La note de participation : est-elle injuste selon vous ?
- ErgoDevin
Tu rigoles mais il m'est arrivé de participer en cours dans le secondaire.
Je n'ai pas l'impression que je ne communiquais pas pour autant.
- Spoiler:
- C'était dans un cours d'histoire, en 2003, j'me rappelle très bien.
Je n'ai pas l'impression que je ne communiquais pas pour autant.
- henrietteMédiateur
En 2003, l'année de la canicule... je comprends mieux, maintenant.Ergo a écrit:Tu rigoles mais il m'est arrivé de participer en cours dans le secondaire.
C'était dans un cours d'histoire, en 2003, j'me rappelle très bien.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ErgoDevin
Tout s'explique, pardon.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- RosanetteEsprit éclairé
Touche pas à ma SEGPA a écrit:
Comme je l'ai déjà dit, la note de participation et d'implication, c'est un levier pour motiver les élèves à s'investir, dans leur intérêt, pas un moyen de distribuer des bons points pour se sentir en position forte ou "saquer" qui que ce soit sous prétexte que l'élève serait réservé. Il y a plusieurs façons de s'investir. S'il s'investit vraiment sans adorer prendre la parole, il ne perd rien. En revanche, l'élève qui pointe, consomme, repart, ne suit aucun conseil, ne pose aucune question, ne fournit aucun travail à la maison, ne se prépare pas à l'épreuve orale, ne participe pas aux réflexions collectives, n'aide pas ses camarades en partageant ce qu'il sait, et se sort les doigts seulement le jour du devoir, oui, cet élève-là est encouragé à changer d'attitude et, oui, il ne bénéficie pas du petit coup de pouce possible que les autres reçoivent avec une petite note coeff 0,5 quand le reste des devoirs est minimum coeff 2.
C'est son droit (le profil que vous décrivez me semble assez rare). Que ça n'en fasse pas un élève a priori agréable à avoir en classe, c'est un tout autre sujet (encore qu'on peut être très renfermé et connaître la politesse), mais vous n'avez pas à le signifier par une note. S'il ne fournit aucun travail à la maison, les autres évaluations le sanctionneront.
Je pense quand même à ces élèves décrocheurs qui sont parfois débordés de partout, notamment au collège, qui n'ont pas d'autres issues que d'être dans un cours où il comprend peu mais où il doit le faire avec entrain et combativité, et ce dans toutes les matières.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Rosanette, c'est difficile d'échanger avec toi. J'ai déjà dit à plusieurs reprises qu'il ne s'agissait pas de sanctionner les élèves désagréables ni de s'en prendre aux élèves renfermés. Combien de fois faut-il le répéter ?
Je suis prof en lycée et je parle du système utilisé en classe de Tle.
Tu parles des élèves décrocheurs qui seraient stigmatisés par la note de participation. Bon. Alors que proposes-tu pour qu'ils "aient une autre issue" que "se débattre avec entrain et combativité" ? Je ne pense pas que la note de participation & implication soit le principal souci à régler concernant les élèves décrocheurs, ni la première source de problèmes pour eux, très loin s'en faut. L'élève décrocheur qui a UNE note d'éval écrite dans le trimestre, généralement pas bonne, est lourdement pénalisé par ses absences bien plus que par la note de participation... Arrêtons d'exagérer...
Je suis prof en lycée et je parle du système utilisé en classe de Tle.
Tu parles des élèves décrocheurs qui seraient stigmatisés par la note de participation. Bon. Alors que proposes-tu pour qu'ils "aient une autre issue" que "se débattre avec entrain et combativité" ? Je ne pense pas que la note de participation & implication soit le principal souci à régler concernant les élèves décrocheurs, ni la première source de problèmes pour eux, très loin s'en faut. L'élève décrocheur qui a UNE note d'éval écrite dans le trimestre, généralement pas bonne, est lourdement pénalisé par ses absences bien plus que par la note de participation... Arrêtons d'exagérer...
- doubledeckerSage
scot69 a écrit:Les élèves passent un écrit ET un oral au bac dans les épreuves de langue (seulement un oral en LP). Lors de l'épreuve orale, on note également l'interaction, et je trouve que la participation en classe est une excellente manière de s'y exercer. (il est assez difficile de prendre régulièrement les élèves en entretien individuel).
Mais dans ce cas on confond entraînement et évaluation si on sanctionne la participation en classe par une note, une couleur, un smiley, bref n'importe quel outil de mesure.
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- RosanetteEsprit éclairé
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Rosanette, c'est difficile d'échanger avec toi. J'ai déjà dit à plusieurs reprises qu'il ne s'agissait pas de sanctionner les élèves désagréables
Mais les critères que tu énonces et listes longuement ne font que pointer un comportement désagréable et passif, mais pas de compétences en particulier.
Les élèves faibles, je l'ai déjà dit, je les sollicite pour dire des choses simples, pour répéter, une fois, plusieurs fois. S'ils bottent en touche (pour produire, pas pour répéter, faut pas déconner), ils doivent le faire en anglais. Si je vois qu'ils se braquent dès que je les sollicite (en gardant toujours à l'esprit qu'ils peuvent me dire n'importe quoi sur le document), j'en parle avec eux à la fin de la séance.
Si un élève refuse de faire ce que je lui demande, ça relève du disciplinaire, pas des compétences.
L'élève en difficulté et décrocheur qui sait qu'il va avoir une note de participation en plus de ses sales notes n'a pas vraiment de motivation (la preuve puisque vous collez des sales notes de participation).
Au-delà de ce que je peux penser, vous vous mettez en difficulté par rapport à votre chef ou aux parents (même si j'entends aussi que des parents ne bronchent pas devant ce système)(certains parents nous disent aussi qu'on peut mettre un taquet à leur enfant)
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Travailler avec régularité en classe et à la maisonRosanette a écrit:Touche pas à ma SEGPA a écrit:Rosanette, c'est difficile d'échanger avec toi. J'ai déjà dit à plusieurs reprises qu'il ne s'agissait pas de sanctionner les élèves désagréables
Mais les critères que tu énonces et listes longuement ne font que pointer un comportement désagréable et passif, mais pas de compétences en particulier.
Appliquer les conseils de l'enseignant (en méthodo et pour la correction de la langue)
Faire les exercices conseillés (nominativement) pour progresser (et pas pour avoir une note)
Avoir le souci de progresser
Relire ses devoirs & les reprendre en utilisant les éléments de correction personnalisée donnés
Lire activement un texte
Essayer d'acquérir du vocabulaire nouveau
être attentif, écouter les questions des autres camarades, répondre si on sait, prendre en notes ce qu'on ne sait pas
annoter un texte pour enrichir son lexique
Ce ne sont pas des compétences ?
Ce ne sont pas des éléments qui font progresser les élèves ?
Il faudrait les encourager à être passifs ou trouver ça normal et ne pas essayer de les faire s'investir pour leur propre réussite ?
Très bien, très honorable de ta part, moi aussi je sollicite en étant vigilante les élèves les plus faibles, ce n'est pas incompatible. Il n'y a pas deux genres de profs : le gentil soucieux des élèves faibles, timides, décrocheurs (le prof qui défend la veuve et l'orphelin, en gros) et de l'autre côté le vilain méchant pas beau startup nation, démago, qui met des notes de participation pour faire couler les élèves. Prenons les nuances en compte...Rosanette a écrit: Les élèves faibles, je l'ai déjà dit, je les sollicite pour dire des choses simples, pour répéter, une fois, plusieurs fois. S'ils bottent en touche (pour produire, pas pour répéter, faut pas déconner), ils doivent le faire en anglais. Si je vois qu'ils se braquent dès que je les sollicite (en gardant toujours à l'esprit qu'ils peuvent me dire n'importe quoi sur le document), j'en parle avec eux à la fin de la séance. Si un élève refuse de faire ce que je lui demande, ça relève du disciplinaire, pas des compétences.
Qui a dit que je collais des "sales notes" de participation & implication ? Mais c'est ubuesque de réagir comme ça en déformant à ce point ! Et de multiplier les accusations :" et les élèves faibles ?" "et les décrocheurs ?" Et de comparer avec le fait de mettre des coups aux élèves... Mais enfin !! De la mesure... Je ne maltraite personne. Désolée. C'est un fait : je ne maltraite personne, je n'enfonce personne et je ne règle pas mes comptes. Mais oui, j'essaie de leur donner envie de s'impliquer, de les rendre acteurs (autrement qu'en se déguisant en indien pour jouer une scène face à Christophe Colomb) et d’œuvrer pour leur propre réussite. Dans leur intérêt à eux.Rosanette a écrit: L'élève en difficulté et décrocheur qui sait qu'il va avoir une note de participation en plus de ses sales notes n'a pas vraiment de motivation (la preuve puisque vous collez des sales notes de participation).
Je ne suis tout de même pas idiote, ni novice. Non, je ne me mets en difficulté avec personne. Pas la peine de m'en prévenir comme si j'avais besoin de recevoir la Bonne Parole pour revenir dans le Droit Chemin. Il n'y a pas UNE méthode exemplaire et tout le reste bon à jeter. C'est un ensemble. Et les trucs qui marchent (ou ne marchent pas) avec un public défini peuvent fonctionner (ou non) avec un autre.Rosanette a écrit: Au-delà de ce que je peux penser, vous vous mettez en difficulté par rapport à votre chef ou aux parents (même si j'entends aussi que des parents ne bronchent pas devant ce système)(certains parents nous disent aussi qu'on peut mettre un taquet à leur enfant)
- RosanetteEsprit éclairé
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je ne suis tout de même pas idiote, ni novice. Non, je ne me mets en difficulté avec personne. Pas la peine de m'en prévenir comme si j'avais besoin de recevoir la Bonne Parole pour revenir dans le Droit Chemin. Il n'y a pas UNE méthode exemplaire et tout le reste bon à jeter. C'est un ensemble. Et les trucs qui marchent (ou ne marchent pas) avec un public défini peuvent fonctionner (ou non) avec un autre.Rosanette a écrit: Au-delà de ce que je peux penser, vous vous mettez en difficulté par rapport à votre chef ou aux parents (même si j'entends aussi que des parents ne bronchent pas devant ce système)(certains parents nous disent aussi qu'on peut mettre un taquet à leur enfant)
Mais je ne suis pas la seule à l'avoir souligné. En LV, on note la compréhension, la production, l'interaction, et l'acquisition de connaissances sans lesquelles tout ça ne serait guère possible.
Tous les accompagnements méthodologiques pour faire progresser les élèves sont bons à prendre, mais pourquoi les évaluer alors que c'est un accompagnement en vue d'améliorer les évaluations ?
EDIT je serais curieuse (sincèrement) de connaître les moyennes de classe pour ces notes puisque vous dites ne pas mettre de sales (mauvaises) notes.
Et je répète qu'un parent serait en droit de vous faire la remarque de ces notes de participation.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Je me cite, puisque ma question est passée à la trappe :
Travailler avec régularité en classe et à la maison
Appliquer les conseils de l'enseignant (en méthodo et pour la correction de la langue)
Faire les exercices conseillés (nominativement) pour progresser (et pas pour avoir une note)
Avoir le souci de progresser
Relire ses devoirs & les reprendre en utilisant les éléments de correction personnalisée donnés
Lire activement un texte
Essayer d'acquérir du vocabulaire nouveau
être attentif, écouter les questions des autres camarades, répondre si on sait, prendre en notes ce qu'on ne sait pas
annoter un texte pour enrichir son lexique
Ce ne sont pas des compétences ?
Ce ne sont pas des éléments qui font progresser les élèves ?
Il faudrait les encourager à être passifs ou trouver ça normal et ne pas essayer de les faire s'investir pour leur propre réussite ?
Tu n'es pas la seule à penser X. Cela signifie-t-il, pour autant, que penser Y revient à être dans le Faux ?
Il n'y a donc selon toi qu'une Bonne façon d'enseigner et tout le reste est forcément mauvais ?
Pourquoi ?
Qui l'a dit ?
Qui détient la Vérité Universelle ainsi ?
Nous enseignants ne sommes donc que des exécutants appliquant la Méthode, sans réfléchir par nous-mêmes, sans nous adapter à notre public ?
Travailler avec régularité en classe et à la maison
Appliquer les conseils de l'enseignant (en méthodo et pour la correction de la langue)
Faire les exercices conseillés (nominativement) pour progresser (et pas pour avoir une note)
Avoir le souci de progresser
Relire ses devoirs & les reprendre en utilisant les éléments de correction personnalisée donnés
Lire activement un texte
Essayer d'acquérir du vocabulaire nouveau
être attentif, écouter les questions des autres camarades, répondre si on sait, prendre en notes ce qu'on ne sait pas
annoter un texte pour enrichir son lexique
Ce ne sont pas des compétences ?
Ce ne sont pas des éléments qui font progresser les élèves ?
Il faudrait les encourager à être passifs ou trouver ça normal et ne pas essayer de les faire s'investir pour leur propre réussite ?
Tu n'es pas la seule à penser X. Cela signifie-t-il, pour autant, que penser Y revient à être dans le Faux ?
Il n'y a donc selon toi qu'une Bonne façon d'enseigner et tout le reste est forcément mauvais ?
Pourquoi ?
Qui l'a dit ?
Qui détient la Vérité Universelle ainsi ?
Nous enseignants ne sommes donc que des exécutants appliquant la Méthode, sans réfléchir par nous-mêmes, sans nous adapter à notre public ?
- RosanetteEsprit éclairé
Il y a des programmes, et des instructions pour établir ce qui peut être évalué et ce qui n'a pas à l'être.
Ce que tu listes, ce ne sont pas des compétences. Ce sont des points de méthode à acquérir (lire activement, relire ses devoirs) voire des qualités (être à l'écoute, persévérant) ou bien des choses à évaluer séparément pour valider les acquis (lexique).
Dans ce que tu listes, il y a des choses qui se sanctionnent par une punition en cas de refus, d'autres qui seront sanctionnés logiquement par les évaluations à venir (parce que l'élève qui a d'excellentes notes en ne fichant rien, en n'étant passif, c'est qu'il y a un souci) et d'autres qui sont à évaluées à part (lexique, compréhension écrite).
Et ce n'est pas piétiner la liberté pédagogique que de dire que la note de participation (surtout couplée à du comportement) n'évalue pas de compétences qui ne peuvent faire l'objet d'une évaluation spécifique.
Ce que tu listes, ce ne sont pas des compétences. Ce sont des points de méthode à acquérir (lire activement, relire ses devoirs) voire des qualités (être à l'écoute, persévérant) ou bien des choses à évaluer séparément pour valider les acquis (lexique).
Dans ce que tu listes, il y a des choses qui se sanctionnent par une punition en cas de refus, d'autres qui seront sanctionnés logiquement par les évaluations à venir (parce que l'élève qui a d'excellentes notes en ne fichant rien, en n'étant passif, c'est qu'il y a un souci) et d'autres qui sont à évaluées à part (lexique, compréhension écrite).
Et ce n'est pas piétiner la liberté pédagogique que de dire que la note de participation (surtout couplée à du comportement) n'évalue pas de compétences qui ne peuvent faire l'objet d'une évaluation spécifique.
- ElaïnaDevin
Touche pas à ma SEGPA a écrit:
Tu parles de mathématiques où tu "faisais le job à l'écrit" et considérais que tu n'avais pas besoin de faire plus pour être exemplaire et avoir les notes maximales. Or, faire le job en langue vivante, c'est le faire à l'écrit et un minimum, strict minimum syndical à l'oral, ne serait-ce que parce qu'en fin d'année, on a un oral d'une durée de 10 à 30 minutes en LV selon la série.
Eh bien je maintiens que dans ce cas, on laisse l'élève prendre ses responsabilités, s'il se plante à l'oral final ça sera tant pis pour lui
Tant qu'il répond aux sollicitations nominatives et fait les exercices (et prend son cours et n'embête personne) le travail est fait, tout le reste c'est la cerise sur le gâteau
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- LilypimsGrand sage
Je ne note pas la participation comme je ne note aucun exercice (en classe ou à la maison). J'estime que ce sont des temps où les élèves doivent pouvoir essayer et s'essayer sans être évalués.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Alors, si tel est ton discours, quel BO indique donc que les notes de participation en LV "n'ont pas à être" ?Rosanette a écrit:Il y a des programmes, et des instructions pour établir ce qui peut être évalué et ce qui n'a pas à l'être.
Quelle est ta définition de compétence, alors ?Rosanette a écrit:
Ce que tu listes, ce ne sont pas des compétences. Ce sont des points de méthode à acquérir (lire activement, relire ses devoirs) voire des qualités (être à l'écoute, persévérant) ou bien des choses à évaluer séparément pour valider les acquis (lexique).
Qui a dit "ceci" entraîne telle punition, "cela" est sanctionné de telle façon, "ceci" doit être laissé dans l'oubli et l'échec ou échec relatif à une évaluation sommative ultérieure sera bien assez suffisant ? Et c'est une loi universelle ? Dans tous les établissements ? De Creil à Henri IV ? Avec la même échelle de sanctions. Allons... Tu travailles peut-être comme ça. Ce n'est pas pour autant que tout le monde en fait de même, et ce n'est pas pour autant que tu as raison, ni que tu fais bien, ni que ta façon de faire serait applicable à quelqu'un d'autre ou dans un autre contexte.Rosanette a écrit:
Dans ce que tu listes, il y a des choses qui se sanctionnent par une punition en cas de refus, d'autres qui seront sanctionnés logiquement par les évaluations à venir (parce que l'élève qui a d'excellentes notes en ne fichant rien, en n'étant passif, c'est qu'il y a un souci) et d'autres qui sont à évaluées à part (lexique, compréhension écrite).
J'enseigne dans un établissement avec plus d'un tiers de décrocheurs dans certaines classes, des élèves extrêmement faibles et un taux de réussite au bac très bas. J'ai été avant dans un établissement CSP+++, ça n'avait rien à voir. Les heures de colle ne sont pas faites dans mon étab', sauf si le prof colle l'élève et vient le surveiller ou le colle dans un autre de ses cours. Je ne colle pas, je ne donne pas de punition, je ne me punis pas moi-même en devant pondre des exos supplémentaires, vérifier ensuite, corriger. Je préfère garder mon énergie pour faire progresser les élèves en annotant et conseillant des travaux qui ont été faits dans le but de progresser, et pas par-dessus la jambe parce qu'on était collé.
L'élève qui perturbe prend la porte. Il est en Tle, il est grand, souvent majeur ou pas loin, il peut prendre ses responsabilités, la mienne c'est de faire travailler l'ensemble de la classe, c.a.d. lui ET ses camarades, dans de bonnes conditions, donc s'il les en empêche, à bientôt. Donc non, je ne vais pas m'amuser à coller ou punir un élève qui ne bosse pas.
- CatalunyaExpert spécialisé
Pour chaque classe je mets une note de participation orale/d'investissement en classe. Chaque prise de parole cohérente et justifiée/réponse correcte à une question octroie une barre de participation à l'élève. Le corrigé en classe d'exercices d'application/de réponses à des questions de compréhension écrite octroie également des barres de « participation/investissement ».
A la fin de chaque cours, je refais l'appel et chaque élève donne le nombre de participations obtenues pendant l'heure. A la fin du trimestre, les participations sont additionnées et une note est attribué. Pour privilégier la qualité des interventions et non seulement la quantité, il est possible d'obtenir plusieurs participations en une seule fois si la réponse est particulièrement bonne.
De plus, les élèves les plus rigoureux à l'oral et les plus pertinents obtiennent une note bien supérieure à quelqu'un de dynamique mais très brouillon. Je module un peu les notes.
A la fin de chaque cours, je refais l'appel et chaque élève donne le nombre de participations obtenues pendant l'heure. A la fin du trimestre, les participations sont additionnées et une note est attribué. Pour privilégier la qualité des interventions et non seulement la quantité, il est possible d'obtenir plusieurs participations en une seule fois si la réponse est particulièrement bonne.
De plus, les élèves les plus rigoureux à l'oral et les plus pertinents obtiennent une note bien supérieure à quelqu'un de dynamique mais très brouillon. Je module un peu les notes.
- ChocolatGuide spirituel
JPhMM a écrit:Pourquoi n'est-elle pas normale ?Chocolat a écrit:cette situation n'est pas du tout normale.
Parce que l'oral est tout aussi important que l'écrit mais je reconnais bien volontiers qu'il est plus difficile à gérer donc à évaluer.
_________________
- RosanetteEsprit éclairé
@Touche pas, en LV, on évalue les compétences langagières du CECRL, production (orale/écrite), compréhension (orale/écrite) et interaction. C'est ce que l'élève doit savoir faire pour avoir la maîtrise la plus complète possible de la langue.
Mais évaluer la compréhension de l'oral, ça n'est pas écouter son ou sa camarade pendant le cours (et pourtant je l'exige de mes élèves). Si l'élève n'est pas attentif ou pire qu'il bavarde, il y a une gradation de mesures à prendre, du remontage de bretelles à la colle, mais je ne vois pas quelle note je devrais mettre à ce qui relève d'un comportement et non d'un travail.
Mais évaluer la compréhension de l'oral, ça n'est pas écouter son ou sa camarade pendant le cours (et pourtant je l'exige de mes élèves). Si l'élève n'est pas attentif ou pire qu'il bavarde, il y a une gradation de mesures à prendre, du remontage de bretelles à la colle, mais je ne vois pas quelle note je devrais mettre à ce qui relève d'un comportement et non d'un travail.
- ChocolatGuide spirituel
Rosanette a écrit:@Touche pas, en LV, on évalue les compétences langagières du CECRL, production (orale/écrite), compréhension (orale/écrite) et interaction. C'est ce que l'élève doit savoir faire pour avoir la maîtrise la plus complète possible de la langue.
Mais évaluer la compréhension de l'oral, ça n'est pas écouter son ou sa camarade pendant le cours (et pourtant je l'exige de mes élèves). Si l'élève n'est pas attentif ou pire qu'il bavarde, il y a une gradation de mesures à prendre, du remontage de bretelles à la colle, mais je ne vois pas quelle note je devrais mettre à ce qui relève d'un comportement et non d'un travail.
Quel acharnement !
Il n'est absolument pas interdit de ne pas se contenter des compétences du socle ou du CECRL pour évaluer les élèves. On a parfaitement le droit d'être un peu plus ambitieux que cela pour eux. Puis pardon mais au vu de leurs intitulés, elles sont déclinables à l'infini, alors bon...
Dans ce contexte, si un enseignant estime que le fait de noter la participation orale non préparée contribue à instaurer un dynamisme bénéfique aux élèves, et bien il a parfaitement le droit de mettre en place cette forme d'évaluation.
Le comportement des élèves concernés change en raison de la nécessité de s'impliquer quotidiennement mais c'est la qualité de cette implication qui est notée (donc sa forme, la pertinence de son contenu et sa fréquence) et non pas le comportement dont l'amelioration n'est qu'une plus-value de cette pratique pédagogique intellectuellement stimulante.
Touche pas à ma segpa, je salue ta patience.
_________________
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Chocolat a écrit:Rosanette a écrit:@Touche pas, en LV, on évalue les compétences langagières du CECRL, production (orale/écrite), compréhension (orale/écrite) et interaction. C'est ce que l'élève doit savoir faire pour avoir la maîtrise la plus complète possible de la langue.
Mais évaluer la compréhension de l'oral, ça n'est pas écouter son ou sa camarade pendant le cours (et pourtant je l'exige de mes élèves). Si l'élève n'est pas attentif ou pire qu'il bavarde, il y a une gradation de mesures à prendre, du remontage de bretelles à la colle, mais je ne vois pas quelle note je devrais mettre à ce qui relève d'un comportement et non d'un travail.
Quel acharnement !
Il n'est absolument pas interdit de ne pas se contenter des compétences du socle ou du CECRL pour évaluer les élèves. On a parfaitement le droit d'être un peu plus ambitieux que cela pour eux. Puis pardon mais au vu de leurs intitulés, elles sont déclinables à l'infini, alors bon...
Dans ce contexte, si un enseignant estime que le fait de noter la participation orale non préparée contribue à instaurer un dynamisme bénéfique aux élèves, et bien il a parfaitement le droit de mettre en place cette forme d'évaluation.
Le comportement des élèves concernés change en raison de la nécessité de s'impliquer quotidiennement mais c'est la qualité de cette implication qui est notée (donc sa forme, la pertinence de son contenu et sa fréquence) et non pas le comportement dont l'amelioration n'est qu'une plus-value de cette pratique pédagogique intellectuellement stimulante.
Touche pas à ma segpa, je salue ta patience.
Faire le minimum en appliquant la dernière Mode Pédagogique (qui aura changé dans 4 ans) sans se demander si on peut faire mieux, ou pas...
Je crois que Rosanette et moi ne tomberons jamais d'accord quoi qu'il en soit.
Merci
- ChocolatGuide spirituel
Catalunya a écrit:Pour chaque classe je mets une note de participation orale/d'investissement en classe. Chaque prise de parole cohérente et justifiée/réponse correcte à une question octroie une barre de participation à l'élève. Le corrigé en classe d'exercices d'application/de réponses à des questions de compréhension écrite octroie également des barres de « participation/investissement ».
A la fin de chaque cours, je refais l'appel et chaque élève donne le nombre de participations obtenues pendant l'heure. A la fin du trimestre, les participations sont additionnées et une note est attribué. Pour privilégier la qualité des interventions et non seulement la quantité, il est possible d'obtenir plusieurs participations en une seule fois si la réponse est particulièrement bonne.
De plus, les élèves les plus rigoureux à l'oral et les plus pertinents obtiennent une note bien supérieure à quelqu'un de dynamique mais très brouillon. Je module un peu les notes.
Merci Catalunya de prendre le temps d'expliquer les fonctionnement de cette pratique dans le cadre de tes cours.
_________________
- ChocolatGuide spirituel
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Chocolat a écrit:Rosanette a écrit:@Touche pas, en LV, on évalue les compétences langagières du CECRL, production (orale/écrite), compréhension (orale/écrite) et interaction. C'est ce que l'élève doit savoir faire pour avoir la maîtrise la plus complète possible de la langue.
Mais évaluer la compréhension de l'oral, ça n'est pas écouter son ou sa camarade pendant le cours (et pourtant je l'exige de mes élèves). Si l'élève n'est pas attentif ou pire qu'il bavarde, il y a une gradation de mesures à prendre, du remontage de bretelles à la colle, mais je ne vois pas quelle note je devrais mettre à ce qui relève d'un comportement et non d'un travail.
Quel acharnement !
Il n'est absolument pas interdit de ne pas se contenter des compétences du socle ou du CECRL pour évaluer les élèves. On a parfaitement le droit d'être un peu plus ambitieux que cela pour eux. Puis pardon mais au vu de leurs intitulés, elles sont déclinables à l'infini, alors bon...
Dans ce contexte, si un enseignant estime que le fait de noter la participation orale non préparée contribue à instaurer un dynamisme bénéfique aux élèves, et bien il a parfaitement le droit de mettre en place cette forme d'évaluation.
Le comportement des élèves concernés change en raison de la nécessité de s'impliquer quotidiennement mais c'est la qualité de cette implication qui est notée (donc sa forme, la pertinence de son contenu et sa fréquence) et non pas le comportement dont l'amelioration n'est qu'une plus-value de cette pratique pédagogique intellectuellement stimulante.
Touche pas à ma segpa, je salue ta patience.
Faire le minimum en appliquant la dernière Mode Pédagogique (qui aura changé dans 4 ans) sans se demander si on peut faire mieux, ou pas...
Je crois que Rosanette et moi ne tomberons jamais d'accord quoi qu'il en soit.
Merci
C'est surtout le ton péremptoire employé pour dire LA bonne pratique qui me fait rire jaune...
_________________
- RosanetteEsprit éclairé
Chocolat a écrit:
C'est surtout le ton péremptoire employé pour dire LA bonne pratique qui me fait rire jaune...
Je n'ai pas abordé de bonnes pratiques sur un ton péremptoire, j'ai évoqué avec d'autres la limite de cette note, notamment la limite de la confusion apprentissage/évaluation et/ou de la confusion participation orale/comportement (=implication).
- ChocolatGuide spirituel
Rosanette a écrit:Chocolat a écrit:
C'est surtout le ton péremptoire employé pour dire LA bonne pratique qui me fait rire jaune...
Je n'ai pas abordé de bonnes pratiques sur un ton péremptoire, j'ai évoqué avec d'autres la limite de cette note, notamment la limite de la confusion apprentissage/évaluation et/ou de la confusion participation orale/comportement (=implication).
Non, tu as tout fait pour semer la confusion et décrédibiliser l'évaluation de la participation ainsi que les collègues qui la pratiquent et ce sans le moindre argument pertinent, ce qui n'est ni sérieux ni constructif donc pas du tout collégial.
Maintenant, la moindre des choses serait de l'assumer.
_________________
- RosanetteEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Rosanette a écrit:Chocolat a écrit:
C'est surtout le ton péremptoire employé pour dire LA bonne pratique qui me fait rire jaune...
Je n'ai pas abordé de bonnes pratiques sur un ton péremptoire, j'ai évoqué avec d'autres la limite de cette note, notamment la limite de la confusion apprentissage/évaluation et/ou de la confusion participation orale/comportement (=implication).
Non, tu as tout fait pour semer la confusion et décrédibiliser l'évaluation de la participation ainsi que les collègues qui la pratiquent et ce sans le moindre argument pertinent, ce qui n'est ni sérieux ni constructif donc pas du tout collégial.
Maintenant, la moindre des choses serait de l'assumer.
Semer quelle confusion ? Je viens re re-lister mes deux principaux arguments ci-dessus, qui ne sont pas les miens mais ceux partagés par les collègues qui ne se contentent pas de dire que ce type de note est inutile, mais qu'en plus elle ne valide aucune compétence qu'on peut valider par ailleurs.
L'oral en LV est à évaluer, et c'est plus lourd qu'à l'écrit, il faut soit du temps en classe soit du matériel pour enregistrer les élèves (si on veut que tous passent à l'oral +/- en même temps).
Mettre une mauvaise note à un élève, y compris en LV, parce qu'on n'a pas entendu le son de sa voix, c'est injuste si on évalue pas spécifiquement l'oral lors d'évaluations propres, où chaque élève a son espace pour s'exprimer selon ses possibilités et avec des attendus connus de tous. Si on n'interroge que quelques élèves à l'oral en les désignant pour faire un travail donné, c'est une évaluation, ce n'est pas de la participation. Si on met une petite note de début de cours pour savoir si la leçon est sue, c'est de la validation de connaissances, ce n'est pas de la participation.
Vous pouvez dénigrer le CECRL en LV, il a l'avantage de définir un champ d'application assez simple à comprendre. Le fait est que les partisans de la note de participation n'ont pas la même définition de ce qu'est "la participation".
- HocamSage
Il y a bel et bien de grosses confusions dans ce que tu écris. Faire croire que c'est le CECRL qui doit nous guider dans toutes nos pratiques de A à Z, il faut oser, tout de même. Le fait est, les inspecteurs nous l'ont suffisamment rappelé, que nous ne répondons pas directement au CECRL (et quand bien même...), mais aux programmes (en collège : socle + programmes par discipline), eux-mêmes censément adossés au cadre mais plus adaptés à une mise en œuvre au sein de la classe.
En collège, les LV comme les autres matières participent à l'enseignement et à l'évaluation des compétences des domaines « Méthodes et outils pour apprendre » et « La formation de la personne et du citoyen », où tu trouveras plus de justifications qu'il n'en faut pour une note de participation critériée.
En collège, les LV comme les autres matières participent à l'enseignement et à l'évaluation des compétences des domaines « Méthodes et outils pour apprendre » et « La formation de la personne et du citoyen », où tu trouveras plus de justifications qu'il n'en faut pour une note de participation critériée.
- ChocolatGuide spirituel
Écoute Rosanette, je n'ai pas la patience de Touche pas à ma segpa donc je n'expliquerai pas une douzième fois les choses pour nourrir ta mauvaise foi ou celle d'Elyas sur la question.
Si vous avez envie de comprendre, relisez l'ensemble des échanges et des explications car je crois que tout a été clairement expliqué par plusieurs intervenants qui pratiquent cette forme d'évaluation.
Et de grâce, arrête de tout ramener au CECRL.
Merci pour ton intervention pleine de bon sens, Massimo.
Si vous avez envie de comprendre, relisez l'ensemble des échanges et des explications car je crois que tout a été clairement expliqué par plusieurs intervenants qui pratiquent cette forme d'évaluation.
Et de grâce, arrête de tout ramener au CECRL.
Merci pour ton intervention pleine de bon sens, Massimo.
_________________
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum