- InvitéInvité
Vous êtes tombés sur des mal embouchés, collègues contractuels. Évidemment qu'il faudrait réellement former et suivre et titulariser les contractuels qui donnent satisfaction depuis x années, mais ce n'est pas ce qui arrivera. Souhaiter la disparition des concours, le recrutement local, ne fera les affaires de personne.
- RendashBon génie
Je me demande toujours, dès que cette discussion vient sur le tapis, à quoi on reconnaît un contractuel qui débarque en salle des profs.
Un agrégé, bon, OK, y'a la Jag' sur le parking ; m'enfin, qui de normalement constitué demande à ses collègues au coin clopeurs ou en salle des profs s'ils sont certifiés, contractuels, ou amateurs de pin's ?
Un agrégé, bon, OK, y'a la Jag' sur le parking ; m'enfin, qui de normalement constitué demande à ses collègues au coin clopeurs ou en salle des profs s'ils sont certifiés, contractuels, ou amateurs de pin's ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- pseudo-intelloSage
J'ai connu.
Une stagiaire (venue d'une autre administration), qui demande à notre contractuelle (depuis X années, donc avec vachement plus de bouteille) si elle était certifiée. Notre contractuelle a fort logiquement répondu la vérité, et l'autre zorcharte l'a prise de haut toute l'année et lui a fait mille misères. Alors que je vous laisse deviner laquelle était la plus performante et bossait le mieux...
Edit : heureusement, le reste de la salle des profs s'est montré nettement plus sympa.
Une stagiaire (venue d'une autre administration), qui demande à notre contractuelle (depuis X années, donc avec vachement plus de bouteille) si elle était certifiée. Notre contractuelle a fort logiquement répondu la vérité, et l'autre zorcharte l'a prise de haut toute l'année et lui a fait mille misères. Alors que je vous laisse deviner laquelle était la plus performante et bossait le mieux...
Edit : heureusement, le reste de la salle des profs s'est montré nettement plus sympa.
- henrietteMédiateur
La seule ségrégation que j'ai vue de mes yeux et qui avait encore cours au milieu des années 90 dans un collège de Lorraine proche de la frontière, c'était une salle des profs pour certifiés et agrégés et une salle des PEGC, beaucoup des premiers méprisant plus ou moins ostensiblement les seconds. C'est du reste dans celle des PEGC que j'allais le plus souvent, car j'y trouvais les collègues globalement bien plus marrants.
Sinon dans une très grosse cité scolaire du nord de l'académie de Besançon, il y avait eu en effet une salle agrégés et une autre certifiés, on me l'avait expliqué à mon arrivée dans l'établissement, mais cela n'avait plus cours lorsque j'y ai bossé au début de années 90. Si je ne confonds pas, elles avaient été converties en salle fumeur et salle non fumeur.
Il y avait par contre en plus une salle des profs pour la partie collège différente de celles des profs de lycée, mais c'était pour des raisons géographiques, l'établissement étant énorme.
De la même manière dans un très gros lycée technique où j'avais fait un remplacement, il y avait une salle pour les profs d'enseignements généraux qui y avaient leur casier dans le bâtiment où avaient lieu le plus souvent ces cours, et différentes salles des profs dans les autres bâtiments pour les profs des matières technologiques, car le campus était immense et c'était plus pratique pour les gens d'avoir leur sdp près de là où ils faisaient cours.
Sinon dans une très grosse cité scolaire du nord de l'académie de Besançon, il y avait eu en effet une salle agrégés et une autre certifiés, on me l'avait expliqué à mon arrivée dans l'établissement, mais cela n'avait plus cours lorsque j'y ai bossé au début de années 90. Si je ne confonds pas, elles avaient été converties en salle fumeur et salle non fumeur.
Il y avait par contre en plus une salle des profs pour la partie collège différente de celles des profs de lycée, mais c'était pour des raisons géographiques, l'établissement étant énorme.
De la même manière dans un très gros lycée technique où j'avais fait un remplacement, il y avait une salle pour les profs d'enseignements généraux qui y avaient leur casier dans le bâtiment où avaient lieu le plus souvent ces cours, et différentes salles des profs dans les autres bâtiments pour les profs des matières technologiques, car le campus était immense et c'était plus pratique pour les gens d'avoir leur sdp près de là où ils faisaient cours.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Ramanujan974Érudit
Rendash a écrit:D'ailleurs, on devrait faire des grèves séparées, pour ne pas mélanger les torchons et les serviettes. Il ne faudrait pas que l'on croie que des agrégés font grève avec le petit personnel, non plus. Agrégés en tête de cortège, certifiés derrière, puis les CPE, et les contractuels derrière les CPE pour ramasser le crottin? De l'ordre, que diantre.
Ah non, surtout pas !
Un agrégé ne va quand même pas risquer de se faire gazer ou matraquer par un obscur CRS de catégorie C.
La chair à canon devant, les officiers derrière.
- G'zNiveau 6
Ramanujan974 a écrit:Rendash a écrit:D'ailleurs, on devrait faire des grèves séparées, pour ne pas mélanger les torchons et les serviettes. Il ne faudrait pas que l'on croie que des agrégés font grève avec le petit personnel, non plus. Agrégés en tête de cortège, certifiés derrière, puis les CPE, et les contractuels derrière les CPE pour ramasser le crottin? De l'ordre, que diantre.
Ah non, surtout pas !
Un agrégé ne va quand même pas risquer de se faire gazer ou matraquer par un obscur CRS de catégorie C.
La chair à canon devant, les officiers derrière.
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Parey pou zapa rékin
- GaliNéoFidèle du forum
En lycée, au tout début de ma carrière, je suis tombé sur un vieux professeur qui avait remarqué à ma couleur de peau que je n'étais ni français ni africain ni maghrébin. Il m'a donc demandé d'où je venais avant de me dire, je cite : "Mais pourquoi tu travailles ici, il n'y a pas du travail dans ton pays ?"
Véridique.
Quand tu es contractuel et que pour tes débuts tu tombes sur ça, ça en dit long sur la mentalité des collègues d'un certain âge et/ou au lycée...
Véridique.
Quand tu es contractuel et que pour tes débuts tu tombes sur ça, ça en dit long sur la mentalité des collègues d'un certain âge et/ou au lycée...
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- JacqGuide spirituel
GaliNéo a écrit:En lycée, au tout début de ma carrière, je suis tombé sur un vieux professeur qui avait remarqué à ma couleur de peau que je n'étais ni français ni africain ni maghrébin. Il m'a donc demandé d'où je venais avant de me dire, je cite : "Mais pourquoi tu travailles ici, il n'y a pas du travail dans ton pays ?"
Véridique.
Quand tu es contractuel et que pour tes débuts tu tombes sur ça, ça en dit long sur la mentalité des collègues d'un certain âge et/ou au lycée...
Quelle finesse !
- GaliNéoFidèle du forum
J'ai été choqué, je ne pensais pas cela possible, mais ça ne m'a pas arrêté pour autant, et heureusement !
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- IphigénieProphète
Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
Sinon qu'un fil sur le statut menacé de fonctionnaire finisse par exprimer les animosités internes entre les catégories d'enseignants, multipliées à dessein, en dit long sur la capacité du corps enseignant à se faire plumer, catégories contre catégories.
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
Sinon qu'un fil sur le statut menacé de fonctionnaire finisse par exprimer les animosités internes entre les catégories d'enseignants, multipliées à dessein, en dit long sur la capacité du corps enseignant à se faire plumer, catégories contre catégories.
- LefterisEsprit sacré
On ne les reconnaît pas à leur vêtement ou à leur physique, mais souvent, on le sait parce qu'ils remplacent et sont de passage.Rendash a écrit:Je me demande toujours, dès que cette discussion vient sur le tapis, à quoi on reconnaît un contractuel qui débarque en salle des profs.
Un agrégé, bon, OK, y'a la Jag' sur le parking ; m'enfin, qui de normalement constitué demande à ses collègues au coin clopeurs ou en salle des profs s'ils sont certifiés, contractuels, ou amateurs de pin's ?
Quant à la Jag', elle reste pas sur le parking (d'ailleurs il n'y en a pas) , mon chauffeur repart avec.
Les CRS sont des gardiens de la paix donc catégorie B, et autrement payés que les certifiés , ou même les agrégés avec les frais de déplacement et les heures sup.(pas volés d'ailleurs)Ramanujan974 a écrit:
Ah non, surtout pas !
Un agrégé ne va quand même pas risquer de se faire gazer ou matraquer par un obscur CRS de catégorie C.
La chair à canon devant, les officiers derrière.
Il se passe au sein de chaque profession la même chose que dans le reste de la société. Les jalousies sont attisées (volontairement, le jeu des primes "au mérite" par exemple) , ce qui conjugué au fatalisme ("de toute manière on ne peut rien faire, on n'aura pas plus") entraîne les gens non à se mobiliser , mais à tirer la couverture à soi ou pire à souhaiter assister à la dégradation de la condition de ceux qui sont estimés plus favorisés, même sans rien en retirer.Iphigénie a écrit:
Sinon qu'un fil sur le statut menacé de fonctionnaire finisse par exprimer les animosités internes entre les catégories d'enseignants, multipliées à dessein, en dit long sur la capacité du corps enseignant à se faire plumer, catégories contre catégories.
Je suppose que tu as lu naguère les fils sur les professeurs de chaire supérieure, ça puait trop grave... Les types qui, par ballons d'essai pour casser les statuts, lancent ces boules puantes depuis leurs cabinets moquettés et capitonnés doivent bien se fendre la poire en regardant la cour de récré.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- meskiangasherNiveau 9
Le régime fasciste de Mussolini n'est pas responsable de la déportation des juifs italiens, bien au contraire.Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
meskiangasher a écrit:Le régime fasciste de Mussolini n'est pas responsable de la déportation des juifs italiens, bien au contraire.Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
- RendashBon génie
Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
C'est étrange, on associait davantage les Italiens aux macaronis Panzani qu'à la purée Mousselini
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Rendash a écrit:Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
C'est étrange, on associait davantage les Italiens aux macaronis Panzani qu'à la purée Mousselini
Personnellement j'ai un faible pour les pennes Salvini.
- RendashBon génie
C'est vrai que c'est séduisant, les penne, sur le papier
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- meskiangasherNiveau 9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Italie#Sous_le_fascismeLaMaisonQuiRendFou a écrit:meskiangasher a écrit:Le régime fasciste de Mussolini n'est pas responsable de la déportation des juifs italiens, bien au contraire.Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
- MelanieSLBDoyen
Marimekko a écrit:Le cercle des agrégés disparus, lui, existe en tout cas.Tamerlan a écrit:Dans mon académie, je ne connais aucun bahut où ça existe les salles séparés (hors section de prépa). J'aimerais quand même bien savoir où précisément cela existe.
J'enseigne en CPGE et au lycée: on a effectivement une salle des profs séparée pour les collègues de CPGE, dans le bâtiment des CPGE, dans laquelle on ne met les pieds que pour faire quelques photocopies en catastrophe, sinon, on reste tous dans la salle des profs du lycée.
Rendash a écrit:Je me demande toujours, dès que cette discussion vient sur le tapis, à quoi on reconnaît un contractuel qui débarque en salle des profs.
Un agrégé, bon, OK, y'a la Jag' sur le parking ; m'enfin, qui de normalement constitué demande à ses collègues au coin clopeurs ou en salle des profs s'ils sont certifiés, contractuels, ou amateurs de pin's ?
Cela m'arrive, en particulier pour les remplacements en cours d'année, surtout si on a eu du mal à obtenir quelqu'un, pour savoir si les collègues ont besoin d'aide particulière (on me demande aussi régulièrement des infos sur les droits qu'on a, et la réponse va varier selon le statut).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- IphigénieProphète
meskiangasher a écrit:Le régime fasciste de Mussolini n'est pas responsable de la déportation des juifs italiens, bien au contraire.Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
Même pas peur des généralisations :lol:
- InvitéInvité
meskiangasher a écrit:Le régime fasciste de Mussolini n'est pas responsable de la déportation des juifs italiens, bien au contraire.Iphigénie a écrit:Primo Levi raconte quelque part que revenant des camps par un long périple en train, il a rencontré dans une gare un homme voulant lui temoigner sa sympathie mais sans parler sa langue, et qui lui a juste dit:
" AH! Vous, Italien, Mussolini!"
Il en a juste conclu que les généralisations sont, un peu, abusives....
Cette affirmation est soit incomplète par manque de connaissance soit malhonnête. Je veux bien vous laisser le bénéfice du doute. Pour faire bref le régime fasciste met en place à partir de 1938 une législation antisémite très complète. Définition très large, interdiction des mariages mixtes, des études supérieures, de travailler dans l'administration etc. Les Juifs étrangers sont enfermés dans des camps ou expulsés. Il s'agit de lois dures et complètes. Ce qui protège un peu les gens c'est la légendaire désorganisation italienne, leur intégration complète dans la société italienne et sans doute le peu d'appétence de nombreux italiens pour la violence. Pendant la guerre la relative "protection" donnée dans un premier temps s'explique par le désir de Mussolini de préserver un peu d'indépendance dans sa vassalisation humiliante vis-à-vis de l’Allemagne. Mais la politique antisémite interne de ségrégation et d'humiliation continue. Après 1943 dans la cadre de la république de Salo tout l'appareil fasciste est mis à la disposition des nazis pour les aider à arrêter les Juifs.
Affirmer donc comme vous le faites sans plus d'explications en contexte que Mussolini n'a aucune responsabilité et fut protecteur est donc particulièrement faux et dangereux.
- DeliaEsprit éclairé
Le Jardin des Fizzi-Contini.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- meskiangasherNiveau 9
Je parlais juste de la déportation en Allemagne, et avant la république de Salo (qui était de facto sous le contrôle allemand).Tamerlan a écrit:Cette affirmation est soit incomplète par manque de connaissance soit malhonnête. Je veux bien vous laisser le bénéfice du doute. Pour faire bref le régime fasciste met en place à partir de 1938 une législation antisémite très complète. Définition très large, interdiction des mariages mixtes, des études supérieures, de travailler dans l'administration etc. Les Juifs étrangers sont enfermés dans des camps ou expulsés. Il s'agit de lois dures et complètes. Ce qui protège un peu les gens c'est la légendaire désorganisation italienne, leur intégration complète dans la société italienne et sans doute le peu d'appétence de nombreux italiens pour la violence. Pendant la guerre la relative "protection" donnée dans un premier temps s'explique par le désir de Mussolini de préserver un peu d'indépendance dans sa vassalisation humiliante vis-à-vis de l’Allemagne. Mais la politique antisémite interne de ségrégation et d'humiliation continue. Après 1943 dans la cadre de la république de Salo tout l'appareil fasciste est mis à la disposition des nazis pour les aider à arrêter les Juifs.
Affirmer donc comme vous le faites sans plus d'explications en contexte que Mussolini n'a aucune responsabilité et fut protecteur est donc particulièrement faux et dangereux.
- romain2203Niveau 5
Lefteris a écrit:Il se passe au sein de chaque profession la même chose que dans le reste de la société. Les jalousies sont attisées (volontairement, le jeu des primes "au mérite" par exemple) , ce qui conjugué au fatalisme ("de toute manière on ne peut rien faire, on n'aura pas plus") entraîne les gens non à se mobiliser , mais à tirer la couverture à soi ou pire à souhaiter assister à la dégradation de la condition de ceux qui sont estimés plus favorisés, même sans rien en retirer.Iphigénie a écrit:
Sinon qu'un fil sur le statut menacé de fonctionnaire finisse par exprimer les animosités internes entre les catégories d'enseignants, multipliées à dessein, en dit long sur la capacité du corps enseignant à se faire plumer, catégories contre catégories.
Je suppose que tu as lu naguère les fils sur les professeurs de chaire supérieure, ça puait trop grave... Les types qui, par ballons d'essai pour casser les statuts, lancent ces boules puantes depuis leurs cabinets moquettés et capitonnés doivent bien se fendre la poire en regardant la cour de récré.
Je sais que c'est un peu spécial mais dans mon administration les agent A et B font à 99% le même travail sur le terrain. Cependant les A ne crachent jamais sur les B, on aide même pour les préparations des concours ou examens internes pour changer de grade et avoir une meilleure paye.
Il y a un phénomène similaire pour les C qui ne font que du secrétariat qui sont tous devenus B sédentaires avec le temps.
Il y a un peu d'espoir...
- Thalia de GMédiateur
Romain, peux-tu rectifier les balises de citation, s'il te plaît ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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