui assurent un cours de maths complet et solide à leurs enfants. Pour la plupart, l'aide en maths se limite à l'aide au devoirs. (Il doit bien y avoir des exceptions, chez quelques profs de maths qui ont du mal à séparer la posture du parent et celle du prof, mais ça me semble rare.)
Mes maths, c'est par excellence la matière scolaire, c'est-à-dire celle qui s'apprend quasi-exclusivement à l'école.
Pourtant, le niveau en maths est de plus en plus fortement dépendant du niveau d'étude des parents, je le vois effectivement dans mes classes.
Si je devais trouver des hypothèses probable, je les chercherais dans la formation du langage (et l'habitude de parler très tôt aux enfants avec un vocabulaire riche et précis), et les modes d'éducation, voire les jouets offerts aux enfants.
Je crois qu'on peut étendre ces observations à l'apprentissage de toutes les matières. Dans la liste des traits de caractère qui montent en flèche chez les jeunes, et même très jeunes, et qui finissent parfois par devenir une nature, j'ajouterais aussi le narcissisme.
Personnellement, la perte de rigueur dans l'éducation (jusqu'à la simple politesse) que la beaucoup des parents donnent à leurs enfants est ce qui me désespère le plus, davantage que le niveau scolaire car cela a des répercussions plus larges encore. Je pense d'ailleurs que les deux sont liés et que si l'éducation était plus rigoureuse, le niveau scolaire serait meilleur dans une classe, aussi bien élève par élève que collectivement, dans le groupe.
Le drame est que pour améliorer cela un prof se sent impuissant, même s'il fait ce qu'il peut. Qu'a-t-il à sa disposition ? La punition scolaire ? Il n'y a souvent pas de punition pour les comportements inadéquats à la maison alors la sanction pour un mauvais comportement à l'école est au mieux incomprise ou méprisée, au pire vécue comme une injustice.
Je reconnais toutefois que la société n'aide pas, le contexte social et familial avec de plus en plus de familles monoparentales dont le parent qui a la garde est sous la triple pression du travail pour gagner la vie du foyer ; de la vie domestique qu'il faut assurer ; des revendications très tôt de l'enfant dont le commerce a fait une cible extrêmement complaisante et auxquelles que ce soit par amour pour l'enfant, pour avoir la paix ou plus probablement des deux, le parent a bien du mal à résister. Le(s) parent(s), aujourd'hui ont fort à faire, sans même parler des fréquentations que se choisissent leurs enfants dès qu'ils sont hors du domicile.
Ce tableau peut apparaître bien sombre. Pourtant, je ne crois pas que nos élèves soient plus bêtes que les élèves d'antan. Ils vivent "simplement" leur jeunesse à une époque où l'effort n'est une valeur reconnue que dans les paroles, le discours et rarement les faits, faits qui existent tout de même mais dont nos élèves ont rarement l'occasion de prendre conscience. La communication est un mot qui est aujourd'hui décrédibilisé, elle n'est plus dans l'immense majorité des cas que commerciale, politique, quoiqu'il en soit truffée d'arrière-pensées insincères, et la civilisation dans laquelle s'éveillent les jeunes s'est hélas endormie, bercée par les sirènes de la "société du loisir" (il y a bien eu un Ministère du Temps libre) à laquelle leurs parents ont aussi été exposés depuis les années 80. Je le sais, je l'ai été moi-même.
La stridence du réveil au moment d'entrer dans le supérieur puis dans le monde du travail sera douloureuse à nos jeunes et, majoritairement, pleine de désillusions. Mais peut-être un jour nos enfants diront : c'est parce que nos parents pensaient que c'était impossible que nous l'avons fait.
- PrezboGrand Maître
RogerMartin a écrit:
Je te réponds de suite : nous n'avons aucune marge de manœuvre sur ce point (mono-licence non sélective). Pour une raison que j'ignore, alors que nous avions autorisé à appeler au 1er tour 20% de plus que notre capacité d'accueil, le 1er appel a été adressé pile à notre nombre de places ; et ensuite, comme tu le sais, le nombre d'appelés correspond strictement à la capacité d'accueil.
Une question simple : que faisiez-vous les années précédentes quand le nombre d'inscrits dépassait les capacités d'accueil ? Et que ferez-vous cette année ?
(Bon, je suppose qu'une partie de la réponse est peut-être "de toute façon, on est si peu attractif qu'on n'était pas en tension" et "on tassait les groupes de TD sachant qu'une bonne moitié des étudiants ne venaient plus à partir de décembre".)
Je ne suis pas sûr d'encore bien maîtriser le bousin parcoursup, mais il me semble qu'au moins psychologiquement, l'obligation de classer les étudiants crée une différence non négligeable : si j'ai bien compris (ce dont je ne suis pas sur), les années précédentes, l'élève qui s'inscrivait dans une filière non sélective recevait une réponse oui. Cette année, il reçoit un numéro sur une liste d'attente. Même si on lui promet que cela se débloquera, et peut-être pas plus tard que les années précédentes (voir le calendrier rappelé plus haut) je me demande s'il n'y a pas là une forte incitation à aller chercher ailleurs.
Si on place les choses dans une perspective plus large, il me semble probable que cette obligation pour toutes les formations de classer les candidats (sans que les formations en question aient réellement les moyens de classer, je l'ai bien compris) a pour vocation de préparer les esprits à la sélection.
(Et pour faire quelques pas en terrain miné : je pense à la nécessité d'un minimum de sélection réaliste. Mais j'aurais préféré qu'elle se mette en place selon des procédures claires.)
- CleroliDoyen
On demandait aux élèves qui optaient pour des formations sélectives de terminer par un vœu licence libre afin de s'assurer d'une place dans le supérieur (mode de fonctionnement d'APB : dès qu'un vœu était satisfait, les vœux suivants étaient automatiquement supprimés). L'élève qui ne demandait qu'une licence libre était donc certain de l'obtenir (mais pas forcément au le premier tour, c'est ce que j'ai constaté l'an dernier dans ma classe pour les élèves les plus fragiles -la situation s'était débloquée au 2ème tour).Prezbo a écrit:Je ne suis pas sûr d'encore bien maîtriser le bousin parcoursup, mais il me semble qu'au moins psychologiquement, l'obligation de classer les étudiants crée une différence non négligeable : si j'ai bien compris (ce dont je ne suis pas sur), les années précédentes, l'élève qui s'inscrivait dans une filière non sélective recevait une réponse oui. Cette année, il reçoit un numéro sur une liste d'attente. Même si on lui promet que cela se débloquera, et peut-être pas plus tard que les années précédentes (voir le calendrier rappelé plus haut) je me demande s'il n'y a pas là une forte incitation à aller chercher ailleurs.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Prezbo a écrit:RogerMartin a écrit:
Je te réponds de suite : nous n'avons aucune marge de manœuvre sur ce point (mono-licence non sélective). Pour une raison que j'ignore, alors que nous avions autorisé à appeler au 1er tour 20% de plus que notre capacité d'accueil, le 1er appel a été adressé pile à notre nombre de places ; et ensuite, comme tu le sais, le nombre d'appelés correspond strictement à la capacité d'accueil.
Une question simple : que faisiez-vous les années précédentes quand le nombre d'inscrits dépassait les capacités d'accueil ? Et que ferez-vous cette année ?
(Bon, je suppose qu'une partie de la réponse est peut-être "de toute façon, on est si peu attractif qu'on n'était pas en tension" et "on tassait les groupes de TD sachant qu'une bonne moitié des étudiants ne venaient plus à partir de décembre".)
Je ne suis pas sûr d'encore bien maîtriser le bousin parcoursup, mais il me semble qu'au moins psychologiquement, l'obligation de classer les étudiants crée une différence non négligeable : si j'ai bien compris (ce dont je ne suis pas sur), les années précédentes, l'élève qui s'inscrivait dans une filière non sélective recevait une réponse oui. Cette année, il reçoit un numéro sur une liste d'attente. Même si on lui promet que cela se débloquera, et peut-être pas plus tard que les années précédentes (voir le calendrier rappelé plus haut) je me demande s'il n'y a pas là une forte incitation à aller chercher ailleurs.
Si on place les choses dans une perspective plus large, il me semble probable que cette obligation pour toutes les formations de classer les candidats (sans que les formations en question aient réellement les moyens de classer, je l'ai bien compris) a pour vocation de préparer les esprits à la sélection.
(Et pour faire quelques pas en terrain miné : je pense à la nécessité d'un minimum de sélection réaliste. Mais j'aurais préféré qu'elle se mette en place selon des procédures claires.)
Bien sûr que si on a les moyens de les classer, tout comme en BTS, IUT ou CPGE, surtout si l'on se contente de critères simples (notes dans certaines matières selon les filières).
Il y a toujours des collègues pour la ramener et prétendre qu'ils ne peuvent pas faire ce travail... qui pourtant prend globalement moins de temps que les sélections en M1, bien plus poussées !
Les procédures de sélection ne sont pas moins claires cette année, que les années précédentes dans les filières sélectives. Le problème c'est l'hypocrisie de cette réforme qui propose une sélection... sans sélection...
- jésusFidèle du forum
Je poste plus ou peu mais pour avoir été élève et prof de philo en terminale, j'ai le sentiment qu'on est en train de détruire le sens même de l'année de terminale à force de phagocyter le travail nécessaire à réussir le bac et se donner des bases pour le post-bac , à parler dans le vide de l'orientation, à stresser tout le monde , et à in fine réduire l'année de terminale à un trimestre et des poussières.
Après eu avoir des élèves très moyens voire médiocres avec des ambitions fortes, incapables de croire ( avec mépris) les profs du secondaire , de part leur cours et leurs notations...il est bon aussi que le supérieur juge de leur vrai niveau par un minimum de sélection. Les élèves qui s'imaginent médecin, ingénieur parce qu'ils ont le minimum syndical dans les matières scientifiques, ceux qui veulent faire des professions médicales que pour le fric et se foutent de l'humain. A qui l'on passe tout, par peur de fronde des parents d'élèves...et qui s'imaginent qu'ils auront leur diplôme en glandant. On a au moins un instrument ( parcoursup) pour leur mettre la pression à bosser et écouter les profs. Les lycées qui surnotent les élèves, ça se voit encore plus maintenant. Et les CDE qui utilisent leur pouvoir pour gonfler les notes, et bidouiller les appréciations se font rattraper par le classement réel de leur établissement. J'ai envie de dire si ce système fait les pieds à certains...pourquoi pas.
Si, in fine, les élèves se forcent à bosser pour leur orientation où est le mal. A mon époque ( le siècle dernier) je n'ai pas forcé sur le bac parce que je savais que j'aurais une fac en lettres et sciences humaines sans m'arracher. Est-ce que c'est bien? En bossant, et en voyant de meilleurs résultats est-ce que je n'aurais pas eu mieux? Est-ce que je n'aurais pas un niveau de base un peu mieux en fac. On a une vraie carotte en tant qu'élève, même si elle est biaisée. Sans réécrire l'histoire, avec un tel système, est-ce qu'on aurait pas gagné des points de moyenne à notre époque? ( même si avec mon bulletin de bac, je me serais fait laminer par parcoursup, mais là, en changeant ce paramètre qui pourrait dire quelle aurait été notre attitude et nos bulletins)
De la même façon, entre finir major de la fac ou dernier ou presque en prépa, c'est quoi la meilleure option? Dans les derniers dans un grande fac parisienne ou dans les premiers dans une fac de province? Galérer à la fac ou briller en BTS? Y a débat, je pense. Si parcoursup peut donner un éclairage à ce genre de question, à mon époque, j'aurais été preneur d'éclairage extérieur lucide sur mon parcours. Baser son orientation sur le projet seul, dans un contexte de crise, de chômage, c'est la roulette russe. Il faut une juste dose de projet et d'objectivité basée sur le dossier afin de trouver un meilleur compromis.
Après eu avoir des élèves très moyens voire médiocres avec des ambitions fortes, incapables de croire ( avec mépris) les profs du secondaire , de part leur cours et leurs notations...il est bon aussi que le supérieur juge de leur vrai niveau par un minimum de sélection. Les élèves qui s'imaginent médecin, ingénieur parce qu'ils ont le minimum syndical dans les matières scientifiques, ceux qui veulent faire des professions médicales que pour le fric et se foutent de l'humain. A qui l'on passe tout, par peur de fronde des parents d'élèves...et qui s'imaginent qu'ils auront leur diplôme en glandant. On a au moins un instrument ( parcoursup) pour leur mettre la pression à bosser et écouter les profs. Les lycées qui surnotent les élèves, ça se voit encore plus maintenant. Et les CDE qui utilisent leur pouvoir pour gonfler les notes, et bidouiller les appréciations se font rattraper par le classement réel de leur établissement. J'ai envie de dire si ce système fait les pieds à certains...pourquoi pas.
Si, in fine, les élèves se forcent à bosser pour leur orientation où est le mal. A mon époque ( le siècle dernier) je n'ai pas forcé sur le bac parce que je savais que j'aurais une fac en lettres et sciences humaines sans m'arracher. Est-ce que c'est bien? En bossant, et en voyant de meilleurs résultats est-ce que je n'aurais pas eu mieux? Est-ce que je n'aurais pas un niveau de base un peu mieux en fac. On a une vraie carotte en tant qu'élève, même si elle est biaisée. Sans réécrire l'histoire, avec un tel système, est-ce qu'on aurait pas gagné des points de moyenne à notre époque? ( même si avec mon bulletin de bac, je me serais fait laminer par parcoursup, mais là, en changeant ce paramètre qui pourrait dire quelle aurait été notre attitude et nos bulletins)
De la même façon, entre finir major de la fac ou dernier ou presque en prépa, c'est quoi la meilleure option? Dans les derniers dans un grande fac parisienne ou dans les premiers dans une fac de province? Galérer à la fac ou briller en BTS? Y a débat, je pense. Si parcoursup peut donner un éclairage à ce genre de question, à mon époque, j'aurais été preneur d'éclairage extérieur lucide sur mon parcours. Baser son orientation sur le projet seul, dans un contexte de crise, de chômage, c'est la roulette russe. Il faut une juste dose de projet et d'objectivité basée sur le dossier afin de trouver un meilleur compromis.
- CasparProphète
jésus a écrit:Je poste plus ou peu mais pour avoir été élève et prof de philo en terminale, j'ai le sentiment qu'on est en train de détruire le sens même de l'année de terminale à force de phagocyter le travail nécessaire à réussir le bac et se donner des bases pour le post-bac , à parler dans le vide de l'orientation, à stresser tout le monde , et à in fine réduire l'année de terminale à un trimestre et des poussières.
Après eu avoir des élèves très moyens voire médiocres avec des ambitions fortes, incapables de croire ( avec mépris) les profs du secondaire , de part leur cours et leurs notations...il est bon aussi que le supérieur juge de leur vrai niveau par un minimum de sélection. Les élèves qui s'imaginent médecin, ingénieur parce qu'ils ont le minimum syndical dans les matières scientifiques, ceux qui veulent faire des professions médicales que pour le fric et se foutent de l'humain. A qui l'on passe tout, par peur de fronde des parents d'élèves...et qui s'imaginent qu'ils auront leur diplôme en glandant. On a au moins un instrument ( parcoursup) pour leur mettre la pression à bosser et écouter les profs. Les lycées qui surnotent les élèves, ça se voit encore plus maintenant. Et les CDE qui utilisent leur pouvoir pour gonfler les notes, et bidouiller les appréciations se font rattraper par le classement réel de leur établissement. J'ai envie de dire si ce système fait les pieds à certains...pourquoi pas.
Si, in fine, les élèves se forcent à bosser pour leur orientation où est le mal. A mon époque ( le siècle dernier) je n'ai pas forcé sur le bac parce que je savais que j'aurais une fac en lettres et sciences humaines sans m'arracher. Est-ce que c'est bien? En bossant, et en voyant de meilleurs résultats est-ce que je n'aurais pas eu mieux? Est-ce que je n'aurais pas un niveau de base un peu mieux en fac. On a une vraie carotte en tant qu'élève, même si elle est biaisée. Sans réécrire l'histoire, avec un tel système, est-ce qu'on aurait pas gagné des points de moyenne à notre époque? ( même si avec mon bulletin de bac, je me serais fait laminer par parcoursup, mais là, en changeant ce paramètre qui pourrait dire quelle aurait été notre attitude et nos bulletins)
De la même façon, entre finir major de la fac ou dernier ou presque en prépa, c'est quoi la meilleure option? Dans les derniers dans un grande fac parisienne ou dans les premiers dans une fac de province? Galérer à la fac ou briller en BTS? Y a débat, je pense. Si parcoursup peut donner un éclairage à ce genre de question, à mon époque, j'aurai été preneur d'éclairage extérieur lucide sur un parcours. Baser son orientation sur le projet seul, dans un contexte de crise, de chômage, c'est la roulette russe. Il faut une juste dose de projet et d'objectivité basée sur le dossier afin de trouver un meilleur compromis.
Une fois coutume, mais je crois bien que je suis d'accord avec toi. :malaga:
- ZarathustraNiveau 7
Pour ce que ça vaut, voici mon petit simulateur de parcoursup:
https://framagit.org/zarathustra/parcoursim.git
C'est un modèle très simple, et le code va encore évoluer, mais je crois que cela devient présentable. Regardez dans le dossier "results".
https://framagit.org/zarathustra/parcoursim.git
C'est un modèle très simple, et le code va encore évoluer, mais je crois que cela devient présentable. Regardez dans le dossier "results".
- ZarathustraNiveau 7
kero a écrit:Parcoursup réinstaure de l'aléatoire humain là où les désistements étaient gérés auparavant automatiquement grâce à l'ordonnancement des vœux. C'est d'ailleurs un des buts, si on en croit ses concepteurs.
Je dirais plutôt qu'il instaure de l'aléatoire humain là où dans APB, la part aléatoire était gérée par l'algorithme (car même avec la hiérarchie des vœux, il fallait une part d'aléatoire pour départager).
Le vrai sujet, au fond, n'est pas parcoursup, qui n'est rien d'autre qu'une interface qui gère la tuyauterie. Le vrai sujet est que:
- les fac sont mises en position de devoir classer leurs dossiers
- on voit plus clairement la tambouille interne qui auparavant était invisible
Tout à fait.
Je ne suis, par contre, pas d'accord avec la nécessité de l'aléatoire. Quelqu'un l'avait déjà mentionné, et il est parfaitement possible de faire un algo type "parcoursup" qui n'a pas d'aléatoire, et qui ne dépend pas d'un ordre (implicitement aléatoire) de traitement. Le fait même de choisir de le faire ainsi est bien sûr un "choix aléatoire" mais il est unique. On peut parfaitement automatiser parcoursup sans le moindre aléatoire, ni explicite, ni par l'ordre du traitement, si les voeux sont hiérarchisées.
- ZarathustraNiveau 7
pop a écrit:Merci! Sympa le graphe !
On dirait que tout se stabilise effectivement :/
Je crois que les candidats gardent leurs décisions le plus longtemps possible, et donc, il y a des sauts aux dates butoirs, et une stagnation entre. Enfin, on verra bien.
- ZarathustraNiveau 7
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Les procédures de sélection ne sont pas moins claires cette année, que les années précédentes dans les filières sélectives. Le problème c'est l'hypocrisie de cette réforme qui propose une sélection... sans sélection...
Cette méthode de sélection sans sélection a quand-même l'avantage que dans les filières "non-sélectives en tension" (c.a.d. où il faudra quand-même sélectionner par faute de place), on donne la priorité à ceux qui pourront profiter de cette année, contrairement à la sélection par tirage au sort qui va donner les places rares à des personnes qui n'en feront pas grand-chose, et qui écartera des gens qui pouvaient faire quelque chose de bien avec cette place.
Cette aberration (le tirage au sort) a fait sauter le verrou de "la fac pour tous", mais c'est un tel tabou, qu'il faut y aller en étapes. Mais tôt ou tard, il faudra bien mettre une sélection de niveau à la fac si on ne veut pas la couler totalement (et faire perdre beaucoup de temps à des élèves qui ne sont pas prêts à y aller). Mais ceci ouvre la boîte de Pandore: où mettre alors toutes ces personnes qui ne sont ni prêtes pour le marché du travail, ni pour la fac ?
Maintenant que la fac n'est plus, à terme, le fourre-tout parking de chômeurs, que doit-on faire ?
- InvitéInvité
https://www.marianne.net/societe/galere-gestion-parcoursup-2018-maintenant-l-appli-qui-fait-disparaitre-les-voeux
Décidément, Parcoursup n'est pas un chemin pavé de roses. Ces derniers jours, des candidats ont eu une mauvaise expérience d'un nouveau genre : certains d'avoir validé définitivement leur vœu dans la filière de leur choix, ils ont découvert le lendemain… qu'aucun de leurs souhaits n'avait été sauvegardé !
Cette mésaventure est arrivée à Mathilde, lycéenne de Terminale ES à Versailles. Après avoir été sur liste d'attente pendant trois jours pour son vœu favori, une licence de LEA à la Sorbonne, elle finit par être acceptée de manière définitive le 28 mai. Ravie, elle valide ce vœu et renonce aux autres. Mais le lendemain, son professeur principal réalise qu'il y a un hic : "Je consultais les réponses de mes élèves et je me suis aperçu que Mathilde était indiquée en rouge, comme si elle avait quitté Parcoursup", nous détaille Thibaut Marchal, professeur de SES à Versailles. Immédiatement, il prévient son élève qui réalise alors qu'elle a perdu l'ensemble de ses vœux… y compris celui qu'elle avait validé de manière définitive. "J'ai fondue en larmes, raconte Mathilde. Je pensais en avoir fini, avoir ma place pour l'année prochaine et je découvre que j'ai perdu tous mes vœux sans une seule explication !"
- CleroliDoyen
J'ai reçu un mail à ce sujet de mon lycée pour nous prévenir que des lycéens avaient été démissionnés après avoir mal validé leurs vœux. C'est catastrophique pour ceux concernés.Will.T a écrit:https://www.marianne.net/societe/galere-gestion-parcoursup-2018-maintenant-l-appli-qui-fait-disparaitre-les-voeux
Décidément, Parcoursup n'est pas un chemin pavé de roses. Ces derniers jours, des candidats ont eu une mauvaise expérience d'un nouveau genre : certains d'avoir validé définitivement leur vœu dans la filière de leur choix, ils ont découvert le lendemain… qu'aucun de leurs souhaits n'avait été sauvegardé !
Cette mésaventure est arrivée à Mathilde, lycéenne de Terminale ES à Versailles. Après avoir été sur liste d'attente pendant trois jours pour son vœu favori, une licence de LEA à la Sorbonne, elle finit par être acceptée de manière définitive le 28 mai. Ravie, elle valide ce vœu et renonce aux autres. Mais le lendemain, son professeur principal réalise qu'il y a un hic : "Je consultais les réponses de mes élèves et je me suis aperçu que Mathilde était indiquée en rouge, comme si elle avait quitté Parcoursup", nous détaille Thibaut Marchal, professeur de SES à Versailles. Immédiatement, il prévient son élève qui réalise alors qu'elle a perdu l'ensemble de ses vœux… y compris celui qu'elle avait validé de manière définitive. "J'ai fondue en larmes, raconte Mathilde. Je pensais en avoir fini, avoir ma place pour l'année prochaine et je découvre que j'ai perdu tous mes vœux sans une seule explication !"
- JennyMédiateur
J’ai conseillé à mes élèves de le faire sur ordi après avoir entendu parler d’erreurs sur l’appli mobile.
- lene75Prophète
On a eu un mail nous indiquant que les élèves qui font une erreur de validation ont 24h (ou 48h, je ne sais plus) pour signaler le problème. Leurs voeux sont alors rétablis.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- mamieprofEsprit éclairé
Bah je suis PP dans l'Académie de Versailles et contrairement à ce qui est écrit je n'ai reçu aucune instruction du rectorat. J'ai eu connaissance du problème grâce à des collègues de S.E.S d'autres lycées. J'ai prévenu les élèves mais aucun n'avait eu cet horrible souci. Ceux mis hors jeu étaient réintégrés premier en liste d'attente et on obtenu leur vœu le lendemain selon mes collègues.
- CleroliDoyen
Je n'ai pas eu cette précision (j'ai tellement fait peur à ma classe que j'ai reçu ce matin un mail d'une élève me demandant de vérifier qu'elle n'avait pas tout effacé en supprimant 2 vœux).lene75 a écrit:On a eu un mail nous indiquant que les élèves qui font une erreur de validation ont 24h (ou 48h, je ne sais plus) pour signaler le problème. Leurs voeux sont alors rétablis.
- lene75Prophète
Je suis aussi dans l'académie de Versailles. On a eu l'info le 28/05. C'est le SAIO qui transmet ses messages aux établissements, encore faut-il que votre CDE / secrétaire de direction vous fasse suivre les messages.
Autre info que nous avons eue via le SAIO, au cas où : les élèves doivent répondre aux propositions qui leur sont faites dans l'ordre de leur arrivée.
Autre info que nous avons eue via le SAIO, au cas où : les élèves doivent répondre aux propositions qui leur sont faites dans l'ordre de leur arrivée.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AiônNiveau 8
Zarathustra a écrit:on donne la priorité à ceux qui pourront profiter de cette année, contrairement à la sélection par tirage au sort qui va donner les places rares à des personnes qui n'en feront pas grand-chose, et qui écartera des gens qui pouvaient faire quelque chose de bien avec cette place.
Si seulement on n'écartait que ceux qui n'ont aucunement le niveau...
Un article du Monde d'aujourd'hui
Visiblement, Audrey qui a 16 de moyenne en bio n'est encore prise nulle part (pas même en fac de bio), sa seule erreur ayant été de candidater loin de chez elle pour des raisons légitimes.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Aiôn a écrit:Zarathustra a écrit:on donne la priorité à ceux qui pourront profiter de cette année, contrairement à la sélection par tirage au sort qui va donner les places rares à des personnes qui n'en feront pas grand-chose, et qui écartera des gens qui pouvaient faire quelque chose de bien avec cette place.
Si seulement on n'écartait que ceux qui n'ont aucunement le niveau...
Un article du Monde d'aujourd'hui
Visiblement, Audrey qui a 16 de moyenne en bio n'est encore prise nulle part (pas même en fac de bio), sa seule erreur ayant été de candidater loin de chez elle pour des raisons légitimes.
Et surtout 13 de moyenne, bref le ventre mou... Je ne suis donc pas surpris de sa situation.
On l'a déjà dit sur ce fil, l'absence de hiérarchisation des voeux va rendre la procédure inutilement longue. Cela "grippe" l'évolution des classements.
- RogerMartinBon génie
Le déroulé est trèèèès lent, je confirme.
Nous avions 1330 demandes/160 places pour notre mono licence anglais non sélective. Ce sont les mêmes chiffres que dans APB, donc on devrait surtout être refusés par de nombreux candidats in fine. On a pour l'instant appelé 500 candidats, beaucoup (dont des candidats pas encore appelés par nous) ont déjà renoncé pour prendre autre chose. Il nous reste une liste d'attente de 570 environ. 50 inscrits fermes. A priori ça passe.
Les historiens sont pratiquement au bout de leur liste d'attente, avec beaucoup moins d'inscrits que d'habitude. On va voir comment le rectorat pratique, je me demande s'ils vont bourrer les listes d'étudiants ayant choisi autre chose.
Nous avions 1330 demandes/160 places pour notre mono licence anglais non sélective. Ce sont les mêmes chiffres que dans APB, donc on devrait surtout être refusés par de nombreux candidats in fine. On a pour l'instant appelé 500 candidats, beaucoup (dont des candidats pas encore appelés par nous) ont déjà renoncé pour prendre autre chose. Il nous reste une liste d'attente de 570 environ. 50 inscrits fermes. A priori ça passe.
Les historiens sont pratiquement au bout de leur liste d'attente, avec beaucoup moins d'inscrits que d'habitude. On va voir comment le rectorat pratique, je me demande s'ils vont bourrer les listes d'étudiants ayant choisi autre chose.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
RogerMartin a écrit:Le déroulé est trèèèès lent, je confirme.
Nous avions 1330 demandes/160 places pour notre mono licence anglais non sélective. Ce sont les mêmes chiffres que dans APB, donc on devrait surtout être refusés par de nombreux candidats in fine. On a pour l'instant appelé 500 candidats, beaucoup (dont des candidats pas encore appelés par nous) ont déjà renoncé pour prendre autre chose. Il nous reste une liste d'attente de 570 environ. 50 inscrits fermes. A priori ça passe.
Les historiens sont pratiquement au bout de leur liste d'attente, avec beaucoup moins d'inscrits que d'habitude. On va voir comment le rectorat pratique, je me demande s'ils vont bourrer les listes d'étudiants ayant choisi autre chose.
Oui vous êtes large !
- ZarathustraNiveau 7
Aiôn a écrit:
Un article du Monde d'aujourd'hui
Visiblement, Audrey qui a 16 de moyenne en bio n'est encore prise nulle part (pas même en fac de bio), sa seule erreur ayant été de candidater loin de chez elle pour des raisons légitimes.
Si j'ai bien compris, l'accès hors académie est très limité et ne peut pas dépasser les 15% des effectifs, non ?
- RogerMartinBon génie
Zarathustra a écrit:Aiôn a écrit:
Un article du Monde d'aujourd'hui
Visiblement, Audrey qui a 16 de moyenne en bio n'est encore prise nulle part (pas même en fac de bio), sa seule erreur ayant été de candidater loin de chez elle pour des raisons légitimes.
Si j'ai bien compris, l'accès hors académie est très limité et ne peut pas dépasser les 15% des effectifs, non ?
Pas du tout, le taux est fixé pour chaque formation, et très souvent bridé par le rectorat malgré nos suppliques. Nous voyons d'ailleurs que le rectorat a largement remonté les dossiers intra-académie (mais en pure perte, l'offre est telle dans Paris intra-muros qu'ils se taillent ailleurs...).
LMQRF : j'ai bon espoir qu'on remplisse gentiment tout en épuisant la liste, mais tout cela aurait été bien moins stressant pour les candidats si le déroulé s'était fait sans qu'ils le voient; je me demande si le classement des choix ne va pas revenir l'an prochain...
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Zarathustra a écrit:Aiôn a écrit:
Un article du Monde d'aujourd'hui
Visiblement, Audrey qui a 16 de moyenne en bio n'est encore prise nulle part (pas même en fac de bio), sa seule erreur ayant été de candidater loin de chez elle pour des raisons légitimes.
Si j'ai bien compris, l'accès hors académie est très limité et ne peut pas dépasser les 15% des effectifs, non ?
Pas du tout. Mais c'est vrai qu'en écoutant certains, parcoursup introduirait une sélection géographique (sociale, raciale et ethnique pendant que nous y sommes).
RogerMartin a écrit:
LMQRF : j'ai bon espoir qu'on remplisse gentiment tout en épuisant la liste, mais tout cela aurait été bien moins stressant pour les candidats si le déroulé s'était fait sans qu'ils le voient; je me demande si le classement des choix ne va pas revenir l'an prochain...
Je suis d'accord !
Je viens de regarder pour ma licence de 90 places.
Candidats classés : 755
Rang du dernier appelé (actuellement) : 509
Je constate qu'il y a beaucoup de candidats dont on attend une réponse... ce qui fait ralentir la procédure.
- ZarathustraNiveau 7
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
On l'a déjà dit sur ce fil, l'absence de hiérarchisation des voeux va rendre la procédure inutilement longue. Cela "grippe" l'évolution des classements.
Oui, dans la mesure où mes simulations prédisent quelque chose, il faut entre 5 à 10 tours pour que ça décante sérieusement, un tour étant donc, en ce moment, une semaine (le temps de réponse obligatoire).
résultat de simulation
J'ai l'impression qu'on est entre la courbe bleu claire et violette (tour 0: 46% ; tour 1: 32% ; tour 2 à venir demain, j'estime ~23-25%).
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