- BabaretteDoyen
Caspar Goodwood a écrit:Prochains articles:
"La prépa a été une souffrance pour moi" et "L'école a été une souffrance pour moi".
Tu dis ça en plaisantant, mais je me souviens fort bien d'un article de Marie Descheplin dans Le Monde où elle expliquait que la prépa, c'est trop horrible, comme en témoignent ces pauvres étudiants (qui ont quand même fait deux ans au lieu de rejoindre la fac en L2 d'ailleurs, probablement parce qu'ils sont masochistes).
Je m'en souviens bien, à l'époque, j'étais en khâgne et j'ai eu fortement envie de passer cette journaliste au pilon, comme beaucoup de mes khâmarades d'ailleurs.
- SulfolobusÉrudit
Je me rappelle de cet article, il y en avait eu un aussi sur les étudiants de très grandes prépas littéraires à Paris qui allaient voir un psychiatre pour cause de stress (et c'était généralisé à toutes les prépas de France, toute filière confondues, tout milieu social confondu, tout objectif confondu...).
Après, je suis obligée de me souvenir aussi qu'un certain nombre de mes camarades étaient en souffrance, malgré toute l'aide que les profs apportaient. Parce que ce n'est pas facile psychologiquement de jouer sa carrière sur un concours, surtout quand on n'a pas confiance en soit. Je me rappelle de plusieurs camarades qui faisaient peur à voir physiquement, tellement elles tiraient sur leur corps à force de peur de l'échec, de rêve et de travail. Une a réussi, l'autre a échoué (2 semaines de nuits blanches pendant les concours à cause du stress, ça n'aide pas à réussir les épreuves), d'autres ont abandonnés. Même si on peut très très bien vivre sa prépa (et même des années très difficiles), on peut aussi très très mal les vivre, indépendamment du niveau académique.
Après, je suis obligée de me souvenir aussi qu'un certain nombre de mes camarades étaient en souffrance, malgré toute l'aide que les profs apportaient. Parce que ce n'est pas facile psychologiquement de jouer sa carrière sur un concours, surtout quand on n'a pas confiance en soit. Je me rappelle de plusieurs camarades qui faisaient peur à voir physiquement, tellement elles tiraient sur leur corps à force de peur de l'échec, de rêve et de travail. Une a réussi, l'autre a échoué (2 semaines de nuits blanches pendant les concours à cause du stress, ça n'aide pas à réussir les épreuves), d'autres ont abandonnés. Même si on peut très très bien vivre sa prépa (et même des années très difficiles), on peut aussi très très mal les vivre, indépendamment du niveau académique.
- CasparProphète
Babarette a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Prochains articles:
"La prépa a été une souffrance pour moi" et "L'école a été une souffrance pour moi".
Tu dis ça en plaisantant, mais je me souviens fort bien d'un article de Marie Descheplin dans Le Monde où elle expliquait que la prépa, c'est trop horrible, comme en témoignent ces pauvres étudiants (qui ont quand même fait deux ans au lieu de rejoindre la fac en L2 d'ailleurs, probablement parce qu'ils sont masochistes).
Je m'en souviens bien, à l'époque, j'étais en khâgne et j'ai eu fortement envie de passer cette journaliste au pilon, comme beaucoup de mes khâmarades d'ailleurs.
Elle est autrice. :diablecontent:
- SchéhérazadeNiveau 10
Je ne doute pas un instant du désarroi de cette jeune fille.
Mais il sera évidemment utilisé à des fins prévisibles: montrer que les professeurs du supérieur sont atrocement élitistes, indifférents aux étudiants qu'ils mettent en échec...bref, au nom de la souffrance de cette étudiante, on va enjoindre les professeurs du supérieur à mieux "accompagner" leurs étudiants, à les "placer en situation de réussite", le tout, bien sûr, sans un kopeck de plus. De même la "souffrance" des étudiants de CPGE était un prétexte commode pour réclamer la démolition de cette filière. De même celle des écoliers l'est pour réclamer la déscolarisation d'un secondaire traumatisant qui ne s'est pas encore totalement métamorphosé en centre aéré épanouissant et sans échec.
Jamais les causes réelles de cette souffrance, que vous avez tous évoquées avec bon sens, ne sont réellement analysées. Ces articles sur la souffrance permettent en réalité de désigner des victimes- et des coupables. Ce sont les coupables qui sont visés. J'en suis peinée pour cette jeune fille, et pour tous les étudiants dont les propos sont utilisés par les journalistes à des fins de propagande, et qui ne s'en rendent pas compte.
Mais il sera évidemment utilisé à des fins prévisibles: montrer que les professeurs du supérieur sont atrocement élitistes, indifférents aux étudiants qu'ils mettent en échec...bref, au nom de la souffrance de cette étudiante, on va enjoindre les professeurs du supérieur à mieux "accompagner" leurs étudiants, à les "placer en situation de réussite", le tout, bien sûr, sans un kopeck de plus. De même la "souffrance" des étudiants de CPGE était un prétexte commode pour réclamer la démolition de cette filière. De même celle des écoliers l'est pour réclamer la déscolarisation d'un secondaire traumatisant qui ne s'est pas encore totalement métamorphosé en centre aéré épanouissant et sans échec.
Jamais les causes réelles de cette souffrance, que vous avez tous évoquées avec bon sens, ne sont réellement analysées. Ces articles sur la souffrance permettent en réalité de désigner des victimes- et des coupables. Ce sont les coupables qui sont visés. J'en suis peinée pour cette jeune fille, et pour tous les étudiants dont les propos sont utilisés par les journalistes à des fins de propagande, et qui ne s'en rendent pas compte.
- BabaretteDoyen
Sulfolobus a écrit:Je me rappelle de cet article, il y en avait eu un aussi sur les étudiants de très grandes prépas littéraires à Paris qui allaient voir un psychiatre pour cause de stress (et c'était généralisé à toutes les prépas de France, toute filière confondues, tout milieu social confondu, tout objectif confondu...).
Après, je suis obligée de me souvenir aussi qu'un certain nombre de mes camarades étaient en souffrance, malgré toute l'aide que les profs apportaient. Parce que ce n'est pas facile psychologiquement de jouer sa carrière sur un concours, surtout quand on n'a pas confiance en soit. Je me rappelle de plusieurs camarades qui faisaient peur à voir physiquement, tellement elles tiraient sur leur corps à force de peur de l'échec, de rêve et de travail. Une a réussi, l'autre a échoué (2 semaines de nuits blanches pendant les concours à cause du stress, ça n'aide pas à réussir les épreuves), d'autres ont abandonnés. Même si on peut très très bien vivre sa prépa (et même des années très difficiles), on peut aussi très très mal les vivre, indépendamment du niveau académique.
Ah, dans ma prépa, nous n'avions pas vraiment la pression de la carrière. On savait qu'on aurait sans doute pas l'ENS, mais un autre concours ou la fac.
J'allais bien voir un psy, mais ça n'avait pas de lien avec la prépa, où j'ai passé les plus belles années de ma vie.
Caspar Goodwood a écrit:Babarette a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Prochains articles:
"La prépa a été une souffrance pour moi" et "L'école a été une souffrance pour moi".
Tu dis ça en plaisantant, mais je me souviens fort bien d'un article de Marie Descheplin dans Le Monde où elle expliquait que la prépa, c'est trop horrible, comme en témoignent ces pauvres étudiants (qui ont quand même fait deux ans au lieu de rejoindre la fac en L2 d'ailleurs, probablement parce qu'ils sont masochistes).
Je m'en souviens bien, à l'époque, j'étais en khâgne et j'ai eu fortement envie de passer cette journaliste au pilon, comme beaucoup de mes khâmarades d'ailleurs.
Elle est autrice. :diablecontent:
Oui, c'est vrai, en jeunesse. Son Jamais Contente est nullissime d'ailleurs.
Schéhérazade a écrit:Je ne doute pas un instant du désarroi de cette jeune fille.
Mais il sera évidemment utilisé à des fins prévisibles: montrer que les professeurs du supérieurs sont atrocement élitistes, indifférents aux étudiants qu'ils mettent en échec...bref, au nom de la souffrance de cette étudiante, on va enjoindre les professeurs du supérieur à mieux "accompagner" leurs étudiants, à les "placer en situation de réussite", le tout, bien sûr, sans un kopeck de plus. De même la "souffrance" des étudiants de CPGE était un prétexte commode pour réclamer la démolition de cette filière. De même celle des écolier l'est pour réclamer la déscolarisation d'un secondaire traumatisant qui ne s'est pas encore totalement métamorphosé en centre aéré épanouissant et sans échec.
Jamais les causes réelles de cette souffrance, que vous avez tous évoquées avec bon sens, ne sont réellement analysées. Ces articles sur la souffrance permettent en réalité de désigner des victimes- et des coupables. Ce sont les coupables qui sont visés. J'en suis peinée pour cette jeune fille, et pour tous les étudiants dont les propos sont utilisés par les journalistes à des fins de propagande, et qui ne s'en rendent pas compte.
Je suis d'accord avec toi, c'est un peu facile de taper sur le système. Je peux en dire des choses à propos du collège (j'en ai sacrément bavé), mais on ne peut pas simplement se contenter de témoigner sans analyser réellement.
J'ajouterai que cette jeune fille n'aurait pas autant souffert si elle avait pu s'ouvrir à sa famille. Il est certes problématique qu'elle ait été envoyé au casse-pipe, mais sa famille n'est pas pour rien dans son mal-être non plus.
- DesolationRowEmpereur
Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
J'en ai même connu se jeter par la fenêtre pas plus tard qu'il y a 2 ans
- SchéhérazadeNiveau 10
DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
Tu as entièrement raison: encore faut-il s'y intéresser au cas par cas, voir ce qui peut être fait pour aider tel ou tel étudiant, sans jeter le discrédit sur l'ensemble de la filière pour autant, sans tenir tous les étudiants de CPGE pour des personnes en souffrance.
- BabaretteDoyen
Je ne nie pas que la souffrance existe. Cependant, j'avais trouvé l'article d'une grande mauvaise foi et j'aurais giflé l'étudiant qui disait "oh là là, j'ai horriblement souffert la première année, c'était horrible, en plus, j'avais vu sur le parking. La deuxième année, c'était encore pire, oh, que je suis malheureux". Alors bon, si avoir une chambre dont la vue est laide est une torture, faut pas s'étonner d'avoir du mal à affronter la prépa, et quand on a une si mauvaise expérience en première année, il faut vraiment ne pas avoir de cerveau pour embrayer sur une deuxième année. Tant pis pour sa pomme à ce garçon.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- Marie-HenrietteNiveau 8
La jeune fille se plaint d'obtenir des 8/20 en travaillant. Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau ni de choquant.
Moi aussi, bonne élève et titulaire d'un bac scientifique avec mention (du précédent millénaire), je m'en suis pris des 8, même des 5, sur des dissertations sur lesquelles j'avais passé 20 heures ou plus. C'était le jeu, personne ne s'en plaignait.
Les enseignants du supérieur que je connais se plaignent de plus en plus, non seulement du niveau, mais de devoir baby-sitter les étudiants. Visiblement, ce n'est pas près de s'arrêter.
Moi aussi, bonne élève et titulaire d'un bac scientifique avec mention (du précédent millénaire), je m'en suis pris des 8, même des 5, sur des dissertations sur lesquelles j'avais passé 20 heures ou plus. C'était le jeu, personne ne s'en plaignait.
Les enseignants du supérieur que je connais se plaignent de plus en plus, non seulement du niveau, mais de devoir baby-sitter les étudiants. Visiblement, ce n'est pas près de s'arrêter.
- DanskaProphète
Tout à fait d'accord : la question du mal-être étudiant en prépa n'a pas grand chose à voir avec le problème des mal orientés ou des élèves "moyens" à l'université.DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
- BabaretteDoyen
Marie-Henriette a écrit:La jeune fille se plaint d'obtenir des 8/20 en travaillant. Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau ni de choquant.
Moi aussi, bonne élève et titulaire d'un bac scientifique avec mention (du précédent millénaire), je m'en suis pris des 8, même des 5, sur des dissertations sur lesquelles j'avais passé 20 heures ou plus. C'était le jeu, personne ne s'en plaignait.
Les enseignants du supérieur que je connais se plaignent de plus en plus, non seulement du niveau, mais de devoir baby-sitter les étudiants. Visiblement, ce n'est pas près de s'arrêter.
Non, effectivement, ce n'est pas nouveau. Travailler ne signifie pas réussir brillamment.
Je ne minimise pas la souffrance des autres, mais être un peu honnête, ça serait bien tout de même.
- DesolationRowEmpereur
Schéhérazade a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne plaisanterais pas trop avec le mal-être de certains étudiants de prépa. J'ai vu des gens fort brillants exploser en vol sous la pression et le payer pendant longtemps.
Tu as entièrement raison: encore faut-il s'y intéresser au cas par cas, voir ce qui peut être fait pour aider tel ou tel étudiant, sans jeter le discrédit sur l'ensemble de la filière pour autant, sans tenir tous les étudiants de CPGE pour des personnes en souffrance.
Je suis d'accord.
- RendashBon génie
Babarette a écrit:Je ne nie pas que la souffrance existe. Cependant, j'avais trouvé l'article d'une grande mauvaise foi et j'aurais giflé l'étudiant qui disait "oh là là, j'ai horriblement souffert la première année, c'était horrible, en plus, j'avais vu sur le parking. La deuxième année, c'était encore pire, oh, que je suis malheureux". Alors bon, si avoir une chambre dont la vue est laide est une torture, faut pas s'étonner d'avoir du mal à affronter la prépa, et quand on a une si mauvaise expérience en première année, il faut vraiment ne pas avoir de cerveau pour embrayer sur une deuxième année. Tant pis pour sa pomme à ce garçon.
T'es bien consciente de ce que tu viens d'écrire, ou tu as cédé au plaisir de l'emphase ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
La prépa, c'est particulier. On peut s'y trouver bien ou pas. Et il faut savoir ne pas insister. Quand j'étais en prépa, j'ai vu des filles commencer à prendre des anti-dépresseurs pour supporter la pression ; je suis désolée, mais quand on en arrive là à cause de la prépa, c'est qu'il faut probablement la quitter. Elles ont fini par partir d'ailleurs, mais tenir un an pour avoir les 30 ECTS a été l'horreur.
Moi, j'ai traversé une période difficile, les trois premiers mois ; dur de trouver mon rythme de boulot, je ne mangeais ni ne dormais pas assez. Un jour, j'étais tellement fatiguée, je me suis dit : bon, ça ne vaut pas la peine de se mettre dans cet état. Peut-être que je suis plutôt faite pour la fac.
Et en fait ça m'a libérée, j'ai continué la prépa avec grand enthousiasme : le rythme était bien sûr hyper intense, mais c'est ce qui me plaisait, et j'ai commencé à m'imposer des limites, à savoir ne pas dormir moins de six heures par nuit, marcher chaque jour après les cours (quitte à prendre mon goûter en même temps pour ne pas perdre de temps). Les deux années furent fantastiques, j'ai énormément appris, et j'ai trouvé en prépa ce qu'il me fallait : du boulot, du défi intellectuel, et des méthodes sans lesquelles, probablement, je n'aurais jamais eu l'agreg des années après.
Moi, j'ai traversé une période difficile, les trois premiers mois ; dur de trouver mon rythme de boulot, je ne mangeais ni ne dormais pas assez. Un jour, j'étais tellement fatiguée, je me suis dit : bon, ça ne vaut pas la peine de se mettre dans cet état. Peut-être que je suis plutôt faite pour la fac.
Et en fait ça m'a libérée, j'ai continué la prépa avec grand enthousiasme : le rythme était bien sûr hyper intense, mais c'est ce qui me plaisait, et j'ai commencé à m'imposer des limites, à savoir ne pas dormir moins de six heures par nuit, marcher chaque jour après les cours (quitte à prendre mon goûter en même temps pour ne pas perdre de temps). Les deux années furent fantastiques, j'ai énormément appris, et j'ai trouvé en prépa ce qu'il me fallait : du boulot, du défi intellectuel, et des méthodes sans lesquelles, probablement, je n'aurais jamais eu l'agreg des années après.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DesolationRowEmpereur
Pour des tas de raisons tout à fait passionnantes, je serais le dernier à penser trop de mal des classes prépa mais je pense qu'il faut être un peu limité pour ne pas voir qu'il est problématique que certain.e.s étudiant.e.s y souffrent réellement.
- lisa81Habitué du forum
gregwb a écrit:Outre le problème de l'orientation évident, il y a la question de l'age de la jeune fille qui me chiffonne.
Elle dit avoir 22 ans. Au pire, elle a commencé son service civique à 21 ans et il est presque fini.
Comme elle a été "bonne élève", elle a eu son Bac à 18 ans
D'après ce qu'elle dit elle a commencé le service civique jute après avoir arrêté la fac. (elle ne parle pas d'année sabbatique ou de transition avec un autre job)
Elle serait restée 3 ans en fac de droit? avec une telle souffrance?
Ce qui me gêne aussi c'est qu'elle dit avoir passé un bac STG ( noté également sur la photo illustrant l'article ). Or le bac STG a été remplacé par le bac STMG il y a 5 ans:
https://www.bacstmg.net/formation/bac-stmg-devient-bac-stmg-a-la-rentree-2012.php
Elle aurait donc passé le bac à 17 ans...
- RendashBon génie
FoP a écrit:La prépa, c'est particulier. On peut s'y trouver bien ou pas. Et il faut savoir ne pas insister. Quand j'étais en prépa, j'ai vu des filles commencer à prendre des anti-dépresseurs pour supporter la pression ; je suis désolée, mais quand on en arrive là à cause de la prépa, c'est qu'il faut probablement la quitter. Elles ont fini par partir d'ailleurs, mais tenir un an pour avoir les 30 ECTS a été l'horreur.
Je veux bien, mais enfin, reprocher à des gens à la dérive d'être à la dérive, c'est quand même fort de café. Des personnes qui explosent sous la pression et n'ont pas la lucidité nécessaire pour renoncer à ce qui les met sous pression, on en côtoie un paquet, mais de là à leur reprocher leur manque de lucidité et leur état de santé, il y a une marge. C'est un reproche qu'on peut légitimement s'adresser à soi-même après avoir repris pied, mais dire d'un autre que "c'est bien fait pour sa pomme", "il n'avait pas de cerveau pour avoir rempilé", c'est assez monstrueux. Sans compter toute la pression sociale, familiale en particulier, qui peut être liée aux études en question et peser sur la décision.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Exactement.
Vraiment ça dépend de la personnalité de chacun.
Mais pour les étudiants qui y souffrent il y a d'autres filières, à la fac, où on se trouve plus libre d'organiser son travail, sans avoir, pour le même jour, un commentaire de texte, une version, un thème latin et une dissertation de français à rendre.
Vraiment ça dépend de la personnalité de chacun.
Mais pour les étudiants qui y souffrent il y a d'autres filières, à la fac, où on se trouve plus libre d'organiser son travail, sans avoir, pour le même jour, un commentaire de texte, une version, un thème latin et une dissertation de français à rendre.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
Certes, pour ceux qui ont la lucidité nécessaire, pas trop de pression familiale et sociale, etc.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:FoP a écrit:La prépa, c'est particulier. On peut s'y trouver bien ou pas. Et il faut savoir ne pas insister. Quand j'étais en prépa, j'ai vu des filles commencer à prendre des anti-dépresseurs pour supporter la pression ; je suis désolée, mais quand on en arrive là à cause de la prépa, c'est qu'il faut probablement la quitter. Elles ont fini par partir d'ailleurs, mais tenir un an pour avoir les 30 ECTS a été l'horreur.
Je veux bien, mais enfin, reprocher à des gens à la dérive d'être à la dérive, c'est quand même fort de café. Des personnes qui explosent sous la pression et n'ont pas la lucidité nécessaire pour renoncer à ce qui les met sous pression, on en côtoie un paquet, mais de là à leur reprocher leur manque de lucidité et leur état de santé, il y a une marge. C'est un reproche qu'on peut légitimement s'adresser à soi-même après avoir repris pied, mais dire d'un autre que "c'est bien fait pour sa pomme", "il n'avait pas de cerveau pour avoir rempilé", c'est assez monstrueux. Sans compter toute la pression sociale, familiale en particulier, qui peut être liée aux études en question et peser sur la décision.
Non mais le renne, je ne dis pas que cette personne mérite ce qui lui arrive. Au contraire, je pense clairement que parfois on a besoin d'un regard extérieur pour nous dire "stop", parce qu'on n'en est pas capable soi-même. Je n'ai jamais reproché quoi que ce soit à personne, je dis juste qu'on n'est pas tous faits pour la prépa, et que sans cette prise de conscience, faite de son propre chef ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, ça explose et ça n'a rien de bon.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
Fires of Pompeii a écrit:Rendash a écrit:FoP a écrit:La prépa, c'est particulier. On peut s'y trouver bien ou pas. Et il faut savoir ne pas insister. Quand j'étais en prépa, j'ai vu des filles commencer à prendre des anti-dépresseurs pour supporter la pression ; je suis désolée, mais quand on en arrive là à cause de la prépa, c'est qu'il faut probablement la quitter. Elles ont fini par partir d'ailleurs, mais tenir un an pour avoir les 30 ECTS a été l'horreur.
Je veux bien, mais enfin, reprocher à des gens à la dérive d'être à la dérive, c'est quand même fort de café. Des personnes qui explosent sous la pression et n'ont pas la lucidité nécessaire pour renoncer à ce qui les met sous pression, on en côtoie un paquet, mais de là à leur reprocher leur manque de lucidité et leur état de santé, il y a une marge. C'est un reproche qu'on peut légitimement s'adresser à soi-même après avoir repris pied, mais dire d'un autre que "c'est bien fait pour sa pomme", "il n'avait pas de cerveau pour avoir rempilé", c'est assez monstrueux. Sans compter toute la pression sociale, familiale en particulier, qui peut être liée aux études en question et peser sur la décision.
Non mais le renne, je ne dis pas que cette personne mérite ce qui lui arrive. Au contraire, je pense clairement que parfois on a besoin d'un regard extérieur pour nous dire "stop", parce qu'on n'en est pas capable soi-même. Je n'ai jamais reproché quoi que ce soit à personne, je dis juste qu'on n'est pas tous faits pour la prépa, et que sans cette prise de conscience, faite de son propre chef ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, ça explose et ça n'a rien de bon.
Toi, non : c'est aux propos de Babarette que je réagissais.
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Certes, pour ceux qui ont la lucidité nécessaire, pas trop de pression familiale et sociale, etc.
On est bien d'accord.
Donc le problème vient de cette pression qu'on nous met ou qu'on se met, et c'est un gros problème en effet - je n'ai pas de solution concrète pour y remédier, là de suite. Pas de la prépa en elle-même...
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
Fires of Pompeii a écrit:Rendash a écrit:Certes, pour ceux qui ont la lucidité nécessaire, pas trop de pression familiale et sociale, etc.
On est bien d'accord.
Donc le problème vient de cette pression qu'on nous met ou qu'on se met, et c'est un gros problème en effet - je n'ai pas de solution concrète pour y remédier, là de suite. Pas de la prépa en elle-même...
Très certes, et mon plus grand regret estudiantin est de n'avoir pas fait une prépa
Ce n'est pas ce qui m'a heurté, hein.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Je suis d'accord avec toi Rendash... le propre du mal être étant précisément d'avoir perdu toute lucidité.... l'enjeu pour les profs et la famille est de percevoir mieux que l'étudiant sa propre détresse...
Et bien sûr je suis aussi d'accord pour dire que c'est propre à chacun et indépendant du niveau de chacun aussi
Mon fils est dans une prépa dite très sélective où d'excellent élève il est passé en queue de classe mais. .. tout comme toi Fires of Pompeii il s'éclate et adore ce qu'il fait... et à l'inverse l'élève dont je parlais plus haut était parmi les meilleurs. ..
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Et bien sûr je suis aussi d'accord pour dire que c'est propre à chacun et indépendant du niveau de chacun aussi
Mon fils est dans une prépa dite très sélective où d'excellent élève il est passé en queue de classe mais. .. tout comme toi Fires of Pompeii il s'éclate et adore ce qu'il fait... et à l'inverse l'élève dont je parlais plus haut était parmi les meilleurs. ..
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
- RendashBon génie
Guermantes729 a écrit:
Je pense que les mots de Babarette ont dépassé sa pensée, elle qui était choquée par un "tant pis" pour un téléphone portable non défendu, ne peut pas penser un "tant pis" pour celui qui s'est jeté par la fenêtre
Oui, c'est aussi ce que je me suis dit, c'est pourquoi je lui ai posé la question ^^
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- texte PS "politique educative territoriale pour l'égalité réelle"
- pas de formation réelle pour les nouveaux programmes de maternelle (rentrée 2015!)
- Quelle place réelle pour le français dans le socle commun ?
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