Réforme du bac : le gouvernement envisage la suppression des séries S, L et ES

Cleroli a écrit:

gauvain31 a écrit:Il y a en effet un déséquilibre de traitement entre les élèves de SPC/SVT qui seront obligés de prendre des maths en complémentaire s'ils veulent réellement envisager de poursuivre des études scientifiques et les élèves de Maths/SPC ou Maths/info . Il aurait fallu créer un enseignement de "SVT complémentaire" pour ramener quelques élèves de ces options....
Dans tous les cas de figure,  nous aurons une génération d'élèves "scientifiques" à qui on aura amputé une bonne partie de la culture scientifique...
Que choisiront les élèves ? Le parcours qui leur offrira le plus de portes après le bac....

EDIT : Bref je sens que seuls les élèves qui voudront faire PACES prendront SVT/SPC + Maths complémentaires

je ne suis pas certaine lorsque je regarde les choix de spé faits par ma fille et ses copains en vue de Paces : ils ont tous choisi spé Math ou Physique. C'est aussi ce que je constat dans mon lycée, d'ailleurs mes collègues de SVT s'en désolent. Les élèves semblent davantage redouter les cours de physique que ceux de Bio (après, c'est peut-être spécifique à mon coin).

Nos anciens TS actuellement en PACES font tous les ans le même constat et le conseil récurrent qu'ils donnent : accrochez vous en physique, car ce qui vous attend l'an prochain c'est du costaud.

Ce que j'observe des attentes de médecine est peut-être simplement local mais dans l'hypothèse de ces majeures/mineures, je pense que la SPC aura une place centrale.
Pour le choix de la 2ème majeure, je ne serai pas surpris que la combinaison majoritaire soit Maths/SPC devant SVT/SPC (c'est tout de même révélateur d'un déséquilibre...)

On ne dit plus « majeure » mais « spécialité » !

Quand ça change, ça change, faut jamais se laisser démonter.

gauvain31 a écrit:

mathmax a écrit:On recrée un peu les filières C et D d'antan.

En apparence seulement, en apparence.... Les anciens Terminales D avaient quand même beaucoup d'heures de maths, et les terminales C devaient suivre quelques heures de SVT, peu mais c'était une obligation.
Nous allons fabriquer des "scientifiques gruyère" avec de grosses lacunes

pas gentil pour les anciens bac E ....!
beaucoup de S actuels ne font pas du tout de SI!!

Même si le rapport mathiot donnait une mise en œuvre difficile, je préférais le choix des 4 matières, en particulier pour les scientifiques.
Ici, il en manque une: pour les prépas: math/phys+ maths expertes pas de SI ni d'info en Tale et il faut n'en choisir qu'un des deux en première. Tout ça pour faire rentrer un tronc commun démesuré, inadapté et beaucoup trop littéraire pour les futurs scientifiques qui seront toujours aussi nuls en sciences.... Le prochain PISA va être grandiose

gainz a écrit: Le prochain PISA va être grandiose

PISA évalue des élèves de 15 ans, la réforme du lycée n'aura aucun impact là dessus.

oui si tu veux, peu importe l'évaluation, elle sera mauvaise en sciences avec ce qu'ils viennent de nous pondre.

meskiangasher a écrit:

Proton a écrit:Oui on peut voir les choses autrement ... on n'aura plus tous les boulets

A la condition de garder son poste. Sinon ce sera le collège, et là ce sera pire.

Vu les programmes du lycée, quitte à avoir des boulets je préfère les avoir au collège. Et le collège en cas de MCS est loin d'être automatique, d'autant plus que dans certains cas on peut avoir les 1500 points sur des vœux typés lycée.

gainz a écrit:oui si tu veux, peu importe l'évaluation, elle sera mauvaise en sciences avec ce qu'ils viennent de nous pondre.

Ça fait des années que les élèves n'arrivent plus à rien en sciences...

Mathador a écrit: Et le collège en cas de MCS est loin d'être automatique, d'autant plus que dans certains cas on peut avoir les 1500 points sur des vœux typés lycée.

Si un poste est supprimé dans un lycée du fait de la réforme, il y a un fort risque qu'il y en ait aussi dans les autres lycées. Les postes en lycée vont être très très chers.
Et quid des points de MCS avec le choix des enseignants par le CDE ?

Mathador a écrit:Vu les programmes du lycée, quitte à avoir des boulets je préfère les avoir au collège.

La gestion de classe est plus difficile en collège. Mais pour les programmes je suis d'accord, la majorité de mes élèves de TS ne maîtrise pas le programme de 5ème (calcul littéral, priorité des opérations, fractions, etc.)

meskiangasher a écrit:

Mathador a écrit: Et le collège en cas de MCS est loin d'être automatique, d'autant plus que dans certains cas on peut avoir les 1500 points sur des vœux typés lycée.

Si un poste est supprimé dans un lycée du fait de la réforme, il y a un fort risque qu'il y en ait aussi dans les autres lycées. Les postes en lycée vont être très très chers.
Et quid des points de MCS avec le choix des enseignants par le CDE ?

Pour l'instant on nomme des collègues en poste fixe lycée avec 21 points, et l'agrégation n'a pas rempli les postes depuis 2012. Il y a de la marge avant que les barres des vœux lycée passent à 1500 points (sauf peut-être à Toulouse ou Rennes).

Quand on voit ce document:
http://cache.media.education.gouv.fr/file/BAC_2021/80/7/DP_BAC2021_BDEF_897807.pdf
Vous croyez vraiment que des choses peuvent encore bouger?

Et ce document laisse effectivement l'impression que tout était déjà prêt et plié et que l'on nous a bien amusé avec un rapport et différentes communications sur une première mouture bien différente.

Je vous laisse apprécier certains passages:

Avec une épreuve de français à la fin de la classe de première, quatre
épreuves en terminale et une part de contrôle continu, le baccalauréat est à la
fois plus simple dans son organisation, plus lisible et en même temps plus juste
car l’évaluation du travail de deux années ne repose plus sur quelques jours en
fin de terminale

L’organisation actuelle de l’examen repose sur des épreuves finales beaucoup
plus nombreuses que chez nos voisins européens.

Je demande à voir...

La concentration d’un grand nombre d’épreuves dans un temps très court
n’est pas satisfaisante: elle ne récompense pas les efforts réalisés par les
candidats dans la durée et pose des difficultés organisationnelles.

En outre, le choix de série au lycée et le projet d’orientation des élèves ne sont pas
toujours articulés de manière cohérente : 52 % des élèves du lycée général sont en série S,
qui de ce fait est devenue une série généraliste, alors même que 40 % des bacheliers
scientifiques affirment ne pas vouloir faire d’études scientifiques.

De la beauté des statistiques. Même s'il y a un fond de vérité, il faudrait voir combien, dans ces 40%, veulent faire quelque chose qui ne soit pas scientifique mais soit plus lié à la série ES ou L... les élèves faisant S pour ensuite faire quelque chose de non cataloguable comme "scientifique".

À l’heure actuelle, l’obtention du baccalauréat permet uniquement de confirmer
l’admission dans un cursus déjà choisi par l’élève. En effet, la majorité des lycéens de
terminale des voies générale et technologique savent déjà quelles études ils poursuivront
avant même le début des épreuves du baccalauréat. Actuellement, compte-tenu de son
calendrier, le baccalauréat n’est pas pris en compte pour l’entrée dans
l’enseignement supérieur.

Est-ce que c'est amené à changer?

Avec l’augmentation très forte des mentions (près de 50 % dans les séries générales)
ou encore l’apparition de lauréats obtenant une moyenne générale supérieure à 20/20,
sa valeur « certifiante » peut légitimement être interrogée.

Donc ça, ça devrait changer, sérieusement?

Le baccalauréat a atteint
une lourdeur et une complexité unanimement dénoncées qui rigidifient le lycée et rendent
le pilotage de l’examen périlleux : 2 900 sujets en 2017, 4 millions de copies corrigées. Plus
que son coût, cette organisation très lourde pèse sur la vie des lycéens et le travail des
élèves, durant tout le mois de juin dans les lycées, au détriment des classes de première
et de seconde. Sa simplification et sa modernisation sont devenues indispensables

Ou comment essayer de prétendre que les économies ne sont pas l'objectif.

Dans 27 des 37 pays de l’OCDE, un examen terminal sanctionne la fin de l’enseignement
secondaire. Dans la plupart des pays, le nombre d’épreuves est limité à quatre
environ, alors qu’en France un candidat au baccalauréat en passe au minimum une
douzaine, réparties sur deux années.

Les suisses en ont quand même pas mal... mais on ne regarde la Suisse que quand ça arrange, et quand ça embête on l'oublie...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maturit%C3%A9_gymnasiale_en_Suisse
Et pourquoi n'avoir donné ensuite les exemples que pour 3 pays (Italie, Finlande et Espagne...)?
Pareil ensuite pour l'infographie sur le contrôle continu: Suède, Espagne, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Luxembourg (ce genre d'informations partielles fait allumer mon voyant "alerte manipulation").

Conformément à l’objectif fixé par le président de la République, le ministère
de l’Éducation nationale a engagé une large concertation avec tous
les acteurs de la communauté éducative, pour transformer le baccalauréat
général et technologique afin d’en faire une étape déterminante de la réussite
future des élèves

En novembre 2017, Jean-Michel Blanquer a demandé à Pierre Mathiot, professeur
des universités, de faire des propositions pour dessiner un baccalauréat renouvelé en
2021. De novembre à janvier, Pierre Mathiot a auditionné une centaine de représentants
d’organisations et d’institutions concernées à des titres divers par le système éducatif,
par la question du baccalauréat et du lycée en particulier.
Par ailleurs, trois déplacements ont également été organisés dans les académies
d’Aix-Marseille, Lille et Besançon afin d’aller à la rencontre des acteurs du lycée. Les
lycéens ont largement participé à la réflexion et aux discussions menées par la mission.
Les conseils académiques de la vie lycéenne (CAVL) ont été sollicités pour rendre des
avis et des propositions qui ont été ensuite travaillés par les élus lycéens du Conseil
national de la vie lycéenne (CNVL). Une consultation en ligne a également été menée
au cours du mois de décembre et a recueilli plus de 46 000 réponses (dont 40 000 de
lycéens).
Une démarche de comparaison internationale a été menée sur l’organisation du
baccalauréat et son rôle dans l’accès à l’enseignement supérieur.
Plusieurs dizaines de contributions volontaires de professeurs, proviseurs, inspecteurs,
parents, étudiants et lycéens ont également été reçues.

Le pourcentage total des épreuves terminales du baccalauréat s’élèvera à 60 %.
Chaque lycéen présentera quatre épreuves finales en classe de terminale en plus
de l’épreuve anticipée en classe de première.
Ÿ Tout au long des années de première et de terminale, un contrôle continu comptera
pour 40 % de la note finale avec prise en compte des bulletins scolaires pour une
part de 10 %.

C'est marrant, les journalistes racontent n'importe quoi: aujourd'hui sur France Culture ils parlaient de 10% de contrôle continu...

Le contrôle continu
Ÿ Le contrôle continu reposera sur des épreuves communes organisées au cours des
années de première et de terminale.
Ÿ Ces épreuves communes porteront sur les disciplines étudiées par l’élève.
Ÿ À titre indicatif, ces épreuves communes pourront avoir lieu en janvier et avril de
l’année de première, puis en décembre de l’année de terminale. L’organisation
relèvera des établissements.
Ÿ Pour garantir l’égalité entre les candidats et les établissements scolaires, une
« banque nationale numérique de sujets » sera mise en place, les copies anonymisées
seront corrigées par d’autres professeurs que ceux de l’élève. Une harmonisation
sera assurée.
Ÿ Les bulletins scolaires seront pris en compte pour une part limitée (10 %) de la note
finale afin de valoriser la régularité du travail de l’élève.

J'avoue ne pas comprendre cette histoire de "banque nationale numérique de sujets"...

Je ne peux pas copier l'infographie présentant les horaires... mais j'hallucine devant les 1h30 par semaine pour l'orientation (en première ET terminale?).
Purée, les enseignements facultatifs (3h) font plus de temps que le saupoudrage scientifique de première (Humanités scientifiques
et numériques)...
Bon, les profs de SVT vont pouvoir se recycler en profs d'orientation...

Un temps d’aide à l’orientation tout au long du lycée pour préparer les choix de
parcours et, à terme, l’entrée dans l’enseignement supérieur. Les élèves seront
accompagnés selon les horaires prévus dans le cadre des marges d’autonomie des
établissements (groupes à effectifs réduits, pédagogie différenciée, Mooc, etc.).

Je vous souhaite bien du courage avec le contrôle continu... quid du cadrage national, quid des élèves absents, quid des modes d'évaluation...
La charge de travail qui va peser sur les collègues est énorme... et la bienveillance sera de mise.
Certains lycées viseront les "minimas", c'est certain. Belle égalité.

JEMS a écrit:Je vous souhaite bien du courage avec le contrôle continu... quid du cadrage national, quid des élèves absents, quid des modes d'évaluation...
La charge de travail qui va peser sur les collègues est énorme... et la bienveillance sera de mise.
Certains lycées viseront les "minimas", c'est certain. Belle égalité.

Ce contrôle continu sur des sujets communs pour tous les lycées montre bien l'inégalité de niveau déjà effective en dépit du discours républicain de l'égalité. Forte probabilité qu'un lycéen de Louis le Grand explose le sujet en 10 minutes tandis qu'un camarade de lycée de quartier moulinera plus longtemps...Je sais pas si c'est tenable tant le grand écart sera manifeste.

Sinon les collègues de mathématiques vont pas se précipiter pour prendre les classes de seconde dont bon nombre d'élèves envisagent sans vergogne l'abandon de leur discipline dès le mois de juin...l'ambiance risque d'être corsée.

En direct de la sdp ce matin : profs de philo heureux. "On a gagné. J'ai compté, avec 4h, ton poste est sauvé. C'est grâce à Macron qui est passionné de philo
"
Lamentable pour les sciences.

celinesud a écrit:En direct de la sdp ce matin : profs de philo heureux. "On a gagné. J'ai compté, avec 4h, ton poste est sauvé. C'est grâce à Macron qui est passionné de philo
"
Lamentable pour les sciences.

Diviser pour mieux régner, un classique.

Mathador a écrit:Pour l'instant on nomme des collègues en poste fixe lycée avec 21 points, et l'agrégation n'a pas rempli les postes depuis 2012. Il y a de la marge avant que les barres des vœux lycée passent à 1500 points (sauf peut-être à Toulouse ou Rennes).

21 points, cela dépend des académies. J'espère que ça se passera ainsi, mais les collègues agrégés risqueront quand même de déménager s'ils veulent rester en lycée. Les collègues certifiés se retrouveront eux en collège, c'est certain. Et je le répète, quid des changements de règles de mutation avec choix par le CDE ?

amalricu a écrit:

JEMS a écrit:Je vous souhaite bien du courage avec le contrôle continu... quid du cadrage national, quid des élèves absents, quid des modes d'évaluation...
La charge de travail qui va peser sur les collègues est énorme... et la bienveillance sera de mise.
Certains lycées viseront les "minimas", c'est certain. Belle égalité.

Ce contrôle continu sur des sujets communs pour tous les lycées montre bien l'inégalité de niveau déjà effective en dépit du discours républicain de l'égalité. Forte probabilité qu'un lycéen de Louis le Grand explose le sujet en 10 minutes tandis qu'un camarade de lycée de quartier moulinera plus longtemps...Je sais pas si c'est tenable tant le grand écart sera manifeste.

Sinon les collègues de mathématiques vont pas se précipiter pour prendre les classes de seconde dont bon nombre d'élèves envisagent sans vergogne l'abandon de leur discipline dès le mois de juin...l'ambiance risque d'être corsée.

Oui c'est tres etonnant la sortie des maths du tronc commun!
CAa ne va pas ameliorer la formation dcientifique des futurs PE ça.
C'est vrai que les choix d'orientation en premiere seront un sacré travail cela dit: il n'y a plus de filieres tracées, c'est la grande difference: malheur aux mal informés ....

Iphigénie a écrit:Oui c'est tres etonnant la sortie des maths du tronc commun!

C'est une conséquence des difficultés de recrutement.

meskiangasher a écrit:

Iphigénie a écrit:Oui c'est tres etonnant la sortie des maths du tronc commun!

C'est une conséquence des difficultés de recrutement.

Où est la cause et où est la conséquence ? On est plus dans la question de l’œuf ou de la poule ici.

En parlant d'orientation, ça veut dire que les enseignants aussi ont intérêt à connaître sur le bout des doigts les attentes de toutes les filières du supérieur, pour conseiller les élèves... Ah, si seulement il avait existé des COP dans l'EN qui auraient pu prendre ce travail en charge !

William Foster a écrit:Où est la cause et où est la conséquence ? On est plus dans la question de l’œuf ou de la poule ici.

Je ne pense pas. C'est juste que le métier d'enseignant ne paie pas assez, que les conditions d'exercice sont trop difficiles, et qu'il y a d'autres métiers accessibles pour les matheux. Par contre pour les lettres classiques, par exemple, c'est vrai.

Danska a écrit:En parlant d'orientation, ça veut dire que les enseignants aussi ont intérêt à connaître sur le bout des doigts les attentes de toutes les filières du supérieur, pour conseiller les élèves... Ah, si seulement il avait existé des COP dans l'EN qui auraient pu prendre ce travail en charge !

Ces mêmes COP qui survendent les études de psycho ?

Kimberlite a écrit:

Dans 27 des 37 pays de l’OCDE, un examen terminal sanctionne la fin de l’enseignement
secondaire. Dans la plupart des pays, le nombre d’épreuves est limité à quatre
environ, alors qu’en France un candidat au baccalauréat en passe au minimum une
douzaine, réparties sur deux années.

Les suisses en ont quand même pas mal... mais on ne regarde la Suisse que quand ça arrange, et quand ça embête on l'oublie...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maturit%C3%A9_gymnasiale_en_Suisse
Et pourquoi n'avoir donné ensuite les exemples que pour 3 pays (Italie, Finlande et Espagne...)?
Pareil ensuite pour l'infographie sur le contrôle continu: Suède, Espagne, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Luxembourg (ce genre d'informations partielles fait allumer mon voyant "alerte manipulation").

Où l'on apprend qu'en France le bac ne sert qu'à sanctionner la fin de l'enseignement secondaire. L'auteur de ce texte est-il au moins conscient qu'en France le bac est aussi et probablement surtout le diplôme qui donne le droit de s'inscrire à l'université ? Alors que dans tous les autres pays d'Europe, l'examen de fin de cycle secondaire ne permet que de candidater.

meskiangasher a écrit:

William Foster a écrit:Où est la cause et où est la conséquence ? On est plus dans la question de l’œuf ou de la poule ici.

Je ne pense pas. C'est juste que le métier d'enseignant ne paie pas assez, que les conditions d'exercice sont trop difficiles, et qu'il y a d'autres métiers accessibles pour les matheux. Par contre pour les lettres classiques, par exemple, c'est vrai.

Un concours dans lequel on refuse des candidats alors qu'il reste des places n'est plus un concours.
Le motif évoqué (trop faible niveau des candidats) relève de la mascarade. Oui, il y a des candidats qui ont un piètre niveau, mais s'ils sont ce qu'il y a de meilleur (ou de moins mauvais) et bien on prend. C'était aux responsables en place de prendre les mesures pour éviter qu'on en arrive là. Cela n'a pas été fait en toute connaissance de cause.
La pseudo "crise du recrutement" des profs de maths a été voulue. Elle permet aujourd'hui de justifier que les élèves puissent arrêter les maths en 2nde.

Danska a écrit:Ah, si seulement il avait existé des COP dans l'EN qui auraient pu prendre ce travail en charge !

On dit des Psy-EN maintenant.