- keroGrand sage
@Vididi: ce qui me frappe, dans ton récit, c'est surtout que tout semble être vécu (par toi, par lui) comme si en dehors de la fac, point de salut. Je sais que je ne connais pas votre histoire personnelle alors pardon si je m'avance.
- mamieprofEsprit éclairé
Vididi a écrit:kero a écrit:Je ne vais surement pas me faire des amis en disant ça, mais j'ai l'impression qu'une part des reproches faits à ParcourSup vient de ce que certains sont un peu vexés de découvrir que leur chérubin du cœur n'est pas prioritaire dans les élèves admis et donc peut-être... un peu moins excellent que ce qu'ils ont voulu croire.
En tant que mère, je ne suis absolument pas vexée que mon fils ne soit pas prioritaire, je n'ai jamais eu la moindre illusion à ce sujet. Sa scolarité n'a jamais été un lit de roses, à moins d'y inclure les épines, et de belle taille encore.
Par contre, je constate que cela a accru son inquiétude et son manque de confiance en lui, ce dont il n'avait absolument pas besoin. J'ai passé une soirée entière au téléphone à lui remonter le moral et essayer de le convaincre que, non, tout n'était pas foutu; que, non, il ne devait pas laisser tomber la préparation de l'oral prévu le surlendemain; que non, la seule solution n'était pas de rater le bac, puisque que "même la fac" ne voulait pas de lui. Une soirée à essayer de lui faire comprendre que ce rang d'attente qui lui semblait terriblement lointain, ne l'était pas tant que cela, tout en n'en étant pas forcément très convaincue moi-même.
En tant qu'enseignante, en discutant avec les collègues de la cité scolaire où j'enseigne, ce midi encore, ce que je constate c'est que ce 2ème effet Kiss Cool existe aussi sur ses petits camarades. Mes collègues de Term se plaignent qu'il est très difficile de faire encore cours et d'attirer l'attention des élèves qui sont obnubilés par cette attente, et qui n'ont plus du tout la tête ni aux cours, ni aux révisions.
Ce que je vois aussi, ce sont des élèves et des parents qui cherchent des stratégies pour échapper à Parcoursup, et qui de ce fait vont aller engraisser des boites privées plus ou moins honnêtes qui n'avaient pas besoin de ce coup de pouce. Et ça, en tant qu'enseignante du public, viscéralement attachée au service public, ça m'inquiète aussi.
Je suis en tout point d'accord avec toi. Je dois rassurer mes élèves qui obtiennent au compte gouttes des propositions mais pas leurs préférées et sont très inquiets et leurs parents qui envisageraient bien un redoublement pour améliorer les dossiers mais il semble que le logiciel plombe les redoublants (de seconde et de terminale...) Et je dois rester zen pendant que fiston progresse difficilement mais surement (mais jusqu'où ???) dans les listes d'attente...
- PrezboGrand Maître
Vididi a écrit:Anaxagore a écrit:Il faut l'emmener voilà tout.
je te laisse imaginer comme ça va être simple d'avoir une place supplémentaire maintenant...
Il est en quelle position sur le liste d'attente ?
- RogerMartinBon génie
Vididi a écrit:Anaxagore a écrit:Il faut l'emmener voilà tout.
je te laisse imaginer comme ça va être simple d'avoir une place supplémentaire maintenant...
Vous ne lui aviez pas pris de place au départ ???
C'est bien beau, après ça, d'expliquer qu'il a un coup au moral à cause de Parcoursup : il a bon dos l'algorithme.
Si ça peut le rassurer : ici, on a eu 1332 dossiers pour 160 places en mono licence d'anglais, et je suis quasi certaine que ça va passer : les gens qui étaient 1100e au départ sur notre liste d'attente (puisque pour une raison que je ne m'explique pas, et contre notre avis, on n'a appelé que 160 candidats le 22) n'ont pas de souci à se faire : s'ils veulent vraiment venir il y aura une place pour eux, mais on n'a pas trop de moyens de l'afficher.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- PrezboGrand Maître
BlasterA1 a écrit:]
L'algorithme de Parcoursup, qui est une sorte de Tétris géant (comme il est expliqué ici http://bit.ly/PSupTetris),
Pas le temps de détailler ni d'analyser, mais cet article me semble une vaste concombrerie. Un exemple de passage nawaquesque parmi d'autres
Si on demande aux étudiants de trier les choix a priori ou, ce qui revient au même, de coefficienter leurs choix, la notion de stratégie vis-à-vis de l’algorithme jaillit. Un étudiant pourra mettre tous ses points sur une seule école et « influencer » l’algorithme en faveur de ce choix. Ceci pourrait aller contre le principe d’équité défini plus haut. L’algorithme ajouterait dans son évaluation une quantité prenant en compte le classement de l’étudiant dans l’école choisie au souhait de l’étudiant, avec comme conséquence la rupture du principe d’équité : un étudiant moins bien classé pourrait se voir proposer une école avant un étudiant mieux classé parce qu’il a fortement coefficienté cette école.
D'une part, trier et coefficienter ne sont pas synonymes. D'autre part, je ne vois pas en quoi demander de trier les choix influencerait nécessairement l'algorithme : le concepteur est libre de faire prendre en compte ce paramètre ou non. Et de toute façon, Ce n'était pas APB qui classait les étudiants : chaque formation s'en chargeait, APB ne faisant qu'affecter chaque étudiant au vœux le mieux classé qu'il avait obtenu, puis réinjecter les places ainsi libérées.
Toute la suite est à l'avenant...J'ai l'impression que l'auteur cherche à recracher ses cours en les appliquant à un cas où ils sont hors sujet.
Il parle de "maximiser la satisfaction des élèves", mais le but de parcoursup n'est pas de proposer un maximum de réponses positives à chaque élève...Encore une fois, c'est juste de l'informer des filières où il a été reçu, et de redistribuer les places libérées par celui qui a fait un choix.
Plus sérieux, l'étude des parties du code qui ont été rendues publiques.
http://ingenuingenieur.blog.lemonde.fr/2018/05/22/que-revele-une-premiere-analyse-du-code-source-de-parcoursup/
1. Parcoursup retrie les listes de candidats fournies par les formations
Première découverte : l’algorithme de Parcoursup retrie les candidats. En clair, si un candidat est classé 15ème sur la liste fournie par un BTS informatique, il se peut que Parcoursup décide de le classer 30ème. Ce reclassement est opéré sur la base de deux critères : un taux minimum d’élèves boursiers et un taux maximum de non-résidents.
En clair, Parcoursup peut décider de remonter certains candidats boursiers sur la liste et de redescendre des candidats qui seraient non-résidents ; qui ne viendraient pas de la « zone géographique » de la formation. Dès lors, les boursiers résidents sont prioritaires dans les listes. Ainsi, Parcoursup distingue le « classement pédagogique » opéré par les formations de « l’ordre d’appel » recalculé par les algorithmes pour tenir compte de ces critères.
En gros, il semble que la seule chose que fasse l'algo est de retrifouiller les liste pour veiller à des respects de taux minimum de boursier et des taux maximum de non-résidents. (Il y a aussi quelques subtilités concernant les places en internat.) Pour le reste, les classements sont fait par les formations.
A lire aussi, ce passage :
Quelques questions autour de l’algorithme de Parcoursup :
> Avec cet algorithme, sait-on comment les formations ont trié les candidats ? Non. Ce tri a été effectué par chaque formation sur des critères qui leur sont propres.
> Les candidats redoublants sont-ils pénalisés par l’algorithme de Parcoursup ? Non. Rien dans les éléments publiés ne montre une quelconque pénalisation des candidats qui auraient redoublé par le passé. Certaines formations très sélectives ont pu, ponctuellement, intégrer ce critère de redoublement pour leur tri, mais cette pratique n’est en rien généralisée.
> Les candidats en réorientation sont-ils pénalisés dans les classements ? Là encore, aucun élément de l’algorithme publié ce lundi ne met en avant de pénalisation de ces profils de réorientés. Il faut savoir qu’avec APB, certaines pénalités étaient placées d’office sur leurs dossiers. Désormais ce sont les formations qui décident de la manière dont elles souhaitent trier les candidats en réorientation.
> Pourquoi 400 000 candidats vont-ils se retrouver ce soir sur liste d’attente ? Frédérique Vidal l’a annoncé ce matin sur France Inter : 400 000 candidats n’auront pas d’affectation à 18h sur Parcoursup. Cela est dû à la fin de la hiérarchisation des vœux sur Parcoursup.
Mais bon, je ne suis pas dans le secret des dieux et mes cours d'algo sont loin, il reste possible que je n'ai rien compris.
- VerduretteModérateur
Pour ma part ce n'est pas du tout en fac que je vois le salut, mais mes revenus ne me permettent pas tellement d'aller chercher le salut ailleurs. En dehors du droit et du PACES, une grande partie des camarades de ma fille partent dans des établissements dont la scolarité représente environ la moitié de mes revenus annuels. Deux vont à Mac Gill ...
Plus exactement nous faisons des économies en prévision de ses années 4 et 5, son rêve étant le Ciffop ou l'IGS, à charge pour elle d'avoir le niveau suffisant pour les intégrer.
Ou éventuellement un IAE, mais en L1, il n'en existe que 4, nous avons inscrit les 2 géographiquement gérables pour nous, Lyon et Nantes, mais elle y est hors secteur, en conséquence, elle est très très loin sur la liste d'attente.
Cela dit, elle est encore en liste d'attente pour son premier choix : un DUT GEA, certes elle n'est ni boursière, ni technologique, mais je lui ai clairement dit que son dossier n'était que moyen-bon, que c'était une formation très sélective, et qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Elle fait consciencieusement tout ce qu'il y a à faire, mais rien de plus malgré ce que je peux lui proposer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, à partir d'un certain point, il n'y a qu'elle qui puisse faire l'effort et s'approprier ce travail, elle a choisi de ne pas le faire, maintenant il faut qu'elle en assume les conséquences. C'est formateur, même si je le regrette.
Plus exactement nous faisons des économies en prévision de ses années 4 et 5, son rêve étant le Ciffop ou l'IGS, à charge pour elle d'avoir le niveau suffisant pour les intégrer.
Ou éventuellement un IAE, mais en L1, il n'en existe que 4, nous avons inscrit les 2 géographiquement gérables pour nous, Lyon et Nantes, mais elle y est hors secteur, en conséquence, elle est très très loin sur la liste d'attente.
Cela dit, elle est encore en liste d'attente pour son premier choix : un DUT GEA, certes elle n'est ni boursière, ni technologique, mais je lui ai clairement dit que son dossier n'était que moyen-bon, que c'était une formation très sélective, et qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Elle fait consciencieusement tout ce qu'il y a à faire, mais rien de plus malgré ce que je peux lui proposer. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, à partir d'un certain point, il n'y a qu'elle qui puisse faire l'effort et s'approprier ce travail, elle a choisi de ne pas le faire, maintenant il faut qu'elle en assume les conséquences. C'est formateur, même si je le regrette.
- ZarathustraNiveau 7
Prezbo a écrit:
D'une part, trier et coefficienter ne sont pas synonymes. D'autre part, je ne vois pas en quoi demander de trier les choix influencerait nécessairement l'algorithme : le concepteur est libre de faire prendre en compte ce paramètre ou non. Et de toute façon, Ce n'était pas APB qui classait les étudiants : chaque formation s'en chargeait, APB ne faisant qu'affecter chaque étudiant au vœux le mieux classé qu'il avait obtenu, puis réinjecter les places ainsi libérées.
Mon opinion personnelle (qui peut bien sûr être fausse, mais je ne vois pas d'autre explication *raisonnable* d'enlever la hiérarchisation), c'est qu'on avait raconté tellement de conneries concernant APB, et que les gens pensaient tellement que c'est APB, et donc "le ministère", qui "affectait des places" aux élèves, que la seule option qui restait, c'était de tout enlever comme automatisme, même si c'était un automatisme trivial, et de fabriquer un simple outil de communication, où les gens communiquent avec les établissements supérieurs: c'est (presque) Parcoursup. C'est la seule façon de faire voir ce qui se passe réellement (avec les queues, les classements et tout) ; mais le prix à payer est qu'il faut tout faire à la main, et que ça ne va pas très vite. Et même cela, Parcoursup n'a pas pu faire, car il y a des dispositifs légaux (les quotas) qui ne seraient pas respectés si Parcoursup laissait faire les établissements et les gens: il fallait un minimum retrifouiller les classements des établissements pour respecter ces fameux quota.
Idéalement, parcoursup aurait fonctionné comme il le fait jusqu'au premier tour, mais il aurait été extrêmement judicieux de demander aux élèves, au lieu de juste "choisir un des oui, maintenir leurs voeux en attente", de les hiérarchiser après une première réponse, pour qu'on puisse automatiser ce "choisir un des oui, et maintenir les voeux en attente". On a alors exactement le même comportement que quand on le fait "à la main", et il n'y a pas de "stratégie" à avoir, car on aurait fait la même chose à la main. Limite, cette hiérarchisation ne doit même pas être connue par "parcoursup", mais par une application locale sur l'ordi de l'élève, qui "clique à sa place".
Il parle de "maximiser la satisfaction des élèves", mais le but de parcoursup n'est pas de proposer un maximum de réponses positives à chaque élève...Encore une fois, c'est juste de l'informer des filières où il a été reçu, et de redistribuer les places libérées par celui qui a fait un choix.
Voila. Tout le monde pensait que "APB vous donne des places". Mais ce sont les établissements supérieurs qui le font. Votre "satisfaction" n'est alors que votre capacité à estimer correctement où on veut de vous. Si je fais 5 voeux que je ne pourais jamais obtenir car mon dossier n'est pas assez bon comparé aux autres, et j'ai mon voeu numéro 6, ce n'est ni la faute à APB, ni aux établissements: c'est juste que je m'estimais mieux classé que je ne le suis. On ne va pas demander à un élève non plus quelle est sa satisfaction en fonction de son rang dans la classe, pour mesurer la "qualité" de l'enseignant, non ? "le prof de math est nul, car je suis 25ième dans la classe en maths".
- ZarathustraNiveau 7
mamieprof a écrit: mais il semble que le logiciel plombe les redoublants (de seconde et de terminale...)
Il faudra visiblement encore beaucoup d'années "parcoursup à la main" pour faire comprendre que "le logiciel" ne fait rien du tout. La seule chose qui est faite, est que l'historique de l'élève est transmis aux établissements supérieurs. Ces établissements peuvent donc voir qu'il y a eu redoublement. A eux d'en tenir compte ou pas. Un établissement peut décider qu'il ne veut pas de redoublants, un autre peut refuser des candidats qui n'ont jamais redoublé, le dernier peut décider qu'il prend seulement des redoublants dont le jour d'anniversaire est un nombre impair...
- GastonLagaffeNiveau 5
Il y a une erreur dans tout ce que vous dites. Dès qu'un algorithme doit affecter des places suivant une hiérarchie, le type d'algorithme et l'ordre d'étude influe sur le résultat final. Autrement dit, vous prenez les mêmes élèves, les mêmes formations, les mêmes classements. Vous donnez le travail au même algorithme (quel que soit l'algorithme), mais vous changez l'ordre de traitement des dossiers, vous obtenez deux résultats différents. On peut donc dire que le hasard intervient forcément dès qu'il y a ce type d'algorithme (l'ordre de traitement des dossiers par exemple). Et c'est ce que le ministère voulait éviter à tout prix.
NB : je n'en sais pas énormément plus, ce sont des restes de mes cours de recherche opérationnelle du temps... il y a longtemps. Peut-être que si des plus spécialistes que moi dans le domaine pourraient en dire plus. J'ai vu à l'oeuvre un tel algorithme pour répartir les élèves dans des options selon leurs voeux classés et selon les rangs des élèves. Dans certains cas, on pouvait le faire tourner 2 fois avec les mêmes paramètres, les résultats finaux n'étaient pas les mêmes.
NB : je n'en sais pas énormément plus, ce sont des restes de mes cours de recherche opérationnelle du temps... il y a longtemps. Peut-être que si des plus spécialistes que moi dans le domaine pourraient en dire plus. J'ai vu à l'oeuvre un tel algorithme pour répartir les élèves dans des options selon leurs voeux classés et selon les rangs des élèves. Dans certains cas, on pouvait le faire tourner 2 fois avec les mêmes paramètres, les résultats finaux n'étaient pas les mêmes.
- VididiNiveau 5
kero a écrit:@Vididi: ce qui me frappe, dans ton récit, c'est surtout que tout semble être vécu (par toi, par lui) comme si en dehors de la fac, point de salut. Je sais que je ne connais pas votre histoire personnelle alors pardon si je m'avance.
Je l'ai déjà écrit, la fac est, au contraire, la pire des solutions. Mais compte tenu de son profil, nous savions que les filières sélectives n'étaient pas garanties, malgré l'assurance de son prof principal. Pour le moment, malgré ses assurances que Junior aurait forcément l'un de ses voeux sélectifs, la suite nous a donné raison: 4 de ses premiers voeux ont été refusés (les 4 premiers dans son ordre de préférence) et les 3 autres étaient en attente. Dans l'esprit de Junior, comme dans le nôtre, quand il a fait les voeux, c'était plutôt "Au pire du pire, il restera la fac". Et le jour des résultats, la première des 2 facs demandées le classe 298ème sur liste d'attente, la 2ème 376ème, et le seul voeu restant qui l'intéresse 64ème. La fac n'est pas du tout ce qu'il espérait, mais voir que même là, on ne veut pas de lui, ça lui a fichu un gros coup.
Alors certes, le moral est aujourd'hui bien meilleur que le soir du 22, notamment parce qu'il est désormais accepté dans les 2 facs et n'est plus que 17ème sur la liste d'attente du BTS mais tout de même, je persiste à penser que ce timing est vraiment problématique pour ceux qui ne sont pas excellents et qui sont quand même largement majoritaires, et qu'il fragilise ceux qui le sont déjà.
Alors, certes, je suis bien d'accord pour dire qu'on récolte ce qu'on sème et qu'il n'avait qu'à bosser davantage, lui comme les autres. Mais je reste consciente qu'avec la vitesse de lecture d'un élève moyen de CE2, il n'est pas si simple d'avoir en permanence un rythme de travail hyper soutenu, et que quand on a fait croire à des gamins pendant 15 ans que quelle que soit l'intensité de leurs efforts, ils obtenaient globalement ce qu'ils voulaient, on ne peut pas s'étonner qu'ils l'aient cru.
RogerMartin a écrit:Vididi a écrit:Anaxagore a écrit:Il faut l'emmener voilà tout.
je te laisse imaginer comme ça va être simple d'avoir une place supplémentaire maintenant...
Vous ne lui aviez pas pris de place au départ ???
C'est bien beau, après ça, d'expliquer qu'il a un coup au moral à cause de Parcoursup : il a bon dos l'algorithme.
Si ça peut le rassurer : ici, on a eu 1332 dossiers pour 160 places en mono licence d'anglais, et je suis quasi certaine que ça va passer : les gens qui étaient 1100e au départ sur notre liste d'attente (puisque pour une raison que je ne m'explique pas, et contre notre avis, on n'a appelé que 160 candidats le 22) n'ont pas de souci à se faire : s'ils veulent vraiment venir il y aura une place pour eux, mais on n'a pas trop de moyens de l'afficher.
Ben non, on ne lui a pas pris de place, il était censé avoir des préoccupations autres à cette période-là...
Merci, d'essayer de le/me rassurer, c'est gentil, j'apprécie. Désormais, on croise juste les doigts pour que la liste d'attente ne reste pas bloquée sur 17. mais au moins il est assuré d'être pris à la fac, ce qui est déjà un point positif. Ce qui me tue c'est qu'il y ait pu y avoir un doute à ce sujet et que désormais pour les lycéens, il y aura cette idée sous-jacente.
- ZarathustraNiveau 7
GastonLagaffe a écrit:Il y a une erreur dans tout ce que vous dites. Dès qu'un algorithme doit affecter des places suivant une hiérarchie, le type d'algorithme et l'ordre d'étude influe sur le résultat final. Autrement dit, vous prenez les mêmes élèves, les mêmes formations, les mêmes classements. Vous donnez le travail au même algorithme (quel que soit l'algorithme), mais vous changez l'ordre de traitement des dossiers, vous obtenez deux résultats différents.
Dans l'approche de parcoursup, qui est un choix parmi d'autres, de fonctionner avec des "tours" mais qui semble logique d'une certaine façon, je ne crois pas qu'il y ait un ordre de traitement des candidats qui joue un rôle. Effectivement, quand on considère les vœux non-hiérarchisés à priori (mais avec une hiérarchie seulement connue par l'élève), la proposition initiale est déterministe et indépendante d'un ordre de traitement candidats, on est bien d'accord. On donne un "oui" aux candidats ayant exprimé un vœu pour une formation, dans l'ordre établi par la-dite formation.
La réponse des candidats, utilisant leur hiérarchie personnelle, est aussi déterministe: on garde le "oui" le plus haut, et les "en attente" plus hauts, on enlève les "oui" et les "en attente" plus bas dans la hiérarchie. Cette opération est aussi totalement déterministe et indépendante de l'ordre des candidats.
En suite, on re-mouline. Les candidats ayant libéré des places, laissent les établissements faire des propositions aux suivants dans leur liste de préférence. Cette opération est aussi totalement déterministe et indépendante de l'ordre dans lequel on le fait. Si un établissement reçoit 10 désistements du tour précédent, aucun ordre de traitement change le fait qu'ils vont proposer 10 nouveaux "oui" aux 10 suivants dans leur liste. Tout cela peut se faire "en parallèle", l'ordre de traitement ne joue pas, sauf si je me trompe.
En suite, les candidats, ayant reçu des nouveaux "oui", refont leur choix selon leur hiérarchie personnalisée. Je ne vois pas où, dans ce système, il y a le moindre "ordre de traitement" qui pourrait intervenir.
Ce qui est essentiel, dans ce traitement, et différent de parcoursup, c'est qu'on ne commence pas à traiter certains désistements, avant qu'on connaisse tous les désistements des candidats du tour précédent.
Le choix même de le faire ainsi, est bien sûr un "choix algorithmique". Mais je ne vois pas où il y a un élément aléatoire explicite ou implicite dans l'ordre du traitement.
EDIT: je viens de tester en comparant les résultats (les vœux attribués) dans ma simul, avec ordre des formations et ordre des candidats inversés et non, et les résultats sont identiques. Inverser était la façon la plus simple de changer l'ordre.
- IlseÉrudit
Je pense qu'il y a aussi des différences entre académies.
"L'académie de Caen (Calvados) communique le mardi 29 mai 2018, une semaine après le début des admissions sur Parcoursup, (...) 89 % des candidats inscrits dans une classe de terminale d'un lycée de l'académie, ayant postulé sur une filière non sélective (Licences et PACES), ont reçu au moins une proposition. Les candidats répondent à ces propositions en trois jours en moyenne."
https://www.tendanceouest.com/actualite-277725-infographie-parcoursup-de-nouveaux-chiffres-dans-l-academie-de-caen.html
"L'académie de Caen (Calvados) communique le mardi 29 mai 2018, une semaine après le début des admissions sur Parcoursup, (...) 89 % des candidats inscrits dans une classe de terminale d'un lycée de l'académie, ayant postulé sur une filière non sélective (Licences et PACES), ont reçu au moins une proposition. Les candidats répondent à ces propositions en trois jours en moyenne."
https://www.tendanceouest.com/actualite-277725-infographie-parcoursup-de-nouveaux-chiffres-dans-l-academie-de-caen.html
- celitianSage
Je m'interroge aussi sur la fameuse commission chargée de caser les refusés, elle doit trouver une solution cohérente par rapport à la filière de bac,
comment va-t-elle procéder pour les bacs pro et techno qui ne sont pas aptes à aller à la fac ou pour qui ils n'existent qu'une ou deux formations cohérentes ?
À quel moment va-t-elle réellement placer les élèves ? Car j'ose espérer que ceux en liste d'attente vont passer avant.
Pour moi c'est le pire de parcoursup car auparavant les dossiers trop mauvais étaient logiquement refusés et tant pis pour eux.
Maintenant il va falloir absolument leur trouver une place...comme je l'ai déjà dit dans mon académie, le rectorat envisagé déjà d'augmenter les places dans certains BTS, ce qui signifie que l'on risque de "sacrifier" des classes pour pouvoir dire que tout le monde a été casé, on le sait tous que sur une classe de 30, pas besoin de beaucoup d'élèves difficiles pour perturber les autres.
comment va-t-elle procéder pour les bacs pro et techno qui ne sont pas aptes à aller à la fac ou pour qui ils n'existent qu'une ou deux formations cohérentes ?
À quel moment va-t-elle réellement placer les élèves ? Car j'ose espérer que ceux en liste d'attente vont passer avant.
Pour moi c'est le pire de parcoursup car auparavant les dossiers trop mauvais étaient logiquement refusés et tant pis pour eux.
Maintenant il va falloir absolument leur trouver une place...comme je l'ai déjà dit dans mon académie, le rectorat envisagé déjà d'augmenter les places dans certains BTS, ce qui signifie que l'on risque de "sacrifier" des classes pour pouvoir dire que tout le monde a été casé, on le sait tous que sur une classe de 30, pas besoin de beaucoup d'élèves difficiles pour perturber les autres.
- mathmaxExpert spécialisé
L'idée est peut-être de leur faire des propositions éloignées de leurs aspirations ; ainsi ils les refuseront et ne plomberont pesonne, mais on pourra afficher qu'on a proposé une affectation à chaque bachelier.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Fesseur ProGuide spirituel
Bonjour.
Je profite qu'il y a des connaisseurs sur ce fil pour une question.
Si un élève a accepté une fac (non sélective ) pour être sûr d'avoir quelque chose l'année prochaine mais qu'il est en attente d'une réponse pour une formation/prépa à l'étranger et en France, sachant que les réponses n'arriveront que début septembre que devra t-il faire s'il est pris à cette formation ?
Prévenir la fac ?
Ne rien dire et laisser couler ?
Recevra t-il avant septembre des docs d'inscriptions de la fac et faut-il les remplir sachant qu'il y a de fortes probabilités qu'il n'y aille pas.
D'ailleurs reçoit-on automatiquement les docs d'inscription de la fac validée ou faut-il faire la démarche de les contacter pour les recevoir ?
Merci !
Je profite qu'il y a des connaisseurs sur ce fil pour une question.
Si un élève a accepté une fac (non sélective ) pour être sûr d'avoir quelque chose l'année prochaine mais qu'il est en attente d'une réponse pour une formation/prépa à l'étranger et en France, sachant que les réponses n'arriveront que début septembre que devra t-il faire s'il est pris à cette formation ?
Prévenir la fac ?
Ne rien dire et laisser couler ?
Recevra t-il avant septembre des docs d'inscriptions de la fac et faut-il les remplir sachant qu'il y a de fortes probabilités qu'il n'y aille pas.
D'ailleurs reçoit-on automatiquement les docs d'inscription de la fac validée ou faut-il faire la démarche de les contacter pour les recevoir ?
Merci !
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Pourvu que ça dure...
- mamieprofEsprit éclairé
Avant on gérait soit même ça doit être pareil
Il faudra qu il fasse (sur place ou par internet mais c'est de moins en moins fréquent en présentiel) l inscription administrative en prenant un rv si il doit se présenter à la fac (prise de rv par internet sur un calendrier) . Il paiera les droits d'inscription. A la rentrée il fera l'inscription pédagogique (choix des options/TD) mais certaines facs ont déjà les edt et les font en juillet.
Quand il a son autre vœux, il doit informer la fac et démissionner avant une date fixée par chaque fac (souvent autour du 15 octobre) pour être remboursé de ses frais d'inscriptions (c est très rapide et reversée sur la carte bleue qui a effectué le paiement, si chèque alors il y aura un virement). Le remboursement à la sécu étudiante est plus compliquée mais si c est en première année il n'a pas à payer la sécu s'il a moins de 20 ans et que l un de ses parents est salarié et l'a rattaché à lui.
Il faudra qu il fasse (sur place ou par internet mais c'est de moins en moins fréquent en présentiel) l inscription administrative en prenant un rv si il doit se présenter à la fac (prise de rv par internet sur un calendrier) . Il paiera les droits d'inscription. A la rentrée il fera l'inscription pédagogique (choix des options/TD) mais certaines facs ont déjà les edt et les font en juillet.
Quand il a son autre vœux, il doit informer la fac et démissionner avant une date fixée par chaque fac (souvent autour du 15 octobre) pour être remboursé de ses frais d'inscriptions (c est très rapide et reversée sur la carte bleue qui a effectué le paiement, si chèque alors il y aura un virement). Le remboursement à la sécu étudiante est plus compliquée mais si c est en première année il n'a pas à payer la sécu s'il a moins de 20 ans et que l un de ses parents est salarié et l'a rattaché à lui.
- BoubouleDoyen
Fesseur Pro a écrit:Bonjour.
Je profite qu'il y a des connaisseurs sur ce fil pour une question.
Si un élève a accepté une fac (non sélective ) pour être sûr d'avoir quelque chose l'année prochaine mais qu'il est en attente d'une réponse pour une formation/prépa à l'étranger et en France, sachant que les réponses n'arriveront que début septembre que devra t-il faire s'il est pris à cette formation ?
Prévenir la fac ?
Ne rien dire et laisser couler ?
Recevra t-il avant septembre des docs d'inscriptions de la fac et faut-il les remplir sachant qu'il y a de fortes probabilités qu'il n'y aille pas.
D'ailleurs reçoit-on automatiquement les docs d'inscription de la fac validée ou faut-il faire la démarche de les contacter pour les recevoir ?
Merci !
Pour une prépa en France, on doit obligatoirement s'inscrire en parallèle à l'université, ce serait donc fait.
- ZarathustraNiveau 7
Vididi a écrit:kero a écrit:@Vididi: ce qui me frappe, dans ton récit, c'est surtout que tout semble être vécu (par toi, par lui) comme si en dehors de la fac, point de salut. Je sais que je ne connais pas votre histoire personnelle alors pardon si je m'avance.
Je l'ai déjà écrit, la fac est, au contraire, la pire des solutions. Mais compte tenu de son profil, nous savions que les filières sélectives n'étaient pas garanties, malgré l'assurance de son prof principal. Pour le moment, malgré ses assurances que Junior aurait forcément l'un de ses voeux sélectifs, la suite nous a donné raison: 4 de ses premiers voeux ont été refusés (les 4 premiers dans son ordre de préférence) et les 3 autres étaient en attente. Dans l'esprit de Junior, comme dans le nôtre, quand il a fait les voeux, c'était plutôt "Au pire du pire, il restera la fac". Et le jour des résultats, la première des 2 facs demandées le classe 298ème sur liste d'attente, la 2ème 376ème, et le seul voeu restant qui l'intéresse 64ème. La fac n'est pas du tout ce qu'il espérait, mais voir que même là, on ne veut pas de lui, ça lui a fichu un gros coup.
Alors certes, le moral est aujourd'hui bien meilleur que le soir du 22, notamment parce qu'il est désormais accepté dans les 2 facs et n'est plus que 17ème sur la liste d'attente du BTS mais tout de même, je persiste à penser que ce timing est vraiment problématique pour ceux qui ne sont pas excellents et qui sont quand même largement majoritaires, et qu'il fragilise ceux qui le sont déjà.
Honnêtement, ça ne se présente pas mal du tout, là. Si déjà maintenant il est passé du numéro 64 à 17 en liste d'attente, tout semble indiquer que bien-tôt il aura sa place. A la fac, c'est la même chose. Il y a des cas où il y a place pour ~1000 candidats, 5000 demandes, et à la fin, tout le monde qui voudra sera pris avec 4/5 de désistements. On peut donc flipper si on se trouve au début à la place 2000 dans la queue, ça finira par être résorbé.
Je crois que les gens ne se rendent pas compte quelle est la quantité de demandes exprimées: une moyenne de 7.7 vœux par candidat. Le système n'a pas 8 fois la place pour tout le monde. En plus, une place va passer de main en main d'un candidat à l'autre avant d'arriver chez celui qui la prendra définitivement.
et que quand on a fait croire à des gamins pendant 15 ans que quelle que soit l'intensité de leurs efforts, ils obtenaient globalement ce qu'ils voulaient, on ne peut pas s'étonner qu'ils l'aient cru.
Là, vous touchez au vrai fond du problème.
- Carrie7Niveau 9
Vididi a écrit:kero a écrit:@Vididi: ce qui me frappe, dans ton récit, c'est surtout que tout semble être vécu (par toi, par lui) comme si en dehors de la fac, point de salut. Je sais que je ne connais pas votre histoire personnelle alors pardon si je m'avance.
Je l'ai déjà écrit, la fac est, au contraire, la pire des solutions. Mais compte tenu de son profil, nous savions que les filières sélectives n'étaient pas garanties, malgré l'assurance de son prof principal. Pour le moment, malgré ses assurances que Junior aurait forcément l'un de ses voeux sélectifs, la suite nous a donné raison: 4 de ses premiers voeux ont été refusés (les 4 premiers dans son ordre de préférence) et les 3 autres étaient en attente. Dans l'esprit de Junior, comme dans le nôtre, quand il a fait les voeux, c'était plutôt "Au pire du pire, il restera la fac". Et le jour des résultats, la première des 2 facs demandées le classe 298ème sur liste d'attente, la 2ème 376ème, et le seul voeu restant qui l'intéresse 64ème. La fac n'est pas du tout ce qu'il espérait, mais voir que même là, on ne veut pas de lui, ça lui a fichu un gros coup.
Alors certes, le moral est aujourd'hui bien meilleur que le soir du 22, notamment parce qu'il est désormais accepté dans les 2 facs et n'est plus que 17ème sur la liste d'attente du BTS mais tout de même, je persiste à penser que ce timing est vraiment problématique pour ceux qui ne sont pas excellents et qui sont quand même largement majoritaires, et qu'il fragilise ceux qui le sont déjà.
Alors, certes, je suis bien d'accord pour dire qu'on récolte ce qu'on sème et qu'il n'avait qu'à bosser davantage, lui comme les autres. Mais je reste consciente qu'avec la vitesse de lecture d'un élève moyen de CE2, il n'est pas si simple d'avoir en permanence un rythme de travail hyper soutenu, et que quand on a fait croire à des gamins pendant 15 ans que quelle que soit l'intensité de leurs efforts, ils obtenaient globalement ce qu'ils voulaient, on ne peut pas s'étonner qu'ils l'aient cru.RogerMartin a écrit:Vididi a écrit:Anaxagore a écrit:Il faut l'emmener voilà tout.
je te laisse imaginer comme ça va être simple d'avoir une place supplémentaire maintenant...
Vous ne lui aviez pas pris de place au départ ???
C'est bien beau, après ça, d'expliquer qu'il a un coup au moral à cause de Parcoursup : il a bon dos l'algorithme.
Si ça peut le rassurer : ici, on a eu 1332 dossiers pour 160 places en mono licence d'anglais, et je suis quasi certaine que ça va passer : les gens qui étaient 1100e au départ sur notre liste d'attente (puisque pour une raison que je ne m'explique pas, et contre notre avis, on n'a appelé que 160 candidats le 22) n'ont pas de souci à se faire : s'ils veulent vraiment venir il y aura une place pour eux, mais on n'a pas trop de moyens de l'afficher.
Ben non, on ne lui a pas pris de place, il était censé avoir des préoccupations autres à cette période-là...
Merci, d'essayer de le/me rassurer, c'est gentil, j'apprécie. Désormais, on croise juste les doigts pour que la liste d'attente ne reste pas bloquée sur 17. mais au moins il est assuré d'être pris à la fac, ce qui est déjà un point positif. Ce qui me tue c'est qu'il y ait pu y avoir un doute à ce sujet et que désormais pour les lycéens, il y aura cette idée sous-jacente.
Mais Vididi, pourquoi dire "les facs n'ont pas voulu de lui"? On peut dire ça si le jeune est refusé, pas s'il est en attente ! Pour moi, en attente, ça veut dire "on vous "veut bien", vous avez a priori le niveau/profil nécessaire, mais vous n'êtes pas en haut de la liste", non ? Il n'y a rien de honteux ni de déprimant à ça...
- celitianSage
+1Zarathustra a écrit:Là, vous touchez au vrai fond du problème.Vididi a écrit:
et que quand on a fait croire à des gamins pendant 15 ans que quelle que soit l'intensité de leurs efforts, ils obtenaient globalement ce qu'ils voulaient, on ne peut pas s'étonner qu'ils l'aient cru.
Avec quelques collègues nous passons pour les ronchons, les pessimistes et pire par derrière car nous osons dire aux élèves perturbateurs et/ou qui ne fichent rien, qu'ils ne seront pas pris, que la poursuite d'études n'était pas une obligation.
Je n'en peux plus d'entendre des collègues vouloir nous convaincre que "tu comprends, ils vont peut-être se révéler dans le supérieur" pour 1 cas qui va se mettre au boulot, combien vont continuer à sécher, ne rien faire ou em****** les profs.
Donc on s'acharne à essayer de leur dire que non ce n'est pas un dû, même si avec APB c'était vrai, là non mais tant pis nous continuons à leur dire...
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Carrie7 a écrit:Mais Vididi, pourquoi dire "les facs n'ont pas voulu de lui"? On peut dire ça si le jeune est refusé, pas s'il est en attente ! Pour moi, en attente, ça veut dire "on vous "veut bien", vous avez a priori le niveau/profil nécessaire, mais vous n'êtes pas en haut de la liste", non ? Il n'y a rien de honteux ni de déprimant à ça...
Mais vous ne vous rendez pas compte Carrie7 ! "Junior" choupinou d'amour a dû attendre 1 semaine pour avoir sa place dans une fac poubelle, alors que quand même, même si c'est un petit peu un glandu, il MERITE de DROIT une place dans une formation sélective ! Attendre 1 semaine pour la poubelle, c'est insupportable et inacceptable.
- celitianSage
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Carrie7 a écrit:Mais Vididi, pourquoi dire "les facs n'ont pas voulu de lui"? On peut dire ça si le jeune est refusé, pas s'il est en attente ! Pour moi, en attente, ça veut dire "on vous "veut bien", vous avez a priori le niveau/profil nécessaire, mais vous n'êtes pas en haut de la liste", non ? Il n'y a rien de honteux ni de déprimant à ça...
Mais vous ne vous rendez pas compte Carrie7 ! "Junior" choupinou d'amour a dû attendre 1 semaine pour avoir sa place dans une fac poubelle, alors que quand même, même si c'est un petit peu un glandu, il MERITE de DROIT une place dans une formation sélective ! Attendre 1 semaine pour la poubelle, c'est insupportable et inacceptable.
Je ne peux pas parler à la place de @Vididi, mais visiblement c'est plutôt un élève sérieux et moyen comme nous en avons des tas.
Tu mets le doigt sur un problème essentiel, comment expliquer que la fac attire si peu ? lorsque tu vois des élèves de bac général moyens ou bons demander des BTS ou des IUT, c'est quand même problématique car ils prennent la place des bacs techno qui se voient déjà doublés par les bacs pro...
- GastonLagaffeNiveau 5
Zarathustra a écrit:
Le choix même de le faire ainsi, est bien sûr un "choix algorithmique". Mais je ne vois pas où il y a un élément aléatoire explicite ou implicite dans l'ordre du traitement.
Dans parcoursup, il n'y a justement pas d'aléatoire. Ce que je voulais faire remarquer, c'est que dès qu'on remet un algorithme automatique avec un classement, il peut y avoir de l'aléatoire. Et c'est justement pourquoi parcoursup n'a pas de classement des voeux. L'aléatoire est remplacé par les décisions des élèves au fur et à mesure.
- DalvaVénérable
Parfois, on a beau être très doué dans son domaine, on manque vraiment de l'intelligence la plus élémentaire.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Carrie7 a écrit:Mais Vididi, pourquoi dire "les facs n'ont pas voulu de lui"? On peut dire ça si le jeune est refusé, pas s'il est en attente ! Pour moi, en attente, ça veut dire "on vous "veut bien", vous avez a priori le niveau/profil nécessaire, mais vous n'êtes pas en haut de la liste", non ? Il n'y a rien de honteux ni de déprimant à ça...
Mais vous ne vous rendez pas compte Carrie7 ! "Junior" choupinou d'amour a dû attendre 1 semaine pour avoir sa place dans une fac poubelle, alors que quand même, même si c'est un petit peu un glandu, il MERITE de DROIT une place dans une formation sélective ! Attendre 1 semaine pour la poubelle, c'est insupportable et inacceptable.
- VerduretteModérateur
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Carrie7 a écrit:Mais Vididi, pourquoi dire "les facs n'ont pas voulu de lui"? On peut dire ça si le jeune est refusé, pas s'il est en attente ! Pour moi, en attente, ça veut dire "on vous "veut bien", vous avez a priori le niveau/profil nécessaire, mais vous n'êtes pas en haut de la liste", non ? Il n'y a rien de honteux ni de déprimant à ça...
Mais vous ne vous rendez pas compte Carrie7 ! "Junior" choupinou d'amour a dû attendre 1 semaine pour avoir sa place dans une fac poubelle, alors que quand même, même si c'est un petit peu un glandu, il MERITE de DROIT une place dans une formation sélective ! Attendre 1 semaine pour la poubelle, c'est insupportable et inacceptable.
Est-il possible de participer de façon constructive, avec un peu moins de condescendance et d'agressivité ? Certes, nous n'avons la même objectivité quand il s'agit de nos élèves ou de nos enfants, mais franchement, vos propos sont inutilement désagréables.
- VerduretteModérateur
Je ré-interviens, cette fois à titre personnel : sans dire que la fac est une poubelle, on peut souhaiter une formation professionnalisante, ce qui n'est pas le cas de l'université. Surtout en ce moment, où l'emploi n'est pas au mieux de sa forme.
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