- OlympiasProphète
Danska, cela fait référence à l'épreuve écrite terminale. Nous ne sommes pas favorables au CC. Mais comme il est prévu, il est nécessaire d'être vigilants.Danska a écrit:J'ai dû rater quelque chose : en quoi l'HG est-elle moins "universelle" que le français ou la philosophie, dans la mesure où elle a également une place dans le tronc commun ?Cleroli a écrit:Un autre extrait que je trouve représentatif des demandes de cette association :APHG a écrit:Reconnue comme interlocutrice constructive mais ferme par les plus hautes instances de l’Institution, l’APHG a porté lors des rencontres des derniers mois un message très clair et manifestement pris en compte. Au ministre qui a pris le temps d’un long rendez-vous début janvier, le second en quelques mois, elle a rappelé l’état d’accablement des collègues, les périls d’une réforme qui serait faite sans eux et contre eux, la centralité de nos disciplines, l’inquiétant niveau de beaucoup d’élèves. À la commission Mathiot, elle a signifié sans ambages les dangers de certaines de ses propositions en matière d’évaluation et la nécessité d’assurer à l’histoire-géographie la place la plus large possible parmi les spécialités de première et de terminale, faute de l’ériger en discipline universelle comme le français ou la philosophie.
https://www.aphg.fr/Compte-rendu-de-la-commission-des-Lycees-Fevrier-2018
- OlympiasProphète
https://www.aphg.fr/L-APHG-recue-par-la-Commission-Mathiot-sur-le-bac-et-la-reforme-du-lycee
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:Il faut voir les programmes. Je ne vois pas, en tant qu'historienne, comment on pourrait faire l'économie des auteurs auxquels tu fais référence.Elyas a écrit:Fera-t-on lire dans cette discipline Sun Tzu, Machiavel et autres auteurs de référence dans les sciences politiques ?
Je crains le pire. Si, à mon étonnement ravi, ces auteurs étaient au programme, c'est qu'on cherche à former n'importe quel élève de France à ce qui était auparavant l'apanage d'une fraction élitiste de la population ou de personnes passionnées et curieuses.
- RogerMartinBon génie
Ce sont des auteurs que mon enseignant d'HG m'a fait lire en 2de (il y en avait des extraits dans le manuel, d'ailleurs), et je peux garantir que je n'étais pas dans un établissement +++. Il faut arrêter avec le délire de l'élitisme. Les sciences politiques, ce n'est pas de la physique nucléaire, ça se saurait.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- ElyasEsprit sacré
RogerMartin a écrit:Ce sont des auteurs que mon enseignant d'HG m'a fait lire en 2de (il y en avait des extraits dans le manuel, d'ailleurs), et je peux garantir que je n'étais pas dans un établissement +++. Il faut arrêter avec le délire de l'élitisme. Les sciences politiques, ce n'est pas de la physique nucléaire, ça se saurait.
Je n'ai pas dit cela. D'ailleurs, ton cas entre dans la 2e catégorie que j'ai décrite, ton professeur qui a compris l'intérêt de faire lire ces auteurs. On ne peut pas compter que sur des rencontres fugaces pour cette partie de la culture politique de base.
- OlympiasProphète
Je ne parle pas d'étudier des oeuvres intégrales.Elyas a écrit:Olympias a écrit:Il faut voir les programmes. Je ne vois pas, en tant qu'historienne, comment on pourrait faire l'économie des auteurs auxquels tu fais référence.Elyas a écrit:Fera-t-on lire dans cette discipline Sun Tzu, Machiavel et autres auteurs de référence dans les sciences politiques ?
Je crains le pire. Si, à mon étonnement ravi, ces auteurs étaient au programme, c'est qu'on cherche à former n'importe quel élève de France à ce qui était auparavant l'apanage d'une fraction élitiste de la population ou de personnes passionnées et curieuses.
Ah, parce que tu n'as jamais fait étudier un extrait du Prince ?
Pour ma part, quand je traite le chapitre de terminale "La Chine et le monde", je ne pense pas qu'un petit condensé des fondamentaux chinois soit du luxe, vu qu'on nous demande d'enseigner ce chapitre à des élèves qui ignorent TOUT de l'histoire et de la culturevde ce pays. Et je n'ai jamais prêché pour l'encyclopédisme !! Loin de là.
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:Je ne parle pas d'étudier des oeuvres intégrales.Elyas a écrit:Olympias a écrit:Il faut voir les programmes. Je ne vois pas, en tant qu'historienne, comment on pourrait faire l'économie des auteurs auxquels tu fais référence.Elyas a écrit:Fera-t-on lire dans cette discipline Sun Tzu, Machiavel et autres auteurs de référence dans les sciences politiques ?
Je crains le pire. Si, à mon étonnement ravi, ces auteurs étaient au programme, c'est qu'on cherche à former n'importe quel élève de France à ce qui était auparavant l'apanage d'une fraction élitiste de la population ou de personnes passionnées et curieuses.
Ah, parce que tu n'as jamais fait étudier un extrait du Prince ?
Pour ma part, quand je traite le chapitre de terminale "La Chine et le monde", je ne pense pas qu'un petit condensé des fondamentaux chinois soit du luxe, vu qu'on nous demande d'enseigner ce chapitre à des élèves qui ignorent TOUT de l'histoire et de la culturevde ce pays. Et je n'ai jamais prêché pour l'encyclopédisme !! Loin de là.
Personnellement, si cet enseignement existe, je ne conçois pas de faire autrement que de faire lire ces ouvrages en lecture intégrale. Mais bon, je suis hors du temps moderne.
- RogerMartinBon génie
Elyas a écrit:RogerMartin a écrit:Ce sont des auteurs que mon enseignant d'HG m'a fait lire en 2de (il y en avait des extraits dans le manuel, d'ailleurs), et je peux garantir que je n'étais pas dans un établissement +++. Il faut arrêter avec le délire de l'élitisme. Les sciences politiques, ce n'est pas de la physique nucléaire, ça se saurait.
Je n'ai pas dit cela. D'ailleurs, ton cas entre dans la 2e catégorie que j'ai décrite, ton professeur qui a compris l'intérêt de faire lire ces auteurs. On ne peut pas compter que sur des rencontres fugaces pour cette partie de la culture politique de base.
Merci pour la rencontre fugace. Tout le monde n'a pas la chance comme toi d'être un puits de science.
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I User5899.
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- ElyasEsprit sacré
RogerMartin a écrit:Elyas a écrit:RogerMartin a écrit:Ce sont des auteurs que mon enseignant d'HG m'a fait lire en 2de (il y en avait des extraits dans le manuel, d'ailleurs), et je peux garantir que je n'étais pas dans un établissement +++. Il faut arrêter avec le délire de l'élitisme. Les sciences politiques, ce n'est pas de la physique nucléaire, ça se saurait.
Je n'ai pas dit cela. D'ailleurs, ton cas entre dans la 2e catégorie que j'ai décrite, ton professeur qui a compris l'intérêt de faire lire ces auteurs. On ne peut pas compter que sur des rencontres fugaces pour cette partie de la culture politique de base.
Merci pour la rencontre fugace. Tout le monde n'a pas la chance comme toi d'être un puits de science.
Je ne comprends pas ton attaque sur le coup. Tu as rencontré des enseignants remarquables. Cela fait partie du jeu. Tu as eu de la chance et tu sembles vouloir en faire une loi générale de ton temps, ce qui n'est pas le cas. Quant à la remarque sur ma qualité d'être un aménagement hydrique profond où l'eau pourvoit une immense sagesse, je la trouve assez déplacée.
- HalybelÉrudit
henriette a écrit:En tout cas, une chose est sûre, le MEN a très bien réussi son coup : diviser pour mieux régner, opposer pour éviter l'union qui fait la force, ça marche visiblement à tous les coups.
J'espère que nous serons tous capables de ne pas nous laisser tenter à nous écharper pour récupérer les restes. La seule solution est de nous unir pour rejeter en bloc cette réforme - mais quand je lis certaines interventions, je me dis que ce n'est pas gagné pour nous.
Cela marche car certains professeurs, pour ne pas dire beaucoup, sont "égoïstes". Cela s'explique peut-être par le caractère solitaire du métier : on est seul dans nos classes. Mais quand je vois certains arguments : "ah non, la SES va nous voler des heures, on va perdre un poste nieu nieu nieu" alors que le problème est tellement plus global que ce genre de considérations, que je pourrai entendre dans la bouche de collégiens. Je suis à chaque fois dépité quand je lis ce genre de fil ou celui "mutation". Où au final on en est à chacun pour soi. Faut pas s'étonner que ce métier n'évolue pas et c'est un "jeune" qui parle.
- JPhMMDemi-dieu
Ce serait oublier que les élèves sont des personnes.Halybel a écrit:Cela s'explique peut-être par le caractère solitaire du métier : on est seul dans nos classes.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HalybelÉrudit
JPhMM a écrit:Ce serait oublier que les élèves sont des personnes.Halybel a écrit:Cela s'explique peut-être par le caractère solitaire du métier : on est seul dans nos classes.
Merci mais ce n'est pas le même soutien, certains parlant même d'affronter les élèves : "Comment je ferai demain pour affronter les élèves" etc... Enfin bref vous m'avez parfaitement compris.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- JPhMMDemi-dieu
Pas vraiment, parce que, du fait que les élèves sont des personnes, je trouve que le métier d'enseignant est précisément l'un des moins égoïstes.Halybel a écrit:JPhMM a écrit:Ce serait oublier que les élèves sont des personnes.Halybel a écrit:Cela s'explique peut-être par le caractère solitaire du métier : on est seul dans nos classes.
Merci mais ce n'est pas le même soutien, certains parlant même d'affronter les élèves : "Comment je ferai demain pour affronter les élèves" etc... Enfin bref vous m'avez parfaitement compris.
Mais peu importe.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HalybelÉrudit
JPhMM a écrit:Pas vraiment, parce que, du fait que les élèves sont des personnes, je trouve que le métier d'enseignant est précisément l'un des moins égoïstes.Halybel a écrit:JPhMM a écrit:Ce serait oublier que les élèves sont des personnes.Halybel a écrit:Cela s'explique peut-être par le caractère solitaire du métier : on est seul dans nos classes.
Merci mais ce n'est pas le même soutien, certains parlant même d'affronter les élèves : "Comment je ferai demain pour affronter les élèves" etc... Enfin bref vous m'avez parfaitement compris.
Mais peu importe.
D'où le paradoxe, comment on peut être aussi "égoïste" face aux coups de massue portés à notre métier, en restant dans son coin, et ne penser qu'à préserver nos "privilèges" et, à coté, faire ce métier qui demande, "normalement" abnégation et don de soi. D'ailleurs pardon JPhMM, mais le discours du "biendeszenfants", "on est là pour les élèves" ça fait bien longtemps que 90% de mes collègues en salle des professeurs l'ont brisé.
Mais peu importe.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- LaverdureEmpereur
En ce qui concerne les programmes : il n'y a pas, pour l'instant, d'histoire des idées politiques dans le programme de la spé Science po en Tle (pas plus qu'il y en avait dans celui de l'option en 1re jusqu'en 2011). Les programmes sont construit autour de 3 grands thèmes/domaines des sciences politiques : la sociologie politique (socio électorale, socialisation et culture politique, mouvements sociaux et répertoire d'action collective, partis et organisations politiques), l'action publique (dans un cadre européen) et le système politique/régime politique (qui nous rapproche un peu du droit constit'). Et le tout doit être traité en 1,5h par semaine : impossible de faire des références aux auteurs que vous citez.
Il faudra surveiller les programmes : ce sont eux qui vont permettre de délimiter les champs d'intervention de chacun. Par exemple, je trouve qu'un programme d'histoire politique de la France complèterait assez bien un programme de science po portant sur les régimes politiques démocratiques et leurs caractéristiques : ce sont ces références qui manquent le plus aux élèves quand il faut leur expliquer le pourquoi du comment du régime semi-présidentiel français.
Il faudra surveiller les programmes : ce sont eux qui vont permettre de délimiter les champs d'intervention de chacun. Par exemple, je trouve qu'un programme d'histoire politique de la France complèterait assez bien un programme de science po portant sur les régimes politiques démocratiques et leurs caractéristiques : ce sont ces références qui manquent le plus aux élèves quand il faut leur expliquer le pourquoi du comment du régime semi-présidentiel français.
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- JPhMMDemi-dieu
Il est fort heureux qu'ils aient brisé le "biendeszenfants". Mais qu'ils nient être là pour les élèves est par contre problématique.Halybel a écrit:JPhMM a écrit:Pas vraiment, parce que, du fait que les élèves sont des personnes, je trouve que le métier d'enseignant est précisément l'un des moins égoïstes.Halybel a écrit:JPhMM a écrit:
Ce serait oublier que les élèves sont des personnes.
Merci mais ce n'est pas le même soutien, certains parlant même d'affronter les élèves : "Comment je ferai demain pour affronter les élèves" etc... Enfin bref vous m'avez parfaitement compris.
Mais peu importe.
D'où le paradoxe, comment on peut être aussi "égoïste" face aux coups de massue portés à notre métier, en restant dans son coin, et ne penser qu'à préserver nos "privilèges" et, à coté, faire ce métier qui demande, "normalement" abnégation et don de soi. D'ailleurs pardon JPhMM, mais le discours du "biendeszenfants", "on est là pour les élèves" ça fait bien longtemps que 90% de mes collègues en salle des professeurs l'ont brisé.
Mais peu importe.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- kiwiGuide spirituel
Laverdure a écrit:En ce qui concerne les programmes : il n'y a pas, pour l'instant, d'histoire des idées politiques dans le programme de la spé Science po en Tle (pas plus qu'il y en avait dans celui de l'option en 1re jusqu'en 2011). Les programmes sont construit autour de 3 grands thèmes/domaines des sciences politiques : la sociologie politique (socio électorale, socialisation et culture politique, mouvements sociaux et répertoire d'action collective, partis et organisations politiques), l'action publique (dans un cadre européen) et le système politique/régime politique (qui nous rapproche un peu du droit constit'). Et le tout doit être traité en 1,5h par semaine : impossible de faire des références aux auteurs que vous citez.
Il faudra surveiller les programmes : ce sont eux qui vont permettre de délimiter les champs d'intervention de chacun. Par exemple, je trouve qu'un programme d'histoire politique de la France complèterait assez bien un programme de science po portant sur les régimes politiques démocratiques et leurs caractéristiques : ce sont ces références qui manquent le plus aux élèves quand il faut leur expliquer le pourquoi du comment du régime semi-présidentiel français.
Fatalement... En 3eme, on traite ça en...1h grand max en fin d'année, et encore, quand c'est fait autrement qu'avec des poly. Quant aux élèves de 1ère, c'est peut-être un peu plus, mais je doute que ça prenne très longtemps...
- Flagada_28Niveau 7
Nous n'abordons ni Machiavel ni Sun Tzu en Science PO en Terminale puisque nous abordons
-Les différents sytèmes institutionnels (régimes, votes, différents types de démocratie...)
-La sociologie politique (variables lourdes du vote, influence des médias, socialisation politique, repertoire d'actions politiques, la société civile organisée)
-L'Union Européenne, ses institutions, son influence sur l'action publique
Et c'est sur ça que nous, profs de S.E.S. nous pouvons tomber au CAPES. Mais nous devons évidemment aussi maitriser (comme les enseignants en HG je suppose) Montesquieu, Locke, Hume, Rousseau, Hobbes, Elias...
Donc la science Po qui est étudiée en terminale n'est pas l'histoire des idées politiques, mais comment la société actuelle est politisée, et quels sont les relations et les acteurs dans ce système politique.
Donc y'a de la place pour les profs de Hg dans cette discipline notamment en Geopo.
De reste, avec aucune objection de Blanquer, je pense que Mathiot a tout dit:
*La partie science po sera donnée aux enseignants en S.E.S.
-Les différents sytèmes institutionnels (régimes, votes, différents types de démocratie...)
-La sociologie politique (variables lourdes du vote, influence des médias, socialisation politique, repertoire d'actions politiques, la société civile organisée)
-L'Union Européenne, ses institutions, son influence sur l'action publique
Et c'est sur ça que nous, profs de S.E.S. nous pouvons tomber au CAPES. Mais nous devons évidemment aussi maitriser (comme les enseignants en HG je suppose) Montesquieu, Locke, Hume, Rousseau, Hobbes, Elias...
Donc la science Po qui est étudiée en terminale n'est pas l'histoire des idées politiques, mais comment la société actuelle est politisée, et quels sont les relations et les acteurs dans ce système politique.
Donc y'a de la place pour les profs de Hg dans cette discipline notamment en Geopo.
De reste, avec aucune objection de Blanquer, je pense que Mathiot a tout dit:
*La partie science po sera donnée aux enseignants en S.E.S.
- LaverdureEmpereur
Flagada_28 a écrit:De reste, avec aucune objection de Blanquer, je pense que Mathiot a tout dit:
*La partie science po sera donnée aux enseignants en S.E.S.
C'est assez facile à dire, ça, malheureusement et il faudra attendre les textes officiels pour voir comment ils sont rédigés et donc comment ils encadrent ce partage des tâches. Du reste, même si Blanquer n'a pas objecté, Mathiot n'a pas de pouvoir de décision en la matière. S'il ne s'agit que d'une recommandation, le partage sera laissé aux bons soins du CDE ou des différentes équipes : cela ne nous sauve pas, en l'état, d'une guerre de chapelles.
_________________
- Marc SmithNiveau 6
C'est dommage justement de tomber dans une "guerre des chapelles". Pourquoi attendre des directives du ministère pour savoir qui de nous deux va enseigner la sciences po dans la mesure où n'importe quel certifié / agrégé en sciences humaines (socio, éco, histoire-géo...) aura les compétences pour l'enseigner au niveau première / terminale ?
_________________
"Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme."
A. Smith (1776)
"Moins tu manges, tu bois, tu achètes des livres, moins tu vas au théâtre, au bal, au cabaret, moins tu penses, tu aimes, tu fais de la théorie, moins tu chantes, tu parles, tu fais de l'escrime, etc., et plus tu épargnes, plus tu augmentes ton trésor que ne mangeront ni les mites ni la poussière, ton capital."
K. Marx (1844)
- mamieprofExpert spécialisé
Parce que si c'est comme l EMC, chez nous c'est chasse gardée des collègues d'HG et que pour compléter un service de philo le CDE a donné une heure d'EMC il y a 2 ans et depuis c 'est la guerre ouverte entre ces 2 matières... pour une heure ! alors je n'ose penser ce que donnerait un cadrage local pour la scpo...
- Flagada_28Niveau 7
mamieprof a écrit:Parce que si c'est comme l EMC, chez nous c'est chasse gardée des collègues d'HG et que pour compléter un service de philo le CDE a donné une heure d'EMC il y a 2 ans et depuis c 'est la guerre ouverte entre ces 2 matières... pour une heure ! alors je n'ose penser ce que donnerait un cadrage local pour la scpo...
Nous c'est pas chasse gardée au contraire j'ai 3 classes (en demi-groupes) en EMC....Les profs de HG refilent ça aux profs de S.E.S.
- TontondubledNiveau 6
Pourquoi Blanquer a-t-il voulu créer une spé HG-Géopo-SciencesPo et non pas une spé SES-SciencesPo ? Quel est l'intéret ?
Premier élément de réponse : renforcer l'interdisciplinarité, obliger les profs à travailler plus souvent ensemble, etc.
Deuxième élément de réponse : ratisser plus large...
Avec des collègues, nous avons fait des sondages dans plusieurs classes de Seconde. Certes, ces élèves ne seront pas concernés par la réforme mais ces sondages nous donnent des indications très intéressantes.
Les élèves de Seconde qui souhaitent entrer en 1ère ES l'année prochaine auraient tous choisi, parmi leurs trois spécialités, la spécialité SES et la spé HG-Géopo-SciencesPo. Jusque-là, rien de surprenant.
Les élèves de Seconde qui souhaitent entrer en 1ère L l'année prochaine auraient tous choisi, parmi leurs trois spécialités, la spé HG-Géopo-SciencesPo.
Enfin, parmi les élèves qui veulent entrer en 1ère S l’année prochaine, un nombre non négligeable auraient également choisi, en plus de leurs deux spécialités scientifiques, la spé HG-Géopo-SciencesPo. Et ça, c’est plus surprenant. Sont concernés notamment des élèves qui pensent aller en CPGE ECS mais pas seulement.
Au final, les sciences politiques vont très certainement attirer un nombre total d’élèves nettement supérieur au seul nombre d’élèves à profil économique. Les élèves à profil littéraire m’ont expliqué être très intéressés par les sciences politiques mais pas par l’économie. En couplant l’HG avec les sciences politiques, on permet à des élèves littéraires et même à des élèves scientifiques de faire des sciences politiques sans avoir à se farcir des SES. C’est du moins ce que ces élèves m’ont expliqué.
Tout cela peut se révéler positif pour les enseignants d’HG et de SES : ils vont peut-être pouvoir, dans certains lycées, gagner quelques HSA si jamais la spé HG-Géopo-SciencesPo est demandée par un grand nombre d’élèves, bien au-delà des seuls élèves à profil économique.
Premier élément de réponse : renforcer l'interdisciplinarité, obliger les profs à travailler plus souvent ensemble, etc.
Deuxième élément de réponse : ratisser plus large...
Avec des collègues, nous avons fait des sondages dans plusieurs classes de Seconde. Certes, ces élèves ne seront pas concernés par la réforme mais ces sondages nous donnent des indications très intéressantes.
Les élèves de Seconde qui souhaitent entrer en 1ère ES l'année prochaine auraient tous choisi, parmi leurs trois spécialités, la spécialité SES et la spé HG-Géopo-SciencesPo. Jusque-là, rien de surprenant.
Les élèves de Seconde qui souhaitent entrer en 1ère L l'année prochaine auraient tous choisi, parmi leurs trois spécialités, la spé HG-Géopo-SciencesPo.
Enfin, parmi les élèves qui veulent entrer en 1ère S l’année prochaine, un nombre non négligeable auraient également choisi, en plus de leurs deux spécialités scientifiques, la spé HG-Géopo-SciencesPo. Et ça, c’est plus surprenant. Sont concernés notamment des élèves qui pensent aller en CPGE ECS mais pas seulement.
Au final, les sciences politiques vont très certainement attirer un nombre total d’élèves nettement supérieur au seul nombre d’élèves à profil économique. Les élèves à profil littéraire m’ont expliqué être très intéressés par les sciences politiques mais pas par l’économie. En couplant l’HG avec les sciences politiques, on permet à des élèves littéraires et même à des élèves scientifiques de faire des sciences politiques sans avoir à se farcir des SES. C’est du moins ce que ces élèves m’ont expliqué.
Tout cela peut se révéler positif pour les enseignants d’HG et de SES : ils vont peut-être pouvoir, dans certains lycées, gagner quelques HSA si jamais la spé HG-Géopo-SciencesPo est demandée par un grand nombre d’élèves, bien au-delà des seuls élèves à profil économique.
- DanskaProphète
Rien à dire, votre sens du tact et de la mesure est tout simplement fascinant.Tontondubled a écrit: En couplant l’HG avec les sciences politiques, on permet à des élèves littéraires et même à des élèves scientifiques de faire des sciences politiques sans avoir à se farcir des SES. C’est du moins ce que ces élèves m’ont expliqué.
Tout cela peut se révéler positif pour les enseignants d’HG et de SES : ils vont peut-être pouvoir, dans certains lycées, gagner quelques HSA si jamais la spé HG-Géopo-SciencesPo est demandée par un grand nombre d’élèves, bien au-delà des seuls élèves à profil économique.
Encore une fois, avez-vous fait le compte des heures gagnées ou perdues en HG, avant de crier haro sur les autres disciplines ?
- BélinacFidèle du forum
mamieprof a écrit:Parce que si c'est comme l EMC, chez nous c'est chasse gardée des collègues d'HG et que pour compléter un service de philo le CDE a donné une heure d'EMC il y a 2 ans et depuis c 'est la guerre ouverte entre ces 2 matières... pour une heure ! alors je n'ose penser ce que donnerait un cadrage local pour la scpo...
C'est évidemment fâcheux, mais cet "attachement" a des raisons historiques : l'éducation civique était à l'origine dévolue aux Professeurs d'Histoire-Géo... A mon époque, elle était susceptible de tomber aux concours, je crois me souvenir.... La même situation que les Sciences Politiques aujourd'hui pour les Profs de SES, en somme... Je vous souhaite de ne pas connaitre la même évolution et de garder votre exclusivité sur cet enseignement qui n'est rien d'autre qu'une branche de la Sociologie....
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