- ElyasEsprit sacré
79 airlines a écrit:Elyas a écrit:Pourquoi un jeune ?
Les équipes web sont généralement constituées de jeunes rédacteurs.
Et un ancien n'aurait pas commis la faute, pas au Figaro.
L'article n'étant pas signé, difficile à vérifier.
Lisant le Figaro depuis vingt ans, cette remarque me fait sourire.
- e1654dNiveau 7
Connaitre l'orthographe n'est pas nécessaire seulement pour écrire, mais aussi pour lire.
Après lecture de l'énoncé « Écrivez une fonction qui étant donné un naturel n renvoie la liste des carrés des entiers de 0 à n exclu. », on m'a, plusieurs fois, posé oralement la question « Est-ce que 0 est inclus ou exclu ? »…
Après lecture de l'énoncé « Écrivez une fonction qui étant donné un naturel n renvoie la liste des carrés des entiers de 0 à n exclu. », on m'a, plusieurs fois, posé oralement la question « Est-ce que 0 est inclus ou exclu ? »…
- 79 airlinesNiveau 9
il est vrai que l'énoncé n'est pas clair du tout^^e1654d a écrit:Connaitre l'orthographe n'est pas nécessaire seulement pour écrire, mais aussi pour lire.
Après lecture de l'énoncé « Écrivez une fonction qui étant donné un naturel n renvoie la liste des carrés des entiers de 0 à n exclu. », on m'a, plusieurs fois, posé oralement la question « Est-ce que 0 est inclus ou exclu ? »…
- CeladonDemi-dieu
Ce qui se conçoit bien...
- jésusFidèle du forum
https://i.servimg.com/u/f62/19/83/25/40/dr0xwu14.jpg
- Badiste75Habitué du forum
Utiliser les inégalités larges et/ou strictes paraît ici le plus approprié et lève toute ambiguïté.
- VinZTDoyen
e1654d a écrit:Connaitre l'orthographe n'est pas nécessaire seulement pour écrire, mais aussi pour lire.
Après lecture de l'énoncé « Écrivez une fonction qui étant donné un naturel n renvoie la liste des carrés des entiers de 0 à n exclu. », on m'a, plusieurs fois, posé oralement la question « Est-ce que 0 est inclus ou exclu ? »…
Preuve qu'ils ont bien appris leur cours sur la fonction range()
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- BoubouleDoyen
Ma'am a écrit:Au fait, on va les trouver où tous ces secrétaires capables de corriger les fautes des cadres supérieurs ? Ils sont bons en orthographe les gamins qui entrent en BTS secrétariat ?
On est embauchée à la sortie d'un BTS secrétariat ?
- OlympiasProphète
Vous êtes trop décalés, on dit BTS Assistant manager maintenant !!!Bouboule a écrit:Ma'am a écrit:Au fait, on va les trouver où tous ces secrétaires capables de corriger les fautes des cadres supérieurs ? Ils sont bons en orthographe les gamins qui entrent en BTS secrétariat ?
On est embauchée à la sortie d'un BTS secrétariat ?
- CathEnchanteur
Pas de fautes, pas de fautes... à mon avis, faut le dire vite.
- ratatoskNiveau 2
Je voudrais apporter mon témoignage sur la nécessité de bien savoir écrire dans un domaine qui n'a pas été abordé jusque là (afin, je ne crois pas) car il n'y a pas que dans le monde professionnel où cela pose problème. Cette madame Popineau n'a pas idée de la bêtise de ses propos.
En tant que responsable associatif, je suis effaré de voir comment écrivent les gens dans un domaine où la messagerie électronique est le principal vecteur de communication. Je puis vous dire également qu'il est presque rédhibitoire d'assurer une fonction au sein d'un Bureau Directeur d'une association digne de ce nom avec des problèmes de cet ordre. Comment avoir de la crédibilité lorsque que l'on monte des dossiers de demande de subventions auprès de partenaires institutionnels et privés lorsque l'on fait une faute tous les quatre mots ? Il en va de même pour les Présidents de Commission qui doivent régulièrement établir des compte-rendus de réunion, faire des synthèses annuelles pour les AG, etc. ...
Trouver des bénévoles qui écrivent bien est une galère et devient aujourd'hui le premier critère de choix chez une personne que l'on souhaite intégrer à notre Conseil d'Administration. Ce type de personne devient un oiseau rare.
Quand on connaît l'importance et le rôle social du tissu associatif en France cela devient très très problématique.
En espérant n'avoir pas fait trop de faute ...
En tant que responsable associatif, je suis effaré de voir comment écrivent les gens dans un domaine où la messagerie électronique est le principal vecteur de communication. Je puis vous dire également qu'il est presque rédhibitoire d'assurer une fonction au sein d'un Bureau Directeur d'une association digne de ce nom avec des problèmes de cet ordre. Comment avoir de la crédibilité lorsque que l'on monte des dossiers de demande de subventions auprès de partenaires institutionnels et privés lorsque l'on fait une faute tous les quatre mots ? Il en va de même pour les Présidents de Commission qui doivent régulièrement établir des compte-rendus de réunion, faire des synthèses annuelles pour les AG, etc. ...
Trouver des bénévoles qui écrivent bien est une galère et devient aujourd'hui le premier critère de choix chez une personne que l'on souhaite intégrer à notre Conseil d'Administration. Ce type de personne devient un oiseau rare.
Quand on connaît l'importance et le rôle social du tissu associatif en France cela devient très très problématique.
En espérant n'avoir pas fait trop de faute ...
- ZeSandmanFidèle du forum
egomet a écrit:ZeSandman a écrit:Bien sûr, manquerait plus qu'ils inventent un truc qu'on appelerait Medef, et que ce truc arriverait à faire élire un président à leur sauce qu'on appelerait Emmanuel Macron, là on serait mal.
Mais c'est juste mon besoin de haine qui ressent le besoin de s'exprimer, tout en faisant dévier le sujet de ce fil, car l'industrie qui me permet de poster ce message est par essence irresponsable...
Après, on peut s'opposer aux positions du MEDEF, qui est un organisme identifiable, avec des positions officielles. Passons sur la possibilité que tel ou tel de ses membres diverge de la position officielle par moments; après tout, il faut assumer ses appartenances.
Le patronat en revanche est un concept vague, presque une entité mythique définie plutôt par ses adversaires que par ceux qui sont supposés en faire partie.
Est-ce qu'on peut parler au nom du corps enseignant? On peut discuter de la position de SUD, du SNES, ou du SNALC, pas des enseignants. Pour revenir au sujet, il n'y a déjà pas de position des enseignants à propos de l'orthographe, comment pourrait-il y avoir une position du patronat?
Merci Egomet d'avoir eu la patience de répondre à mon message lourdement aviné de 3h du mat.
Je pense me souvenir que c'est le mot haine qui m'avait fait tiquer, mais j'ai bien compris les nuances que vous essayez d'apporter. Si le propos est de dire que le patronat n'est pas clairement identifiable, il y a tout de même des gens qui se revendiquent de cette identité, et ce n'est pas la haine que l'on peut leur porter qui justifie de leur existence, aussi vague soit elle.
Il me semble qu'il y a eu un article dans le Monde cette année qui disait en substance que l'orthographe des postulants à un emploi pouvait être rédhibitoire. Sans être absolue, cette position semblait être majoritaire chez beaucoup de patrons (au sein du patronat ?)
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Tem-toGrand sage
In vino veritas !ZeSandman a écrit:Merci Egomet d'avoir eu la patience de répondre à mon message lourdement aviné de 3h du mat.(...)
- egometDoyen
ZeSandman a écrit:egomet a écrit:ZeSandman a écrit:Bien sûr, manquerait plus qu'ils inventent un truc qu'on appelerait Medef, et que ce truc arriverait à faire élire un président à leur sauce qu'on appelerait Emmanuel Macron, là on serait mal.
Mais c'est juste mon besoin de haine qui ressent le besoin de s'exprimer, tout en faisant dévier le sujet de ce fil, car l'industrie qui me permet de poster ce message est par essence irresponsable...
Après, on peut s'opposer aux positions du MEDEF, qui est un organisme identifiable, avec des positions officielles. Passons sur la possibilité que tel ou tel de ses membres diverge de la position officielle par moments; après tout, il faut assumer ses appartenances.
Le patronat en revanche est un concept vague, presque une entité mythique définie plutôt par ses adversaires que par ceux qui sont supposés en faire partie.
Est-ce qu'on peut parler au nom du corps enseignant? On peut discuter de la position de SUD, du SNES, ou du SNALC, pas des enseignants. Pour revenir au sujet, il n'y a déjà pas de position des enseignants à propos de l'orthographe, comment pourrait-il y avoir une position du patronat?
Merci Egomet d'avoir eu la patience de répondre à mon message lourdement aviné de 3h du mat.
Je pense me souvenir que c'est le mot haine qui m'avait fait tiquer, mais j'ai bien compris les nuances que vous essayer d'apporter. Si le propos est de dire que le patronat n'est pas clairement identifiable, il y a tout de même des gens qui se revendiquent de cette identité, et ce n'est pas la haine que l'on peut leur porter qui justifie de leur existence, aussi vague soit elle.
Il me semble qu'il y a eu un article dans le Monde cette année qui disait en substance que l'orthographe des postulants à un emploi pouvait être rédhibitoire. Sans être absolue, cette position semblait être majoritaire chez beaucoup de patrons (au sein du patronat ?)
Pour moi, ce n'était pas à 3h du matin.
Oui, il y a des gens qui revendiquent l'appartenance au patronat et même qui prétendent parler en son nom, comme il y a des gens qui sont prêts à parler au nom des travailleurs et se prennent des vestes aux élections. C'est vieux comme le monde.
Si l'on veut parler des patrons, il faut remarquer qu'il y en a de toute sorte, depuis le patron de la menuiserie du coin, jusqu'au grand baron de la finance, en passant par toutes les variantes des patrons d'industrie. En dehors du fait qu'ils ont quelques ennemis communs dans feux qui voudraient abolir la propriété privée, leurs intérêts sont fondamentalent divergents. Même sur la fiscalité, ils peuvent parfois avoir des intérêts divers. En général, ils n'aiment pas payer d'impôts, mais il leur arrive d'apprécier les taxes à l'importation et tout ce qui permet de mettre un concurrent hors-jeu.
Pour l'orthographe, j'imagine que oui, quand ils s'en préoccupent, c'est pour en faire un critère d'embauche. Ils peuvent aussi la considérer comme totalement hors-sujet. Je doute que ce soit vraiment un critère pour le recrutement d'un boulanger ou d'un plombier. Je doute aussi qu'il y ait beaucoup de patrons ayant assez de cynisme pour vouloir abrutir la population, ce qui était une des hypothèses de départ. Même en ce qui concerne les ministres, je doute que ce calcul soit fréquent.
Pour faire de l'orthographe un critère à l'embauche, il y a de bonnes et de mauvaises raisons. Parmi les bonnes, il y a la nécessité de produire des documents lisibles et rigoureux. Cela peut être rédhibitoire pour des ingénieurs ou des juristes. Quand on sait ce qu'une virgule peut coûter dans un contrat, on ne prend pas ça à la légère. Parfois discutables, il y a tous les arguments liés à l'image de l'entreprise. Il y a ensuite les habitudes et les tentatives pour déceler autre chose à travers l'orthographe: manque de rigueur, manque de sérieux, d'intelligence ou de respect. Je dirai que pour cela, l'orthographe est un critère de moins en moins sûr, à mesure que la qualité de l'enseignement se dégrade. Et finalement, il y a l'artifice pour réduire une liste de candidats de toute façon trop longue sans trop se fouler.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- archebocEsprit éclairé
egomet a écrit:Et finalement, il y a l'artifice pour réduire une liste de candidats de toute façon trop longue sans trop se fouler.
Ne pas trop se fouler, c'est justement à cela que sert l'orthographe : une politesse qui ne coûte qu'à celui qui écrit, pour diminuer la peine de celui qui lit. C'est économiquement rentable si l'on espère des lecteurs nombreux, c'est simplement courtois dans le cas contraire.
- Spoiler:
- Je viens de lire un extrait de d'Ormesson, "ce qui m"intéressait, c'était les femmes, et les baiser". Si on ne fait pas attention à l'orthographe, on perd beaucoup.
- ernyaFidèle du forum
Hélas, archeboc, je pense que de nos jours tout le monde comprend la phrase sans se poser de question de grammaire. Qui parle de "baiser" aujourd'hui pour désigner des bises ?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
ernya a écrit:Hélas, archeboc, je pense que de nos jours tout le monde comprend la phrase sans se poser de question de grammaire. Qui parle de "baiser" aujourd'hui pour désigner des bises ?
Je n'ai plus de neurones? Perce que justement avec l'orthographe je pensais que d'Ormesson était assez trash justement contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer (mais en ce moment mon fils n'arrête pas de se moquer en disant que je développe des troubles neuros par mimétisme avec mes patients).
- Tem-toGrand sage
J'ai remis les choses à leur place à ce sujet avec mes 5e juste avant les vacances, pendant l'étude du lai de Bisclavret. Leurs sourires, voire ricanements, se sont figés, un peu déçus...ernya a écrit:(...) Qui parle de "baiser" aujourd'hui pour désigner des bises ?
Y'a pu d'enfants, mes braves gens !
- RogerMartinBon génie
Tant qu'il nous reste des vieux pervers...
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User28419Niveau 8
Bonjour, je veux d'ailleurs poser une question d'orthographe sur une écriture qui m'intrigue. Vous écrivez: je souhaiterais ou je souhaiterai? Normalement c'est du conditionnel non? Je vois écris "je souhaiterai". Si on souhaite, c'est qu'on n'est pas sûr du résultat donc c'est du conditionnel non?
- ProtonExpert
Mon astuce : mettre à la première personne du pluriel.
- User28419Niveau 8
Oui je connais cette technique. Donc effectivement si on comprend "souhaiterais" comme "j'aimerais" je mets du conditionnel, si je considère le verbe souhaiter sans autre sens. Nous souhaiterons la nouvelle année lundi, j'écrirai, je souhaiterai la nouvelle année lundi. Ok la dessus, je suis d'accord. Pourtant j'ai l'impression que certaines personnes l'appliquent dans le premier sens...
- User17706Bon génie
Ben on écrit "je souhaiterais" au conditionnel, et "je souhaiterai" au futur. Je ne vois pas trop ce qu'il y aurait d'autre à dire...
- User28419Niveau 8
Je souhaiterais avoir un enfant. On ne doit pas écrire je souhaiterai avec un enfant. Ca n'a pas de sens... non?
- User17706Bon génie
Moyennant un contexte approprié, ça pourrait en avoir un. Mais hors contexte, le plus probable est qu'il s'agit d'une faute (confusion futur/conditionnel).
- User28419Niveau 8
Merci !
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