- LaverdureEmpereur
En fonction des effectifs et de choix des élèves, ça risque en effet de faire beaucoup pour toute l'équipe d'HG. Il y a des chances que cette spé serve de variable d'ajustement pour compléter les services en SES et en HG pour éviter les services sur 2 établissements par exemple.
- mathmaxExpert spécialisé
Tu ne pourrais pas faire aussi le droit pour compléter ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Albert JarlHabitué du forum
Feuchtwanger a écrit:
A mon avis, tout ne pourra pas être donné à l"HG pour une raison simple : cela signifierait qu'en terminale des élèves auraient 9,5 heures le même prof (3,5 heures de tronc commun en comptant l'EMC et 6 heures de spécialité). Si l'on ajoute 7,5 heures en 1ère (toujours en comptant l'EMC et les spécialités), cela veut dire que je fais mon service d'agrégé sur deux classes avec 1,5 HSA!
J'ai rien contre dans l'absolu, mais je n'imagine pas une seconde alors que la dyanmique est de nous donner toujours plus de classes pour le même nombre d'heures que cela tourne ainsi.
Oui effectivement, vu comme ça c'est byzance. Le tronc commun et la spé seront plutôt dissociés dans les services à mon avis.
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Si vis pacem, para bellum
- LaverdureEmpereur
mathmax a écrit:Tu ne pourrais pas faire aussi le droit pour compléter ?
Moi, non mais des collègues de SES oui : c'est un enseignement ouvert à tous ceux qui sont diplômés en droit ou d'IEP, donc potentiellement des collègues de philo, d'HG, de SES, d'éco-gestion, parfois de lettres...
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- DanskaProphète
Et encore, diplômé en droit, je ne sais pas : dans les formations d'économie, on trouve aussi de sérieuses bases en droit (j'ai eu des cours de droit de la première année de la licence au master, les cours des deux licences étaient d'ailleurs donnés dans le même UFR et pour certains par les mêmes enseignants). Reste à voir si une certification officielle serait exigée pour se voir attribuer cette option...
- LaverdureEmpereur
Danska a écrit:Et encore, diplômé en droit, je ne sais pas : dans les formations d'économie, on trouve aussi de sérieuses bases en droit (j'ai eu des cours de droit de la première année de la licence au master, les cours des deux licences étaient d'ailleurs donnés dans le même UFR et pour certains par les mêmes enseignants). Reste à voir si une certification officielle serait exigée pour se voir attribuer cette option...
J'ai dû faire un semestre de droit des contrats c'était sympa mais après ça a été plus des choses du genre théorie des probas, économétrie, optimisation dynamique et analyse fonctionnelle
La certification existe pour DGEMC.
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- DanskaProphète
On n'était pas dans la même fac, ça dépend beaucoup des cursus
- numéro6Niveau 6
Laverdure a écrit:
La certification existe pour DGEMC.
Et pour ceux que ça intéresse, il existe un DU à la fac de Nanterre accessible aux collègues des académies de Créteil et Versailles.
https://histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/du_dgemc_2017-2018.pdf
- CleroliDoyen
L'analyse du Snes qui met bien en évidence les objectifs de ces enseignements fourre-tout (désolée si ça a déjà été indiqué)
SourceSNES a écrit: Le projet prévoit cependant la création d’une nouvelle spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques », dotée de 4 heures en première et 6 heures en terminale.
Comme d’autres « nouveautés » (« humanités scientifiques et numériques » ; « humanités, littérature et philosophie »), elle consiste à globaliser des enseignements différents dans un « paquet » aux contours plus ou moins flous. Un des enjeux est clairement de remettre en cause les disciplines scolaires, et la qualification disciplinaire des professeur-e-s qui les enseignent, notamment parce que cela permet une « gestion des ressources humaines » plus « flexible ».
Dans ce cas précis, on associe dans un même « enseignement » les professeur-e-s d’histoire-géographie et de sciences économiques et sociales. Ils et elles ont des formations universitaires initiales très diverses, qui se recoupent parfois, mais la science politique est une des disciplines de référence des SES, présente dans ses programmes, et surtout évaluée dans ses concours de recrutement. Or ce sont les concours qui fondent la qualification disciplinaire des enseignants. Que cherche-t-on à faire en créant de cette façon des enseignements nouveaux ? Mettre en concurrence des collègues, pour donner du « grain à moudre » au Conseil pédagogique ? Contraindre au travail en équipe interdisciplinaire au lieu d’en créer l’envie et les conditions (temps de concertation, programmes adéquats...) ? Effacer les spécialisations des enseignant-e-s, pour favoriser une polyvalence qui pourra ensuite s’étendre ?
La question se pose dans les mêmes termes pour le nouvel enseignement « Humanités scientifiques et numériques » (2 heures dans le « socle de culture commune » en première et en terminale). Il est impossible de se rendre compte, avant d’en avoir étudié le programme, qui, des professeur-e-s de sciences, de philosophie, de lettres, d’enseignements artistiques, ou d’histoire-géographie, aura vocation à le prendre en charge. Ce que le Ministère de l’Éducation nationale entend par « humanités numériques » semble assez éloigné du champ universitaire du même nom, dont la structuration est si récente que peu de collègues en ont une idée claire.
- CleroliDoyen
Un communiqué commun APSES / Aggiornamento d'Hist-Géo
La suite iciCommuniqué a écrit: Le projet de réforme du lycée présenté par le Ministre de l’Education nationale mercredi 14 février prévoit de créer une spécialité nouvelle, intitulée “Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques”.Nous, enseignants d’Histoire-géographie et de Sciences économiques et sociales, affirmons ici notre inquiétude et notre refus de toute mise en concurrence de nos disciplines que cet enseignement pourrait susciter, le libellé laissant percevoir la possibilité, au pire d’une attribution de l’ensemble à l’histoire-géographie, au mieux d’un partage entre nos deux disciplines.
- JPhMMDemi-dieu
On pourrait demander à tous les assistés anciens élus PS de s'y coller. :diable:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mamieprofExpert spécialisé
JPhMM a écrit:On pourrait demander à tous les assistés anciens élus PS de s'y coller. :diable:
Très bonne idée... et vu le grand ménage à Solférino, aux administratifs aussi...
- Isis39Enchanteur
SES Mathiot : l'enseignement de Sc Politiques dans "hist geo sciences pol" sera confié aux profs de SES (a noter que ce n'est pas Blanquer qui le dit)
— Café pédagogique (@cafepedagogique) February 20, 2018
- DanskaProphète
Ca reste une absurdité : soit il y a un volume horaire défini réservé à la science po et donc aux SES (et dans ce cas, pourquoi regrouper l'ensemble dans une seule discipline ?) ; soit il y a un volume horaire pour la discipline, donc HG et SES mêlés, et alors bonjour la foire d'empoigne lors des répartitions !
- LaotziSage
C'est l'un des buts de la réforme : casser les blocs disciplinaires. Ce sera la même chose pour 'humanités, littérature, philosophie" ou encore "humanités numériques et scientifiques".
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Isis39Enchanteur
Laotzi a écrit:C'est l'un des buts de la réforme : casser les blocs disciplinaires. Ce sera la même chose pour 'humanités, littérature, philosophie" ou encore "humanités numériques et scientifiques".
Lycée : humanités numériques et scientifiques : des professeurs venus d'horizons différents mais maths, PC et SVT" particulièrement concernés " affirme Blanquer
— Café pédagogique (@cafepedagogique) 20 février 2018
- DanskaProphète
En fait, on pourrait faire plus simple : "allez, n'importe qui peut enseigner n'importe quoi, et basta !"
- BélinacFidèle du forum
Oh, il y aura un programme avec un nombre d'heures détaillé pour chaque chapitre.... Chacune des quatre sciences "molles" devraient y retrouver ses petits...
- l-es-prit1Niveau 7
Bravo à Aggiornamento et @Laverdure pour leur modération et justesse dans leurs propos. HG-SES : matières sœurs. Ne nous combattons pas, résistons et travaillons ensemble en complémentarité.
- BélinacFidèle du forum
Personnellement, je serai ravi de travailler avec le collègue de SES... Croiser les approches historique et sociologique peut être intéressant....
- DanskaProphète
Personnellement, je n'ai pas besoin d'un machin composé au nom pompeux pour travailler avec les collègues d'HG... Il y a pas mal de thèmes communs aux deux disciplines, donc bien sûr qu'on peut (et qu'on a même souvent intérêt) à travailler ensemble ! Mais présenté comme ça, ça ne laisse plus aucune place au volontariat, c'est absurde.
- OlympiasProphète
Cleroli a écrit:L'analyse du Snes qui met bien en évidence les objectifs de ces enseignements fourre-tout (désolée si ça a déjà été indiqué)SourceSNES a écrit: Le projet prévoit cependant la création d’une nouvelle spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques », dotée de 4 heures en première et 6 heures en terminale.
Comme d’autres « nouveautés » (« humanités scientifiques et numériques » ; « humanités, littérature et philosophie »), elle consiste à globaliser des enseignements différents dans un « paquet » aux contours plus ou moins flous. Un des enjeux est clairement de remettre en cause les disciplines scolaires, et la qualification disciplinaire des professeur-e-s qui les enseignent, notamment parce que cela permet une « gestion des ressources humaines » plus « flexible ».
Dans ce cas précis, on associe dans un même « enseignement » les professeur-e-s d’histoire-géographie et de sciences économiques et sociales. Ils et elles ont des formations universitaires initiales très diverses, qui se recoupent parfois, mais la science politique est une des disciplines de référence des SES, présente dans ses programmes, et surtout évaluée dans ses concours de recrutement. Or ce sont les concours qui fondent la qualification disciplinaire des enseignants. Que cherche-t-on à faire en créant de cette façon des enseignements nouveaux ? Mettre en concurrence des collègues, pour donner du « grain à moudre » au Conseil pédagogique ? Contraindre au travail en équipe interdisciplinaire au lieu d’en créer l’envie et les conditions (temps de concertation, programmes adéquats...) ? Effacer les spécialisations des enseignant-e-s, pour favoriser une polyvalence qui pourra ensuite s’étendre ?
La question se pose dans les mêmes termes pour le nouvel enseignement « Humanités scientifiques et numériques » (2 heures dans le « socle de culture commune » en première et en terminale). Il est impossible de se rendre compte, avant d’en avoir étudié le programme, qui, des professeur-e-s de sciences, de philosophie, de lettres, d’enseignements artistiques, ou d’histoire-géographie, aura vocation à le prendre en charge. Ce que le Ministère de l’Éducation nationale entend par « humanités numériques » semble assez éloigné du champ universitaire du même nom, dont la structuration est si récente que peu de collègues en ont une idée claire.
Je ne vois pas en quoi le conseil pédagogique peut décider qui va enseigner quoi. C'est absurde.
- BélinacFidèle du forum
L'enjeu, c'est de proposer aux élèves une deuxième spécialité en sciences humaines et sociales... C'est leur intérêt et le notre, je crois.... Après, deux heures chacun en 1ère ou 1 heure/3 heures, c'est le programme qui nous le dira....
- BélinacFidèle du forum
Olympias a écrit:Cleroli a écrit:L'analyse du Snes qui met bien en évidence les objectifs de ces enseignements fourre-tout (désolée si ça a déjà été indiqué)SourceSNES a écrit: Le projet prévoit cependant la création d’une nouvelle spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques », dotée de 4 heures en première et 6 heures en terminale.
Comme d’autres « nouveautés » (« humanités scientifiques et numériques » ; « humanités, littérature et philosophie »), elle consiste à globaliser des enseignements différents dans un « paquet » aux contours plus ou moins flous. Un des enjeux est clairement de remettre en cause les disciplines scolaires, et la qualification disciplinaire des professeur-e-s qui les enseignent, notamment parce que cela permet une « gestion des ressources humaines » plus « flexible ».
Dans ce cas précis, on associe dans un même « enseignement » les professeur-e-s d’histoire-géographie et de sciences économiques et sociales. Ils et elles ont des formations universitaires initiales très diverses, qui se recoupent parfois, mais la science politique est une des disciplines de référence des SES, présente dans ses programmes, et surtout évaluée dans ses concours de recrutement. Or ce sont les concours qui fondent la qualification disciplinaire des enseignants. Que cherche-t-on à faire en créant de cette façon des enseignements nouveaux ? Mettre en concurrence des collègues, pour donner du « grain à moudre » au Conseil pédagogique ? Contraindre au travail en équipe interdisciplinaire au lieu d’en créer l’envie et les conditions (temps de concertation, programmes adéquats...) ? Effacer les spécialisations des enseignant-e-s, pour favoriser une polyvalence qui pourra ensuite s’étendre ?
La question se pose dans les mêmes termes pour le nouvel enseignement « Humanités scientifiques et numériques » (2 heures dans le « socle de culture commune » en première et en terminale). Il est impossible de se rendre compte, avant d’en avoir étudié le programme, qui, des professeur-e-s de sciences, de philosophie, de lettres, d’enseignements artistiques, ou d’histoire-géographie, aura vocation à le prendre en charge. Ce que le Ministère de l’Éducation nationale entend par « humanités numériques » semble assez éloigné du champ universitaire du même nom, dont la structuration est si récente que peu de collègues en ont une idée claire.
Je ne vois pas en quoi le conseil pédagogique peut décider qui va enseigner quoi. C'est absurde.
C'est tellement absurde que je me dis que le SNES appelle au loup sans élément tangible... Il faut rester vigilant, cela dit...
- OlympiasProphète
Ceci étant, nous ne sommes pas allés au Ministère pour réclamer d'enseigner les Sc. politiques, mais pour préserver un nombre maximal d'heures en HG.
- CleroliDoyen
Le SNES pointe les risques (en gras), c'est ce que j'attends, perso, d'un syndicat.Bélinac a écrit:Olympias a écrit:Cleroli a écrit:L'analyse du Snes qui met bien en évidence les objectifs de ces enseignements fourre-tout (désolée si ça a déjà été indiqué)SourceSNES a écrit: Le projet prévoit cependant la création d’une nouvelle spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques », dotée de 4 heures en première et 6 heures en terminale.
Comme d’autres « nouveautés » (« humanités scientifiques et numériques » ; « humanités, littérature et philosophie »), elle consiste à globaliser des enseignements différents dans un « paquet » aux contours plus ou moins flous. Un des enjeux est clairement de remettre en cause les disciplines scolaires, et la qualification disciplinaire des professeur-e-s qui les enseignent, notamment parce que cela permet une « gestion des ressources humaines » plus « flexible ».
Dans ce cas précis, on associe dans un même « enseignement » les professeur-e-s d’histoire-géographie et de sciences économiques et sociales. Ils et elles ont des formations universitaires initiales très diverses, qui se recoupent parfois, mais la science politique est une des disciplines de référence des SES, présente dans ses programmes, et surtout évaluée dans ses concours de recrutement. Or ce sont les concours qui fondent la qualification disciplinaire des enseignants. Que cherche-t-on à faire en créant de cette façon des enseignements nouveaux ? Mettre en concurrence des collègues, pour donner du « grain à moudre » au Conseil pédagogique ? Contraindre au travail en équipe interdisciplinaire au lieu d’en créer l’envie et les conditions (temps de concertation, programmes adéquats...) ? Effacer les spécialisations des enseignant-e-s, pour favoriser une polyvalence qui pourra ensuite s’étendre ?
La question se pose dans les mêmes termes pour le nouvel enseignement « Humanités scientifiques et numériques » (2 heures dans le « socle de culture commune » en première et en terminale). Il est impossible de se rendre compte, avant d’en avoir étudié le programme, qui, des professeur-e-s de sciences, de philosophie, de lettres, d’enseignements artistiques, ou d’histoire-géographie, aura vocation à le prendre en charge. Ce que le Ministère de l’Éducation nationale entend par « humanités numériques » semble assez éloigné du champ universitaire du même nom, dont la structuration est si récente que peu de collègues en ont une idée claire.
Je ne vois pas en quoi le conseil pédagogique peut décider qui va enseigner quoi. C'est absurde.
C'est tellement absurde que je me dis que le SNES appelle au loup sans élément tangible... Il faut rester vigilant, cela dit...
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