C'est officiel : nous avons UN jour de carence (p.14).

Je ne comprends pas l'argument d’alignement public-privé et je parle concrètement car mon conjoint est ingénieur, BAC+5 donc, nous avons le même âge, j'ai commencé à travailler avant lui, il a un salaire bien plus important que le mien (sans parler de l'intéressement et des avantages diverses) alors que je suis tout de même agrégée ET IL N'A PAS LE MOINDRE JOUR DE CARENCE. Je viens de lui demander !
Ok, il n'a pas mes congés mais il concède volontiers que ma charge de travail est équivalente voire supérieure à la sienne.

Les contractuels ont 3 jours de carence, résultat: je ne vais voir le médecin qu'en tout dernier recours, je vais donc travailler malade la plupart du temps. Je trouve anormal d'aller travailler malade, que l'on bosse dans le privé ou pas. Ce n'est pas parce que ça va mal qu'il faut que ce soit pire, regarder vers le haut, toujours. Ca va très bien là haut.

Quand je bossais dans le privé et que j'étais malade (genre un rhume, hein, je ne parle pas de maladie longue ici), je prévenais le boulot et je rattrapais mes heures ou les compensais par un RTT. Au pire, je prenais une journée sans solde. Le tout sans gêner gravement le fonctionnement de l'entreprise. En tant que prof, difficile de rattraper de cette manière. Je ne dis pas que c'est souhaitable d'ailleurs puisque je suis contre le(s) jour(s) de carence. Juste que cette mesure est encore plus injuste dans les métiers où l'on ne fonctionne pas comme dans un bureau, comme le nôtre.

jérémiemarseille a écrit:Le problème n'est pas les jours de carence en eux-même mais la notion d'égalité de traitement. Bien sûr qu'il est normal de pouvoir être malade et d'être couvert, ça parait évident pour tous.
Après en terme d'alignement de salaire, là encore je peux tout à fait le concevoir. Mais d'un autre côté, je savais en devant professeur ma grille de salaire. Si j'avais voulu gagner plus je ne me serais pas lancé dans ce milieu. Je viens y chercher autre chose. J'ai l'impression que pour certain, la discussion se résume au salaire et aux avantages. Il y a pourtant beaucoup de revendications qui sont selon moi, plus intéressantes  (ex: le dédoublement des classes pour faire de meilleurs cours pour les élèves et soulager la gestion de classe, etc).

C'est beau de lire ça. On dirait du NVB dans le texte. J'ajoute que le risque est que dans 20 ou 30 ans votre grille soit toujours la même. Et là un débutant viendra vous parler de la grille blablabla... D'ailleurs quand je suis devenu enseignant il y a presque 20 ans la grille des agrégés était acceptable. Et il n'y avait pas de jour de carence. Aujourd'hui, avec le gel du point d'indice depuis longtemps elle ne l'est plus. On change les règles du jeu en cours de partie, avouez que c'est un procédé inacceptable.
Hier je pensais à un troll de Noël. Je me demande aujourd'hui si nous n'avons pas affaire à un député LREM...

LOL non je ne suis pas député. Oui il y a un problème d'attractivité de la profession.

Je me demande comment vous pouvez avoir une si grande charge de travail. A moins de refaire ses cours constamment, franchement, je ne vois pas.
Franchement je suis d'accord avec le soi disant troll député lrem... J'ai choisi ce métier en ayant connaissance de la grille de salaire et de tout le reste. Pour le moment je n'échangerai mes vacances contre rien d'autre. J'apprécie aussi le rythme de travail, la sécurité de l'emploi, le fait de pouvoir me rapprocher petit à petit de mon domicile...

Bref la question n'était pas là et je suis farouchement opposé à ce jour de carence. On perd déjà les primes quand on ne travaille pas, ça devrait être suffisant pour les plus pingres. Mais bon je peux venir malade et passer une vidéo par heure en prennent une tisane et mes médicaments. C'est bête d'en arriver là mais si c'est cela qu'ils veulent...

jérémiemarseille a écrit:Oui l'enseignement!  
Je continue à penser qu'on n'est pas si malheureux! On est dans un pays démocratique (6ème puissance au monde), on a une liberté de moeurs qui existe dans très peu de pays, une liberté de penser, on est aux 35H, on a des congés (5 semaines), etc. Soyons positifs un peu!

Vous êtes un troll ou très ignorant: les améliorations que vous mentionnez, 35 heures et passage de 4 à 5 semaines de congés payés, n'ont eu aucune incidence sur les services des enseignants - au moins pour les 35 heures, cela est sûr. Pour le reste de la population les 35 h ont été accompagnées d'une flexibilisation du temps de travail, extrêmement préjudiciable pour les moins bien lotis - c'est-à-dire majoritairement les femmes travaillant à mi-temps, qui se sont vu imposer des horaires démentiels. Les vrais gagnants des 35h sont les cadres sup'. Point.
Je ne vais pas jouer les ravis de la crèche parce que les Américains doivent se fader Trump ou parce que l'on se fait lapider dans certains pays. La qualité de vie en France n'a pas été le fruit d' une grâce divine. Elle était le résultat de luttes, parfois sanglantes, depuis plus de deux siècles. La question n'est pas de savoir si on "n'est pas si malheureux", mais de voir que la situation se dégrade, que ce qui a été acquis par des efforts et des sacrifices collectifs nous est ôté sans contrepartie. Profitez- bien de la casserole, quand l'eau sera bouillante vous chanterez un autre air.
Le président actuel a largement été élu par défaut, les Français ont de moins en moins confiance dans le personnel politique, voire dans la politique tout court, les institutions, y compris l'E.N. Ce manque de confiance est attisé par le discours médiaticopolitique qui vise à segmenter la population pour mieux l'asservir la rendre économiquement utile en ne voyant pas que la haine ainsi suscitée entretenue chaque jour - entre le public et privé, entre hommes et femmes, entre jeunes et vieux, entre croyants et athées etc - risque d'aboutir à une implosion de la société - au moment même où l'on tonitrue la scie du "vivre ensemble", merci Orwell.
Le jour de carence est une aberration qui ne vise même pas à faire des économies. C'est une mesure vexatoire, un signal envoyé aux Français pour leur montrer le peu de cas que fait l'État de ceux qui les servent.

angelxxx a écrit:Je me demande comment vous pouvez avoir une si grande charge de travail. A moins de refaire ses cours constamment, franchement, je ne vois pas.
Franchement je suis d'accord avec le soi disant troll député lrem... J'ai choisi ce métier en ayant connaissance de la grille de salaire et de tout le reste. Pour le moment je n'échangerai mes vacances contre rien d'autre. J'apprécie aussi le rythme de travail, la sécurité de l'emploi, le fait de pouvoir me rapprocher petit à petit de mon domicile...

Bref la question n'était pas là et je suis farouchement opposé à ce jour de carence. On perd déjà les primes quand on ne travaille pas, ça devrait être suffisant pour les plus pingres. Mais bon je peux venir malade et passer une vidéo par heure en prennent une tisane et mes médicaments. C'est bête d'en arriver là mais si c'est cela qu'ils veulent...

Ne passez pas trop de temps sur cette grille qui vous rassure et que vous semblez trouver parfaite. A ce rythme elle n'évoluera pas et ne vaudra presque plus rien dans 20 ans. Et là il sera trop tard pour changer de profession.

Ponocrates a écrit :

Le jour de carence est une aberration qui ne vise même pas à faire des économies. C'est une mesure vexatoire, un signal envoyé aux Français pour leur montrer le peu de cas que fait l'État de ceux qui les servent.

C'est ce que j'ai toujours pensé et je ne saurais mieux dire.

Pourquoi ne pas demander à faire 2 heures supplémentaires obligatoires contre une augmentation importante de tous les professeurs (+300 euros net). On diminuerait l'embauche de nouveaux professeurs en contre partie et les jurys ne seraient pas obligés de recruter des candidats en dessous du niveau (on dit que les jurys sont indulgents parfois car il n'y a pas assez de candidats). Ca pourrait rendre plus attractif la profession et la revaloriser. Qu'en pensez-vous?

Je n'ai pas de solution miracle et je ne critique pas les personnes qui, à juste titre, défendent l'enseignement. Je pense juste qu'étant donné la situation budgétaire et financière de la France et le faible taux de croissance (croissance séculaire), il faut trouver des compromis et ne pas se bloquer sur des avantages ou combats d'une autre époque (30 glorieuses) et qui sont difficilement tenables, et incompréhensibles par les concitoyens.

Oui enfin quand on bosse à 45 min c'est compliqué de venir pour mettre un film.

jérémiemarseille a écrit:Pourquoi ne pas demander à faire 2 heures supplémentaires obligatoires contre une augmentation importante de tous les professeurs (+300 euros net). On diminuerait l'embauche de nouveaux professeurs en contre partie et les jurys ne seraient pas obligés de recruter des candidats en dessous du niveau (on dit que les jurys sont indulgents parfois car il n'y a pas assez de candidats). Ca pourrait rendre plus attractif la profession et la revaloriser. Qu'en pensez-vous?

Je n'ai pas de solution miracle et je ne critique pas les personnes qui, à juste titre, défendent l'enseignement. Je pense juste qu'étant donné la situation budgétaire et financière de la France et le faible taux de croissance (croissance séculaire), il faut trouver des compromis et ne pas se bloquer sur des avantages ou combats d'une autre époque (30 glorieuses) et qui sont difficilement tenables, et incompréhensibles par les concitoyens.

Deux heures sup en Lettres, cela veut dire dans l'immense majorité des cas une classe en plus. Je ne sais pas ce qu'il en est dans ta discipline, mais en terme de correction, c'est une charge de travail considérable, une classe en plus : 30 rédactions, si je veux faire les choses correctement, c'est minimum 6 heures de correction, pour moi. 30 dictées, c'est 2 heures 30 de correction, etc.
Par trimestre et par classe, j'ai minimum 3 à 4 dictées, 2 à 3 rédactions, 3 à 4 contrôles de langue, 2 contrôles de lecture, sans parler des petits contrôles de connaissances, de compréhension, que je corrige sans forcément noter... Avec une classe en plus, ce n'est pas 2 heures sup, que je vois, c'est tout ce temps de correction en plus qu'il faut prendre en compte.

jérémiemarseille a écrit:Pourquoi ne pas demander à faire 2 heures supplémentaires obligatoires contre une augmentation importante de tous les professeurs (+300 euros net). On diminuerait l'embauche de nouveaux professeurs en contre partie et les jurys ne seraient pas obligés de recruter des candidats en dessous du niveau (on dit que les jurys sont indulgents parfois car il n'y a pas assez de candidats). Ca pourrait rendre plus attractif la profession et la revaloriser. Qu'en pensez-vous?

Jolie tentative pour noyer le poisson sans répondre en lançant une autre piste.

jérémiemarseille a écrit:
Je n'ai pas de solution miracle et je ne critique pas les personnes qui, à juste titre, défendent l'enseignement. Je pense juste qu'étant donné la situation budgétaire et financière de la France et le faible taux de croissance (croissance séculaire), il faut trouver des compromis et ne pas se bloquer sur des avantages ou combats d'une autre époque (30 glorieuses) et qui sont difficilement tenables, et incompréhensibles par les concitoyens.

"Je ne sais pas lire ou alors je suis d'une extrême mauvaise foi et je refuse d'entendre que le jour de carence ne permettra aucune économie - que mon argument est faux parce que ce qui compte c'est de vendre le bréviaire de l"heure est grave, faisons des sacrifices et haro sur le baudet"."
Bref, j'évoquais dans mon message des luttes sur plusieurs siècles, vous mentionnez les trente glorieuses sans aucun rapport -incapacité à lire, ignorance historique, mauvaise foi ? Vous faites un exemple parfait du discours de la stratégie du choc qu'explique très bien Naomi Klein, mais que d'une certaine façon "Les animaux malades de la peste" annonçait déjà. Et je préfère vous croire troll - fracflo anyone ?- que véritable collègue: un tel manque d'esprit critique, de capacité à lire et à analyser, ce serait trop triste.

Henriette, oui je comprends. En fait, les situations sont tellement variées qu'il est difficile de trouver un équilibre et une solution unique. Je dis juste ça comme ça.
Je n'ai pas de solutions miracles. Une chose est sûre c'est que la profession perd en attractivité au niveau des jeunes et cela est inquiétant.
Je pense aussi aux professeurs de l'université qui n'ont (malheureusement) pas des salaires très élevés malgré leur niveau de compétences.
Mais j'aime ce métier.

jérémiemarseille a écrit:Henriette, oui je comprends. En fait, les situations sont tellement variées qu'il est difficile de trouver un équilibre et une solution unique. Je dis juste ça comme ça.
Je n'ai pas de solutions miracles. Une chose est sûre c'est que la profession perd en attractivité au niveau des jeunes et cela est inquiétant.
Je pense aussi aux professeurs de l'université qui n'ont (malheureusement) pas des salaires très élevés malgré leur niveau de compétences.
Mais j'aime ce métier.

Il aurait mieux valu ne pas le dire, tes propos témoignent d'une profonde méconnaissance du métier et entérine l'idée que les enseignants ne font que 18 heures ou 15 pour les agrégés.
Tu nous tires une balle dans le pied.

Merci pour le commentaire sympathique. Je suis syndiqué et actif et si tu me lisais un peu tu saurais que je suis pour une hausse importante de nos salaires.
Néanmoins je dis et j'affirme à nouveau que j'ai choisi en connaissance de cause. Ça ne veut pas pour autant dire qu'on ne peut pas lutter pour une hausse des salaires ou amélioration des conditions.

Ou alors, si c'est cela et que vous êtes professeur, la seule autre possibilité est que vous ayez choisi votre métier sans vous renseigner sur rien...

Bref il serait agréable de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit..

Qu'en est-il de la compensation de la CSG pour les fonctionnaires ? L'assemblée l'a rétablie ?

Ponocrates, je réponds à votre message.

Vous pourriez être davantage correcte et respecter l'avis de chacun. La démocratie, c'est déjà et d'abord respecter les points de vue différents.
-Quand j'utilisais le pronom indéfini "on" dans mon paragraphe, je parlais des français en général et non des enseignants en particulier. En France, on a le régime des 35 heures qui est fort agréable. Il ne s'agit pas de le remettre en cause! Mais c'est un des éléments qui me font dire qu'on est pas si mal en France. (Je sais que le régime des 35H n'a pas eu d'incidence sur les enseignants).

-Mon propos n'est pas de dire que le jour de carence fera des économies. Je dis simplement que je comprends que la différence entre le public et le privé peut créer des incompréhensions chez les français et je trouve que dans un moment particulier, où il faut faire des efforts, cette différence passe mal.

-Je suis le premier à dire que la profession n'est pas assez attractive (voir le nombre de candidats aux concours) mais on ne peut pas dire que le statut soit si mauvais non plus. Là encore, je fais une distinction entre les contractuels (salaire bas) et les agrégés. Est-ce que je suis pour le gel du point d'indice? Non. Est-ce que je suis contre une augmentation? Non.

-Je fais partie (à tort peut-être) des individus qui pensent que la situations financière actuelle de la France nous oblige à tous faire des efforts (même les politiques!), et que l'on doit peut-être négocier des compromis pour que chacun y trouve son compte. Je parlais d'augmentation du nombre d'heures de travail en contre partie d'une augmentation conséquente du salaire.

-Néanmoins, il semble que certains soient récalcitrants à toute évolution et à tout compromis en considérant que s'arc bouter est la solution. Je ne suis pas extrême et je n'aime pas le conflit. J'aime la négociation et le pragmatisme.

-Enfin je ne rentrerai pas dans votre démonstration (hasardeuse) de "la stratégie du choc". Non je ne considère pas les politiques comme des manipulateurs qui souhaitent l'appauvrissement du pays et qui sont "inféodés au grand capitalisme" Je ne crois pas non plus que le monde est binaire (prolétaire/capitaliste). Je considère que les choses sont plus complexes et que nous rentrons dans une croissance séculaire longue qui va profondément modifiés nos modes de vie. Un basculement économique vers les NPI est en train de se faire et on doit s'y adapter.

Bref, espérons que cette nouvelle année qui s'annonce raffermira les coeurs car pendant qu'on fait la fête d'autres dorment (encore) dehors.

Bonne soirée et bonne année à tous!

jérémiemarseille a écrit:
Bref, espérons que cette nouvelle année qui s'annonce raffermira les coeurs car pendant qu'on fait la fête d'autres dorment (encore) dehors.

Bon sang, toujours ces comparaisons à deux balles. Toi, tu fais quoi pour eux ? Tu sais que certains font du bénévolat pour eux, pendant que toi tu fais des heures sup pour pallier la faiblesse de tes témunérations ? Te réjouir de la baisse de nos conditions de travail, c'est très sympa, mais en quoi ces baisses vont-elles aider ces gens qui dorment dehors ?

C'est très simple de tout mélanger et de jouer avec le pathos mais ça n'a strictement aucun intérêt argumentatif.

L'Etat n'a peut-être pas les moyens de revaloriser l'ensemble des fonctionnaires car la crise et l'appauvrissement généralisé des pays occidentaux provoquent de la pauvreté et de la précarité (apl, RSA, hébergement d'urgence). Il y a beaucoup de gens dans la grande prècarité.

:serge:

jérémiemarseille a écrit:L'Etat n'a peut-être pas les moyens de revaloriser l'ensemble des fonctionnaires car la crise et l'appauvrissement généralisé des pays occidentaux provoque de la pauvreté et de la précarité (apl, RSA, hébergement d'urgence). Il y a beaucoup de gens dans la grande prècarité.

Bon je retourne boire une coupe de champagne moi...

Zenxya a écrit:Qu'en est-il de la compensation de la CSG pour les fonctionnaires ? L'assemblée l'a rétablie ?

M. Darmanin a envoyé une circulaire aux collectivités pour préciser le mode de calcul de l’indemnité. Vu les délais, elle ne sera pas effective en janvier, par contre la ponction csg sera immédiate.
Elle sera réévaluée une seule fois en janvier 2019 en fonction de l’évolution des revenus 2018 puis sera fixe.

http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2017/12/cir_42828.pdf

Tu m'étonnes que le métier ne soit plus attractif. Si en plus des gamins insupportables, des injonctions débiles à différencier, spiraler, socler etc, des parents dévalorisants voire agressifs, des rendez-vous de carrière débiles, des salaires décroissants on doit se payer des collègues qui justifient la dégradation du métier en multipliant verbiages et fautes de français...

Syndicaliste?
Oh my god!

J'adore la proposition des 2h de plus. On sait tellement comment une "bonne idée" comme ça se termine.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'idée que ça ne serait, bizarrement, pas tellement une façon de rendre le métier attractif (quand des stagiaires ou néotitulaires se seront payé leur 20h de cours obligatoires par semaine, pas certaine qu'ils aiment encore tellement leur métier. Surtout s'ils ont eu la mauvaise idée d'habiter loin ou d'avoir une famille. Mais Jérémie nous expliquera certainement combien mon pressentiment est faux).

"Gamins insupportables", "parents agressifs, "réunions débiles", "salaires décroissants", "collègues chiants qui font des fautes"=> changez vite de métier alors avant de tomber en dépression!

jérémiemarseille a écrit:"Gamins insupportables", "parents agressifs, "réunions débiles", "salaires décroissants", "collègues chiants qui font des fautes"=> changez vite de métier alors avant de tomber en dépression!

Arrêtez de faire suer les collègues et de vous porter en juge de tout et de tout le monde.