- Vautrin84Niveau 10
Lady_Sagan a écrit:Vous parlez beaucoup des SES et math mais est-ce qu'on aborde l'option "arts du cirque" ou il n'y a que moi qui hallucine face à cette délirante idée? ça fait des semaines que je vois ça et en plus il y a 6h pour cette chose (alors non je ne décrie pas le cirque ni le monde du cirque mais je pense qu'il y a une grosse différence entre le cirque et cette option qui mènera à quoi en réalité?). Qu'il y ait un large choix d'options technologiques pendant que les lettres, HG etc soient assez peu représentés pourquoi pas mais franchement proposer une option EPS ET une option arts du cirque, ça me dépasse totalement.
L'option arts du cirque existe depuis plus de 30 ans je pense, comme toutes les autres options artistiques (musique, cinéma, théâtre, danse, arts plastiques, histoire des arts). Pas de panique, il n'y a que quelques lycées qui proposent l'option et aucun lycée n'ouvrira l'option avec la réforme... ce n'est pas dans l'air du temps d'ouvrir des options, surtout des options de spécialités artistiques pour les L...
Si tu veux plus d'information, tu peux parcourir le programme actuel de l'option : http://www.education.gouv.fr/bo/BoAnnexes/2004/hs5/cirque.pdf
- OlympiasProphète
Dont la perspective de balancer progressivement les lettres classiques aux orties.ovidiana a écrit:Nizab a écrit:Je dirais même plus : de la plupart des réformes dans l'EN.Catalunya a écrit:C'est bien LA SEULE raison de cette réforme.DaphNenya a écrit:
Malheureusement avec cette réforme, nous allons tous perdre des heures.
On réfléchit beaucoup en termes d'heures pour les profs (par rapport à notre confort ou à notre volonté de boucler les programmes ?...), mais les élèves, eux, par semaine avaient trop d'heures de cours. Ils auront dorénavant 28h de cours par semaine, auxquelles il faut ajouter 3h d'option car beaucoup de terminales prendront au moins une option. Quand on ajoute à cela les devoirs obligatoires + le travail personnel, on monte à des horaires hebdomadaires supérieurs à ceux que consacrent beaucoup d'adultes à leur travail. C'est largement suffisant, normalement, pour dispenser une formation on ne peut plus honorable.
Personnellement je trouve la réforme plutôt intéressante, pour une fois, et très créative. C'est évidemment une usine à gaz, mais chaque établissement va réfléchir, avec ses possibilités logistiques et humaines, et proposera sûrement des choses intéressantes, en fonction des profils des profs et administratifs de chaque structure.
On râle tout le temps contre ce qui existe, mais on râle aussi dès qu'on change. Les filières S/ES/L étaient une aberration et ne correspondaient réellement qu'à un nombre infime de profils d'élèves, et elles ne correspondaient pas à ce qu'on demande aux étudiants dans le supérieur. La réforme ouvre pas mal de perspectives.
- PrezboGrand Maître
pomme-mirabelle a écrit:
Bonjour, je rejoins la conversation en cours de route, et je ne comprends pas vraiment le problème posé par les pôles espoirs sportifs, les classes aménagées, les arts du cirque....?
Pourquoi ne pas permettre aux jeunes de varier leurs activités et qu'un artiste ou un athlète puisse commencer à apprendre son métier dès le lycée, au même titre qu'un historien ?! Je suis entièrement d'accord que les bases de français + maths sont indispensables mais il faudrait peut-être laisser un peu de place pour les autres non ? D'ailleurs les classes aménagées, sports études, ne remplacent pas d'autres matières mais sont au contraire des activités en plus pour les élèves...
La question initiale portait sur l'option arts du cirque. Ce n'est pas la première fois que je vois l'apparition de cette option précise dans les maquettes provoquer des réactions scandalisées chez certains collègues. Rassurons les donc : comme le rappelle Vautrin, cela existe depuis longtemps et ne concerne que certains établissement. Grosso-modo nos élèves ne vont pas tous arriver demain en cours en monocycle avec un nez rouge.
Pour ce qui concerne plus globalement les filières sportives et artistiques spécifiques, on leur fait généralement toujours le même type de reproches.
1) Ça coûte cher, du moins en terme de coût par élève. (Mais peu d'élèves sont concernés, donc je ne sais pas si le budget global est si élevé.) Dans un contexte de contraintes budgétaires, on peut se demander s'il faut placer l'argent là plutôt que, par exemple, dans le premier degré et/ou en REP.
2) Ces filières mènent à des domaines professionnels élitistes, dans lesquels seule une poignée d'élèves s’inséreront. Pour les gamins qui ont vraiment cru pouvoir percer dans le domaine et qui comprennent tôt ou tard qu'ils n'y arriveront pas, les dégâts psychologiques peuvent être réels. Par ailleurs, certaines de ces filières (je pensent notamment au CHAM et CHAD) sont typiquement utilisées par les familles des classes moyennes et supérieures à fort capital culturel moins par intérêt pour le contenu des enseignements que parce qu'elles permettent de maintenir les gamins dans des classes d'élites. (Toutes mes excuses aux néos dont les enfants sont en CHAM ou CHAD.)
On peut aussi se demander si les collègues impliqués dans ces filières les défendent par intérêt des élèves ou pour défendre leur position et la possibilité d'enseigner ce qui les passionne.
En gros, ce sont les mêmes reproches que celles que l'on peut faire aux lettres classiques, aux section euros, et à toute option à petit effectif ne menant pas forcément directement à une poursuite d'études ou une insertion professionnelle.
Je précise que j'entends toutes ces critiques, et je pense qu'elles possèdent une part de vérité qu'il faut admettre. Mais qu'en définitive, je ne les partage pas vraiment.
Parce que je pense que pour des raisons d'images, dans un contexte aussi de concurrence avec le privé, il est bon de maintenir des filières vitrines, dotées d'une bonne image et dans lesquelles on essaye encore de faire de la qualité.
- DaphnéDemi-dieu
Orlanda a écrit:L'option Arts du cirque devrait devenir obligatoire dans la formation de tous les professeurs.
Alors là j'approuve à 100% :malaga:
- JPhMMDemi-dieu
Qui veut noyer une option l'accuse d'élitisme.Prezbo a écrit:pomme-mirabelle a écrit:
Bonjour, je rejoins la conversation en cours de route, et je ne comprends pas vraiment le problème posé par les pôles espoirs sportifs, les classes aménagées, les arts du cirque....?
Pourquoi ne pas permettre aux jeunes de varier leurs activités et qu'un artiste ou un athlète puisse commencer à apprendre son métier dès le lycée, au même titre qu'un historien ?! Je suis entièrement d'accord que les bases de français + maths sont indispensables mais il faudrait peut-être laisser un peu de place pour les autres non ? D'ailleurs les classes aménagées, sports études, ne remplacent pas d'autres matières mais sont au contraire des activités en plus pour les élèves...
La question initiale portait sur l'option arts du cirque. Ce n'est pas la première fois que je vois l'apparition de cette option précise dans les maquettes provoquer des réactions scandalisées chez certains collègues. Rassurons les donc : comme le rappelle Vautrin, cela existe depuis longtemps et ne concerne que certains établissement. Grosso-modo nos élèves ne vont pas tous arriver demain en cours en monocycle avec un nez rouge.
Pour ce qui concerne plus globalement les filières sportives et artistiques spécifiques, on leur fait généralement toujours le même type de reproches.
1) Ça coûte cher, du moins en terme de coût par élève. (Mais peu d'élèves sont concernés, donc je ne sais pas si le budget global est si élevé.) Dans un contexte de contraintes budgétaires, on peut se demander s'il faut placer l'argent là plutôt que, par exemple, dans le premier degré et/ou en REP.
2) Ces filières mènent à des domaines professionnels élitistes, dans lesquels seule une poignée d'élèves s’inséreront. Pour les gamins qui ont vraiment cru pouvoir percer dans le domaine et qui comprennent tôt ou tard qu'ils n'y arriveront pas, les dégâts psychologiques peuvent être réels. Par ailleurs, certaines de ces filières (je pensent notamment au CHAM et CHAD) sont typiquement utilisées par les familles des classes moyennes et supérieures à fort capital culturel moins par intérêt pour le contenu des enseignements que parce qu'elles permettent de maintenir les gamins dans des classes d'élites. (Toutes mes excuses aux néos dont les enfants sont en CHAM ou CHAD.)
On peut aussi se demander si les collègues impliqués dans ces filières les défendent par intérêt des élèves ou pour défendre leur position et la possibilité d'enseigner ce qui les passionne.
En gros, ce sont les mêmes reproches que celles que l'on peut faire aux lettres classiques, aux section euros, et à toute option à petit effectif ne menant pas forcément directement à une poursuite d'études ou une insertion professionnelle.
Je précise que j'entends toutes ces critiques, et je pense qu'elles possèdent une part de vérité qu'il faut admettre. Mais qu'en définitive, je ne les partage pas vraiment.
Parce que je pense que pour des raisons d'images, dans un contexte aussi de concurrence avec le privé, il est bon de maintenir des filières vitrines, dotées d'une bonne image et dans lesquelles on essaye encore de faire de la qualité.
Qui veut casser un piano l'accuse d'être bourgeois.
Simple, efficace, testé.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LaotziSage
La spécialité lourde "arts du cirque" n'existe que dans six lycées (et probablement en faible effectif à chaque fois), cela n'a rien d'une "délirante idée".
Cette réforme, comme on le dit depuis plusieurs mois, réussit l'exploit de mécontenter tout le monde. Je crains beaucoup l'année qui arrive, avec l'arrivée des nouveaux programmes et les multiples réunions pour définir la future structure. Chez nous, des collègues militent déjà pour mélanger le plus de spé possible au sein d'une même classe, sans se rendre compte de l'usine à gaz à venir...
Cette réforme, comme on le dit depuis plusieurs mois, réussit l'exploit de mécontenter tout le monde. Je crains beaucoup l'année qui arrive, avec l'arrivée des nouveaux programmes et les multiples réunions pour définir la future structure. Chez nous, des collègues militent déjà pour mélanger le plus de spé possible au sein d'une même classe, sans se rendre compte de l'usine à gaz à venir...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- RuthvenGuide spirituel
Laotzi a écrit:
Cette réforme, comme on le dit depuis plusieurs mois, réussit l'exploit de mécontenter tout le monde. Je crains beaucoup l'année qui arrive, avec l'arrivée des nouveaux programmes et les multiples réunions pour définir la future structure.
Sans oublier la guerre des disciplines ...
Laotzi a écrit: Chez nous, des collègues militent déjà pour mélanger le plus de spé possible au sein d'une même classe, sans se rendre compte de l'usine à gaz à venir...
Au moins tes collègues ont conscience qu'il y a une réforme qui doit être mise en place rapidement !
Dans vos planning de prérentrée, y a-t-il un temps prévu pour évoquer la mise en place de la réforme ? (dans mon lycée, apparemment, ne sont prévus que les éternels bilans).
- granitza_Niveau 7
Ruthven a écrit:
Dans vos planning de prérentrée, y a-t-il un temps prévu pour évoquer la mise en place de la réforme ? (dans mon lycée, apparemment, ne sont prévus que les éternels bilans).
On a déjà eu une réunion mi-juin à ce sujet (organisation du nouveau lycée et du nouveau baccalauréat, les quelques changements en 2nde cette année, spécialités que l'on va essayer d'avoir...).
On doit en reparler le 31, mais je pense pas qu'ils en savent beaucoup plus qu'en juin... Il y aura bcp de réunions cette année à mon avis.
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2016-2017 : HG-AP 2ndes
2017-2018 : HG 2nde + HG 1ère S
2018-2019 : HG 2nde + HG Term S + TPE 1ère ES (PP 2nde)
2019-2020 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term S (PP 2nde)
2020-2021 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term (PP 2nde)
2021-2022 : HG 3e + HG 2nde + HG 1ère + HG Term + SNT 2nde (PP 2nde)
2022-2023 : HG 5e + HG 3e + HG 2nde + HGGSP 1ère (PP 2nde)
2023-2024 : HG 3e + HG 2nde + HGGSP Term (PP 3ème)
2024-2025 : HG 2nde + HG Term + HGGSP 1ère + HGGSP Term (PP 2nde)
- ovidianaNiveau 5
ben2510 a écrit:ovidiana a écrit:Nizab a écrit:Je dirais même plus : de la plupart des réformes dans l'EN.Catalunya a écrit:
C'est bien LA SEULE raison de cette réforme.
On réfléchit beaucoup en termes d'heures pour les profs (par rapport à notre confort ou à notre volonté de boucler les programmes ?...), mais les élèves, eux, par semaine avaient trop d'heures de cours. Ils auront dorénavant 28h de cours par semaine, auxquelles il faut ajouter 3h d'option car beaucoup de terminales prendront au moins une option. Quand on ajoute à cela les devoirs obligatoires + le travail personnel, on monte à des horaires hebdomadaires supérieurs à ceux que consacrent beaucoup d'adultes à leur travail. C'est largement suffisant, normalement, pour dispenser une formation on ne peut plus honorable.
Personnellement je trouve la réforme plutôt intéressante, pour une fois, et très créative. C'est évidemment une usine à gaz, mais chaque établissement va réfléchir, avec ses possibilités logistiques et humaines, et proposera sûrement des choses intéressantes, en fonction des profils des profs et administratifs de chaque structure.
On râle tout le temps contre ce qui existe, mais on râle aussi dès qu'on change. Les filières S/ES/L étaient une aberration et ne correspondaient réellement qu'à un nombre infime de profils d'élèves, et elles ne correspondaient pas à ce qu'on demande aux étudiants dans le supérieur. La réforme ouvre pas mal de perspectives.
Tu pourrais argumenter ? Ce que tu affirmes ne correspond aucunement à mon expérience professionnelle.
Ce que je voulais dire, c'est que les filières S/ES/L sont/étaient calibrées pour un certain type d'études supérieures, assez limité, et sont/étaient dévoyées par les conseils donnés aux élèves et par les angoisses des parents. J'ai eu deux classes de 1S pendant plusieurs années, et j'ai maintenant une S et une ES. Quasiment la moitié de mes élèves de S s'orientent vers des études au cours desquelles ils ne feront plus de sciences (pour la dernière promo de terminale, donc les élèves d'il y a deux ans : sciences Po, BTS tourisme, marketing, orthophonie, hypo-chartes, hypokhâgne, école de journalisme, école de mode, prépa école du Louvre et pas mal aussi en informatique, alors que le coefficient de cette formation en TS est minime et que c'est un peu de la rigolade en 1ère...). La filière ES est suivie par des élèves qui vont faire des choses très différentes après, et dont l'essentiel n'utilisera aucunement les contenus évalués dans le cours de SES, pourtant doté d'un coeff exorbitant. S'il n'y avait que de vrais scientifiques en S, les coefficients seraient justifiés, mais n'importe qui sait bien que c'est juste "la bonne classe" de la plupart des établissements, et la filière chouchoute des parents. Une de mes élèves de cette année est brillante. Elle a terminé sa seconde avec 19,7 de moyenne générale, avec des résultats homogènes (même en sport : elle fait du cross au niveau régional). Quand elle a demandé à passer en ES, elle a dû se battre contre tout le monde : contre ses parents, qui la voulaient en S, mais aussi...contre toute l'équipe des profs, qui lui on dit qu'il était "dommage" de ne pas faire S vu qu'elle en avait la capacité. Mais elle a un vrai projet, et s'y est tenue. Il y a donc une grande hypocrisie dans ces filières, qui sont/étaient devenues, à quelques exceptions près : S pour les forts, ES pour les moyens ou les assez bons mais pas trop travailleurs, L pour les mauvais en maths ou les glandus qu'on ne voulait pas envoyer en STMG - ou qui n'y étaient pas pris faute de place...
Je ne regretterai pas ce système. C'est celui que j'avais vécu en tant qu'élève : S imposée par mes parents, malgré 4 langues et un projet de lettres classiques bien ancré et immuable. Quand j'enseignais en hypokhâgne, on avait quasiment la moitié de nos élèves qui sortaient de S... Cela ne rime à rien en terme de cohérence, de coefficients, de contenus...
Après, je suis d'accord avec les sceptiques qui pensent que toutes les réformes des 30 dernières années ont été problématiques, tant dans leurs objectifs que dans leur mise en place, et qu'on peut donc légitimement être méfiant au sujet de celle-ci. Mais on peut aussi garder l'espoir que dans de nombreux endroits, cela permettra à des profils plus équilibrés ou plus hétérogènes d'émerger. Il est temps qu'on sorte de la sclérose : "scientifique ou littéraire" et qu'on envisage de faire une place à tous ceux qui sont un peu les deux.
- MathadorEmpereur
La réforme ne résoudra que partiellement ce « problème »: on impose un tronc commun littéraire à tout le monde, donc ceux qui prendront les spécialités scientifiques garderont « toutes les portes ouvertes », tandis que ceux qui prendront les spécialités littéraires seront marginalisés (comme les bacs L sans maths actuels, qui ne sont pas reconnus par la Suisse).
La liberté de choisir les options accompagnant les maths arrangera cependant les choses, en permettant d'avoir le meilleur niveau possible en maths (et donc toutes les portes ouvertes) sans se voir imposer le carcan physique-SVT (ou physique-SI, lorsqu'on est dans un lycée idoine) à côté. Mais c'est au prix d'une des autres spécialités: un des objectifs majeurs reste de pallier le sous-recrutement en maths…
La liberté de choisir les options accompagnant les maths arrangera cependant les choses, en permettant d'avoir le meilleur niveau possible en maths (et donc toutes les portes ouvertes) sans se voir imposer le carcan physique-SVT (ou physique-SI, lorsqu'on est dans un lycée idoine) à côté. Mais c'est au prix d'une des autres spécialités: un des objectifs majeurs reste de pallier le sous-recrutement en maths…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CleroliDoyen
Exorbitant ? Coef 7 ou 9 selon la spécialité. En fait, ce coef n'est pas plus "exorbitant' que celui des matières phare des autres filières (et l'écart entre les coef des SES et celui des maths et de l'hist/géo est faible). De plus, la plupart des élèves choisit un parcours supérieur cohérent avec la matière.ovidiana a écrit: La filière ES est suivie par des élèves qui vont faire des choses très différentes après, et dont l'essentiel n'utilisera aucunement les contenus évalués dans le cours de SES, pourtant doté d'un coeff exorbitant.
ovidiana a écrit: S'il n'y avait que de vrais scientifiques en S, les coefficients seraient justifiés, mais n'importe qui sait bien que c'est juste "la bonne classe" de la plupart des établissements, et la filière chouchoute des parents. Une de mes élèves de cette année est brillante. Elle a terminé sa seconde avec 19,7 de moyenne générale, avec des résultats homogènes (même en sport : elle fait du cross au niveau régional). Quand elle a demandé à passer en ES, elle a dû se battre contre tout le monde : contre ses parents, qui la voulaient en S, mais aussi...contre toute l'équipe des profs, qui lui on dit qu'il était "dommage" de ne pas faire S vu qu'elle en avait la capacité. Mais elle a un vrai projet, et s'y est tenue. Il y a donc une grande hypocrisie dans ces filières, qui sont/étaient devenues, à quelques exceptions près : S pour les forts, ES pour les moyens ou les assez bons mais pas trop travailleurs, L pour les mauvais en maths ou les glandus qu'on ne voulait pas envoyer en STMG - ou qui n'y étaient pas pris faute de place...
Quel était le projet de cette élève si ce n'est pas indiscret ? Pourquoi ce que décris, et que je constate aussi, changerait-il avec la réforme ?
ovidiana a écrit: Je ne regretterai pas ce système. C'est celui que j'avais vécu en tant qu'élève : S imposée par mes parents, malgré 4 langues et un projet de lettres classiques bien ancré et immuable. Quand j'enseignais en hypokhâgne, on avait quasiment la moitié de nos élèves qui sortaient de S... Cela ne rime à rien en terme de cohérence, de coefficients, de contenus...
En fait, ce n'est pas tant le système qui est mauvais mais les représentations des uns et des autres.
Cette place dépendra surtout des attendus de Parcousup.ovidiana a écrit: Mais on peut aussi garder l'espoir que dans de nombreux endroits, cela permettra à des profils plus équilibrés ou plus hétérogènes d'émerger. Il est temps qu'on sorte de la sclérose : "scientifique ou littéraire" et qu'on envisage de faire une place à tous ceux qui sont un peu les deux.
- CathEnchanteur
"Quand j'enseignais en hypokhâgne, on avait quasiment la moitié de nos élèves qui sortaient de S... Cela ne rime à rien en terme de cohérence, de coefficients, de contenus... "
Et je parie que c'étaient les meilleurs. En tout cas c'était le cas dans la prépa d'Enfant 1, elle-même titulaire d'un bac S euro allemand et latin, mention très bien.
Pourquoi un bon scientifique ne serait-il pas aussi un bon littéraire ?
Et je parie que c'étaient les meilleurs. En tout cas c'était le cas dans la prépa d'Enfant 1, elle-même titulaire d'un bac S euro allemand et latin, mention très bien.
Pourquoi un bon scientifique ne serait-il pas aussi un bon littéraire ?
- Lady_SaganNiveau 4
Vautrin84 a écrit:Lady_Sagan a écrit:Vous parlez beaucoup des SES et math mais est-ce qu'on aborde l'option "arts du cirque" ou il n'y a que moi qui hallucine face à cette délirante idée? ça fait des semaines que je vois ça et en plus il y a 6h pour cette chose (alors non je ne décrie pas le cirque ni le monde du cirque mais je pense qu'il y a une grosse différence entre le cirque et cette option qui mènera à quoi en réalité?). Qu'il y ait un large choix d'options technologiques pendant que les lettres, HG etc soient assez peu représentés pourquoi pas mais franchement proposer une option EPS ET une option arts du cirque, ça me dépasse totalement.
L'option arts du cirque existe depuis plus de 30 ans je pense, comme toutes les autres options artistiques (musique, cinéma, théâtre, danse, arts plastiques, histoire des arts). Pas de panique, il n'y a que quelques lycées qui proposent l'option et aucun lycée n'ouvrira l'option avec la réforme... ce n'est pas dans l'air du temps d'ouvrir des options, surtout des options de spécialités artistiques pour les L...
Si tu veux plus d'information, tu peux parcourir le programme actuel de l'option : http://www.education.gouv.fr/bo/BoAnnexes/2004/hs5/cirque.pdf
Ok! Merci à tous ceux qui m'ont répondu. Je le redis, je ne décrédibilise pas les arts du cirque mais la manière dont c'est présenté. ça ne me dérange pas du tout cette option dans un cadre spécifique qui amène à je-ne-sais-toujours-pas-quoi-mais-sûrement-à-quelque-chose-sinon-pourquoi-le-faire? (je parle en étant ingénue sur la question donc toujours pas de critique) mais c'est quand même mis dans les options pour le général et technologique alors qu'à côté les heures des cours généraux sont minimales.
En tout cas à vous lire tous, ça m'inquiète beaucoup toute cette réforme surtout en arrivant au lycée en septembre, en français ça à l'air de pas trop bouger mais le reste :decu: . J'ai dû mal à comprendre quel sera le profil des élèves (aucun d'après ce que je comprends?) et la façon dont ils pourront choisir et obtenir ce qu'ils souhaitent pour la suite.
- ZagaraGuide spirituel
Cath a écrit:"Quand j'enseignais en hypokhâgne, on avait quasiment la moitié de nos élèves qui sortaient de S... Cela ne rime à rien en terme de cohérence, de coefficients, de contenus... "
Et je parie que c'étaient les meilleurs. En tout cas c'était le cas dans la prépa d'Enfant 1, elle-même titulaire d'un bac S euro allemand et latin, mention très bien.
Pourquoi un bon scientifique ne serait-il pas aussi un bon littéraire ?
C'est peut-être parce que le bac S sélectionne moins de "bons scientifiques" que des élèves qui savent faire des efforts, intègrent facilement les consignes, savent organiser leur travail, produisent un résultat répondant aux attentes, bref sont "scolaires" et performants.
Une fois qu'on a tout ça, on peut être efficace dans à peu près n'importe quelle branche.
- archebocEsprit éclairé
Zagara a écrit:Cath a écrit:"Quand j'enseignais en hypokhâgne, on avait quasiment la moitié de nos élèves qui sortaient de S... Cela ne rime à rien en terme de cohérence, de coefficients, de contenus... "
Et je parie que c'étaient les meilleurs. En tout cas c'était le cas dans la prépa d'Enfant 1, elle-même titulaire d'un bac S euro allemand et latin, mention très bien.
Pourquoi un bon scientifique ne serait-il pas aussi un bon littéraire ?
C'est peut-être parce que le bac S sélectionne moins de "bons scientifiques" que des élèves qui savent faire des efforts, intègrent facilement les consignes, savent organiser leur travail, produisent un résultat répondant aux attentes, bref sont "scolaires" et performants.
Une fois qu'on a tout ça, on peut être efficace dans à peu près n'importe quelle branche.
Ainsi, exemple que je cite toutes les semaines depuis trois mois, un enseignant de droit (de Clermont ?) annonçait-il que pour parcoursup, il sélectionnerait les étudiants sur leurs notes de français, math, latin et grec.
Mathador a écrit:La réforme ne résoudra que partiellement ce « problème »: on impose un tronc commun littéraire à tout le monde, donc ceux qui prendront les spécialités scientifiques garderont « toutes les portes ouvertes », tandis que ceux qui prendront les spécialités littéraires seront marginalisés (comme les bacs L sans maths actuels, qui ne sont pas reconnus par la Suisse).
La liberté de choisir les options accompagnant les maths arrangera cependant les choses, en permettant d'avoir le meilleur niveau possible en maths (et donc toutes les portes ouvertes) sans se voir imposer le carcan physique-SVT (ou physique-SI, lorsqu'on est dans un lycée idoine) à côté. Mais c'est au prix d'une des autres spécialités: un des objectifs majeurs reste de pallier le sous-recrutement en maths…
Cela permettrait surtout de séparer les étudiants "pseudo scientifiques" des étudiants qui ont le niveau pour faire des maths. Plus généralement, si le ministère laisse la liberté aux lycées de faire leur sauce comme ils veulent, on pourrait voir apparaître, dans le cadre de la continuité bac-3/bac+3, des classes de maturité orientées PACES, orientées math sup, orientées science po, orientés droit, orienté HK, etc. Sans instituer de classe de niveau, il y aurait une sélection par le défaut de places dans chaque classe spécialisée, qui conduirait les moins bons vers une classe "culture scientifique" ou "culture générale".
- cassiopellaNiveau 9
Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur. Dans les autres matières on apprend les bases qui sont nécessaires pour la poursuite d'étude. Même si certaines choses sont reprises en L1, le fait d'avoir suivi les maths, SVT, physique, chimie, lettres, histoire, géographie etc permet de continuer les études. Dans le cas de SES, tout le monde part de 0 en L1. SES sont faites pour continuer en économie-gestion, sociologie, droit, science politique. Sauf que les exigences de ces 4 filières sont trop différentes. Du coup et à mon avis, il est plus utile de faire S ou L, parce qu'on apprendra des nouvelles choses qu'on ne verra pas forcement à l'université ou en prépa. Ces choses pourront se relever utiles. Par exemple quand j'ai fait M2 économie d'énergie, le cours de la chimie organique* de 1iere et Terminale m'était très utile pour comprendre la filière du raffinage. Du même pour la physique pour comprendre le secteur énergétique.
* J'ai fait un BAC russe non-scientifique qui avait toute les matières scientifiques. Et le BAC scientifique c'est juste des heures en plus en maths, physique, chimie et biologie.
* J'ai fait un BAC russe non-scientifique qui avait toute les matières scientifiques. Et le BAC scientifique c'est juste des heures en plus en maths, physique, chimie et biologie.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- ycombeMonarque
Pour droit, il semble que la filière ES soit la meilleure préparation.cassiopella a écrit:Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur. Dans les autres matières on apprend les bases qui sont nécessaires pour la poursuite d'étude. Même si certaines choses sont reprises en L1, le fait d'avoir suivi les maths, SVT, physique, chimie, lettres, histoire, géographie etc permet de continuer les études. Dans le cas de SES, tout le monde part de 0 en L1. SES sont faites pour continuer en économie-gestion, sociologie, droit, science politique. Sauf que les exigences de ces 4 filières sont trop différentes. Du coup et à mon avis, il est plus utile de faire S ou L, parce qu'on apprendra des nouvelles choses qu'on ne verra pas forcement à l'université ou en prépa. Ces choses pourront se relever utiles. Par exemple quand j'ai fait M2 économie d'énergie, le cours de la chimie organique* de 1iere et Terminale m'était très utile pour comprendre la filière du raffinage. Du même pour la physique pour comprendre le secteur énergétique.
* J'ai fait un BAC russe non-scientifique qui avait toute les matières scientifiques. Et le BAC scientifique c'est juste des heures en plus en maths, physique, chimie et biologie.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- CleroliDoyen
Allègre, sors de ce corpscassiopella a écrit:Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur.
Cassiopella, les SES ont 50 ans et se portent bien ainsi que les élèves passés par la filière ES.
Il serait bon que tu te documentes sur l'histoire de cette discipline afin de cesser de répéter en boucle le même refrain (et au passage ne pas faire de ton expérience en Eco Gé à l'UGA une généralité -il me semble avoir lu dans un de tes messages passés que c'est là que tu enseignes).
- ElyasEsprit sacré
Il faut juste se rendre compte qu'en France, une part de l'élite n'a jamais accepté que tous les enfants de France puisse avoir accès à une excellente éducation de la petite enfance au supérieur. Le but est de remettre à leur place la majorité de la population. Point.
Il y a une guerre des classes sociales menée par les plus riches. Ils la gagnent. Warren Buffett le disaient il y a quelques années. Le truc étonnant est le manque de réaction de la majorité de la population. On a tout de même eu des trucs hallucinants et tout le monde accepte. Il faut que je lise le livre des Charlot Pinçon.
Il y a une guerre des classes sociales menée par les plus riches. Ils la gagnent. Warren Buffett le disaient il y a quelques années. Le truc étonnant est le manque de réaction de la majorité de la population. On a tout de même eu des trucs hallucinants et tout le monde accepte. Il faut que je lise le livre des Charlot Pinçon.
- DanskaProphète
Les SES sont aussi une excellente préparation à Sciences Po, aux écoles de journalisme, au droit, à la science po en général, à la socio, à l'histoire dans une moindre mesure... Sans compter que c'est une excellente façon de former des citoyens capables de réfléchir un peu, de s'informer par eux-mêmes, etc. (je sais, ce n'est pas une discipline de l'enseignement supérieur, mais ça ne me paraît pas absolument inutile pour autant).Cleroli a écrit:Allègre, sors de ce corps furieux
Cassiopella, les SES ont 50 ans et se portent bien ainsi que les élèves passés par la filière ES.
Il serait bon que tu te documentes sur l'histoire de cette discipline afin de cesser de répéter en boucle le même refrain (et au passage ne pas faire de ton expérience en Eco Gé à l'UGA une généralité -il me semble avoir lu dans un de tes messages passés que c'est là que tu enseignes).
Bref, je rejoins Cleroli : Cassiopella, ce serait une bonne idée d'arrêter de jouer les CD rayés alors que tu ne maîtrises pas toutes les données du problème, de toute évidence.
- ZagaraGuide spirituel
Elyas a écrit:Il faut juste se rendre compte qu'en France, une part de l'élite n'a jamais accepté que tous les enfants de France puisse avoir accès à une excellente éducation de la petite enfance au supérieur. Le but est de remettre à leur place la majorité de la population. Point.
A mettre en relation avec l'ambition affichée par le gouvernement (et Fillon avant lui) de mettre un max de jeunes en apprentissage.
- cassiopellaNiveau 9
Il ne s'agit pas d'expérience personnelle, mais du programme des L1-L2 d'éco-gestion. Dans toutes les facs le programme est construit de telle façon qu'on part du zéro et en plus le programme est différent de SES. C'est un fait. Du coup faire SES ne te donnes aucun avantage. Ou, si tu veux, le fait de n'avoir pas fait SES ne réduit pas tes chances de réussite.Cleroli a écrit:Allègre, sors de ce corpscassiopella a écrit:Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur.
Cassiopella, les SES ont 50 ans et se portent bien ainsi que les élèves passés par la filière ES.
Il serait bon que tu te documentes sur l'histoire de cette discipline afin de cesser de répéter en boucle le même refrain (et au passage ne pas faire de ton expérience en Eco Gé à l'UGA une généralité -il me semble avoir lu dans un de tes messages passés que c'est là que tu enseignes).
@Danska, pour moi SES est une culture général et la culture général est toujours utile, mais on peut l'acquérir de différentes façons.
- cassiopellaNiveau 9
Je suis entièrement d'accord avec vous. Et à mon avis c'est cela qui mine le système français d'enseignement. Du coup les réformes n'aboutissent à rien.Elyas a écrit:Il faut juste se rendre compte qu'en France, une part de l'élite n'a jamais accepté que tous les enfants de France puisse avoir accès à une excellente éducation de la petite enfance au supérieur. Le but est de remettre à leur place la majorité de la population. Point.
Il y a une guerre des classes sociales menée par les plus riches. Ils la gagnent. Warren Buffett le disaient il y a quelques années. Le truc étonnant est le manque de réaction de la majorité de la population. On a tout de même eu des trucs hallucinants et tout le monde accepte. Il faut que je lise le livre des Charlot Pinçon.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- LaverdureEmpereur
Tiens ? Ça faisait longtemps...cassiopella a écrit:Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur.
Ce qui se passe aussi dans le cas des SES : tout ce qu'on y apprend en socio et sciences po est nouveau et ne sera pas revu en licence d'éco (hélas...)cassiopella a écrit:Dans les autres matières on apprend les bases qui sont nécessaires pour la poursuite d'étude. Même si certaines choses sont reprises en L1, le fait d'avoir suivi les maths, SVT, physique, chimie, lettres, histoire, géographie etc permet de continuer les études. Dans le cas de SES, tout le monde part de 0 en L1. SES sont faites pour continuer en économie-gestion, sociologie, droit, science politique. Sauf que les exigences de ces 4 filières sont trop différentes. Du coup et à mon avis, il est plus utile de faire S ou L, parce qu'on apprendra des nouvelles choses qu'on ne verra pas forcement à l'université ou en prépa.
Tout à fait : les SES, comme toutes les autres disciplines du secondaire, participent à la formation de l'esprit critique et permettent la constitution d'une culture générale certaine.cassiopella a écrit:Ces choses pourront se relever utiles. Par exemple quand j'ai fait M2 économie d'énergie, le cours de la chimie organique* de 1iere et Terminale m'était très utile pour comprendre la filière du raffinage. Du même pour la physique pour comprendre le secteur énergétique. [...]
Pour finir, Cassiopella, il ne t'est pas venu à l'esprit que l'enseignement de l'économie à l'université pouvait éventuellement poser problème et être sujet à débat ?
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- ZagaraGuide spirituel
Laverdure a écrit:
Pour finir, Cassiopella, il ne t'est pas venu à l'esprit que l'enseignement de l'économie à l'université pouvait éventuellement poser problème et être sujet à débat ?
C'est assez convaincant que, si problème il y avait à chercher, il devrait se situer plus du côté de l'économie trop mathématisée et déshumanisée du supérieur que de celui des SES du secondaire qui remettent l'économie dans son contexte social et historique.
- JPhMMDemi-dieu
Tu sers à rien ! Intérêt pour le citoyen : zéro ; intérêt pour les études supérieures : zéro ; intérêt pour les compétences du marché du travail définies par l'OCDE : zéro.Laverdure a écrit:Tiens ? Ça faisait longtemps...cassiopella a écrit:Le problème de la filière ES c'est l'inutilité de SES pour l'enseignement supérieur.
Hop, baste, poubelle. Va rejoindre les LC.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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