- UtopiqueNiveau 5
Flagada_28 a écrit:Je n'ai pas dit ça, comme je vous dit ça reste logique pour moi qu'ils enseignent cette discipline. D'ailleurs je trouve ça plutot cool de mixer nos connaissances en SES et HG.
Mais je reste très inquiet pour les postes en SES .
En tous cas les SES sont bien touchés par la baisse de postes (-25%) au capes externe...
- LaverdureEmpereur
Dans mon lycée, actuellement, ma collègue d'arts pla me dit devoir réunir 14 élèves au moins pour ne pas voir baissé son volume horaire de 5h en spé. Je ne sais pas ce qu'il en serait avec la réforme.
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- mamieprofEsprit éclairé
Nous on a des heures d'AP généreuses en terminale, des TPE et 2 spé en terminale. On perd tellement d'heures qu'un poste sur 4 va probablement fermer...
- LaverdureEmpereur
On a aussi besoin des heures d'AP, de TPE et des deux spés pour avoir les 3 enseignants (et un contractuel sur 2 lycées)... (Et ça me fait mal de devoir mon poste, en partie à cette bêtise de TPE et d'AP et pas à des vrais cours).
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- mamieprofEsprit éclairé
Utopique a écrit:Flagada_28 a écrit:Je n'ai pas dit ça, comme je vous dit ça reste logique pour moi qu'ils enseignent cette discipline. D'ailleurs je trouve ça plutot cool de mixer nos connaissances en SES et HG.
Mais je reste très inquiet pour les postes en SES .
En tous cas les SES sont bien touchés par la baisse de postes (-25%) au capes externe...
Comme tout le monde...
http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/12/04/capes-et-agregation-2018-la-baisse-du-nombre-de-postes-discipline-par-discipline_5224472_4401467.html
- InvitéInvité
LienApmep a écrit:
Suite à la présentation de la réforme du lycée et du baccalauréat général par Jean-Michel Blanquer le 14 février, l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (A.P.M.E.P.) exprime sa grande inquiétude.
Cette réforme acte le fait que certains lycéens peuvent obtenir le baccalauréat sans enseignement de mathématiques ni en première, ni en terminale. Il y a deux jours, le rapport Villani-Torossian faisait encore grand bruit, il y est explicitement écrit que tous les lycéens, quel que soit leur choix d’étude, doivent bénéficier d’un enseignement de mathématiques (p.32). En effet, une culture scientifique et mathématique commune est nécessaire pour que chaque citoyen puisse exercer pleinement son esprit critique.
- xyzNiveau 2
mamieprof a écrit:Le ministre lors de son interview a expliqué que les profs de philo, histoire et sciences assureraient les humanités scientifiques
Qui peut s'imaginer que cet enseignement aura le moindre intérêt pour les élèves qui vont choisir les spécialités scientifiques ? Vont-ils perdre deux heures par semaine à suivre des cours de sciences de niveau 1re ES/L ?
Ou bien vont-ils faire de l'histoire ou de la philosophie des sciences ? Ce serait un peu moins absurde mais avec déjà 3h d'histoire et 4h de philo dans le tronc commun, ça va commencer à faire beaucoup pour des scientifiques.
- chmarmottineGuide spirituel
Certains pensent même qu'il y aura des maths dans les humanitésnumeriquesetscientifiques ...
http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/15/dans-le-nouveau-bac-le-poids-des-humanites-est-plus-important_5257500_1473685.htmlJe voulais dire que les maths restent obligatoires pour tous (au sein de l’enseignement « humanités numériques et scientifiques »)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/15/dans-le-nouveau-bac-le-poids-des-humanites-est-plus-important_5257500_1473685.html#wljkGCUrtdSbD641.99
- LaverdureEmpereur
Un truc intéressant (repéré sur une liste pro de prof de SES) : quelques nouvelles du système anglais. On trouve des choses intéressantes sur les choix de A-level subjects les plus populaires en 2016 : https://university.which.co.uk/advice/a-level-choices/these-are-the-10-most-popular-a-levels . Je cherche des données plus précises et sous forme de tableau.
http://www.cambridgeassessment.org.uk/images/140668-popularity-of-a-level-subjects-among-uk-university-students.pdf
http://www.cambridgeassessment.org.uk/images/140668-popularity-of-a-level-subjects-among-uk-university-students.pdf
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- William FosterExpert
celinesud a écrit:Certains pensent même qu'il y aura des maths dans les humanitésnumeriquesetscientifiques ...
http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/15/dans-le-nouveau-bac-le-poids-des-humanites-est-plus-important_5257500_1473685.htmlJe voulais dire que les maths restent obligatoires pour tous (au sein de l’enseignement « humanités numériques et scientifiques »)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/15/dans-le-nouveau-bac-le-poids-des-humanites-est-plus-important_5257500_1473685.html#wljkGCUrtdSbD641.99
Les maths seront aux humanités numériques et scientifiques ce que le latin est aux epi : un moyen de se rassurer à ce qui aiment se mentir.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- mathmaxExpert spécialisé
Sur la 2 en ce moment, notre ministre vient de dire que des «doublettes» seront proposées dans chaque lycée. Donc je suppose qu'un lycéen ne pourra pas choisir par exemple philo-maths ou arts-SVT.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- chmarmottineGuide spirituel
J'ai cru comprendre , lors de la conférence de presse, que chaque établissement pourrait (devrait ?) proposer une doublette originale.
- mathmaxExpert spécialisé
Oui, enfin, l'unique lycée d'une petite ville va peut-être plutôt viser l'efficacité pour le plus grand nombre, du moins je l'espère. L'originalité c'est très bien s'il suffit aux élèves du secteur d'un quart d'heure de métro pour y échapper, s'il faut une heure de car c'est p!us gênant...
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ZagaraGuide spirituel
Je pense que c'est certain qu'elle génèrera des inégalités supplémentaires. Cette réforme est typique de la fausse liberté : on donne une variété de possibilités de qualités inégales (du ptv de l'université, de l'employer, de la société) avec des effets cachés (sélection en L1 dont il faut connaître précisément chaque attendu, qui diffèrent selon les univs). C'est un faux choix, qui ne fait que sanctionner ceux qui se sont trompés (je suis certaine que certains combos d'options ouvriront toutes les portes et seront très vites connus des parents actifs). Parce qu'il a des variables cachées, on crée un trou énorme entre ceux qui sont en déficit d'information (les classes inférieures le plus souvent) et ceux qui savent s'informer et analyser les arcanes du système (csp+ et enfants d'enseignants).Laverdure a écrit:Zagara a écrit:On assistera peut-être à une transformation de la hiérarchie symbolique des matières, mais ce sera nécessairement lent : le réflexe premier devrait rester, dans un premier temps, de prendre maths en majeure, à mon sens.
Le fait est que les choix d'options ne sont pas que des choix utilitaristes (maximisation de l'orientation). Ce sont aussi des marqueurs sociaux, des outils de différenciation symbolique. Or, les maths sont actuellement la matière jugée la plus élevée par l'opinion publique (symboliquement) ; c'est la matière "des bons", des "méritants", que les autres "n'aiment pas".
Et les choix d'orientation ne sont pas les mêmes selon le milieu social. Cette réforme peut, sur ce point, générer des inégalités importantes.
Sans parler du fait que la réforme introduit des inégalités territoriales qui devraient être scandaleuses dans une République qui se prétend une, indivisible et de qualité égale pour tous les citoyens (inégalités des chances sur parcoursup selon l'académie d'origine/qu'on vise ; inégalité d'accès aux options sur le territoire ; etc). Je vends ma main que le petit lycée rural aura factuellement moins d'outils pour envoyer ses élèves dans les "bonnes" filières que Henri IV.
- mgb35Érudit
Je cherche une captation video ou écrite de la conférence de presse. En effet, j aimerai trouvé le passage sur qui enseignera les humanités numériques.
Quelqu'un sait ou je pourrais trouver cela ?
Quelqu'un sait ou je pourrais trouver cela ?
- archebocEsprit éclairé
Pour échapper à la doublette originale, il suffira de choisir une autre doublette.
En toute indépendance des universités, cela va sans dire.
Pour le moment, on a quand même vu un doyen d'UFR de droit expliquer que la sélection chez eux se ferait sur les maths, le latin et le grec.
meskiangasher a écrit:Ces attendus vont probablement être réécrits suite à cette réforme, sinon il y aura quelques problèmes, et beaucoup de larmes... Politiquement cela me paraît difficile.Ingeborg B. a écrit:Exactement. Il faut ajouter que dans la quasi -totalité des formations universitaires, les attendus inscrits sur parcourszut comprennent les mathématiques...
En toute indépendance des universités, cela va sans dire.
Pour le moment, on a quand même vu un doyen d'UFR de droit expliquer que la sélection chez eux se ferait sur les maths, le latin et le grec.
- V.MarchaisEmpereur
Un ami me transmet cet article des Echos qui dit bien, je crois, les vrais enjeux de cette réforme. Je fais suivre.
"L'école libre
Jean-Francis Pecresse 14/02/2018
Des murs vont enfin tomber dans l'Education nationale. Annoncée mercredi par le ministre Jean-Michel Blanquer, l'ambitieuse réforme du baccalauréat et de l'enseignement dans le second degré suppose, en effet, une vague d'assouplissements sans précédent des règles rigides qui nuisent à l'efficacité de notre système éducatif. La première des barrières à être abattue, la plus visible et la plus immédiate, est celle qui sépare encore le lycée de l'université. De part et d'autre du baccalauréat, deux mondes s'ignorent, deux mondes agencés selon leur logique propre, et cette impréparation organisée est pour beaucoup dans le taux d'échec très élevé en licence. Avec des enseignements de première et de terminale bientôt structurés n spécialités -autour d'un tronc commun- recentrés sur des matières plus proches des filières du supérieur, la réforme Blanquer instaure, entre lycée et faculté, ce continuum qui fait ses preuves dans bon nombre de pays. Logiquement, le nouveau baccalauréat, cette épreuve de révision intense qui monopolisait l'énergie des lycées, va devenir ce qu'il aurait dû être depuis bien longtemps: une porte d'entrée vers le supérieur. Mais les effets de cette réforme seront nécessairement plus profonds pour les enseignants et les établissements, comme pour les élèves. Puisque ceux-ci vont désormais pouvoir construire leur parcours de première et de terminale, c'est la demande d'enseignement qui va déterminer l'offre des enseignants, donc leur volume horaire. Un renversement complet du modèle actuel, dont on n'a pas fini de mesurer les conséquences. Temps de travail des professeurs, pluridisciplinarité, nombre d'élèves par classe, organisation des établissements: c'est un vaste maelstrom qui se prépare dans l'Education nationale. Car, même si Jean-Michel Blanquer semble avoir renoncé à organiser l'année du second degré en semestres, il est hautement probable que le découpage en semaines ne permette pas de constituer des emplois du temps combinant matières du tronc commun et spécialités. Ainsi, c'est l'annualisation du temps de travail des enseignants, sujet tabou depuis 1950, qui a enfin une chance d'être inscrite au tableau. faute d'enseignants suffisants pour répondre à la demande, notamment dans les nouvelles disciplines voulues par le ministre de l'éducation nationale, c'est la question de la bivalence des professeurs qui va devoir se poser, autrement dit leur capacité à enseigner deux matières. Enfin, puisque tous les lycées ne pourront pas assurer l'intégralité de l'offre nouvelle, l'Etat risque fort de devoir regrouper plusieurs établissements en "petites universités" dans lesquelles les lycéens devront se rendre pour suivre différents cours. C'est un immense chantier qu'ouvre Jean Michel Blanquer, celui d'une école plus libre qu'aujourd'hui. Le soutien de l'opinion lui est pour le moment acquis, ce ne sera pas de trop pour affronter les résistances syndicales"
"L'école libre
Jean-Francis Pecresse 14/02/2018
Des murs vont enfin tomber dans l'Education nationale. Annoncée mercredi par le ministre Jean-Michel Blanquer, l'ambitieuse réforme du baccalauréat et de l'enseignement dans le second degré suppose, en effet, une vague d'assouplissements sans précédent des règles rigides qui nuisent à l'efficacité de notre système éducatif. La première des barrières à être abattue, la plus visible et la plus immédiate, est celle qui sépare encore le lycée de l'université. De part et d'autre du baccalauréat, deux mondes s'ignorent, deux mondes agencés selon leur logique propre, et cette impréparation organisée est pour beaucoup dans le taux d'échec très élevé en licence. Avec des enseignements de première et de terminale bientôt structurés n spécialités -autour d'un tronc commun- recentrés sur des matières plus proches des filières du supérieur, la réforme Blanquer instaure, entre lycée et faculté, ce continuum qui fait ses preuves dans bon nombre de pays. Logiquement, le nouveau baccalauréat, cette épreuve de révision intense qui monopolisait l'énergie des lycées, va devenir ce qu'il aurait dû être depuis bien longtemps: une porte d'entrée vers le supérieur. Mais les effets de cette réforme seront nécessairement plus profonds pour les enseignants et les établissements, comme pour les élèves. Puisque ceux-ci vont désormais pouvoir construire leur parcours de première et de terminale, c'est la demande d'enseignement qui va déterminer l'offre des enseignants, donc leur volume horaire. Un renversement complet du modèle actuel, dont on n'a pas fini de mesurer les conséquences. Temps de travail des professeurs, pluridisciplinarité, nombre d'élèves par classe, organisation des établissements: c'est un vaste maelstrom qui se prépare dans l'Education nationale. Car, même si Jean-Michel Blanquer semble avoir renoncé à organiser l'année du second degré en semestres, il est hautement probable que le découpage en semaines ne permette pas de constituer des emplois du temps combinant matières du tronc commun et spécialités. Ainsi, c'est l'annualisation du temps de travail des enseignants, sujet tabou depuis 1950, qui a enfin une chance d'être inscrite au tableau. faute d'enseignants suffisants pour répondre à la demande, notamment dans les nouvelles disciplines voulues par le ministre de l'éducation nationale, c'est la question de la bivalence des professeurs qui va devoir se poser, autrement dit leur capacité à enseigner deux matières. Enfin, puisque tous les lycées ne pourront pas assurer l'intégralité de l'offre nouvelle, l'Etat risque fort de devoir regrouper plusieurs établissements en "petites universités" dans lesquelles les lycéens devront se rendre pour suivre différents cours. C'est un immense chantier qu'ouvre Jean Michel Blanquer, celui d'une école plus libre qu'aujourd'hui. Le soutien de l'opinion lui est pour le moment acquis, ce ne sera pas de trop pour affronter les résistances syndicales"
- mistinguetteFidèle du forum
Ce que je pense depuis le début exprimé clairement. Ce bac est pour moi la mort des filières des humanités. Elles deviennent inutiles puisque présentent en volume hallucinant dans le tronc commun. Tout ceux qui penseront quˋune tête bien faites nécessité l'accès aux humanités et aux sciences prendront les parcours scientifique s. Qui de fait ne seront plus scientifiques mais humanistes façon 18e. C'est donc aussi la fin d'une spécialisation scientifique. C'est aussi la ligne de udppc
http://national.udppc.asso.fr/index.php/espace-lycee-sp-1444794504/reforme-baccalaureat-2021/779-communique-de-presse-14-02-2018-avec-la-reforme-du-baccalaureat-la-france-renonce-definitivement-a-offrir-une-culture-scientifique-a-ses-citoyen-ne-s
http://national.udppc.asso.fr/index.php/espace-lycee-sp-1444794504/reforme-baccalaureat-2021/779-communique-de-presse-14-02-2018-avec-la-reforme-du-baccalaureat-la-france-renonce-definitivement-a-offrir-une-culture-scientifique-a-ses-citoyen-ne-s
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- LadKlimaHabitué du forum
On vient, en un jour, de changer de métier !
- mathmaxExpert spécialisé
Certains professeurs d'histoire-géo ont bien ouvert le chemin de la multi-valence en se jetant sur l'EMC, le droit, et tout ce qui pouvait leur assurer quelques heures de plus...
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- henrietteMédiateur
Cette remarque me semble très partiale, pour ne pas dire injuste. C'est sûr qu'un prof de math, par exemple, qui ferait l'EMC, ce serait vraiment plus logique et cohérent...
Quel intérêt de chercher à monter les gens les uns contre les autres ?
Quel intérêt de chercher à monter les gens les uns contre les autres ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- mathmaxExpert spécialisé
En maths on ne demande pas à enseigner autre chose que notre discipline. Mais on peut remarquer que ceux qui acceptent d'enseigner n'importe font du mal à notre profession, non ? C'est interdit ? Et il se trouve que c'est souvent les profs d'histoire-géo qui se lancent dans cette course en avant.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- DerMaxHabitué du forum
D'un point de vue emploi on garde nos heures en hg donc ça va, je m'attendais à bien pire mais force est de constater les baisses inquiétantes pour les collègues
Par contre pour le reste force est de constater que le projet a été très bien amené pour éviter les contestations. Les lycéens auront le choix (ou pensent l'avoir) et globalement trouvent ça très bien donc pas de lycéens (ou peu) manifesteront. Les profs ses faignants travailleront maintenant jusqu'au bout (pour permettre aux 2nde & 1ères de ne pas perdre un trimestre d'après notre ministre) et hop on nous rajoute 3 semaines style de rien. Ca me fait penser à la rentrée de septembre qui a été avancée doucement au fur et à mesure de ses dernières années (avec maintenant une pré-rentrée en août...).
Derrière on lance des speudos matières qui permettront à l'instar des TPE de finir les volumes horaires des profs en manque d'heure (il te manque 3h? et bien tu feras du suivi-orientation avec deux classes). Et on laisse des speudos-guéguerre s'installer (qui pour droit/géopolitique par exemple).
Au final, et l'émission d'hier confirme le discours de la veille, la réforme est bien perçu par les élèves et les familles et les profs on s'en moque, ah oui ils sont mal payés mais c'est comme ça.
Finalement on va se retrouver bientôt avec deux, trois, quatre, cinq... matières à enseigner (un peu comme en LP), avec moins de vacances, un salaire qui n'augmente pas et voire plus d'heures et personne ne bougera à part quelques profs mais on les considérera comme des privilégiés avec leurs vacances.
Comme disait notre ancien ministre Claude «Dans le secondaire, toute idée de réforme est suspecte si elle ne consiste pas à donner plus de vacances, à faire moins de cours ou à accorder des augmentations aux enseignants.» sauf que cette fois ci, tout semble bien se passe pour notre ministre idéal...
Par contre pour le reste force est de constater que le projet a été très bien amené pour éviter les contestations. Les lycéens auront le choix (ou pensent l'avoir) et globalement trouvent ça très bien donc pas de lycéens (ou peu) manifesteront. Les profs ses faignants travailleront maintenant jusqu'au bout (pour permettre aux 2nde & 1ères de ne pas perdre un trimestre d'après notre ministre) et hop on nous rajoute 3 semaines style de rien. Ca me fait penser à la rentrée de septembre qui a été avancée doucement au fur et à mesure de ses dernières années (avec maintenant une pré-rentrée en août...).
Derrière on lance des speudos matières qui permettront à l'instar des TPE de finir les volumes horaires des profs en manque d'heure (il te manque 3h? et bien tu feras du suivi-orientation avec deux classes). Et on laisse des speudos-guéguerre s'installer (qui pour droit/géopolitique par exemple).
Au final, et l'émission d'hier confirme le discours de la veille, la réforme est bien perçu par les élèves et les familles et les profs on s'en moque, ah oui ils sont mal payés mais c'est comme ça.
Finalement on va se retrouver bientôt avec deux, trois, quatre, cinq... matières à enseigner (un peu comme en LP), avec moins de vacances, un salaire qui n'augmente pas et voire plus d'heures et personne ne bougera à part quelques profs mais on les considérera comme des privilégiés avec leurs vacances.
Comme disait notre ancien ministre Claude «Dans le secondaire, toute idée de réforme est suspecte si elle ne consiste pas à donner plus de vacances, à faire moins de cours ou à accorder des augmentations aux enseignants.» sauf que cette fois ci, tout semble bien se passe pour notre ministre idéal...
- DerMaxHabitué du forum
En soit l'EMC c'est de l'EC (avec un M qui rappelle les lois Ferry "Article premier L’enseignement primaire comprend : L’instruction morale et civique"), en lycée pro c'est donné aux profs de lettres-histoire+géographie donc certains présupposent que ça revient aux profs d'histoire-géographie mais il est rappelé que c'est "transdisciplinaire" et de toute façon, tout bon fonctionnaire de l'Etat est censé avoir le niveau pour l'enseigner. Après en LG on a eu tendance à se dire que l'EMC c'était l'ancienne ECJS et ça a été la matière bouche trou, comme les TPE, pour finir les horaires. Après, il suffit de regarder qui des collègues fait vraiment de l'EMC pendant les heures d'EMC avec ses élèves...mathmax a écrit:En maths on ne demande pas à enseigner autre chose que notre discipline. Mais on peut remarquer que ceux qui acceptent d'enseigner n'importe font du mal à notre profession, non ? C'est interdit ? Et il se trouve que c'est souvent les profs d'histoire-géo qui se lancent dans cette course en avant.
- DerMaxHabitué du forum
Désolé doublon.
- mathmaxExpert spécialisé
Pour l'EMC les profs de philo, de SES ou d'eco-droit peuvent le faire aussi bien. C'est le problème de ces nouvelles disciplines, elles permettent de forcer la multivalence. Après, les profs de mathématiques ont beaucoup de mal à refuser d'enseigner la programmation, puisque l'enseignement d'une seule discipline, à laquelle on est formé, est devenu une anomalie passéiste.
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