- DanskaProphète
Il a le sens des variations, c'est déjà ça :lol:JEMS a écrit:En terminale... "cette phrase veut dire que si la consommation et en chute, la courbe au lieu de monter en hausse, elle descendra en baisse"...
- BabaretteDoyen
JEMS a écrit:En terminale... "cette phrase veut dire que si la consommation et en chute, la courbe au lieu de monter en hausse, elle descendra en baisse"...
Difficile de se retenir d'écrire "WTF?" en annotation.
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:lecteur:
- PrezboGrand Maître
egomet a écrit:
Confusion des signes + et x. Peut-être due tout simplement à une écriture négligée.
Par contre pour ça: (-1)*(-1)=2
J'avoue que ça laisse perplexe.
Je me doute qu'il s'agit d'une confusion entre produit et somme, oui...Et j'ai même encore un peu espoir que les mêmes élèves, interrogés à froid, sauraient que la somme et le produit sont deux opérations différentes, et peut-être même sauraient calculer 2*3 et 2+3.
Le problème est qu'il font ce genre d'erreur dans un contexte où ils semblent par ailleurs comprendre qu'ils sont en train de faire un produit. Par exemple, on peut trouver ce genre de développement :
(3+x)*(2-x)
=3*2-3*x+2*x-x^2
=5-x+x^2
Boum.
C'est encore pire pour le (-1)*(-1)=2, où l'élève emploie la règle des signes comme un produit, puis fait une somme.
Bref, soit la différence somme/produit n'est pas bien fixée, soit les élèves sont si inattentifs ou si surchargé cognitivement qu'ils oublient en plein calcul ce qu'ils sont en train de faire, mais le résultat est là : tout calcul de quelques lignes se transforme en tâche complexe ou en activité de recherche, pour reprendre le jargon usuel.
Mais quitte à aller à l'encontre d'un discours très fort en didactique des mathématiques, je trouve que l'analyse des erreurs est quelque chose d'assez éprouvant à faire, et de relativement inefficace. Ma maigre expérience me laisse penser qu'il vaut mieux expliquer aux élèves ce qui est juste que pourquoi ils ont faux, quitte à passer par une phase de formatage.
Ah, j'ai fini le paquet de copie, et découvert encore un cas amusant de confusion entre la somme et le produit.
- Spoiler:
- 4+4=16
- egometDoyen
Prezbo a écrit:Bref, soit la différence somme/produit n'est pas bien fixée, soit les élèves sont si inattentifs ou si surchargé cognitivement qu'ils oublient en plein calcul ce qu'ils sont en train de faire, mais le résultat est là : tout calcul de quelques lignes se transforme en tâche complexe ou en activité de recherche, pour reprendre le jargon usuel.
Mais quitte à aller à l'encontre d'un discours très fort en didactique des mathématiques, je trouve que l'analyse des erreurs est quelque chose d'assez éprouvant à faire, et de relativement inefficace. Ma maigre expérience me laisse penser qu'il vaut mieux expliquer aux élèves ce qui est juste que pourquoi ils ont faux, quitte à passer par une phase de formatage.
Il est certain que l'analyse des erreurs est une tâche éprouvante. En tout cas, elle prend du temps.
Quant à savoir si elle est efficace, c'est une autre affaire. Et ça dépend énormément des incitations que les élèves ont lorsqu'il s'agit de faire la correction. Sont-ils du genre à relire leurs fautes et les commentaires du professeur ou à archiver sans autre forme de procès? Il est certain que la plupart de nos élèves sont dans le second cas. En dictée, je note la correction. Plutôt que de leur donner une correction qu'ils n'écouteront pas, je fais refaire en donnant des points bonus. Je rappelle brièvement les règles les plus importantes, si j'estime que c'est nécessaire.
Je peux t'assurer que l'analyse des fautes est très efficace avec des élèves motivés ou en cours particulier. Car elle permet précisément de réduire le nombre de points d'attention à ce dont les élèves ont vraiment besoin et donc d'alléger la charge cognitive. En calcul comme en orthographe, la difficulté n'est pas tant de connaître les règles que de les appliquer au bon moment sans se laisser distraire. On arrive très vite à un nombre excessif de règles à appliquer pour celui qui n'a pas les réflexes de base.
En fait, on peut assez facilement demander aux élèves de faire une checklist de 4 ou 5 fautes qu'ils font fréquemment et qu'ils devront éviter.
La première fois que j'ai fait ça, c'était en maths, au lycée. Ca ne nous rajeunit pas.
Le signe -
L'énoncé est recopié correctement (super important).
Le résultat obtenu remplace x correctement dans l'équation de départ.
Les conventions d'écriture.
Avec ça, j'éliminais la quasi-totalité de mes fautes.
Je m'en tiens à ce que j'ai le plus de risques d'oublier. Tu noteras qu'il n'y a là rien d'extraordinaire. C'est même tout le contraire. Aucune règle poussée, rien qui corresponde à la dernière leçon. Ces choses-là sont évidentes. On y fait naturellement attention. Mais on se plante sur des trucs triviaux. En maths, des problèmes aussi bêtes que la disposition des chiffres sur la page ou l'inclinaison hasardeuse des signes + et x ont un impact énorme.
A cet égard, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, je trouve que les instituteurs sont souvent meilleurs que les professeurs du secondaire. Ils négligent moins la dimension matérielle de l'enseignement: bonne tenue des cahiers, captation de l'attention etc. Dans le secondaire, nous supposons trop vite que ces choses sont acquises.
En fait, on ne se rend pas compte du poids des erreurs grossières dans les grands échecs et les catastrophes.
Conseil de lecture: The Checklist Manifesto. Dans ce livre, l'auteur montre que la plupart des erreurs chirurgicales sont dues à des erreurs de débutants, comme d'oublier des compresses ou de négliger le lavage des mains. On parle facilement de 30 à 50%, si ma mémoire est bonne.
Et si on y réfléchit, c'est vrai dans des tas de domaines. Une armée disparaît parce que le général a négligé l'hygiène ou la logistique. Un pont s'effondre parce qu'un brillant architecte a négligé de mettre une redondance dans ses plans. On parle des fondamentaux.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
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- Symy51Niveau 5
Contrôle de vocabulaire en géographie.
"BRICS : C'est quand ont fabrique des meubles"
"EVP : C'est des pieds de porcs"
...
(Pour le second, je soupçonne que c'est la seule chose qu'elle a retenu du court reportage de Thalassa sur les grandes routes maritimes, vu la veille en classe, à savoir que dans les conteneurs on pouvait y trouver des pieds de porcs breton expédiés en Chine).
"BRICS : C'est quand ont fabrique des meubles"
"EVP : C'est des pieds de porcs"
...
(Pour le second, je soupçonne que c'est la seule chose qu'elle a retenu du court reportage de Thalassa sur les grandes routes maritimes, vu la veille en classe, à savoir que dans les conteneurs on pouvait y trouver des pieds de porcs breton expédiés en Chine).
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2017-2018 : 1 5ème + 2 4ème (Stage)
2018-2019 : 1 6ème + 3 4ème + 1 Seconde + 1 1ère STMG + PP (TZR)
2019-2020 : 1 6ème + 1 5ème + 1 1ère STL + 2 1ère ST2S + 1 T STL (EMC) (TZR)
- DhaiphiGrand sage
Symy51 a écrit:Contrôle de vocabulaire en géographie.
"BRICS : C'est quand ont fabrique des meubles"
"EVP : C'est des pieds de porcs"
Sont-ce encore des "perles" ou plus prosaïquement du "n'importe quoi" issu du grand bric à brac de leur cervelle ?
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- ElevenNeoprof expérimenté
Symy51 a écrit:Contrôle de vocabulaire en géographie.
"BRICS : C'est quand ont fabrique des meubles"
"EVP : C'est des pieds de porcs"
...
(Pour le second, je soupçonne que c'est la seule chose qu'elle a retenu du court reportage de Thalassa sur les grandes routes maritimes, vu la veille en classe, à savoir que dans les conteneurs on pouvait y trouver des pieds de porcs breton expédiés en Chine).
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- AscagneGrand sage
Bon, un grand classique : "dans le chapitre 6 de Candide l'Inquisition se sert de bouquets mystères (sic)".
- DanskaProphète
Je viens d'apprendre que un demi-milliard d'humains mouraient chaque année de la pollution en Chine...
- AscagneGrand sage
Beaumarchais a écrit The Figaro plays. (1re technique, devoir de lecture).
- ZybulkaHabitué du forum
Exercice de réécriture : "Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre." à passer au féminin
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. (je vous épargne les fautes)
La déconstruction des stéréotypes a encore du chemin à faire...
Edit, je complète : sur le cul à la première phrase, je m'étais arrêtée là pour partager la perle, mais en fait la suite vaut le détour aussi. Voilà la version complète :
"Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à eux, mais aussitôt ils l'avaient appelé Laitue et s'étaient mis à rire. Ils étaient presque tous blonds, lui au contraire était brun. Ils avaient des fusils, des sabres, des frondes, des arcs, des sarbacanes, des casques. Ils étaient forts et lui si faible."
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à elles, mais aussitôt elles l'avaient appelé Laitue et s'étaient mises à rire. Elles étaient presque toutes blondes, lui au contraire était brun. Elles avaient des poupées, des vêtements de poupée, une trousse de maquillage, du rouge, des bandeaux... Elles étaient belles et lui si faible.
Outch...
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. (je vous épargne les fautes)
La déconstruction des stéréotypes a encore du chemin à faire...
Edit, je complète : sur le cul à la première phrase, je m'étais arrêtée là pour partager la perle, mais en fait la suite vaut le détour aussi. Voilà la version complète :
"Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à eux, mais aussitôt ils l'avaient appelé Laitue et s'étaient mis à rire. Ils étaient presque tous blonds, lui au contraire était brun. Ils avaient des fusils, des sabres, des frondes, des arcs, des sarbacanes, des casques. Ils étaient forts et lui si faible."
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à elles, mais aussitôt elles l'avaient appelé Laitue et s'étaient mises à rire. Elles étaient presque toutes blondes, lui au contraire était brun. Elles avaient des poupées, des vêtements de poupée, une trousse de maquillage, du rouge, des bandeaux... Elles étaient belles et lui si faible.
Outch...
- BabaretteDoyen
Zybulka a écrit:Exercice de réécriture : "Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre." à passer au féminin
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. (je vous épargne les fautes)
La déconstruction des stéréotypes a encore du chemin à faire...
Edit, je complète : sur le cul à la première phrase, je m'étais arrêtée là pour partager la perle, mais en fait la suite vaut le détour aussi. Voilà la version complète :
"Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à eux, mais aussitôt ils l'avaient appelé Laitue et s'étaient mis à rire. Ils étaient presque tous blonds, lui au contraire était brun. Ils avaient des fusils, des sabres, des frondes, des arcs, des sarbacanes, des casques. Ils étaient forts et lui si faible."
=> Les autres filles jouaient habituellement à la poupée et à se maquiller. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à elles, mais aussitôt elles l'avaient appelé Laitue et s'étaient mises à rire. Elles étaient presque toutes blondes, lui au contraire était brun. Elles avaient des poupées, des vêtements de poupée, une trousse de maquillage, du rouge, des bandeaux... Elles étaient belles et lui si faible.
Outch...
Oh là là, ça fait mal !
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:lecteur:
- SiggyHabitué du forum
Sur plusieurs copies j'ai pu voir le verbe "faire" remplacé par le verbe "fesser", conjugué à l'imparfait, ça donne de jolies choses: "il fessait des signes à l'autre..." "il fessait sombre..."
Dans une rédaction sur le fantastique, description du narrateur qui se transforme en vampire: "mais dans s'allongeaient..."
@Zybulka, c'est une bien belle perle.
Dans une rédaction sur le fantastique, description du narrateur qui se transforme en vampire: "mais dans s'allongeaient..."
@Zybulka, c'est une bien belle perle.
- egometDoyen
Siggy a écrit:Sur plusieurs copies j'ai pu voir le verbe "faire" remplacé par le verbe "fesser", conjugué à l'imparfait, ça donne de jolies choses: "il fessait des signes à l'autre..." "il fessait sombre..."
Dans une rédaction sur le fantastique, description du narrateur qui se transforme en vampire: "mais dans s'allongeaient..."
C'est bien suggestif tout ça.
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- DhaiphiGrand sage
Siggy a écrit: "mais dans s'allongeaient..."
Pourquoi persister à errer dans la vallée aride des règles d'orthographe alors que visiblement elles ne présentent aucun sens. Je propose : "mé dan salongé".
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- amethysteDoyen
J'ai vu le verbe détruiter aujourd'hui. Ben oui, "les maisons détruitent". Ça a fait rire les élèves quand je leur ai demandé s'ils connaissaient ce verbe. Moi, ça me fait moins rire, c'est un bon élève qui avait écrit ça.
- CeladonDemi-dieu
Ils ont tellement de mal à identifier les natures de mots ET les règles d'accord qui s'appliquent à elles... il faut commencer tôt en primaire et ne rien lâcher.
- Symy51Niveau 5
D'après un élève de 4ème, la prise de la Bastille est une bataille de Napoléon
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2017-2018 : 1 5ème + 2 4ème (Stage)
2018-2019 : 1 6ème + 3 4ème + 1 Seconde + 1 1ère STMG + PP (TZR)
2019-2020 : 1 6ème + 1 5ème + 1 1ère STL + 2 1ère ST2S + 1 T STL (EMC) (TZR)
- SiggyHabitué du forum
Je peux être plus indulgente lorsqu'ils se trompent et écrivent "fesait" parce qu'il y a la prononciation qui les induit en erreur, même si évidemment il faut penser au radical du verbe, ça leur est pourtant rabâché. Mais là, si on s'appuie sur la logique des élèves (la phonétique donc), la graphie "ss" se prononce [s]. Comment peuvent-ils se tromper? Je crois que c'est le lire deux fois sur deux copies différentes en 5e et 4e qui m'a perturbée
- BabaretteDoyen
Siggy a écrit:Je peux être plus indulgente lorsqu'ils se trompent et écrivent "fesait" parce qu'il y a la prononciation qui les induit en erreur, même si évidemment il faut penser au radical du verbe, ça leur est pourtant rabâché. Mais là, si on s'appuie sur la logique des élèves (la phonétique donc), la graphie "ss" se prononce [s]. Comment peuvent-ils se tromper? Je crois que c'est le lire deux fois sur deux copies différentes en 5e et 4e qui m'a perturbée
J'ai déjà vu cette erreur plusieurs fois et ça n'est effectivement pas normal du tout.
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:lecteur:
- AustrucheerranteHabitué du forum
Florilège du dernier paquet de rédacs :
- créativité orthographique et profondeur du dialogue : "haaa, dige d'une voix apeuré aprés mon évanuissen" (ponctuation d'origine).
- par un personnage condamné à une mort prochaine, hiérarchie des choses de la vie et absence de cliché + précision : "Le deuxième jour il allat au Maroc le pays de ces rêves où il fit du chamaux et bien d'autre chose encore."
- de la dimension sociale de l'onomastique (nous sommes dans un collège "à public spécifique", comme on dit) : "une jeune femme qui se nommait Chanel Canopitalia" ; et l'élève refuse déjà le cratylisme et la motivation du signe : "Chanel se trouvait horriblement moche"
- car, comme disait Pangloss, il n'y a point d'effet sans cause : "Quand j'avais vingt ans, j'étais célibataire et je vivais chez mes parents." ; suit une rencontre amoureuse, après laquelle, naturellement, "Je retournais dans ma chambre pour faire une partie de console." Ô horizons.
- un lecteur précoce de Nietzsche qui confronte morale et volonté de puissance, quand on demande au narrateur de tuer quelqu'un : "je n'étais pas un tueur et je n'étais pas le plus sportif des hommes donc je dus réfléchir"
- un stylo rouge ! Le narrateur a une vie idéale, donc : "Ma sublime épouse, Marie, était elle professeure de Français dans un collège spécialisé pour enfants en difficultés." Si seulement.
- notre président serait fier : "Roland veut trouver la femme de sa vie, mais il n'a pas les moyens, il est au chomage."
- créativité orthographique et profondeur du dialogue : "haaa, dige d'une voix apeuré aprés mon évanuissen" (ponctuation d'origine).
- par un personnage condamné à une mort prochaine, hiérarchie des choses de la vie et absence de cliché + précision : "Le deuxième jour il allat au Maroc le pays de ces rêves où il fit du chamaux et bien d'autre chose encore."
- de la dimension sociale de l'onomastique (nous sommes dans un collège "à public spécifique", comme on dit) : "une jeune femme qui se nommait Chanel Canopitalia" ; et l'élève refuse déjà le cratylisme et la motivation du signe : "Chanel se trouvait horriblement moche"
- car, comme disait Pangloss, il n'y a point d'effet sans cause : "Quand j'avais vingt ans, j'étais célibataire et je vivais chez mes parents." ; suit une rencontre amoureuse, après laquelle, naturellement, "Je retournais dans ma chambre pour faire une partie de console." Ô horizons.
- un lecteur précoce de Nietzsche qui confronte morale et volonté de puissance, quand on demande au narrateur de tuer quelqu'un : "je n'étais pas un tueur et je n'étais pas le plus sportif des hommes donc je dus réfléchir"
- un stylo rouge ! Le narrateur a une vie idéale, donc : "Ma sublime épouse, Marie, était elle professeure de Français dans un collège spécialisé pour enfants en difficultés." Si seulement.
- notre président serait fier : "Roland veut trouver la femme de sa vie, mais il n'a pas les moyens, il est au chomage."
- EinigNiveau 2
Participation orale en cours d'arts plastiques : (on reformulait les connaissances du cours précédent concernant 6 couleurs du cercle chromatique avec une classe de 6ème)
- Moi : Quelle est la catégorie du jaune, du rouge magenta et du bleu cyan ?
J'interroge une bonne élève levant la main : - Ce sont les couleurs maternelles !
:-D
- Moi : Quelle est la catégorie du jaune, du rouge magenta et du bleu cyan ?
J'interroge une bonne élève levant la main : - Ce sont les couleurs maternelles !
:-D
- LédisséEsprit sacré
@Austrucheerrante, j'adore tes commentaires Bon courage...
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- DhaiphiGrand sage
LadyC a écrit:@Austrucheerrante, j'adore tes commentaires Bon courage...
En effet, tout cela est fort drôle... mais sérieusement, il faut arrêter de les faire écrire, c'est angoissant.
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- PrezboGrand Maître
Austrucheerrante a écrit:Florilège du dernier paquet de rédacs :
- créativité orthographique et profondeur du dialogue : "haaa, dige d'une voix apeuré aprés mon évanuissen" (ponctuation d'origine).
Outre le problème d'orthographe, j'ai un problème de logique : si le personnage s'est évanui, comment peut-il dire quelque chose d'une voie apeurée ?
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