- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Cléopâtre a écrit:Bonjour!
Il est vrai qu'il y a une tendance à décourager tous les aspirants professeurs qui est triste.
c'est un métier que je déconseille aussi.
si je conclus sur mon entourage: beaucoup de déçus/ou franchement dégoûtés même, mais aussi des satisfaits!
:lol!:
- LefterisEsprit sacré
Etant moi-même reconverti, je serais nuancé (mais j'enseigne dans le second degré -en collège actuellement - donc pas vraiment ce que tu vises) :Koko a écrit:Les derniers posts me réconfortent quelque peu...
Quoique je me pose toujours beaucoup de questions! La meilleure des solutions serait effectivement que je fasse des remplacements...
Est-ce qu'il est possible de faire des stages d'observation? Si oui, dans quelles conditions? Est-ce que je peux débarquer la fleur au fusil dans une école et demander à suivre un(e) professeur des écoles pendant un certain temps?
Je vais essayer de trouver aussi comment ça se passe dans le privé...
Pour une reconversion, ce n'est pas à déconseiller pour quelqu'un qui connaît pire, qui ne gagne pas plus, il vaut mieux être enseignant que chômeur, précaire. A déconseiller en revanche si on a la possibilité d'avoir mieux . La preuve, il y a plus de gens prêts à partir qu'à entrer, ça se passe de commentaires.
Les plus, c'est l'organisation du travail, une certaine liberté, l'anonymat des concours qui permet de se reconvertir en un clin d'oeil sans passer par des dossiers , des entretiens, des courbettes (mais pour combien de temps tout ça ? ) ; les vacances (mais pas tant que ça par rapport aux autres métiers avec ARTT) , et dans des cas comme le mien les barèmes permettant d'être nommé près de chez soi.
Les moins c'est le traitement salarial désavantageux (quand on gagnait plus) , l'inintérêt du travail (un univers, des galaxies même entre sa matière et ce qu'on enseigne, si toutefois on ne nous supprime pas nos matières comme en LC et autres) , l'ambiance et les élèves mal élevés , bruyants et paresseux, l'incompétence servile de la hiérarchie face aux "réformes" qui tuent le métier. J'ajouterais pour le 1er degré la présence des IEN , sortes de tyranneaux issus du second degré pour une bonne part et ayant choisi cette voie pour s'élever et ne plus être devant les classes. Nous les voyons désormais agir en direct sur leurs "serfs" au cours des réunionnites intensives (vrai cancer de cette administration).
Dans le privé, même sous contrat, il faut se faire connaître et se faire embaucher comme contractuel. Pour le second degré, on passe le concours national et on postule ensuite pour un établissement précis, dans une région de son choix.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CléopâtreNiveau 4
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Cléopâtre a écrit:Bonjour!
Il est vrai qu'il y a une tendance à décourager tous les aspirants professeurs qui est triste.
c'est un métier que je déconseille aussi.
si je conclus sur mon entourage: beaucoup de déçus/ou franchement dégoûtés même, mais aussi des satisfaits!
:lol!:
Hahaha! Ben oui! C'est triste mais c'est comme ça!
PS: comme quoi tronquer des propos c'est hyper malhonnête ! Ça change tout mon propos
- frecheGrand sage
Païkan a écrit:freche a écrit: bien souvent, les conjoints de militaires sont soit militaires, soit ne travaillent pas. (ou prof parce qu'ils ont des facilités pour les mutations).
Ah bon? Il faudra m'expliquer lesquelles alors...
J'ai une collègue don't le mari est dans l'armée et elle m'a dit que les dates de mutation étaient beaucoup plus flexibles. En gros si la mutation du militaire arrive en avril, pour une autre académie, elle peut quand même muter, même si l'inter est terminé. Si ça t'intéresse, je peux lui demander des précisions parce que je n'en sais pas plus que ce qu'elle m'a dit.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Moi aussi je suis une reconvertie. cela fait 5 ans que je suis professeur dans un collège. Et je suis contente.
J'aime pouvoir travailler seule et m'organiser comme je l'entends, mais comme le dit mon mari, je bosse finalement plus que dans mon ancien job. J'aime bien préparer mes cours, avoir une idée, la modeler et faire progresser les apprentissages.
J'aime les élèves, leur spontanéité, ils sont attachants dans leur grande majorité. En plus cette année, j'ai vraiment un groupe l'élèves brillants et volontaire qui demande toujours à en faire plus.
Ce que je trouve pénible et qui à mon avis ne va pas s'arranger, c'est cette impression qu'on nous pousse à ne pas avoir d'exigences, l'impression quand on est en réunion avec des IPR, des formations ou la liaison machin-truc que des choses qui me paraissent essentielles sont finalement accessoires pour nos supérieurs (par exemple la grammaire). Je fais le choix de m'en moquer car je fais cours pour mes élèves et pour personne d'autres mais ça m'agace quand j'entends mes collègues avoir peur de l'inspecteur. Il faut avoir les nerfs solides pour passer outre (même chose quand mon chef me demande de ne pas mettre de zéro et que je lui explique qu'un travail non fait est donc un travail nul avec une valeur de zéro). C'est usant.
Un autre truc ultra pénible, c'est que tu ne sais que 3 mois après ce que tu as eu comme salaire et de toutes façons si jamais il y a eu une erreur, tu ne vois jamais la personne en charge de ta paye, donc le poids administratif peut être particulièrement lourd.
Avant de me lancer, car moi aussi j'ai quitté un CDI pour l'EN. J'ai passé plusieurs mois à faire des simulations de mutation pour savoir si ma vie de famille allait devoir en souffrir, sur le site de chaque académie, tu trouves toutes les fiches de barème et les barres des années précédentes pour voir ce que tu peux espérer. ça te permettra d'y voir plus clair. Perso, je ne pourrais pas être PE, 24h par semaine avec les mêmes gamins, je pense que je deviendrais folle, même chose pour le bruit, j'ai l'impression que les classes sont bien plus bruyantes que quand j'étais à l'école.
J'ai l'impression que dans les écoles privées la pression sur les profs est plus forte.
J'aime pouvoir travailler seule et m'organiser comme je l'entends, mais comme le dit mon mari, je bosse finalement plus que dans mon ancien job. J'aime bien préparer mes cours, avoir une idée, la modeler et faire progresser les apprentissages.
J'aime les élèves, leur spontanéité, ils sont attachants dans leur grande majorité. En plus cette année, j'ai vraiment un groupe l'élèves brillants et volontaire qui demande toujours à en faire plus.
Ce que je trouve pénible et qui à mon avis ne va pas s'arranger, c'est cette impression qu'on nous pousse à ne pas avoir d'exigences, l'impression quand on est en réunion avec des IPR, des formations ou la liaison machin-truc que des choses qui me paraissent essentielles sont finalement accessoires pour nos supérieurs (par exemple la grammaire). Je fais le choix de m'en moquer car je fais cours pour mes élèves et pour personne d'autres mais ça m'agace quand j'entends mes collègues avoir peur de l'inspecteur. Il faut avoir les nerfs solides pour passer outre (même chose quand mon chef me demande de ne pas mettre de zéro et que je lui explique qu'un travail non fait est donc un travail nul avec une valeur de zéro). C'est usant.
Un autre truc ultra pénible, c'est que tu ne sais que 3 mois après ce que tu as eu comme salaire et de toutes façons si jamais il y a eu une erreur, tu ne vois jamais la personne en charge de ta paye, donc le poids administratif peut être particulièrement lourd.
Avant de me lancer, car moi aussi j'ai quitté un CDI pour l'EN. J'ai passé plusieurs mois à faire des simulations de mutation pour savoir si ma vie de famille allait devoir en souffrir, sur le site de chaque académie, tu trouves toutes les fiches de barème et les barres des années précédentes pour voir ce que tu peux espérer. ça te permettra d'y voir plus clair. Perso, je ne pourrais pas être PE, 24h par semaine avec les mêmes gamins, je pense que je deviendrais folle, même chose pour le bruit, j'ai l'impression que les classes sont bien plus bruyantes que quand j'étais à l'école.
J'ai l'impression que dans les écoles privées la pression sur les profs est plus forte.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- olive-in-oilSage
+1 pour tout !
Moi aussi j'ai connu le monde de l'entreprise avant d'être prof et je suis contente de mon statut actuel (le précédent était bien pire !). Il y a évidemment beaucoup à dire et à redire, mais cela convient à mon rythme de vie et à celui de ma famille.
Je ne serais en revanche pas capable de conseiller ou de déconseiller ce métier pour tous les arguments, positifs et négatifs qui ont été évoqués sur ce fil. Néanmoins, je mets en garde sur le miroir aux alouettes car il y a trop de désillusions. Ce métier reste difficile, c'est un fait. Mais on peut l'apprécier et s'y épanouir.
Moi aussi j'ai connu le monde de l'entreprise avant d'être prof et je suis contente de mon statut actuel (le précédent était bien pire !). Il y a évidemment beaucoup à dire et à redire, mais cela convient à mon rythme de vie et à celui de ma famille.
Je ne serais en revanche pas capable de conseiller ou de déconseiller ce métier pour tous les arguments, positifs et négatifs qui ont été évoqués sur ce fil. Néanmoins, je mets en garde sur le miroir aux alouettes car il y a trop de désillusions. Ce métier reste difficile, c'est un fait. Mais on peut l'apprécier et s'y épanouir.
- VoltigeurHabitué du forum
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- BabaretteDoyen
Je fais partie des déçus (et c'est un euphémisme), mais je vais quand même t'encourager, Koko. Ne serait-ce que, parce que sur un forum de bibliothécaires, on m'a plutôt dit "fuis, tu ne vas pas y arriver" et je ne veux pas dire ce genre de chose à quelqu'un qui veut découvrir un métier, à moins qu'il ne soit totalement à côté de la plaque, et encore... Et puis, ce n'est pas parce que j'en ai bavé que je dois dégoûter les autres non plus.
Certes, il vaut mieux que tu saches que ça peut être très dur. Même en primaire, les élèves peuvent constituer ce qu'on appelle un "public difficile", tu peux être mutée loin de chez toi (tout est relatif cela dit, car les PE restent dans leur académie) et/ou être TZR (titulaire sur zone de remplacement). Ca veut dire être remplaçante, avec les inconvénients de ne pas rester longtemps, donc ne pas bien connaître les élèves, mais aussi, être la "fausse maîtresse", dont les élèves peuvent se moquer complètement. Et ça donne beaucoup de travail.
Je vais te donner l'exemple de mon ancienne coloc, qui est PE dans le privé. Il faut dire qu'elle est bien tombée: école privée de banlieue chic avec des petites sections. Le pire qu'elle ait entendu, c'est "Maîtresse, t'es méchante" (une fois). Elle a adoré son année de stage, s'épanouit comme néo-tit' et trouve les gamins adorables.
Autre coloc prof, autre exemple, mais dans le secondaire cette fois: gamins pénibles et immatures, mais beaucoup de plaisir à enseigner quand même (malgré les distances et le réveil à cinq heures du matin). C'est aussi une question de personnalité de l'enseignant.
Je ne te connais pas du tout et ne saurais te déconseiller d'essayer. Autant je peux savoir si mes proches seraient à l'aise ou non, autant, toi, je ne peux absolument pas le savoir. Dans le doute, je préfère te dire de tenter ta chance: tu risquerais de regretter d'avoir manqué une occasion, ça serait dommage.
Mais je te déconseillerais de démissionner tout de suite, attends au moins de savoir ce que donnera la fusion de la boîte dans laquelle tu travailles avec une autre. On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, alors, à moins d'être en souffrance dans ton métier actuel, il me paraît plus sage de viser la sécurité.
Certes, il vaut mieux que tu saches que ça peut être très dur. Même en primaire, les élèves peuvent constituer ce qu'on appelle un "public difficile", tu peux être mutée loin de chez toi (tout est relatif cela dit, car les PE restent dans leur académie) et/ou être TZR (titulaire sur zone de remplacement). Ca veut dire être remplaçante, avec les inconvénients de ne pas rester longtemps, donc ne pas bien connaître les élèves, mais aussi, être la "fausse maîtresse", dont les élèves peuvent se moquer complètement. Et ça donne beaucoup de travail.
Je vais te donner l'exemple de mon ancienne coloc, qui est PE dans le privé. Il faut dire qu'elle est bien tombée: école privée de banlieue chic avec des petites sections. Le pire qu'elle ait entendu, c'est "Maîtresse, t'es méchante" (une fois). Elle a adoré son année de stage, s'épanouit comme néo-tit' et trouve les gamins adorables.
Autre coloc prof, autre exemple, mais dans le secondaire cette fois: gamins pénibles et immatures, mais beaucoup de plaisir à enseigner quand même (malgré les distances et le réveil à cinq heures du matin). C'est aussi une question de personnalité de l'enseignant.
Je ne te connais pas du tout et ne saurais te déconseiller d'essayer. Autant je peux savoir si mes proches seraient à l'aise ou non, autant, toi, je ne peux absolument pas le savoir. Dans le doute, je préfère te dire de tenter ta chance: tu risquerais de regretter d'avoir manqué une occasion, ça serait dommage.
Mais je te déconseillerais de démissionner tout de suite, attends au moins de savoir ce que donnera la fusion de la boîte dans laquelle tu travailles avec une autre. On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, alors, à moins d'être en souffrance dans ton métier actuel, il me paraît plus sage de viser la sécurité.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- User28419Niveau 8
Bonsoir,
Ce que je constate c'est que presque toutes les personnes qui étaient dans le privé, et qui ont choisi de se reconvertir dans l'enseignement, sont plus ou moins épanouies sur ce site. Par contre, les "vrais professeurs de carrière" sont tous déçus par le métier et souhaitent quitter le navire alors qu'a priori ils n'ont jamais travaillé dans le privé (peut être un stage de 2 mois...). Vous devriez demander une disponibilité et expérimenter sur 2 ans dans une entreprise pour vous faire une idée. Après rien vous empêche de faire un bilan de compétences et de vous réorienter vers la formation pour adultes, etc.
Ce que je constate c'est que presque toutes les personnes qui étaient dans le privé, et qui ont choisi de se reconvertir dans l'enseignement, sont plus ou moins épanouies sur ce site. Par contre, les "vrais professeurs de carrière" sont tous déçus par le métier et souhaitent quitter le navire alors qu'a priori ils n'ont jamais travaillé dans le privé (peut être un stage de 2 mois...). Vous devriez demander une disponibilité et expérimenter sur 2 ans dans une entreprise pour vous faire une idée. Après rien vous empêche de faire un bilan de compétences et de vous réorienter vers la formation pour adultes, etc.
- Thalia de GMédiateur
Si ce n'est pas une généralisation, ça !jérémiemarseille a écrit:Bonsoir,
Ce que je constate c'est que presque toutes les personnes qui étaient dans le privé, et qui ont choisi de se reconvertir dans l'enseignement, sont plus ou moins épanouies sur ce site. Par contre, les "vrais professeurs de carrière" sont tous déçus par le métier et souhaitent quitter le navire alors qu'a priori ils n'ont jamais travaillé dans le privé (peut être un stage de 2 mois...). Vous devriez demander une disponibilité et expérimenter sur 2 ans dans une entreprise pour vous faire une idée. Après rien vous empêche de faire un bilan de compétences et de vous réorienter vers la formation pour adultes, etc.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User28419Niveau 8
Simgajul a écrit:
. Perso, je ne pourrais pas être PE, 24h par semaine avec les mêmes gamins, je pense que je deviendrais folle, même chose pour le bruit, j'ai l'impression que les classes sont bien plus bruyantes que quand j'étais à l'école.
J'ai l'impression que dans les écoles privées la pression sur les profs est plus forte.
Moi non plus. Enseigner à des primaires est vraiment un sacerdoce et il faut aimer cela. Autant j'aime l'enseignement, autant je ne me verrais pas enseigner à des tout-petits.
- KokoNiveau 3
La formation pour adultes ne m'attire pas du tout. C'est vraiment le public enfant qui m'intéresse.
Et les bilans de compétence, j'en ai déjà fait plusieurs et aucun ne m'a vraiment apporter quelque chose!
Et les bilans de compétence, j'en ai déjà fait plusieurs et aucun ne m'a vraiment apporter quelque chose!
- celitianSage
J'ai l'impression d'entendre un ado qui veut simplement provoquer même en disant n'importe quoi.Thalia de G a écrit:Si ce n'est pas une généralisation, ça !jérémiemarseille a écrit:Bonsoir,
Ce que je constate c'est que presque toutes les personnes qui étaient dans le privé, et qui ont choisi de se reconvertir dans l'enseignement, sont plus ou moins épanouies sur ce site. Par contre, les "vrais professeurs de carrière" sont tous déçus par le métier et souhaitent quitter le navire alors qu'a priori ils n'ont jamais travaillé dans le privé (peut être un stage de 2 mois...). Vous devriez demander une disponibilité et expérimenter sur 2 ans dans une entreprise pour vous faire une idée. Après rien vous empêche de faire un bilan de compétences et de vous réorienter vers la formation pour adultes, etc.
Une autre proposition les anciens professeurs ont vu l'évolution de l'EN, bien souvent ce qui revient en 1er ce n'est pas le ras le bol des élèves mais de tout le reste (les réformes, les programmes, la gestion du personnel...).
- ProvenceEnchanteur
Je vois dans ton propos non un constat mais un préjugé...jérémiemarseille a écrit:Bonsoir,
Ce que je constate c'est que presque toutes les personnes qui étaient dans le privé, et qui ont choisi de se reconvertir dans l'enseignement, sont plus ou moins épanouies sur ce site. Par contre, les "vrais professeurs de carrière" sont tous déçus par le métier et souhaitent quitter le navire alors qu'a priori ils n'ont jamais travaillé dans le privé (peut être un stage de 2 mois...).
- BabaretteDoyen
Koko a écrit:La formation pour adultes ne m'attire pas du tout. C'est vraiment le public enfant qui m'intéresse.
Et les bilans de compétence, j'en ai déjà fait plusieurs et aucun ne m'a vraiment pas apporté quelque chose!
Je pense que ce n'était pas à toi que s'adressait Jérémiemarseille, mais aux enseignants qui sont déjà en poste et qui regrettent d'avoir choisi cette voie.
- babette31Niveau 2
Bonsoir à tous,
Je me permets de prendre part à la discussion car j'ai un profil similaire.
Titulaire d'un doctorat scientifique, j'ai été très déçue du monde de la recherche et ne souhaitais pas m'engager sur un post-doc. La seule chose positive que je retiens de mon doctorat est l'enseignement que j'ai pu assurer à l'université.
J'ai par la suite effectué des remplacements comme enseignante du secondaire dans les établissements privés sous contrat et j'ai passé le concours externe en suivant. J'ai obtenu le concours et je suis cette année stagiaire dans un très bon établissement.
Comme annoncé précédemment, ce n'est pas tous les jours facile (parents pénibles, élèves turbulents, entres autres) mais je suis épanouie dans ce métier. Je ne vais plus avec la boule au ventre comme je pouvais le faire pendant ma thèse. Je trouve du temps pour moi même si l'année de stage est chargée et j'ai vraiment des collègues extras !
C'est une démarche pas évidente à faire, beaucoup de mon entourage trouvait dommage d'avoir fait autant d'étude pour faire de l'enseignement, mais au final beaucoup de mes amis docteurs songent à passer le concours cette année ...
Je me permets de prendre part à la discussion car j'ai un profil similaire.
Titulaire d'un doctorat scientifique, j'ai été très déçue du monde de la recherche et ne souhaitais pas m'engager sur un post-doc. La seule chose positive que je retiens de mon doctorat est l'enseignement que j'ai pu assurer à l'université.
J'ai par la suite effectué des remplacements comme enseignante du secondaire dans les établissements privés sous contrat et j'ai passé le concours externe en suivant. J'ai obtenu le concours et je suis cette année stagiaire dans un très bon établissement.
Comme annoncé précédemment, ce n'est pas tous les jours facile (parents pénibles, élèves turbulents, entres autres) mais je suis épanouie dans ce métier. Je ne vais plus avec la boule au ventre comme je pouvais le faire pendant ma thèse. Je trouve du temps pour moi même si l'année de stage est chargée et j'ai vraiment des collègues extras !
C'est une démarche pas évidente à faire, beaucoup de mon entourage trouvait dommage d'avoir fait autant d'étude pour faire de l'enseignement, mais au final beaucoup de mes amis docteurs songent à passer le concours cette année ...
- User28419Niveau 8
Salut, Pourquoi as-tu été déçue du monde de la recherche pour te repositionner dans le secondaire?babette31 a écrit:
Titulaire d'un doctorat scientifique, j'ai été très déçue du monde de la recherche et ne souhaitais pas m'engager sur un post-doc. La seule chose positive que je retiens de mon doctorat est l'enseignement que j'ai pu assurer à l'université.
J'ai par la suite effectué des remplacements comme enseignante du secondaire dans les établissements privés sous contrat et j'ai passé le concours externe en suivant.
- henrietteMédiateur
jeremiemarseille, merci de corriger tes balises de citations, sinon tes messages sont incompréhensibles.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User28419Niveau 8
C'est bloqué,je n'arrive pas. Le format a changé. C'est bizarre.henriette a écrit:jeremiemarseille, merci de corriger tes balises de citations, sinon tes messages sont incompréhensibles.
- User21929Expert
henriette a écrit: jeremiemarseille, merci de corriger tes balises de citations, sinon tes messages sont incompréhensibles.
Pourtant ses messages font baliser.
:dehors2:
- RogerMartinBon génie
Je ne comprends pas, c'est un surdoué du numérique, un balèze qui fabrique des MOOC... Nous serions-nous fait bourrer le mou ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- babette31Niveau 2
Pour répondre à Jérémie, le monde de la recherche est un monde de requin. C'est à celui qui aura le plus de publications pour écraser l'autre.
Il y a 0 moyen, on embauche à tour de bras des doctorants pour préparer des thèses et on ne se soucie pas de leur insertion professionnelle post-thèse. On m'a fait miroité beaucoup de choses à la signature du contrat pour au final me retrouver sans rien ! Les contrats de thèse devraient être associés à un poste universitaire, tu commences une thèse, tu es valable tu as ton poste à la fac.
En sciences, beaucoup sont encore à 38 ans en post-doc, c'est à dire en contrat précaire. Pire encore, j'ai des copains de promo qui ne trouvaient pas de boulot qui font des petits jobs (fast food, secrétariat), parce qu'à un moment il faut bien manger !
Il y a 0 moyen, on embauche à tour de bras des doctorants pour préparer des thèses et on ne se soucie pas de leur insertion professionnelle post-thèse. On m'a fait miroité beaucoup de choses à la signature du contrat pour au final me retrouver sans rien ! Les contrats de thèse devraient être associés à un poste universitaire, tu commences une thèse, tu es valable tu as ton poste à la fac.
En sciences, beaucoup sont encore à 38 ans en post-doc, c'est à dire en contrat précaire. Pire encore, j'ai des copains de promo qui ne trouvaient pas de boulot qui font des petits jobs (fast food, secrétariat), parce qu'à un moment il faut bien manger !
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
babette31 a écrit:Pour répondre à Jérémie, le monde de la recherche est un monde de requin. C'est à celui qui aura le plus de publications pour écraser l'autre.
Il y a 0 moyen, on embauche à tour de bras des doctorants pour préparer des thèses et on ne se soucie pas de leur insertion professionnelle post-thèse. On m'a fait miroité beaucoup de choses à la signature du contrat pour au final me retrouver sans rien ! Les contrats de thèse devraient être associés à un poste universitaire, tu commences une thèse, tu es valable tu as ton poste à la fac.
En sciences, beaucoup sont encore à 38 ans en post-doc, c'est à dire en contrat précaire. Pire encore, j'ai des copains de promo qui ne trouvaient pas de boulot qui font des petits jobs (fast food, secrétariat), parce qu'à un moment il faut bien manger !
Je confirme.
J'ai vu des mandarins tenter de me mettre le grappin dessus pour que je fasse une thèse sous leurs... ordres ? Un jeune PRAG a priori pas trop mauvais ça leur aurait été comme petite main. Et que dire de leur "encadrement" ? Enfin tous ne sont pas comme ça.
Ah bah non finalement, j'ai envoyé bouler tout le monde !
- User28419Niveau 8
Il y a un problème d'interface, je n'ai plus le système de citation. Bizarre. Je vois que certains sont à l'affût dès que je fais un truc!
Pour revenir au fil: Moi j'envisage de faire une thèse en gestion. Je ne sais pas si c'est la même chose en terme d'organisation des apprenants docteurs mais j'espère pas. Est-ce que beaucoup partent à l'étranger?
Pour revenir au fil: Moi j'envisage de faire une thèse en gestion. Je ne sais pas si c'est la même chose en terme d'organisation des apprenants docteurs mais j'espère pas. Est-ce que beaucoup partent à l'étranger?
- RogerMartinBon génie
On les y envoie de force, et sans connexion internet, non ?
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I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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