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- miss yellowNiveau 1
Ah oui pardon j'ai oublié ! Ca s'appelle ProfHelper. Je ne peux pas mettre le lien car je suis nouvelle sur le forum, désolée !
- Nuit blancheNiveau 6
Merci, je vais aller regarder ça!
- Petit poisNiveau 9
Des promesses, toujours des promesses ?? !!!!!
Existe-t-il ce site qui me soulagerait de tant de tourments ?
Dire ou ne pas dire "Je suis persuadée que votre enfant a des difficultés à suivre ce que j'estime être exigible en classe de Sixième"?. J'ai 27 ans de classes de lycée derrière, mais c'est pareil ! Du vécu avec des élèves de 1ère ....
Si une machine pouvait afficher un gyrophare tonitruant indiquant aux parent qu'ils se fourvoient quant à leurs ambitions pour la 8ème merveille du Monde .... Je pourrais même payer quelques euros. Le temps, c'est de l'ar............... Ha ha haaaaa !
Bon, il faudrait que les parents soient connectés au site ... qu'ils abandonnent leur connections avec Insta.... Snap.... Hara.... où ils apprennent tellement de choses inintéressantes sur leurs voisins; sur les enfants de leurs voisins, etc .....
Bon, je sais, je rêve ... Mais c'est bon (Auto persuasion)
Et me prépare un sommeil que j'espère réparateur.
Existe-t-il ce site qui me soulagerait de tant de tourments ?
Dire ou ne pas dire "Je suis persuadée que votre enfant a des difficultés à suivre ce que j'estime être exigible en classe de Sixième"?. J'ai 27 ans de classes de lycée derrière, mais c'est pareil ! Du vécu avec des élèves de 1ère ....
Si une machine pouvait afficher un gyrophare tonitruant indiquant aux parent qu'ils se fourvoient quant à leurs ambitions pour la 8ème merveille du Monde .... Je pourrais même payer quelques euros. Le temps, c'est de l'ar............... Ha ha haaaaa !
Bon, il faudrait que les parents soient connectés au site ... qu'ils abandonnent leur connections avec Insta.... Snap.... Hara.... où ils apprennent tellement de choses inintéressantes sur leurs voisins; sur les enfants de leurs voisins, etc .....
Bon, je sais, je rêve ... Mais c'est bon (Auto persuasion)
Et me prépare un sommeil que j'espère réparateur.
- qrabiereNiveau 2
miss yellow a écrit:Sharku84 a écrit:Je travail du PP est considérablement alourdi et Pronote ne propose pas de solutions satisfaisantes dans l'analyse et le traitement des compétences. On se retrouve trop souvent avec une galaxie de couleur.
J'ai dû me créer un tableur qui convertit les niveaux des items en chiffres puis en pourcentage ce qui me permet d'avoir une vision d'ensemble de l'élève.
J'ai trouvé sur internet un site super pour faire ce que tu souhaites. J'évalue seulement les compétences, il me génère une note correspondante et je peux imprimer le bilan (compétences + notes) à l'élève. Il permet aussi de faire des bilans avec sur une même page la moyenne de l'élève, l'écart par rapport à la moyenne de la classe, l'évolution par rapport au trimestre précédent, les 3 compétences les mieux maîtrisées et les 3 moins bien maîtrisées, l'évolution d'une compétence, le pourcentage de maîtrise par groupe de compétences et, cherry on the cake, des propositions d'appréciations personnalisée et bien sûr modifiables.
C'est vraiment impeccable. Je corrige maintenant mes copies en rentrant les compétences avec mon téléphone et j'imprime les bilans au collège pour les élèves. Et pour la préparation des conseils, ça permet vraiment d'avoir une bonne vision de l'élève.
Et du coup, miss yellow, pour en revenir au sujet du topic, as-tu l'impression avec ta méthode que ton évaluation par compétences apporte un plus aux élèves et qu'ils comprennent ce que ça veut dire ?
- Al9Niveau 10
miss yellow a écrit:Ah oui pardon j'ai oublié ! Ca s'appelle ProfHelper. Je ne peux pas mettre le lien car je suis nouvelle sur le forum, désolée !
Détail non négligeable...C'est payant.
- VinZTDoyen
Al9 a écrit:miss yellow a écrit:Ah oui pardon j'ai oublié ! Ca s'appelle ProfHelper. Je ne peux pas mettre le lien car je suis nouvelle sur le forum, désolée !
Détail non négligeable...C'est payant.
La réussite des élèves n'a pas de prix !
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- ylmExpert spécialisé
Pour un truc qui a l'air de faire la même chose que Sacoche, qui est gratuit.Al9 a écrit:miss yellow a écrit:Ah oui pardon j'ai oublié ! Ca s'appelle ProfHelper. Je ne peux pas mettre le lien car je suis nouvelle sur le forum, désolée !
Détail non négligeable...C'est payant.
- miss yellowNiveau 1
ylm a écrit:Pour un truc qui a l'air de faire la même chose que Sacoche, qui est gratuit.
Il me semble que Sacoche est un logiciel établissement. Le site que j'utilise est destiné à une utilisation individuelle. C'est sûr que c'est quelques euros par mois mais je trouve personnellement que ça en vaut la peine.
- MatheodHabitué du forum
Sacoche peut être utilisé individuellement, par exemple je l'ai sur clef usb actuellement (c'est un peu plus compliqué, étant donné que c'est un logiciel "web", il faut faire tourner un serveur virtuel, mais il existe de nombreux serveur virtuel gratuit à mettre sur clef usb ; je sais pas si je suis clair).
- miss yellowNiveau 1
qrabiere a écrit:miss yellow a écrit:Sharku84 a écrit:Je travail du PP est considérablement alourdi et Pronote ne propose pas de solutions satisfaisantes dans l'analyse et le traitement des compétences. On se retrouve trop souvent avec une galaxie de couleur.
J'ai dû me créer un tableur qui convertit les niveaux des items en chiffres puis en pourcentage ce qui me permet d'avoir une vision d'ensemble de l'élève.
J'ai trouvé sur internet un site super pour faire ce que tu souhaites. J'évalue seulement les compétences, il me génère une note correspondante et je peux imprimer le bilan (compétences + notes) à l'élève. Il permet aussi de faire des bilans avec sur une même page la moyenne de l'élève, l'écart par rapport à la moyenne de la classe, l'évolution par rapport au trimestre précédent, les 3 compétences les mieux maîtrisées et les 3 moins bien maîtrisées, l'évolution d'une compétence, le pourcentage de maîtrise par groupe de compétences et, cherry on the cake, des propositions d'appréciations personnalisée et bien sûr modifiables.
C'est vraiment impeccable. Je corrige maintenant mes copies en rentrant les compétences avec mon téléphone et j'imprime les bilans au collège pour les élèves. Et pour la préparation des conseils, ça permet vraiment d'avoir une bonne vision de l'élève.
Et du coup, miss yellow, pour en revenir au sujet du topic, as-tu l'impression avec ta méthode que ton évaluation par compétences apporte un plus aux élèves et qu'ils comprennent ce que ça veut dire ?
Pour les élèves ça ne change pas grand chose à part qu'ils ont l'évaluation des compétences et une note mais moi ça me fait gagner du temps.
Après, pour être franche, je ne suis pas certaine que l'évaluation par compétences aide toujours les élèves. Maintenant, en tant qu'enseignante et donc fonctionnaire, je n'ai pas le choix. J'essaie juste de trouver une façon de faire les choses de la manière la plus intelligente possible (et de ne pas perdre mon temps à cocher, cocher... je trouve cela avilissant). Ce n'est pas forcément très facile de trouver une façon correcte de mettre en pratique un texte comme celui du nouveau collège. Quand on voit que nous sommes 900000 et qu'il n'y a pas 2 profs en France à comprendre de la même façon ces textes, je me dis qu'ils sont mauvais (les textes, pas les profs ;-) ). Il faudrait peut-être promouvoir davantage la simplicité à l'Education Nationale.
- ElyasEsprit sacré
Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
- InvitéInvité
Elyas a écrit:Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Entièrement d'accord... une fois de plus.
- InvitéInvité
VinZT a écrit:from random import *
def EPC():
n=randrange(3)
if n==0:
return "non acquis"
elif n==1:
return "en cours d'acquisition"
else:
return "acquis"
Voilà, c'est cadeau.
On peut ensuite améliorer avec une autre distribution que l'uniforme, afin d'obtenir une joli gaussienne qui trompera les antibistes les plus avertis.
- InvitéInvité
J'ai déjà à cet effet une bouteille au frais.MUTIS a écrit:snoop a écrit:Les élèves que je vois en cours particuliers n'y comprennent rien. Il ne sont même plus capables de savoir s'ils sont bons, moyens ou mauvais. Les parents ont l'impression d'être face à un mur. On leur donne de jolies feuilles colorées et ils n'y comprennent goutte.
Exactement !
L'an dernier mon fils a "bénéficié" en 3ème d'un système mixte. Certaines matières évaluées par compétences d'autres avec des notes. Les évaluations par compétences n'amenaient rien si ce n'est de la confusion, des incompréhensions et du désintérêt généralisé finalement pour la matière ! J'étais délégué des parents au CA et les parents m'interrogeaient : ils n'y comprenaient rien. Quant aux bulletins avec les 30 éléments du programme par matière en caractères illisibles personne ne les regardait et c'était l'objet de pas mal de railleries ! Grotesque.
Les compétences sont le dernier avatar de cette pédagogie constructiviste qui a fait tant de mal depuis quelques décennies. Depuis l'ère Jospin en 1988 je dirais. C'est un système ringard et inutile qui intéresse surtout de fumeux pédagogues en quête de reconnaissance ou de carrière. Comme le nouveau ministre semble plein de bon sens et de "discernement", on peut espérer qu'il mette un jour au placard ces inepties sans grand intérêt qui détournent définitivement les familles et les élèves de l'école. Mais il devra s'attaquer à tous ceux qui sont installés tranquillement dans les bureaux de la pédagogie officielle et là, il y a du boulot !
- Nuit blancheNiveau 6
Elyas, j’entends bien, mais tout de même : pour maîtriser une tâche complexe il faut bien passer par l’acquisition de tâches simples, non? Or, ce sont justement les fameux « items ». Précédemment on appelait évaluation formative l’evaluation en cours de route de ces tâches... il est bien compréhensible que les collègues mettent le nez là dedans!
C’est sûr que si je ne retiens que les grands domaines, c’est vite réglé, je corrige bien plus vite. Mais je maintiens que j’ai l’impression d’évaluer à la louche avec 4 couleurs seulement, et surtout, la progression n’est plus visible... (dans l’appreciation si, mais pas dans le résultat!)
C’est sûr que si je ne retiens que les grands domaines, c’est vite réglé, je corrige bien plus vite. Mais je maintiens que j’ai l’impression d’évaluer à la louche avec 4 couleurs seulement, et surtout, la progression n’est plus visible... (dans l’appreciation si, mais pas dans le résultat!)
- ElyasEsprit sacré
Nuit blanche a écrit:Elyas, j’entends bien, mais tout de même : pour maîtriser une tâche complexe il faut bien passer par l’acquisition de tâches simples, non? Or, ce sont justement les fameux « items ». Précédemment on appelait évaluation formative l’evaluation en cours de route de ces tâches... il est bien compréhensible que les collègues mettent le nez là dedans!
C’est sûr que si je ne retiens que les grands domaines, c’est vite réglé, je corrige bien plus vite. Mais je maintiens que j’ai l’impression d’évaluer à la louche avec 4 couleurs seulement, et surtout, la progression n’est plus visible... (dans l’appreciation si, mais pas dans le résultat!)
Bah non, justement. Il vaut mieux leur enseigner les choses complexes, les stratégies de résolution et les mises en relation avec les codes des langages disciplinaires plutôt que de faire tâche simple après tâche simple. Une tâche complexe n'est pas une accumulation de tâches simples. Si tu en restes à cette idée, tu morcelles dans l'esprit de l'élève les choses et, évidemment, trop d'élèves ne réussiront pas les tâches complexes. Il faut arrêter de toujours les aider/leur donner des béquilles. Ils sont bien plus capables qu'on le croit mais l'enseignement français actuel a trop tendance à avoir peur de l'échec de l'élève, donc on morcelle, on simplifie... on baisse le niveau.
De plus, évaluer les compétences ne signifie pas évaluer avec 4 couleurs. Après, si tu es aux 4 couleurs, tu crées des échelles descriptives/une notation chiffrée/des ceintures avec une équivalence pour les 4 positionnements et c'est bon. Il fut parfois aller au-delà du mur de l'outil "prescriptif".
- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Pourquoi faudrait-il que ce soit absolument des tâches complexes ? Si je prends la compétence "analyser et comprendre un document " ou "pratiquer différents langages", je ne vois pas où est l'obligation d'évaluer ces competences par une tâche complexe.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Pourquoi faudrait-il que ce soit absolument des tâches complexes ? Si je prends la compétence "analyser et comprendre un document " ou "pratiquer différents langages", je ne vois pas où est l'obligation d'évaluer ces competences par une tâche complexe.
Quand tu demandes une analyse de document juste par une consigne ou de faire un récit avec un simple "Raconter l'événement X" ou encore de faire une carte à partir de document avec juste une consigne de type "Situer, décrire et expliquer la répartition de la richesse en Afrique du Sud avec la démarche multiscalaire", tu es en tâche complexe.
La tâche complexe, ce n'est pas uniquement l'objet institutionnel défini par les cinq ingrédients "scénario + consignes + ressources externes + ressources internes + coups de pouce", c'est un travail complexe qui nécessite d'activer tout un panel de connaissances, de savoir-faire et de méthodes et définir les stratégies de résolution.
Ensuite, on parle bien de l'évaluation des compétences. Dans ce cas, c'est la tâche complexe qui est la logique de ce paradigme pédagogique. Si tu fais autre chose, tu es dans le mélange des approches et cela fait un mélange atroce dont tout le monde se plaint. En gros, c'est comme si tu faisais une tarte aux pommes en mettant du sel à la place du sucre.
- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Malaga a écrit:Elyas a écrit:Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Pourquoi faudrait-il que ce soit absolument des tâches complexes ? Si je prends la compétence "analyser et comprendre un document " ou "pratiquer différents langages", je ne vois pas où est l'obligation d'évaluer ces competences par une tâche complexe.
Quand tu demandes une analyse de document juste par une consigne ou de faire un récit avec un simple "Raconter l'événement X" ou encore de faire une carte à partir de document avec juste une consigne de type "Situer, décrire et expliquer la répartition de la richesse en Afrique du Sud avec la démarche multiscalaire", tu es en tâche complexe.
La tâche complexe, ce n'est pas uniquement l'objet institutionnel défini par les cinq ingrédients "scénario + consignes + ressources externes + ressources internes + coups de pouce", c'est un travail complexe qui nécessite d'activer tout un panel de connaissances, de savoir-faire et de méthodes et définir les stratégies de résolution.
Ensuite, on parle bien de l'évaluation des compétences. Dans ce cas, c'est la tâche complexe qui est la logique de ce paradigme pédagogique. Si tu fais autre chose, tu es dans le mélange des approches et cela fait un mélange atroce dont tout le monde se plaint. En gros, c'est comme si tu faisais une tarte aux pommes en mettant du sel à la place du sucre.
Je ne vois pas pourquoi demander à des élèves d'analyser et de comprendre un document avec une série de questions rendrait impossible ou fausse l'évaluation de cette compétence.
De quel mélange atroce parles-tu ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- qrabiereNiveau 2
J'aurais dû intituler le sujet ainsi:
Évaluation par compétences : les enseignants comprennent-ils?
Évaluation par compétences : les enseignants comprennent-ils?
- gauvain31Empereur
qrabiere a écrit:J'aurais dû intituler le sujet ainsi:
Évaluation par compétences : les enseignants comprennent-ils?
Non, et je m'en porte très bien merci
- Nuit blancheNiveau 6
Elyas a écrit:Nuit blanche a écrit:Elyas, j’entends bien, mais tout de même : pour maîtriser une tâche complexe il faut bien passer par l’acquisition de tâches simples, non? Or, ce sont justement les fameux « items ». Précédemment on appelait évaluation formative l’evaluation en cours de route de ces tâches... il est bien compréhensible que les collègues mettent le nez là dedans!
C’est sûr que si je ne retiens que les grands domaines, c’est vite réglé, je corrige bien plus vite. Mais je maintiens que j’ai l’impression d’évaluer à la louche avec 4 couleurs seulement, et surtout, la progression n’est plus visible... (dans l’appreciation si, mais pas dans le résultat!)
Bah non, justement. Il vaut mieux leur enseigner les choses complexes, les stratégies de résolution et les mises en relation avec les codes des langages disciplinaires plutôt que de faire tâche simple après tâche simple. Une tâche complexe n'est pas une accumulation de tâches simples. Si tu en restes à cette idée, tu morcelles dans l'esprit de l'élève les choses et, évidemment, trop d'élèves ne réussiront pas les tâches complexes. Il faut arrêter de toujours les aider/leur donner des béquilles. Ils sont bien plus capables qu'on le croit mais l'enseignement français actuel a trop tendance à avoir peur de l'échec de l'élève, donc on morcelle, on simplifie... on baisse le niveau.
De plus, évaluer les compétences ne signifie pas évaluer avec 4 couleurs. Après, si tu es aux 4 couleurs, tu crées des échelles descriptives/une notation chiffrée/des ceintures avec une équivalence pour les 4 positionnements et c'est bon. Il fut parfois aller au-delà du mur de l'outil "prescriptif".
Merci pour ton éclairage. Je veux bien imaginer que ça peut se justifier dans ta matière, mais je suis navrée, en Français, cela ne se justifie pas tout le temps. J'aurais des tonnes d'exemples à te donner pour ça :
- conjugaison, accords, homophones, bref... tout ça, il faut le travailler en se concentrant dessus, uniquement, PUIS on est capable de l'utiliser à peu près correctement dans une "tâche complexe" (que je hais cette expression alambiquée!) : rédaction, par exemple. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut attaquer la rédaction que quand on maîtrise grammaire et orthographe à la perfection, attention, je n'ai pas dit ça. Mais sans jamais s'entraîner sur les mécanismes de la langue SEULS (c'est d'ailleurs déjà souvent complexe...), on se plante lamentablement.
- autre exemple: rédaction. Demande à un 6e d'écrire un conte merveilleux. Là comme ça, il se débrouille. Mouahahahaha. Mon rire n'est pas méchant mais plutôt... nerveux, tu vois. Et ce rire ne veut pas dire que je pense qu'ils ne sont pas capables, mais qu'ils ont besoin d'une méthode d'abord. Donc actuellement, je leur fais écrire un conte en travaillant avec eux des mini-morceaux de leur rédac: le schéma narratif d'abord (qui fait quoi, quand, comment etc), puis on rédigera morceau par morceau, une petite description par ci, une action par là... puis on apprendra à assembler. On ne peut pas faire ça à chaque fois, bien sûr, mais pour les aider à mieux s'organiser par la suite, c'est très efficace. Même chose en 3e pour l'argumentation, je décompose d'abord (tout en expliquant à quoi sert tel exercice de détail, quel est le but global), par exemple aujourd'hui mes 3e ont "juste" ordonné dans un plan (axes déjà donnés) 12 arguments pour/contre dans un sujet d'argumentation type brevet. Eh bien, ils ont bien galéré, et si on leur avait demandé de faire tout (= trouver les arguments, les axes, mettre tout dans l'ordre etc etc), ça aurait été la cata totale (je te rassure, j'ai essayé plein de fois).
Donc bon, c'est sympa les tâches complexes, mais travailler uniquement comme ça, non, ça ne marche pas. En tous cas pas en Français.
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:Elyas a écrit:Mes élèves comprennent très bien mon évaluation. Cependant, je me demande si sous "évaluation par compétences", tout le monde parle de la même chose.
Pour moi, en HG par exemple, il n'y a que 7 compétences que j'ai réduites à 5 par association (et une n'est pas évaluable selon moi).
En lisant certains, j'ai l'impression que les compétences évaluées correspondent à des micro-items et que l'évaluation par compétences (expression vide de sens, la compétence n'est pas un résultat montrant la réussite de l'évaluation mais l'objet de l'évaluation, on peut noter (par chiffres, positionnement ou couleur) ou utiliser un autre système (badges, ceintures et compagnie) tant pour les évaluations de compétences que les traditionnelles (et soyons francs, il y a peu de différences).
Après, pour l'évaluation dans l'approche par compétences, les évaluations doivent être des tâches complexes. Or, dans la majorité des cas, ce sont des contrôles traditionnels avec ajout d'un petit tableau en en-tête avec les compétences évaluées.
Pourquoi faudrait-il que ce soit absolument des tâches complexes ? Si je prends la compétence "analyser et comprendre un document " ou "pratiquer différents langages", je ne vois pas où est l'obligation d'évaluer ces competences par une tâche complexe.
Quand tu demandes une analyse de document juste par une consigne ou de faire un récit avec un simple "Raconter l'événement X" ou encore de faire une carte à partir de document avec juste une consigne de type "Situer, décrire et expliquer la répartition de la richesse en Afrique du Sud avec la démarche multiscalaire", tu es en tâche complexe.
La tâche complexe, ce n'est pas uniquement l'objet institutionnel défini par les cinq ingrédients "scénario + consignes + ressources externes + ressources internes + coups de pouce", c'est un travail complexe qui nécessite d'activer tout un panel de connaissances, de savoir-faire et de méthodes et définir les stratégies de résolution.
Ensuite, on parle bien de l'évaluation des compétences. Dans ce cas, c'est la tâche complexe qui est la logique de ce paradigme pédagogique. Si tu fais autre chose, tu es dans le mélange des approches et cela fait un mélange atroce dont tout le monde se plaint. En gros, c'est comme si tu faisais une tarte aux pommes en mettant du sel à la place du sucre.
Je ne vois pas pourquoi demander à des élèves d'analyser et de comprendre un document avec une série de questions rendrait impossible ou fausse l'évaluation de cette compétence.
De quel mélange atroce parles-tu ?
Ce n'est pas la logique de l'approche par compétences de morceler le travail sur la compétence avec des questions. De plus, dans notre discipline, au risque de faire hurler, cette pratique majoritaire et quasi-systématique du morcellement du travail par des questions est l'une des principales causes du faible niveau en HG.
Après, je parle du fait que les gens font des contrôles traditionnels mixés avec l'approche par compétence. Cela ne fonctionne pas. Il suffit de lire le forum. La logique de l'approche par compétence est qu'elle doit être évaluée par des tâches complexes.
Après, tu peux travailler de façon explicite ou inductive pour apprendre aux élèves à s'approprier les langages et les stratégies de résolution qui permettront de faire face aux tâches complexes. C'est même le modèle initial de l'approche par compétences, très rarement mis en œuvre.
- ElyasEsprit sacré
Nuit blanche a écrit:Elyas a écrit:Nuit blanche a écrit:Elyas, j’entends bien, mais tout de même : pour maîtriser une tâche complexe il faut bien passer par l’acquisition de tâches simples, non? Or, ce sont justement les fameux « items ». Précédemment on appelait évaluation formative l’evaluation en cours de route de ces tâches... il est bien compréhensible que les collègues mettent le nez là dedans!
C’est sûr que si je ne retiens que les grands domaines, c’est vite réglé, je corrige bien plus vite. Mais je maintiens que j’ai l’impression d’évaluer à la louche avec 4 couleurs seulement, et surtout, la progression n’est plus visible... (dans l’appreciation si, mais pas dans le résultat!)
Bah non, justement. Il vaut mieux leur enseigner les choses complexes, les stratégies de résolution et les mises en relation avec les codes des langages disciplinaires plutôt que de faire tâche simple après tâche simple. Une tâche complexe n'est pas une accumulation de tâches simples. Si tu en restes à cette idée, tu morcelles dans l'esprit de l'élève les choses et, évidemment, trop d'élèves ne réussiront pas les tâches complexes. Il faut arrêter de toujours les aider/leur donner des béquilles. Ils sont bien plus capables qu'on le croit mais l'enseignement français actuel a trop tendance à avoir peur de l'échec de l'élève, donc on morcelle, on simplifie... on baisse le niveau.
De plus, évaluer les compétences ne signifie pas évaluer avec 4 couleurs. Après, si tu es aux 4 couleurs, tu crées des échelles descriptives/une notation chiffrée/des ceintures avec une équivalence pour les 4 positionnements et c'est bon. Il fut parfois aller au-delà du mur de l'outil "prescriptif".
Merci pour ton éclairage. Je veux bien imaginer que ça peut se justifier dans ta matière, mais je suis navrée, en Français, cela ne se justifie pas tout le temps.
Tu voudrais dire que cela peut se justifier souvent, donc
Nuit blanche a écrit: J'aurais des tonnes d'exemples à te donner pour ça :
- conjugaison, accords, homophones, bref... tout ça, il faut le travailler en se concentrant dessus, uniquement, PUIS on est capable de l'utiliser à peu près correctement dans une "tâche complexe" (que je hais cette expression alambiquée!) : rédaction, par exemple. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut attaquer la rédaction que quand on maîtrise grammaire et orthographe à la perfection, attention, je n'ai pas dit ça. Mais sans jamais s'entraîner sur les mécanismes de la langue SEULS (c'est d'ailleurs déjà souvent complexe...), on se plante lamentablement.
L'approche par compétences n'interdit pas un enseignement rigoureux de tout cela. L'approche par compétences peut s'inscrire dans une démarche explicite avec des tas d'entraînement et d'apprentissage des codes et des stratégies de résolution. Une fois les élèves entraînés, tu peux les mettre dans une tâche complexe. Pour être clair, je vois dans tes messages surtout la colère de quelqu'un à qui on a imposé un modèle sans t'avoir formée (et demander ton avis). Ce n'est pas parce que la décision de tes chefs te déplaît et que tu n'as pas été formée que le modèle est forcément nul.
Nuit blanche a écrit:- autre exemple: rédaction. Demande à un 6e d'écrire un conte merveilleux. Là comme ça, il se débrouille. Mouahahahaha. Mon rire n'est pas méchant mais plutôt... nerveux, tu vois. Et ce rire ne veut pas dire que je pense qu'ils ne sont pas capables, mais qu'ils ont besoin d'une méthode d'abord. Donc actuellement, je leur fais écrire un conte en travaillant avec eux des mini-morceaux de leur rédac: le schéma narratif d'abord (qui fait quoi, quand, comment etc), puis on rédigera morceau par morceau, une petite description par ci, une action par là... puis on apprendra à assembler. On ne peut pas faire ça à chaque fois, bien sûr, mais pour les aider à mieux s'organiser par la suite, c'est très efficace. Même chose en 3e pour l'argumentation, je décompose d'abord (tout en expliquant à quoi sert tel exercice de détail, quel est le but global), par exemple aujourd'hui mes 3e ont "juste" ordonné dans un plan (axes déjà donnés) 12 arguments pour/contre dans un sujet d'argumentation type brevet. Eh bien, ils ont bien galéré, et si on leur avait demandé de faire tout (= trouver les arguments, les axes, mettre tout dans l'ordre etc etc), ça aurait été la cata totale (je te rassure, j'ai essayé plein de fois).
Je ne vois pas pourquoi l'approche par compétences ne passerait pas par l'apprentissage de la méthode (les stratégies de résolution et les langages dont je parlais plus haut).
Dans le modèle initial de l'approche par compétence, il y a l'idée suivante :
- une tâche complexe d'approche qui permet de diagnostiquer les besoins et qui fait entrer dans le champ disciplinaire étudié.
- l'apport de ce qu'il faut pour maîtriser les compétences et connaissances nécessaires pour le thème étudié et la compétence travaillée.
- la tâche complexe finale.
Après, je dois être un menteur. Mes 6e et 5e font des commentaires de documents, des récits d'enquête et de conceptualisation qui font pleurer mes collègues de lycée. Je ne suis pas dans un des meilleurs collèges de France, juste un collège lambda avec sept-huit élèves à profil dans chacune de mes classes. Je travaille dans une approche par pratiques langagières et j'évalue sans notes. J'ai une approche très explicite au premier trimestre et aux deux trimestres suivants, mes élèves n'ont que des tâches complexes à faire. Je suis loin de pleurer. C'est juste une question de formation intellectuelle qu'on offre aux élèves. Ma collègue de français a vu ce que je faisais. Elle fait actuellement un essai avec toutes ses classes et elle est ravie (tout comme les élèves). On doit être des menteurs et des hurluberlus à te lire. Après, nous avons encore dans notre collège la liberté de faire ce que nous souhaitons même si certains collègues qui sont pour la micro-itémisation commencent à vouloir que leur modèle s'insère chez tout le monde.
Nuit blanche a écrit:Donc bon, c'est sympa les tâches complexes, mais travailler uniquement comme ça, non, ça ne marche pas. En tous cas pas en Français.
C'est rassurant de penser ainsi. Il existe plusieurs modèles pédagogique de formation intellectuelle pour les élèves. Il faut juste être formé. Tu ne l'as pas été comme dans la majorité des établissements qui font le même choix que toi. J'en suis désolé. Cependant, il ne faut pas confondre "ça ne marche pas parce que je n'ai pas été formé" ou "ça ne marche pas parce qu'on mixe deux modèles" et "ça ne peut pas fonctionner".
Après, la liberté pédagogique doit permettre de choisir le modèle qu'on désire. Le souci est qu'actuellement, la liberté pédagogique est souvent vue comme celle de l'équipe et non celle du professeur (et ce que j'ai entendu aujourd'hui en réunion ne m'a pas rassuré sur ce sujet). J'en suis désolé (bis repetita).
- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:
Pourquoi faudrait-il que ce soit absolument des tâches complexes ? Si je prends la compétence "analyser et comprendre un document " ou "pratiquer différents langages", je ne vois pas où est l'obligation d'évaluer ces competences par une tâche complexe.
Quand tu demandes une analyse de document juste par une consigne ou de faire un récit avec un simple "Raconter l'événement X" ou encore de faire une carte à partir de document avec juste une consigne de type "Situer, décrire et expliquer la répartition de la richesse en Afrique du Sud avec la démarche multiscalaire", tu es en tâche complexe.
La tâche complexe, ce n'est pas uniquement l'objet institutionnel défini par les cinq ingrédients "scénario + consignes + ressources externes + ressources internes + coups de pouce", c'est un travail complexe qui nécessite d'activer tout un panel de connaissances, de savoir-faire et de méthodes et définir les stratégies de résolution.
Ensuite, on parle bien de l'évaluation des compétences. Dans ce cas, c'est la tâche complexe qui est la logique de ce paradigme pédagogique. Si tu fais autre chose, tu es dans le mélange des approches et cela fait un mélange atroce dont tout le monde se plaint. En gros, c'est comme si tu faisais une tarte aux pommes en mettant du sel à la place du sucre.
Je ne vois pas pourquoi demander à des élèves d'analyser et de comprendre un document avec une série de questions rendrait impossible ou fausse l'évaluation de cette compétence.
De quel mélange atroce parles-tu ?
Ce n'est pas la logique de l'approche par compétences de morceler le travail sur la compétence avec des questions. De plus, dans notre discipline, au risque de faire hurler, cette pratique majoritaire et quasi-systématique du morcellement du travail par des questions est l'une des principales causes du faible niveau en HG.
Après, je parle du fait que les gens font des contrôles traditionnels mixés avec l'approche par compétence. Cela ne fonctionne pas. Il suffit de lire le forum. La logique de l'approche par compétence est qu'elle doit être évaluée par des tâches complexes.
Après, tu peux travailler de façon explicite ou inductive pour apprendre aux élèves à s'approprier les langages et les stratégies de résolution qui permettront de faire face aux tâches complexes. C'est même le modèle initial de l'approche par compétences, très rarement mis en œuvre.
Bon, tant pis, je resterai avec les interrogations car je ne vois toujours pas pourquoi évaluer par competences par forcément par des tâches complexes. Cela fait sens pour certaines competences (Raisonner par exemple) mais pas pour d'autres telle que "analyser et comprendre un document".
J'avoue que la réponse "la logique de l'approche par competences est qu'elle doit être évaluée par des tâches complexes" est aussi explicité et convaincant pour moi que la réponse que m'avait fait un IPR lorsque je lui avais demandé pourquoi dans le programme de 3e (l'ancien), nous devions étudions Clemenceau après avoir fait "le monde depuis 1989" : "c'est dans la logique du programme". Et comme j'ai dû mal appliquer quelques chose qui ne me convainc pas, j'ai finalement fait le programme dans l'ordre que je trouvais logique.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:Elyas a écrit:
Quand tu demandes une analyse de document juste par une consigne ou de faire un récit avec un simple "Raconter l'événement X" ou encore de faire une carte à partir de document avec juste une consigne de type "Situer, décrire et expliquer la répartition de la richesse en Afrique du Sud avec la démarche multiscalaire", tu es en tâche complexe.
La tâche complexe, ce n'est pas uniquement l'objet institutionnel défini par les cinq ingrédients "scénario + consignes + ressources externes + ressources internes + coups de pouce", c'est un travail complexe qui nécessite d'activer tout un panel de connaissances, de savoir-faire et de méthodes et définir les stratégies de résolution.
Ensuite, on parle bien de l'évaluation des compétences. Dans ce cas, c'est la tâche complexe qui est la logique de ce paradigme pédagogique. Si tu fais autre chose, tu es dans le mélange des approches et cela fait un mélange atroce dont tout le monde se plaint. En gros, c'est comme si tu faisais une tarte aux pommes en mettant du sel à la place du sucre.
Je ne vois pas pourquoi demander à des élèves d'analyser et de comprendre un document avec une série de questions rendrait impossible ou fausse l'évaluation de cette compétence.
De quel mélange atroce parles-tu ?
Ce n'est pas la logique de l'approche par compétences de morceler le travail sur la compétence avec des questions. De plus, dans notre discipline, au risque de faire hurler, cette pratique majoritaire et quasi-systématique du morcellement du travail par des questions est l'une des principales causes du faible niveau en HG.
Après, je parle du fait que les gens font des contrôles traditionnels mixés avec l'approche par compétence. Cela ne fonctionne pas. Il suffit de lire le forum. La logique de l'approche par compétence est qu'elle doit être évaluée par des tâches complexes.
Après, tu peux travailler de façon explicite ou inductive pour apprendre aux élèves à s'approprier les langages et les stratégies de résolution qui permettront de faire face aux tâches complexes. C'est même le modèle initial de l'approche par compétences, très rarement mis en œuvre.
Bon, tant pis, je resterai avec les interrogations car je ne vois toujours pas pourquoi évaluer par competences par forcément par des tâches complexes. Cela fait sens pour certaines competences (Raisonner par exemple) mais pas pour d'autres telle que "analyser et comprendre un document".
J'avoue que la réponse "la logique de l'approche par competences est qu'elle doit être évaluée par des tâches complexes" est aussi explicité et convaincant pour moi que la réponse que m'avait fait un IPR lorsque je lui avais demandé pourquoi dans le programme de 3e (l'ancien), nous devions étudions Clemenceau après avoir fait "le monde depuis 1989" : "c'est dans la logique du programme". Et comme j'ai dû mal appliquer quelques chose qui ne me convainc pas, j'ai finalement fait le programme dans l'ordre que je trouvais logique.
C'est ton droit le plus strict et c'est plutôt sain. Maintenant, pour ton incompréhension, je pourrais expliciter et donner des exemples mais en ce moment, je me rends compte que je forme sur le forum bénévolement alors que :
1- on me paie usuellement pour ça (pas assez).
2- un forum n'est pas le meilleur endroit pour former.
3- l'institution n'a qu'à former plus de gens et non attendre que les gens fassent de l'auto-formation ou du bénévolat.
Ensuite, je ne cherche pas à convaincre. Je dis juste que le mélange n'a pas été pensé par les créateurs et qu'au vu de ce qui se passe sur le terrain (où le mélange prédomine), mélanger n'est ptêt pas la bonne idée. Mais comme la formation se meurt (ah la réforme de la formation qui arrive ! les gens vont adorer ! merci la DGESCO !), ça n'ira pas mieux.
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