- RendashBon génie
Guermantes729 a écrit:
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Oui, c'est aussi ce que je me suis dit, c'est pourquoi je lui ai posé la question ^^
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Rendash a écrit:Guermantes729 a écrit:
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Oui, c'est aussi ce que je me suis dit, c'est pourquoi je lui ai posé la question ^^
Vi
- ErgoDevin
Enfin pour la jeune femme de l'article, heureusement, la spécialisation progressive et les compétences vont permettre de remédier à ce genre de situations.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ZagaraGuide spirituel
Ce qui ressort de l'article est un défaut de l'orientation, que j'ai pu percevoir dans des histoires racontées autour de moi par ailleurs.
Je connais quelqu'un qui aurait été envoyé en études courtes pour techniciens si ses parents ne savaient pas que les prépas existaient et avaient suivi les """conseils""" du type chargé de l'orientation dans le lycée (alors qu'il était tête de classe). Il a intégré une bonne école d'ingé après sa prépa.
On doit tous connaître des gens qui ont été mal orientés, ou qui y ont échappé belle grâce au capital social de leurs parents.
Il me semble que l'orientation est un des problèmes majeurs de notre système éducatif. On a toutes les offres de formations possibles, pour tous les niveaux et toutes les envies, mais l'école n'offre aucun moyen de s'y repérer. Du coup les inégalités sociales jouent à plein : connaître les différentes formations est une véritable part de capital non partagé actuellement.
Je connais quelqu'un qui aurait été envoyé en études courtes pour techniciens si ses parents ne savaient pas que les prépas existaient et avaient suivi les """conseils""" du type chargé de l'orientation dans le lycée (alors qu'il était tête de classe). Il a intégré une bonne école d'ingé après sa prépa.
On doit tous connaître des gens qui ont été mal orientés, ou qui y ont échappé belle grâce au capital social de leurs parents.
Il me semble que l'orientation est un des problèmes majeurs de notre système éducatif. On a toutes les offres de formations possibles, pour tous les niveaux et toutes les envies, mais l'école n'offre aucun moyen de s'y repérer. Du coup les inégalités sociales jouent à plein : connaître les différentes formations est une véritable part de capital non partagé actuellement.
- DalvaVénérable
C'est d'autant moins la faute des prépas que des élèves qui se mettent la pression et finissent par exploser en vol même jusqu'au suicide également, j'en ai connu au lycée, et même au collège.
Évidemment, le profil de personne hyper exigeante envers elle-même, poussée par ses parents, anxieuse, ambitieuse pour son avenir aussi, mais surtout perfectionniste et peu capable de supporter psychologiquement les situations d'échec (relatif) a bien plus de chance de se retrouver en prépa qu'ailleurs, et ça vaudrait donc peut-être le coup d'en tenir compte et d'être particulièrement attentif aux étudiants de prépa pour détecter et accompagner ces profils-là. Non ?
Évidemment, le profil de personne hyper exigeante envers elle-même, poussée par ses parents, anxieuse, ambitieuse pour son avenir aussi, mais surtout perfectionniste et peu capable de supporter psychologiquement les situations d'échec (relatif) a bien plus de chance de se retrouver en prépa qu'ailleurs, et ça vaudrait donc peut-être le coup d'en tenir compte et d'être particulièrement attentif aux étudiants de prépa pour détecter et accompagner ces profils-là. Non ?
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Dalva a écrit:C'est d'autant moins la faute des prépas que des élèves qui se mettent la pression et finissent par exploser en vol même jusqu'au suicide également, j'en ai connu au lycée, et même au collège.
Évidemment, le profil de personne hyper exigeante envers elle-même, poussée par ses parents, anxieuse, ambitieuse pour son avenir aussi, mais surtout perfectionniste et peu capable de supporter psychologiquement les situations d'échec (relatif) a bien plus de chance de se retrouver en prépa qu'ailleurs, et ça vaudrait donc peut-être le coup d'en tenir compte et d'être particulièrement attentif aux étudiants de prépa pour détecter et accompagner ces profils-là. Non ?
Je suis tout à fait d'accord
- BabaretteDoyen
Guermantes729 a écrit:Je suis d'accord avec toi Rendash... le propre du mal être étant précisément d'avoir perdu toute lucidité.... l'enjeu pour les profs et la famille est de percevoir mieux que l'étudiant sa propre détresse...
Et bien sûr je suis aussi d'accord pour dire que c'est propre à chacun et indépendant du niveau de chacun aussi
Mon fils est dans une prépa dite très sélective où d'excellent élève il est passé en queue de classe mais. .. tout comme toi Fires of Pompeii il s'éclate et adore ce qu'il fait... et à l'inverse l'élève dont je parlais plus haut était parmi les meilleurs. ..
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Evidemment que je ne pense pas "tant pis" pour quelqu'un qui s'est jeté par la fenêtre !
Je pense "tant pis" pour le mec qui chouine parce que la prépa, c'est trop dur, mais qui fait quand même une deuxième année: si c'est insoutenable, on arrête.
- DaphnéDemi-dieu
Et quand on voit comment on obtient 10/20 en collège, avec force bienveillance...muon a écrit:Pour certains élèves et leurs parents on est considéré comme brillant élève à partir de 10/20 de moyenne
- RogerMartinBon génie
DesolationRow a écrit:Schéhérazade a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
Tu as entièrement raison: encore faut-il s'y intéresser au cas par cas, voir ce qui peut être fait pour aider tel ou tel étudiant, sans jeter le discrédit sur l'ensemble de la filière pour autant, sans tenir tous les étudiants de CPGE pour des personnes en souffrance.
Je suis d'accord.
18-20 ans, ce n'est pas un âge facile. Je ne suis pas certaine que les étudiants de L1-L2 soient radicalement mieux dans leur peau que les élèves de CPGE. Le mal-être est un bien universellement partagé hélas. Et s'il n'y a pas la pression à la fac, il y a une forme d'anonymat qui peut être très douloureuse pour les ex-lycéens.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DesolationRowEmpereur
Babarette a écrit:Guermantes729 a écrit:Je suis d'accord avec toi Rendash... le propre du mal être étant précisément d'avoir perdu toute lucidité.... l'enjeu pour les profs et la famille est de percevoir mieux que l'étudiant sa propre détresse...
Et bien sûr je suis aussi d'accord pour dire que c'est propre à chacun et indépendant du niveau de chacun aussi
Mon fils est dans une prépa dite très sélective où d'excellent élève il est passé en queue de classe mais. .. tout comme toi Fires of Pompeii il s'éclate et adore ce qu'il fait... et à l'inverse l'élève dont je parlais plus haut était parmi les meilleurs. ..
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Evidemment que je ne pense pas "tant pis" pour quelqu'un qui s'est jeté par la fenêtre !
Je pense "tant pis" pour le mec qui chouine parce que la prépa, c'est trop dur, mais qui fait quand même une deuxième année: si c'est insoutenable, on arrête.
Si c'était si facile, d'arrêter, il n'aurait sans doute pas continué.
- BabaretteDoyen
RogerMartin a écrit:DesolationRow a écrit:Schéhérazade a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
Tu as entièrement raison: encore faut-il s'y intéresser au cas par cas, voir ce qui peut être fait pour aider tel ou tel étudiant, sans jeter le discrédit sur l'ensemble de la filière pour autant, sans tenir tous les étudiants de CPGE pour des personnes en souffrance.
Je suis d'accord.
18-20 ans, ce n'est pas un âge facile. Je ne suis pas certaine que les étudiants de L1-L2 soient radicalement mieux dans leur peau que les élèves de CPGE. Le mal-être est un bien universellement partagé hélas. Et s'il n'y a pas la pression à la fac, il y a une forme d'anonymat qui peut être très douloureuse pour les ex-lycéens.
Sans doute. Surtout quand on se retrouve loin de sa famille, à attendre sa première bourse pendant deux mois, par exemple.
Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé la fac (mais c'est en grande partie à cause de l'ESPE).
On ne va pas forcément très bien avant d'avoir 18 ans d'ailleurs. Comme le disait quelqu'un d'autres, des adolescents qui se suicident parce qu'ils sont en échec (ou ont l'impression de l'être) au collège, il y en a. La prépa n'est pas que souffrance et elle n'en a surtout pas le monopole.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- BabaretteDoyen
DesolationRow a écrit:Babarette a écrit:Guermantes729 a écrit:Je suis d'accord avec toi Rendash... le propre du mal être étant précisément d'avoir perdu toute lucidité.... l'enjeu pour les profs et la famille est de percevoir mieux que l'étudiant sa propre détresse...
Et bien sûr je suis aussi d'accord pour dire que c'est propre à chacun et indépendant du niveau de chacun aussi
Mon fils est dans une prépa dite très sélective où d'excellent élève il est passé en queue de classe mais. .. tout comme toi Fires of Pompeii il s'éclate et adore ce qu'il fait... et à l'inverse l'élève dont je parlais plus haut était parmi les meilleurs. ..
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Evidemment que je ne pense pas "tant pis" pour quelqu'un qui s'est jeté par la fenêtre !
Je pense "tant pis" pour le mec qui chouine parce que la prépa, c'est trop dur, mais qui fait quand même une deuxième année: si c'est insoutenable, on arrête.
Si c'était si facile, d'arrêter, il n'aurait sans doute pas continué.
Eh bien dans ce cas, l'auteur de l'article aurait mieux fait d'exposer les raisons qui ont poussé de jeune homme à continuer au lieu de se contenter de taper sur les prépas. Ca s'appelle l'honnêteté intellectuelle.
- RendashBon génie
Pourquoi as-tu rempilé après une année de galère, Babarette ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BabaretteDoyen
Parce qu'à la fin de la première année, j'aimais quand même ce métier par dessus tout et que je croyais que j'étais faite pour ça, que j'avais juste besoin de plus de temps, que ça se passerait mieux avec un autre tuteur. J'adorais le métier à la fin de la première année.
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:lecteur:
- RendashBon génie
Ben, voilà. "J'ai passé une année de merde, mais j'espère que ça ira mieux l'année prochaine en m'accrochant". Par exemple.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BabaretteDoyen
Non, c'est un peu différent. J'aimais l'enseignement. Cet étudiant haïssait la prépa. Je ne comprends pas qu'on reste en prépa quand on déteste cela à ce point. S'il y avait pression familiale, ça aurait été bien de le savoir.
Là, je parle d'un article qui se contentait de coller des bouts de témoignages d'étudiants qui avaient souffert en prépa. Mais quand l'argument énoncé par un jeune homme est "c'est affreux, de ma chambre d'internat, j'avais vu sur le parking", ça donne une très mauvaise image de cette personne: vraiment, vivre l'enfer parce qu'on n'a pas une belle vue depuis sa fenêtre?
Donc non, je ne comprends vraiment pas qu'on souhaite persister dans une formation qui nous fait souffrir. Qu'on se trompe d'orientation qu'on en souffre et qu'on s'en aille, c'est une chose. Mais si la personne qui est dans cette situation persiste, il faut expliquer pourquoi, sinon, on est en droit de se demander si elle fait vraiment des choix judicieux.
Là, je parle d'un article qui se contentait de coller des bouts de témoignages d'étudiants qui avaient souffert en prépa. Mais quand l'argument énoncé par un jeune homme est "c'est affreux, de ma chambre d'internat, j'avais vu sur le parking", ça donne une très mauvaise image de cette personne: vraiment, vivre l'enfer parce qu'on n'a pas une belle vue depuis sa fenêtre?
Donc non, je ne comprends vraiment pas qu'on souhaite persister dans une formation qui nous fait souffrir. Qu'on se trompe d'orientation qu'on en souffre et qu'on s'en aille, c'est une chose. Mais si la personne qui est dans cette situation persiste, il faut expliquer pourquoi, sinon, on est en droit de se demander si elle fait vraiment des choix judicieux.
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:lecteur:
- RendashBon génie
Ouais, ouais, la souffrance des autres c'est toujours moins grave/moins justifiable/etc.
Il ne s'agit pas d'un (mauvais) article, il s'agit de quelqu'un (toi, donc) capable de répondre "bien fait pour sa pomme" et "il n'a pas de cerveau" à l'expression de la souffrance d'autrui, tout en exprimant allègrement depuis six mois sa propre souffrance et son amertume. Heureusement qu'on n'a pas réagi de la même façon que toi.
Comment dire ... bon, disons, gentiment, qu'il est possible que quelque chose t'ait échappé dans cette phrase.
On n'en sait rien, en effet. Et dans le doute, donc, mieux vaut la fermer plutôt que de balancer des horreurs.
Il ne s'agit pas d'un (mauvais) article, il s'agit de quelqu'un (toi, donc) capable de répondre "bien fait pour sa pomme" et "il n'a pas de cerveau" à l'expression de la souffrance d'autrui, tout en exprimant allègrement depuis six mois sa propre souffrance et son amertume. Heureusement qu'on n'a pas réagi de la même façon que toi.
Mais quand l'argument énoncé par un jeune homme est "c'est affreux, de ma chambre d'internat, j'avais vu sur le parking", ça donne une très mauvaise image de cette personne: vraiment, vivre l'enfer parce qu'on n'a pas une belle vue depuis sa fenêtre?
Comment dire ... bon, disons, gentiment, qu'il est possible que quelque chose t'ait échappé dans cette phrase.
S'il y avait pression familiale, ça aurait été bien de le savoir.
On n'en sait rien, en effet. Et dans le doute, donc, mieux vaut la fermer plutôt que de balancer des horreurs.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Disons qu'avant, il s'agissait d'un article, qui présentait une situation sinon généralisée du moins en partie généralisable, et maintenant, c'est-à-dire depuis quelques posts, il s'agit de quelqu'un de précis de ce forum qui...
... et on peut douter que ce deuxième sujet présente autant d'intérêt que le premier. Peut-être, donc, est-il opportun de l'oublier, maintenant.
... et on peut douter que ce deuxième sujet présente autant d'intérêt que le premier. Peut-être, donc, est-il opportun de l'oublier, maintenant.
- BabaretteDoyen
Rendash a écrit:Ouais, ouais, la souffrance des autres c'est toujours moins grave/moins justifiable/etc.
Je n'ai jamais dit cela, mais si tu as envie de le penser...
- RendashBon génie
Tu traduis comment ta réponse ("bien fait pour sa pomme" et "il n'a pas de cerveau") à l'expression de la souffrance de cette personne ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BabaretteDoyen
Effectivement, je n'aurais pas dû dire cela. J'aurais dû dire qu'il a fait une deuxième année en connaissance de cause: il savait que la prépa lui apportait de la souffrance, il aurait pu arrêter et se réorienter, et il ne l'a pas fait. Pourquoi? Contrairement à ce qui arrivait la première année, il savait vraiment à quoi il s'engageait. S'il avait choisi de laisser tomber après un an et avait parlé de la prépa comme la pire expérience de sa vie, jamais je n'aurai dit que sa souffrance était acceptable et j'aurais vraiment compatis. Mais si c'était vraiment la pire expérience de sa vie, pourquoi rester? Il n'était même pas question de concours dans son témoignage.
La prépa, ou n'importe quelle expérience, peut être douloureuse. Mais je ne comprends pas, quand on souffre, qu'on persiste à rester dans une situation qui nous fait souffrir. Si on le fait, ça peut être une bonne idée d'en exposer les raisons.
Ca commence à être agaçant d'être accusée de tout et n'importe quoi.
La prépa, ou n'importe quelle expérience, peut être douloureuse. Mais je ne comprends pas, quand on souffre, qu'on persiste à rester dans une situation qui nous fait souffrir. Si on le fait, ça peut être une bonne idée d'en exposer les raisons.
Ca commence à être agaçant d'être accusée de tout et n'importe quoi.
- RendashBon génie
Pour la énième fois, les raisons sont multiples qui peuvent pousser quelqu'un en souffrance à ne pas se sortir des conditions qui le font souffrir, c'est aussi simple que ça
Tu es bien placée pour le savoir, toi qui as fini ta deuxième année malgré l'enfer que tu as décrit maintes fois. C'est plus facile avec du recul, ou quand il s'agit des autres, disais-je donc.
Quant à être "accusée de tout et n'importe quoi", ma foi, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu as bien écris ça, oui ou non ? Et tu reconnais, finalement, que c'était excessif, oui ou non ? Il suffit donc de réfléchir avant de poster, pour éviter ça. Soit les mots sont pesés, et dans ce cas il ne faut pas pleurer s'ils entraînent des réactions vives, soit ils ne le sont pas, et il ne faut pas pleurer si les gens, ces idiots, comprennent ce que tu as écrit plutôt que ce que tu aurais voulu écrire.
Tu es bien placée pour le savoir, toi qui as fini ta deuxième année malgré l'enfer que tu as décrit maintes fois. C'est plus facile avec du recul, ou quand il s'agit des autres, disais-je donc.
Quant à être "accusée de tout et n'importe quoi", ma foi, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu as bien écris ça, oui ou non ? Et tu reconnais, finalement, que c'était excessif, oui ou non ? Il suffit donc de réfléchir avant de poster, pour éviter ça. Soit les mots sont pesés, et dans ce cas il ne faut pas pleurer s'ils entraînent des réactions vives, soit ils ne le sont pas, et il ne faut pas pleurer si les gens, ces idiots, comprennent ce que tu as écrit plutôt que ce que tu aurais voulu écrire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- FenrirFidèle du forum
lisa81 a écrit:Ce qui me gêne aussi c'est qu'elle dit avoir passé un bac STG ( noté également sur la photo illustrant l'article ). Or le bac STG a été remplacé par le bac STMG il y a 5 ans:
https://www.bacstmg.net/formation/bac-stmg-devient-bac-stmg-a-la-rentree-2012.php
Elle aurait donc passé le bac à 17 ans...
Moi aussi ça me pose question la dénomination STG. Maintenant, qu'elle ait passé le bac à 17 ans, je ne vois pas bien où est le problème, il suffi d'être né après juin.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- MelanieSLBDoyen
Dalva a écrit:C'est d'autant moins la faute des prépas que des élèves qui se mettent la pression et finissent par exploser en vol même jusqu'au suicide également, j'en ai connu au lycée, et même au collège.
Évidemment, le profil de personne hyper exigeante envers elle-même, poussée par ses parents, anxieuse, ambitieuse pour son avenir aussi, mais surtout perfectionniste et peu capable de supporter psychologiquement les situations d'échec (relatif) a bien plus de chance de se retrouver en prépa qu'ailleurs, et ça vaudrait donc peut-être le coup d'en tenir compte et d'être particulièrement attentif aux étudiants de prépa pour détecter et accompagner ces profils-là. Non ?
Dans ma petite prépa de proximité, on le fait (et on a poussé à la démission trois ou quatre étudiantes ces dernières années -oui, que des filles- parce qu'on voyait qu'elles allaient exploser en plein vol. Evidemment, on les a aidé à choisir une formation plus adaptée à leur personnalité).
Babarette a écrit:
Ca commence à être agaçant d'être accusée de tout et n'importe quoi.
Je vais essayer de te dire ça avec la plus grande délicatesse possible, barbarette. On te lit te plaindre/râler/exprimer ta souffrance -légitime- un peu en boucle depuis ton inscription; et quand tu t'exprimes sur d'autres sujets, tu le fais avec la délicatesse d'un éléphant (clin d'oeil à ton avatar!) sans toujours mesurer la portée de tes propos. Je crois me souvenir vaguement de l'article dont tu parles, qui était un fracassage en règle des classes prépa, avec des arguments assez ... Euh... étonnants. Mais c'est différent de dire ça et de dire le gars qui était pas bien avait qu'à partir, et puis c'est bien fait pour lui. L'écrit sur un forum nécessite de se décentrer un minimum pour voir comment sera perçu ce qu'on dit. Et on peut se tromper une fois de temps en temps et écrire des choses dont on ne mesure pas la portée. Mais quand c'est régulier, il y a de quoi s'interroger.
(Et malgré tous mes efforts, comme j'ai souvent le tact d'un mammouth, j'attends le retour de bâton).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- BabaretteDoyen
Rendash a écrit:Pour la énième fois, les raisons sont multiples qui peuvent pousser quelqu'un en souffrance à ne pas se sortir des conditions qui le font souffrir, c'est aussi simple que ça
Tu es bien placée pour le savoir, toi qui as fini ta deuxième année malgré l'enfer que tu as décrit maintes fois. C'est plus facile avec du recul, ou quand il s'agit des autres, disais-je donc.
Quant à être "accusée de tout et n'importe quoi", ma foi, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu as bien écris ça, oui ou non ? Et tu reconnais, finalement, que c'était excessif, oui ou non ? Il suffit donc de réfléchir avant de poster, pour éviter ça. Soit les mots sont pesés, et dans ce cas il ne faut pas pleurer s'ils entraînent des réactions vives, soit ils ne le sont pas, et il ne faut pas pleurer si les gens, ces idiots, comprennent ce que tu as écrit plutôt que ce que tu aurais voulu écrire.
Finir une année, c'est différent de rempiler pour une suivante quand on sait qu'on va en baver. Mais je l'admets, peut-être qu'on peut me reprocher de ne pas avoir démissionné.
Simplement, je le redis, ce n'est pas honnête de pondre un article pour décrire l'enfer de la prépa en omettant d'expliquer pourquoi les étudiants qui n'y trouvent pas leur compte s'infligent cela. Sinon, ça laisse juste entendre que la prépa fait souffrir pour rien.
Donc je m'interroge: qu'est-ce qui pousse à continuer?
Dans le cas de cette jeune fille, il y a la pression familiale. Ça aurait pu être la vocation.
Quand quelqu'un souffre, je me demande toujours ce qu'il pourrait faire pour l'éviter, et quand il sait ce qu'il pourrait faire, je me demande pourquoi il ne le fait pas. Pas que je le condamne parce qu'il ne le fait pas, mais j'aimerais comprendre.
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:lecteur:
- Philomène87Grand sage
Des fois, c'est tout simple : c'est juste qu'on ne veut pas échouer ce qu'on a entrepris.
On peut se sentir nul de ne pas réussir, et donc vouloir réussir à tout prix (comme dans le cas de cet étudiant). Pour les diverses raisons évoquées plus haut : estime de soi, regard des proches, etc.
On peut se sentir nul de ne pas réussir, et donc vouloir réussir à tout prix (comme dans le cas de cet étudiant). Pour les diverses raisons évoquées plus haut : estime de soi, regard des proches, etc.
- texte PS "politique educative territoriale pour l'égalité réelle"
- pas de formation réelle pour les nouveaux programmes de maternelle (rentrée 2015!)
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