- CleroliDoyen
J'espère que tu as raison !Bélinac a écrit:Cleroli a écrit:Le SNES pointe les risques (en gras), c'est ce que j'attends, perso, d'un syndicat.Bélinac a écrit:Olympias a écrit:
Je ne vois pas en quoi le conseil pédagogique peut décider qui va enseigner quoi. C'est absurde.
C'est tellement absurde que je me dis que le SNES appelle au loup sans élément tangible... Il faut rester vigilant, cela dit...
"Clairement" ce n'est pas "pointer un risque", c'est alimenter la théorie du complot... C'est ce genre de raccourci qui rend, à la longue, les Syndicats peu représentatifs ("légitimes", dirait le "politiste" ). Je prends date : la Science Politique sera aux professeurs de SES, le reste à l'Histoire/Géo..... On parie ??
- Flagada_28Niveau 7
Je ne comprend pas cette idée que la science politique pourrait être enseigné par tous...
La science politique provient de la sociologie politique qui utilise donc du vocabulaire sociologique précis que les élèves acquierent en premiere et term.
Ce n'est pas juste l'analyse d'institutions et de leurs fonctionnement comme en EMC.
Il y'a une moitié entière du cours sur les facteurs sociologiques du vote, la socialisation politique, les mouvements sociaux,les stratégies dans les partis..
Et dans le premier theme sur l'analyse des institutions et des régimes on analyse sociologiquement les inégalités sociales!
La science po c'est pas que des schémas pour dire qui fait quoi, loin de là... c'est même le minimum.
Je suis enseignant en socio a la fac et tout comme mon collegue ci-dessus j'ai des difficultés en économie ^^ on se complète donc.
Mais j'ai montré le programme de science po a mes collegues de HG, ils m'ont dit qu'ils ne maitrisent pas 70-75% de ces sujets.
Tout comme nous ou la geopolitique on sait des choses mais on ne maitrise pas!
La science politique provient de la sociologie politique qui utilise donc du vocabulaire sociologique précis que les élèves acquierent en premiere et term.
Ce n'est pas juste l'analyse d'institutions et de leurs fonctionnement comme en EMC.
Il y'a une moitié entière du cours sur les facteurs sociologiques du vote, la socialisation politique, les mouvements sociaux,les stratégies dans les partis..
Et dans le premier theme sur l'analyse des institutions et des régimes on analyse sociologiquement les inégalités sociales!
La science po c'est pas que des schémas pour dire qui fait quoi, loin de là... c'est même le minimum.
Je suis enseignant en socio a la fac et tout comme mon collegue ci-dessus j'ai des difficultés en économie ^^ on se complète donc.
Mais j'ai montré le programme de science po a mes collegues de HG, ils m'ont dit qu'ils ne maitrisent pas 70-75% de ces sujets.
Tout comme nous ou la geopolitique on sait des choses mais on ne maitrise pas!
- TontondubledNiveau 6
Flagada_28 a écrit:Je ne comprend pas cette idée que la science politique pourrait être enseigné par tous... j'ai montré le programme de science po a mes collegues de HG, ils m'ont dit qu'ils ne maitrisent pas 70-75% de ces sujets.
Tout dépend de ce que l'on entend par "sciences politiques"... Celles-ci ne sont pas une discipline au sens strict mais plutôt un champ disciplinaire qui peut faire appel à plusieurs disciplines : sociologie, histoire, philosophie, droit, etc.
Les sciences politiques ne se résument donc pas à ce que les profs de SES enseignent en TES...
Lorsque les profs d’HG enseignent l’histoire des idéologies politiques, des régimes politiques, des institutions nationales ou supranationales, des partis politiques et du syndicalisme, ou encore enseignent les relations internationales passées (histoire) et présentes (géographie), ils délivrent un enseignement qui participe des sciences politiques.
Les profs de philosophie, lorsqu’ils abordent par exemple avec leurs élèves la question du rôle de l’Etat, Hobbes, Montesquieu, Marx, etc., font aussi des sciences politiques. Les professeurs de droit font aussi des sciences politiques...
Mais encore une fois, je le répète, personne ne conteste le fait que les profs de SES soient chargés d'enseigner les sciences politiques en TES. Ce n'est pas ça le problème ! Le problème, c'est que les profs d'HG pensaient avoir une spé de 6H00 en Terminale et ils n'auront en réalité qu'une spé de 3 ou 4H00...
Ce que je souhaiterais, personnellement, c'est :
- une spé Histoire-Géo-Géopolitique de 6H00 (sans sciences politiques).
- une spé SES avec des sciences politiques de 6H00.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Alors, non, ce n'est pas du complotisme, c'est le fruit d'une analyse après plusieurs entetiens avec le ministère. .. Analyse fondée sur la volonté du ministère de renforcer le rôle du conseil pédagogique, au détriment du CA. Et oui, déjà, le conseil pédagogique est le lieu d'une foire d'empoigne entre disciplines, grâce à l'introduction d'enseignements non fléchés. Je pense à l'EMC mais aussi aux enseignements d'exploration. Sur le terrain, il y a régulièrement des remontées de collègues qui sont victimes de cela. Pourquoi ? Parce que certains chefs d'établissement savent très bien utiliser les rivalités, ce qui menace des postes. Cela va se renforcer puisqu'il y a une volonté d'augmenter les HSA, au détriment des heures poste. C'est déjà le cas cette année. Il ne s'agit pas donc de complotisme mais d'une analyse fondée sur une connaissance de la complexité du système et des aspects budgétaires.Bélinac a écrit:Cleroli a écrit:Le SNES pointe les risques (en gras), c'est ce que j'attends, perso, d'un syndicat.Bélinac a écrit:Olympias a écrit:
Je ne vois pas en quoi le conseil pédagogique peut décider qui va enseigner quoi. C'est absurde.
C'est tellement absurde que je me dis que le SNES appelle au loup sans élément tangible... Il faut rester vigilant, cela dit...
"Clairement" ce n'est pas "pointer un risque", c'est alimenter la théorie du complot... C'est ce genre de raccourci qui rend, à la longue, les Syndicats peu représentatifs ("légitimes", dirait le "politiste" ). Je prends date : la Science Politique sera aux professeurs de SES, le reste à l'Histoire/Géo..... On parie ??
- RuthvenGuide spirituel
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/21022018Article636547976855751321.aspx
"Les SES sont consacrées par la réforme", dit-il, tout e ajoutant qu'elles seraient concernées par de nouveaux programmes. "La partie sciences politiques de l'enseignement histoire-géo sciences politiques sera confiée à des professeurs de SES ", ajoute P Mathiot. Cela pourra être aussi le cas pour l'enseignement "grands enjeux contemporains". Pour lui, "au pire" le volume horaire actuel sera maintenu."
"Les SES sont consacrées par la réforme", dit-il, tout e ajoutant qu'elles seraient concernées par de nouveaux programmes. "La partie sciences politiques de l'enseignement histoire-géo sciences politiques sera confiée à des professeurs de SES ", ajoute P Mathiot. Cela pourra être aussi le cas pour l'enseignement "grands enjeux contemporains". Pour lui, "au pire" le volume horaire actuel sera maintenu."
- kiwiGuide spirituel
La question n'est pas de savoir qui maîtrise ou qui ne maitrise pas. Comme cela a été souligné plus haut, l'HG comme les SES contribuent à fournir un enseignement en sciences politiques, comme d'autres matières présentes au lycée. Au sein du cursus de HG, particulièrement en histoire contemporaine, mais aussi en géographie, on nous donne des notions en sciences politiques (régimes politiques, fonctionnement, vocabulaire politique, culture politique, sociologie électorale...), et même en économie. Je viens de regarder par curiosité les programmes actuels de SES, et sur le plan des notions, je maîtrise un certain nombre de thématiques qui sont enseignées en sciences politiques comme en économie. En outre, une partie du programme de sciences politiques se retrouve, à un niveau moindre, en collège, en EMC et en histoire, le tout étant dévolu aux profs d'HG.
MAIS : si des thèmes se recoupent (l'UE, la mondialisation, les institutions...), ils ne sont pas identiques dans leurs contenus (plutôt complémentaires je dirais) et donc l'angle d'attaque avec les élèves n'est pas le même, et surtout, la didactique et la pédagogie sont différentes. Suffit de lire les bibliographies proposées dans les fiches eduscol des programmes de ses. En histoire, on n'a pas du tout les mêmes références.
Ainsi, pour savoir qui est le plus légitime à enseigner cette partie sciences politiques, il faudrait connaître l'esprit des programmes : quels contenus, quelles démarches? Tant qu'on ne le saura pas, il n'y aura que gueguerre de clocher.
MAIS : si des thèmes se recoupent (l'UE, la mondialisation, les institutions...), ils ne sont pas identiques dans leurs contenus (plutôt complémentaires je dirais) et donc l'angle d'attaque avec les élèves n'est pas le même, et surtout, la didactique et la pédagogie sont différentes. Suffit de lire les bibliographies proposées dans les fiches eduscol des programmes de ses. En histoire, on n'a pas du tout les mêmes références.
Ainsi, pour savoir qui est le plus légitime à enseigner cette partie sciences politiques, il faudrait connaître l'esprit des programmes : quels contenus, quelles démarches? Tant qu'on ne le saura pas, il n'y aura que gueguerre de clocher.
- BélinacFidèle du forum
Tout à fait, Kiwi.... Si je prends l'exemple du Totalitarisme (et en caricaturant), le "Sociologue" insistera plus sur les convergences (en s'appuyant sur Carl Friedrich ou H. Arendt), "l'Historien" sur les nuances (euphémisme) entre les régimes et les limites du concept (cf : I. Kershaw ou K. Pomian)..... J'ajoute, pour mettre un peu d'ambiance, que nos collègues de Philosophie ont des arguments pour revendiquer une part du gâteau!
- BélinacFidèle du forum
Ingeborg B. a écrit:
Alors, non, ce n'est pas du complotisme, c'est le fruit d'une analyse après plusieurs entetiens avec le ministère. .. Analyse fondée sur la volonté du ministère de renforcer le rôle du conseil pédagogique, au détriment du CA. Et oui, déjà, le conseil pédagogique est le lieu d'une foire d'empoigne entre disciplines, grâce à l'introduction d'enseignements non fléchés. Je pense à l'EMC mais aussi aux enseignements d'exploration. Sur le terrain, il y a régulièrement des remontées de collègues qui sont victimes de cela. Pourquoi ? Parce que certains chefs d'établissement savent très bien utiliser les rivalités, ce qui menace des postes. Cela va se renforcer puisqu'il y a une volonté d'augmenter les HSA, au détriment des heures poste. C'est déjà le cas cette année. Il ne s'agit pas donc de complotisme mais d'une analyse fondée sur une connaissance de la complexité du système et des aspects budgétaires.
Dont acte !
Sinon, quelle plaie, ces HSA... Que la vie serait belle si elles n'avaient été tirées du néant !!
- DanskaProphète
Une spé de plusieurs heures, PLUS une place dans le tronc commun... Bref, j'arrête là le débat, je n'ai aucune envie d'opposer les disciplines entre elles ; surtout quand elles sont complémentaires, ça devient absurde.Tontondubled a écrit:Flagada_28 a écrit:Je ne comprend pas cette idée que la science politique pourrait être enseigné par tous... j'ai montré le programme de science po a mes collegues de HG, ils m'ont dit qu'ils ne maitrisent pas 70-75% de ces sujets.
Tout dépend de ce que l'on entend par "sciences politiques"... Celles-ci ne sont pas une discipline au sens strict mais plutôt un champ disciplinaire qui peut faire appel à plusieurs disciplines : sociologie, histoire, philosophie, droit, etc.
Les sciences politiques ne se résument donc pas à ce que les profs de SES enseignent en TES...
Lorsque les profs d’HG enseignent l’histoire des idéologies politiques, des régimes politiques, des institutions nationales ou supranationales, des partis politiques et du syndicalisme, ou encore enseignent les relations internationales passées (histoire) et présentes (géographie), ils délivrent un enseignement qui participe des sciences politiques.
Les profs de philosophie, lorsqu’ils abordent par exemple avec leurs élèves la question du rôle de l’Etat, Hobbes, Montesquieu, Marx, etc., font aussi des sciences politiques. Les professeurs de droit font aussi des sciences politiques...
Mais encore une fois, je le répète, personne ne conteste le fait que les profs de SES soient chargés d'enseigner les sciences politiques en TES. Ce n'est pas ça le problème ! Le problème, c'est que les profs d'HG pensaient avoir une spé de 6H00 en Terminale et ils n'auront en réalité qu'une spé de 3 ou 4H00...
Ce que je souhaiterais, personnellement, c'est :
- une spé Histoire-Géo-Géopolitique de 6H00 (sans sciences politiques).
- une spé SES avec des sciences politiques de 6H00.
- chmarmottineGuide spirituel
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/21022018Article636547976855751321.aspx
"Les SES sont consacrées par la réforme", dit-il, tout en ajoutant qu'elles seraient concernées par de nouveaux programmes. "La partie sciences politiques de l'enseignement histoire-géo sciences politiques sera confiée à des professeurs de SES ", ajoute P Mathiot. Cela pourra être aussi le cas pour l'enseignement "grands enjeux contemporains". Pour lui, "au pire" le volume horaire actuel sera maintenu.
- OlympiasProphète
Le DGEMC ce n'est ni des SES, ni des sciences politiques. C'est du droit.
- DanskaProphète
J'ai lu l'article ce matin, mais les promesses du ministre et de M. Mahiot, comment dire... :/celinesud a écrit:http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/21022018Article636547976855751321.aspx
"Les SES sont consacrées par la réforme", dit-il, tout en ajoutant qu'elles seraient concernées par de nouveaux programmes. "La partie sciences politiques de l'enseignement histoire-géo sciences politiques sera confiée à des professeurs de SES ", ajoute P Mathiot. Cela pourra être aussi le cas pour l'enseignement "grands enjeux contemporains". Pour lui, "au pire" le volume horaire actuel sera maintenu.
- mamieprofExpert spécialisé
Olympias a écrit:Le DGEMC ce n'est ni des SES, ni des sciences politiques. C'est du droit.
C'est clair, il suffit de regarder le programme... Ah ces annonces ridicules...
- OlympiasProphète
Je suis bien placée pour le savoir. On travaille avec une approche juridique.mamieprof a écrit:Olympias a écrit:Le DGEMC ce n'est ni des SES, ni des sciences politiques. C'est du droit.
C'est clair, il suffit de regarder le programme... Ah ces annonces ridicules...
- MathadorEmpereur
Danska a écrit:Enfin, une remarque, peut-être hors sujet : il a été évoqué plusieurs fois le fait qu'on pouvait difficilement faire de la physique à un niveau convenable sans faire également des maths. Pourquoi, si les deux disciplines sont complètement différentes et non liées entre elles ? Et si on commence à raisonner de cette façon - après tout, les physiciens utilisent bien des outils mathématiques, alors ils doivent s'y connaître en maths -, on peut retourner le raisonnement dans l'autre sens : pourquoi les physiciens ne pourraient-ils pas donner des cours de maths, eux aussi ?
En physique, l'outil mathématique sert à modéliser: les résultats sont réfutables au niveau expérimental, et donc ce qui intéressera le physicien est l'exactitude du calcul. S'il n'est pas bien justifié, ce n'est pas un problème si on prédit ou explique correctement le phénomène étudié. En mathématiques, on n'a pas cet ancrage au réel et c'est pourquoi l'on cherche à raisonner de façon complètement rigoureuse: c'est souvent le seul moyen d'être sûr d'avoir un résultat exact.
En conséquence, il y a une exigence de rigueur dans l'enseignement des mathématiques que ne partagent pas les physiciens, sans que ça ne leur pose de problème. Par contre j'aurais tendance à penser qu'un certain nombre d'entre eux pourrait enseigner le programme de mathématiques de STI2D (mais ce ne serait pas un cadeau pour eux…).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CleroliDoyen
Les associations d'Hist-Géo ne sont pas toutes sur la même longueur d'ondes :
L'APHG considère également que ses remarques suite au rapport Mathiot ont été entendues :
Pour rappel, Aggiornamento Hist-Géo appelait hier pour un partage disciplinaire cohérent :APHG a écrit: La spécialité introduite en 1re à raison de 4 h puis en terminale à raison de 6 h, histoire-géographie-géopolitique-science politique, a toutes les chances de séduire nombre de lycéens. L’APHG estime qu’il faut s’en emparer dans un esprit novateur et original. Elle en réclame la détention intégrale, et légitimement, d’autres spécialistes susceptibles de vouloir y intervenir disposant déjà sans partage de leur propre spécialité
. LienAggiornamento a écrit: Parce que l’Histoire-géographie et les Sciences Economiques et sociales sont des disciplines d’égale dignité, complémentaires et non concurrentes, parce qu’au delà des parcours individuels de formation des enseignants, leur qualification professionnelle repose sur leurs concours de recrutement, nous demandons une clarification rapide, nationale et prescriptive de la répartition horaire et des contenus d’enseignement entre les SES et l’histoire-géographie
L'APHG considère également que ses remarques suite au rapport Mathiot ont été entendues :
La suite ICIAPHG a écrit: Tout le travail de la commission lycée et de son président ainsi que celui des membres du bureau national en alerte permanente sont à saluer, car le projet dévoilé le 14 février dernier tient largement compte des échanges fructueux que l’APHG a eus avec l’Institution.
- CleroliDoyen
Un autre extrait que je trouve éclairant :
APHG a écrit:Reconnue comme interlocutrice constructive mais ferme par les plus hautes instances de l’Institution, l’APHG a porté lors des rencontres des derniers mois un message très clair et manifestement pris en compte. Au ministre qui a pris le temps d’un long rendez-vous début janvier, le second en quelques mois, elle a rappelé l’état d’accablement des collègues, les périls d’une réforme qui serait faite sans eux et contre eux, la centralité de nos disciplines, l’inquiétant niveau de beaucoup d’élèves. À la commission Mathiot, elle a signifié sans ambages les dangers de certaines de ses propositions en matière d’évaluation et la nécessité d’assurer à l’histoire-géographie la place la plus large possible parmi les spécialités de première et de terminale, faute de l’ériger en discipline universelle comme le français ou la philosophie.
- DanskaProphète
J'ai dû rater quelque chose : en quoi l'HG est-elle moins "universelle" que le français ou la philosophie, dans la mesure où elle a également une place dans le tronc commun ?Cleroli a écrit:Un autre extrait que je trouve représentatif des demandes de cette association :APHG a écrit:Reconnue comme interlocutrice constructive mais ferme par les plus hautes instances de l’Institution, l’APHG a porté lors des rencontres des derniers mois un message très clair et manifestement pris en compte. Au ministre qui a pris le temps d’un long rendez-vous début janvier, le second en quelques mois, elle a rappelé l’état d’accablement des collègues, les périls d’une réforme qui serait faite sans eux et contre eux, la centralité de nos disciplines, l’inquiétant niveau de beaucoup d’élèves. À la commission Mathiot, elle a signifié sans ambages les dangers de certaines de ses propositions en matière d’évaluation et la nécessité d’assurer à l’histoire-géographie la place la plus large possible parmi les spécialités de première et de terminale, faute de l’ériger en discipline universelle comme le français ou la philosophie.
- JPhMMDemi-dieu
Du reste, je comprends mal en quoi le français est une discipline universelle. A moins que ma définition d' "universel" ne soit pas celle de l'expression.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- henrietteMédiateur
En tout cas, une chose est sûre, le MEN a très bien réussi son coup : diviser pour mieux régner, opposer pour éviter l'union qui fait la force, ça marche visiblement à tous les coups.
J'espère que nous serons tous capables de ne pas nous laisser tenter à nous écharper pour récupérer les restes. La seule solution est de nous unir pour rejeter en bloc cette réforme - mais quand je lis certaines interventions, je me dis que ce n'est pas gagné pour nous.
J'espère que nous serons tous capables de ne pas nous laisser tenter à nous écharper pour récupérer les restes. La seule solution est de nous unir pour rejeter en bloc cette réforme - mais quand je lis certaines interventions, je me dis que ce n'est pas gagné pour nous.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- OlympiasProphète
Nos demandes concernaient l'HG, ses horaires, ses futurs programmes, la manière d'améliorer des épreuves du bac (nos cours n'ont pas pour but de faire recracher des chapitres). Pas une concurrence entre disciplines.
Les lignes rouges
- moins de 3h :baoum:
- réformer pour dégrader les conditions de travail : idem
Les lignes rouges
- moins de 3h :baoum:
- réformer pour dégrader les conditions de travail : idem
- CleroliDoyen
+1 je commence à désespérer .....henriette a écrit:En tout cas, une chose est sûre, le MEN a très bien réussi son coup : diviser pour mieux régner, opposer pour éviter l'union qui fait la force, ça marche visiblement à tous les coups.
J'espère que nous serons tous capables de ne pas nous laisser tenter à nous écharper pour récupérer les restes. La seule solution est de nous unir pour rejeter en bloc cette réforme - mais quand je lis certaines interventions, je me dis que ce n'est pas gagné pour nous.
La position de l'APHG est un peu plus précise/exigeante que cela, du moins c'est ainsi que je comprends l'édito.Olympias a écrit:Nos demandes concernaient l'HG, ses horaires, ses futurs programmes, la manière d'améliorer des épreuves du bac (nos cours n'ont pas pour but de faire recracher des chapitres). Pas une concurrence entre disciplines.
Les lignes rouges
- moins de 3h
- réformer pour dégrader les conditions de travail
- ElyasEsprit sacré
Fera-t-on lire dans cette discipline Sun Tzu, Machiavel et autres auteurs de référence dans les sciences politiques ?
- OlympiasProphète
Il faut voir les programmes. Je ne vois pas, en tant qu'historienne, comment on pourrait faire l'économie des auteurs auxquels tu fais référence.Elyas a écrit:Fera-t-on lire dans cette discipline Sun Tzu, Machiavel et autres auteurs de référence dans les sciences politiques ?
- OlympiasProphète
Danska, cela fait référence à l'épreuve écrite terminale. Nous ne sommes pas favorables au CC. Mais comme il est prévu, il est nécessaire d'être vigilants.Danska a écrit:J'ai dû rater quelque chose : en quoi l'HG est-elle moins "universelle" que le français ou la philosophie, dans la mesure où elle a également une place dans le tronc commun ?Cleroli a écrit:Un autre extrait que je trouve représentatif des demandes de cette association :APHG a écrit:Reconnue comme interlocutrice constructive mais ferme par les plus hautes instances de l’Institution, l’APHG a porté lors des rencontres des derniers mois un message très clair et manifestement pris en compte. Au ministre qui a pris le temps d’un long rendez-vous début janvier, le second en quelques mois, elle a rappelé l’état d’accablement des collègues, les périls d’une réforme qui serait faite sans eux et contre eux, la centralité de nos disciplines, l’inquiétant niveau de beaucoup d’élèves. À la commission Mathiot, elle a signifié sans ambages les dangers de certaines de ses propositions en matière d’évaluation et la nécessité d’assurer à l’histoire-géographie la place la plus large possible parmi les spécialités de première et de terminale, faute de l’ériger en discipline universelle comme le français ou la philosophie.
https://www.aphg.fr/Compte-rendu-de-la-commission-des-Lycees-Fevrier-2018
- Enseigner ailleurs... Postes au BO. Dossiers à remplir avant le 24 avril 2009 pour enseigner un an à l'étranger
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- 17 et 18 mai 2011 : colloque "Enseigner l'Outre-Mer, enseigner en Outre-Mer"
- affiche politique
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